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Après 4 ans de cours du soir : officiellement sommelier : ça c'est fait ! :-) #winelover

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Parce qu'a un moment il faut arrêter de deconner : #CheninTime ! #winelover #loirepower #montlouis #rocherdesviolettes

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Winners de ma série "Pinot Noir hors Bourgogne" #StephaneTissot avec son vin terreux épicé et croquant, Charlouise large, plein de matière et hyper mur, et Elisabetta Dalzocchio avec son Pinot Noir du Lac de Garde, concentré et d'une classe folle !

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Degustation Pinot Noir ce soir : du grand art ! Pinard et Tissot superbes, Dalzocchio aussi !

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Belle découverte que ce Vinho Verde 100% Loureiro : un étonnant nez de Viognier beaucoup de fruit en bouche et de la fraîcheur !

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Sommellerie : 4eme et dernière année c'est parti ! Et ça part bien avec un vieil ami, instantanément reconnu : j'adore ce vin ! Cloudy Bay 2013. Piment cru, haricots petits pois, maïs #winelover #sauvignon

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Les grandes tablées du Saumur-Champigny

Je n'y serai malheureusement pas, mais très bientôt ont lieu les Grandes Tablées du Saumur-Champigny, un évènement totalement #loirepower et festif qui transforme Saumur un restaurant géant : plus de 6000 personnes s'attableront en plein coeur de ville.

Au programme : gastronomie, dégustation de vins, musique et ambiance festive. Kriek sur le gâteau, cette année les vignerons du Saumur Champigny font un clin d'oeil à "leurs amis belges" : le menu sera composé de spécialités saumuroises et belges : fruits et légumes de la vallée, fromages et savoir-faire charcutier, boudin blanc de Liège, spéculoos...

C'est sur, l'an prochain j'en serai !

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Les pieds de la passion

Ce week-end avaient lieu les portes ouvertes aux Fruits de la Passion, illustre cave à vin orientée bio/nature à Thorembais-Saint-Trond. Le maître des lieux, Vincent Damien, avait convié pour fêter les 17 ans de l’établissement une jolie brochette de vignerons. Difficile de savoir où donner de la tête parmi tous ces vignerons, je me suis donc plutôt attardé sur 3 d’entre eux.

J’avais beaucoup entendu parler de Jean-Gilles Chasselay, en beaujolais, tant par sa personnalité que par ses vins. Lors d’une dégustation à l’aveugle dédiée au Beaujolais la veille, ses vins étaient brillamment sortis du lot parmi une centaine de références. Comme de juste, la précision, la profondeur, et la gourmandise de ses différentes cuvées avaient fait mouche.  Je suis particulièrement fan de son Côte-de-Brouilly « L’héronde » 2013, déjà très agréable, souple, gorgé de fruit et doté d'une finale fraîche et épicée. Dans un autre style, le Beaujolais vieilles vignes hors cru « les grands éparcieux » : un vin pourvu d’une belle profondeur, mais doté d’un fruité acidulé addicitif, qui donne instantanément envie de fredonner ce sympathique refrain : http://youtu.be/lmj54z9zp1Y

Tout ce que j’aime dans le gamay ! Belle rencontre avec Jean-Gilles, prolixe, passionné par ses vignes et fier de l’implantation séculaire de sa famille dans le Beaujolais. 

On me reproche souvent de ne pas citer le prix et l’endroit où vous pouvez vous procurer les vins dont je parle, ici c’est simple : chez Fruits de la Passion, on oscille entre 10 et 15€ selon la cuvée, le tout bien évidemment en bio.

Foncez, c’est à boire tout de suite, ou d’ici 5 ans et plus (un Chénas de 2010 évoluant sur le Kirsch était également en dégustation), mais encore faudrait il résister à « l’appel du fruit »...

LoirePower oblige, c’est avec grande curiosité que je me dirige ensuite vers le Domaine Le Batossay.  Le « fils Cousin », Baptiste, se lance à son compte et propose quelques cuvées audacieuses résolument « nature »,  dont un magnifique chenin, singulièrement appelé « Pied ».

Pied de nez aux fâcheux qui ne font qu’à embêter son papa ?

Big up à Papy Bettane et son ridicule et déshonorant article sur les chenin d’Anjou qui ne sentiraient que les croutes de fromages ? 

Un appel du pied aux bloggeurs viniques fans de jeux de mots foireux ?  (damned, suis tombé dans le piège)

Toujours est-il que j’ai littéralement flashé sur ce vin, qui m’a fait penser au génial Noels de Montbenault (aka « mon précieux ») de Richard Leroy.  

Baptiste présente également quelques autres cuvées prometteuses : « Ouech Cousin », un grolleau vinifié en rouge, au nez ultra poivré, et un cabernet franc en vendange entière, dont la matière devra se fondre, ainsi qu'un rafraîchissant Pet'Nat' à base de grolleau gris.

