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Assise seule dans mon jardin en plein milieu de la nuit, je me demande une fois de plus ce qu’il se passerait si on se laissait tout simplement porter par le flot de nos émotions. Qu’en serait-il de nous si on s’autorisait à ouvrir de nouveau nos cœurs ? Mes petits yeux plissés devant les étoiles cherchent, comme à chaque fois, des réponses dans l’obscurité du ciel. Mais je n’en reçois jamais, comme si l’univers essayait de me dire « vois par toi même, laisse toi aimer ».

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- Je voulais simplement te dire que depuis ton départ, le vide s’est approprié mon cœur. Vide reflétant ton absence. Tu es parti si brusquement, sans même me prévenir. Tu m’as larguée en mer et à présent il ne me reste plus qu’à apprendre à nager dans les vagues de mes émotions.

- Laisse moi revenir afin de nager dans notre histoire.

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J’aurais voulu pouvoir répondre à tes attentes. Te donner ce que tu désirais. Mais une voix a l’intérieur de ma tête me retient de le faire, me bloque a chaque fois depuis maintenant quelques temps. Je sais que je ne suis pas prête a donner de nouveau mon corps à quelqu’un depuis ce qu’il lui est arrivé, et même si j’aimerais surpasser ça pour toi, j’en suis incapable. À chaque fois que tu me montres ton désir de moi, je le revois, à ta place, me déshabillant. Contre mon grès. Je revis alors la scène à travers mes petits yeux fermés. Et ça fait mal. Parce que l’on ne se remet pas d’une histoire comme ça en l’espace de quelques mois. Parce que quoi qu’on fasse, ça nous suit, où que l’on aille. Mais j’espère qu’un jour ce seront tes bras a toi qui me feront me sentir bien a nouveau. Peut être que tu sauras être le désinfectant de mon cœur, tout autant que celui de mon corps.

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𝓚 ♡

Il est actuellement 04 : 58 AM et je suis d’humeur à m’ouvrir alors je pense que c’est à moi de virer ma fierté. Ce que je vais te dire par la suite va être relativement risqué. Peut-être que ce ne sera pas réciproque mais temps pis, je me met a nue devant toi.

Avant toi, j’ai aimé quelqu’un, profondément. Peut importe ce que je faisais, tout me ramenait à lui et je pensais ne jamais réussir a tirer un trait sur lui un jour. J’ai énormément souffert de cette « relation » ponctuée d’espoir tout autant que de désespoir et de déception. J’ai cherché, sans cesse durant des mois à trouver quelqu’un de mieux, m’obstinant malgré tout à croire que ça n’existait pas. Et pour être honnête, il y a encore peu de temps, j’aurais encore tout flambé pour lui. Puis t’es arrivé. Comme ça d’un coup. Ça m’est tombé dessus. Je n’avais pas dutout l’optique de tenter quelque chose à la base, mes pensées etaient encore beaucoup trop accablées par ce type. Puis j’ai appris à te connaître et à apprécier qui tu es. Et j’ai arrêté de penser à lui. D’un coup, comme ça. Tu m’as fais oublier l’inoubliable en l’espace de quelques vocaux. Parce que j’ai casiment directement commencé à éprouver quelque chose pour toi d’encore plus fort que ce que j’ai pu ressentir pour lui. Tu m’es tombé dessus au moment où je n’aurais jamais pu imaginer que l’amour allait me frapper. Tu m’as retourné les tripes et les neurones en en quart de secondes. Malgrés les éléments perturbateurs présents t’as réussi à me percuter le cœur violemment. Et je suis désolé si tu trouves ça trop rapides mais je t’aime. Je t’aime déjà éperdument. Nous deux ça me parait plus qu’evident et j’ai la certitude que ma place n’est nulle part ailleurs qu’à tes côtés. Et sache qu’à n’importe quel moment je lacherais tout pour toi, même ma vie actuelle, les gens qui compte pour moi. Parce que t’en vaut la peine. Et même si je sais que t’es sincère, je ne peux m’empêcher d’avoir peur de te perdre parce que je veux pas sombrer à nouveau dans la douleur que j’ai pu ressentir avec lui, sachant pertinemment que toi c’est différent. Que ce serai plus brutal et que ça m’écorcherai d’autant plus le cœur. Parce que t’as ce petit truc en plus que personne, pas même lui n’a à mes yeux. T’es la chose la plus précieuse que j’ai alors s’il te plait ne m’abandonne pas.

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on m'a dit que ce que je ressentais pour toi n'avait pas d'autre nom que la dépendance affective. au-delà d'éprouver de l'amour, j'avais un besoin viscéral de toi pour survivre. tu aurais pu tout faire, tout m'infliger que je t'aurai tout de même accordé mon pardon, le cœur brisé certes, mais cela importait finalement peu, tant que tu restais près de moi. je ne serais jamais partie, même l'âme et le cœur en sang, toi comme moi nous le savions pertinemment. j'étais un oiseau libre qu'on avait enfermé dans une cage dorée. j'avais besoin de ta présence pour tenir debout. tu étais mon pilier, mes béquilles, ma force. tu étais l'unique personne en capacité de me mettre à terre, de m'achever. tu avais tous les pouvoirs du monde sur moi. tu pouvais à la fois me tuer et me maintenir en vie. j'avais tout misé sur toi, absolument tout. et je ne veux plus jamais aimer comme je t'aimais.