Bon vent à Baptiste (qui de loin à des allures de Snoop Dogg) et sa compagne (qui de près à des airs d’Emma Decaunes), tous deux bien sympathiques.

Pour finir, un passage en revue en bonne et due forme d’un de mes domaines de Chinon favoris : Château de Coulaine, avec Pascale de Bonnaventure herself, qui me donne les détails et les subtilités de chacune des cuvées bien connues du domaine.

J'aime toujours autant les Picasses, encore disponible en 2009 aux Fruits de la Passion (contre 2011 au domaine), cette cuvée démontre à elle seule la classe folle et le sérieux inébranlable du domaine. (Egalement en biodynamie depuis un million d'années). Cette dernière cuvée, atypique, pleine de vigueur juvénile (les vignes avaient 4 ans en 2006 !) montrent l’incroyable vitalité des vignes plantées en franc de pied, pour lesquelles j’ai toujours un faible. 

Voilà ! En espérant vous avoir donné l’envie de déguster l’un de ces vins, je vais essayer de m’atteler à un peu plus de contenu sur ce blog, ne fût-ce que quelques mots sur les vins que je déguste, et où les trouver.  

Vous pouvez aussi suivre mon instagram, beaucoup plus complet et à jour (à la minute, même) 

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Merci à Marie-Hélène Cristofaro du domaine Deiss, quasi 45 min d'infos sur toute la gamme : le top ! Claire, détaillée, précise et humble : un sans faute ! #winelover #drinkalsace #marceldeiss

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La levée de la Loire à Bruxelles, un vrai All Stars pour moi :-) #loirepower compte rendu très bientôt :-) Super salon et de très belles découvertes ! (à La Tricoterie)

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Parce que bon, ce fut une longue journée, je m’offre un moment Chenin ! #loirepower plus que jamais cette semaine.. Rocher des Violettes un domaine que j’aime bcp, cuvée Touche-Mitaine en 2007. Un vin totalement à point, un nez d’agrume et de miel/cire. En bouche belle fraîcheur, avec une pointe saline derrière les amers type écorce d’agrume. Très joli vin, presque honte de boire ça tout seul un lundi soir.. ..ou pas ! :-)

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La Loire est en deuil aujourd'hui. La talentueuse et Anjouée blogueuse Anne Graindorge est décédée ce 14 mars 2014. Il y a deux semaines encore, elle nous partageait sa vision de la patience dans les Vendredis du Vin, nous exhortant de prendre le temps de vivre.. Beaucoup de courage à ceux qui l'ont côtoyée.

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Soirée découverte Jurançon ! 5 secs, 2 Moelleux ! Larredya Souch Babylone Lapeyre Cauhapé #winelover #sudouest Compte-rendu bientôt sur www.chinon-chicon.be

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En matière de P-H, je ne suis pas neutre

Imaginez un type qui se lance dans la viticulture à 22 ans, et qui en quelques années à peine, devient une des références de son appellation (Chénas).

Il cultive ses vignes en bio, laboure au cheval, sulfite un minimum, et sort certaines de ses cuvées sans soufre. Mais tout ça sans être un ayatollah.

La gamme est variée, les vins étant tantôt fins, profonds, à l’empreinte minérale, tantôt croquants et sur le fruit, tantôt Marcel Lapierre-sque.

En quelques années, il passe de 2 à 12 hectares,

N’ayant aucun avis sur la question, un rapide sondage auprès de quelques amies (sur base de cette pièce à conviction) me confirment ce que je craignais : il serait « trop beau gosse », avec des commentaires lapidaires du style, je cite  pêle-mêle : « miam » « j’achète » « rrrrr » ou « c’est clair qu’il est pas dégueulasse ».  (On n'a que les amies qu'on peut)

Il est donc très clair que Paul-Henri Thillardon aurait tout pour être incroyablement imbuvable, arrogant et prétentieux, arpentant ses vignes en Converse, chemise ouverte sur Instagram. 

Et ben même pas.  Le comble c’est qu’en plus de tout ça, il est sympa, accessible et même discret sur le web.

Oui. C’est particulièrement écœurant, je vous l’accorde.

 J’ai rencontré pour la première fois Paul-Henri, il y a quelques années dans une de ces « foires au vin » de la région de Namur, où se côtoient vignerons du futur et vignerons du passé, mais rarement des vignerons du présent.

Bon nombre de gens avaient été conquis tant par l’enthousiasme et la simplicité du petit nouveau, que par ses vins d’une grande race. Je me souviens en particulier de sa cuvée Vibration, et d’un essai de blanc à base de viognier (oui oui viognier en beaujolais..). La cuvée "Les Boccards" achetée alors, m'avait permis de bluffer des amis à l'aveugle : tous partis sur un Saint-Joseph :-)..

Abandonnant ces grandes messes, Paul-Henri était l’an dernier encore présent chez nous en Belgique à la première édition du miniscule salon des jeunes vignerons de Couthuin, près de Namur.

Son succès grandissant, j’imaginais ne plus le revoir dans ce genre d’endroit.

Les 12 hectares dont il s’occupe (maintenant avec son frère), le succès de ses vins, y compris à l’export ne lui laisseraient sans doute pas le temps d’être présent cette année, d'autant qu'il ne doit pas manquer de sollicitations bien plus bling-bling.

Et bien il était là.

« Ce sont des copains, et on passe un bon week-end » me dit-il, quand je lui demande ce qu’il fait encore là.  Donc en plus ce gars est fidèle.

Tout juste remis de la soirée de la veille où la on ne peut plus locale Léopold 7 avait manifestement coulé à flot, Paul-Henri me me parle avec bonhomie de l'évolution du domaine, et des différentes cuvées présentes, comme si on était de vieux potes.

Les Blémonts me plaisent toujours autant, mais je suis encore plus impressionné par Chassignols, le petit dernier, que je n’avais pas encore eu l’occasion de goûter. Grande longueur et profondeur sont au rendez vous, sur ce terroir de « granits roses lardés de quartz »..

Bien sur, tout cela est très jeune, et il faut arriver à se projeter pour deviner le potentiel de la plupart des vins, mais certains, sur le fruit, sont déjà magnifiques.

J’aime beaucoup la cuvée Vibrations, déjà accessible, sur le fruit et très proche de l’esprit du Morgon de Marcel Lapierre.

Je pourrais vous détailler Chenas et les différents parcelles de Paul-Henri, mais je ne pourrais pas faire mieux que le minutieux blog vin-terre-net.com, donc pour les détails, tout est ici

Je veux vraiment ici encore saluer l’humilité, la disponibilité et l’orthographe de Paul-Henri (il se souvenait que Florkin s'écrivait avec un K), et ne peut que vous inciter à vous procurer au plus vite ses gamay de haut vol.

Disponibles en Belgique chez Vive le Vin à Liège, Bernard Doisy à Chastres, amicalementvin.com (mon site de vente en ligne favori) et il en reste sans doute encore chez l’excellent Philippe De Pooter. 

Domaine Paul-Henri Thillardon 44, route du Moulin à Vent 71570 Romanèche-Thorins Tel : 06 07 76 00 91 http://www.paul-henrithillardon.blogspot.com/

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"Le vin, c'est comme la musique: si on voit le vigneron comme un artiste, il y a de la place pour les majors et les petits labels"

Olivier Desponts

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Miel pomme, nez puissant, ample en bouche, riche, et finale acide et très longue. Superbe vin ! #winelover #loirepower #jaimelanjou

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Invité par des amis fins cuisiniers, je lance dans un élan mêlé de forfanterie et de désinvolture un bon vieux "dis moi ce que tu fais comme plat, je me charge du vin qui va avec !"

Quelques jours plus tard le couperet tombe, et là : c'est le drame.

Magret de Canard à la Kriek. 

Chouette. Merci les amis. Pas de soucis. Haha. Et sinon vous ça va ?

Le gras du magret, l'amertume l'acidité et la sucrosité de la Kriek, autant de paramètres pas si facile à marier.. Je me torture un peu, je fais appel au public, à un ami, je fais même le 50/50, pas si simple ! Je pense a un pinot noir pas trop boisé comme un Savigny d'entrée de gamme, ou alors à contrario un Chateauneuf mais qui devrait alors être aérien, mais bon.. (non, je n’ai pas de Rayas en cave)

Je pense alors à un gamay, pour avoir le fruit mais tout en gardant de la matière et de la structure. Marcel Lapierre me tend les bras, je regoute. Bombe de fruit mais pas assez de fond pour mon plat.

Je me souviens d’un vin étonnant dégusté l’an dernier : le Morgon Cote de Py cuvée 3.14 de Jean Foillard en 2009.  Ou à l’aveugle nous étions partis vers une grenache aérienne, bien mure (pauvres fous).

C’est donc lui l’élu : et bien m’en prit : samedi dernier lors de ce diner, il a parfaitement fonctionné. Atypique pour un beaujolais, beaucoup de matière, de concentration, mais aussi bien mur, presque chaud.

Totalement bluffant, d’une délicatesse et d’un fruit étonnant, mais surtout suave et velouté en bouche, avec une splendide longueur. Un grand vin !  

Bien entendu je n’en ai plus, et quel dommage ! Au prix d’un double axel, un triple lutz carpé, 3 pater et 2 avés,  j’ai pu obtenir une des dernières bouteilles du millésime 2009 chez un caviste bruxellois, qui m’a même fait promettre de ne pas dire où je l’avais trouvé, parce qu’il se garde les dernières :-)  

Le gamay, bien travaillé et bien élevé, est quand même un fantastique cépage.. On en reparle !