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Séance #12 : Pandémie et problèmes scolaires
Dans le contexte actuel, la pandémie de COVID-19 a complètement chamboulé mon quotidien, surtout scolaire. Travaillant dans une épicerie, j’ai dû continuer de travailler malgré l’ambiance extrêmement stressante et les mesures drastiques mises en place à l’épicerie. Pour ce qui est des changements occasionnés sur les cours de l’Université Laval, s’offrant désormais à distance, il n’est pas peu dire que cela a fait de moi une étudiante complètement désorientée. En effet, j’ai besoin d’un professeur devant moi pour m’expliquer la matière, car c’est la meilleure façon pour moi d’apprendre. À la maison, je suis déconcentrée sans cesse par ma famille, par les objets autour de moi ou même par le ménage que j’ai à faire. Cela a ressorti plusieurs problèmes que je croyais réglés : la procrastination et les difficultés de concentration. De même, le fait de ne pas être dans une ambiance scolaire, soit de ne plus être à l’université, joue sur ma santé mentale et sur mes résultats scolaires. Je ne me sens plus à l’école même si, techniquement, je le suis encore, car mon lieu physique est mon domicile. Je n’ai plus l’opportunité d’aller dans un lieu propice à l’étude.
Le fait d’aller à l’école me permettait de voir mes coéquipiers(ères) et facilitait ainsi la communication et la cohésion dans nos travaux. Avec la pandémie, il est difficile de se comprendre et de visualiser ce qui se passe dans la tête de l’autre, car les médias numériques ne permettent que de courts messages écrits, ce qui peut donner lieu à beaucoup de confusion. De plus, cela demande que les autres étudiants soient actifs sur ces médias numériques. Celui que j’ai le plus utilisé est Facebook, mais il était impossible pour moi de répondre à mes messages lorsque je travaillais, par exemple, et c’était parfois durant cet unique temps que tous mes coéquipiers étaient connectés en même temps pour parler d’un projet.
Ainsi, les médias numériques ont été nécessaires durant ce temps de pandémie pour mes travaux et pour garder le contact avec mes ami(e)s. Toutefois, ils n’équivalent en rien aux relations sociales réelles, qui sont pour moi nécessaires à ma santé mentale, comme je peux désormais le constater. Au moins, j’ai encore la « chance » de pouvoir travailler, ce qui me permet de ne pas sombrer dans l’isolement complet et de continuer d’avoir une certaine forme de vie sociale, même si le stress au travail est exacerbé.
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Séance 09 : Quand « mème» parlant!
Le mème permet aujourd’hui aux plus habiles d’entre nous de s’exprimer plus facilement que jamais. Jumelant l’image avec les mots, le mème exprime ce que nous ne sommes pas capables d’expliquer avec des mots seulement. Il est révélateur de sens et permet d’unifier la population. C’est d’ailleurs ce que l’on voit avec la crise du coronavirus actuellement. J’ai d’ailleurs moi-même créé un semblant de mème pour conscientiser la population âgée à rester à la maison.
D’autre part, l’image ci-haut est une ironie concernant les gens qui ont dévalisé les épiceries pour acheter le plus de papier de toilette possible. Il faut donc être généralement au courant de l’actualité pour saisir tout le contexte derrière un mème. Ainsi, la phrase « did you notice how clean their asses were?» est révélatrice: elle témoigne de la stupidité des gens qui achètent du papier toilette en excès. Cela ne va pas les empêcher de mourir comme le mème l’exprime, avec la phrase « they’re all dead». Il faut beaucoup de mots pour expliquer un mème et le contexte social, politique et économique dans lequel il s’insère, alors que l’utilisateur de médias sociaux qui le voit peut le comprendre en seulement quelques secondes.
Dans l’ère du web social, le mème est devenu un vecteur de liberté d’expression important. Souvent, il exprime en fait l’opinion publique générale. Cela fait en sorte qu’il devient quelquefois viral sur les réseaux sociaux. C’est le cas de cette image témoignant de l’indignation générale des Québécois à l’égard de Justin Trudeau et de sa gestion de crise lente du COVID-19.
Bref, le mème permet à n’importe quel utilisateur moindrement habile de s’exprimer dans le web social. Cela favorise la liberté d’expression. Si un mème trouve écho dans l’opinion populaire sur le web social, il sera partagé et véhiculé au travers de celui-ci, pouvant ainsi atteindre les médias d’information et les conscientiser sur les enjeux sociaux perçus et vécus par la population. Les gens peuvent utiliser un « meme generator» afin de créer leurs mèmes, ou encore utiliser des applications comme Paint ou Photoshop. L’expression populaire n’a jamais été aussi facile, mais les mèmes sont en même temps éphémères et s’effacent vite de la surface virale du web social. Malgré qu’ils permettent d’exprimer facilement des points de vue, ils ne font pas changer ni bouger les choses (sauf exception). C’est pourquoi il ne faut pas les considérer comme des images puissantes, mais plus parlantes et unificatrices.
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Séance #06 : utiliser ou être utilisé
Lorsque j’étais adolescente, j’étais préoccupée de mon image lorsque je sortais à des soirées spéciales : c’est alors que j’étais plus soucieuse de mon apparence et de mon habillement. Avec la popularité grandissante des réseaux sociaux, il s’est ajouté une autre image à laquelle nous devons prêter attention. Cette image numérique se veut être un reflet de nous, même s’il n'en est rien. On construit cette image au travers de différents contenus mis sur les réseaux sociaux. Toutefois, ce sont des contenus, photos, vidéos qui sont sélectionnés. C’est comme si on faisait un tri de notre identité et qu’on voulait montrer seulement ce qu’on souhaite que les gens voient pour avoir leur gratification par le biais d’abonnements et de likes. Le sentiment de gratification causé par les médias sociaux entraîne un désir de reconnaissance inévitable. Plusieurs souhaitent, par leur identité construite et créée sur les médias sociaux, créer des débats, émettre leur opinion ou encore susciter de l’intérêt pour sa personne. Pour certains, comme la famille Kardashian et Jenner assidûment présente sur Instagram, cela crée énormément d’égocentrisme. En effet, ils ont même eu recours à plusieurs chirurgies plastiques dans le but d’augmenter l’intérêt de leurs abonnés ou de leurs futurs abonnés envers eux. Bien que cette situation soit extrémiste, elle témoigne des conséquences sociales et identitaires engendrées par les réseaux socionumériques.
Il certain que ma vision est ici pessimiste, mais je crois qu’elle est aussi réaliste. Il est odieux, à mes yeux, de penser donner à un enfant ou à un adolescent accès à ces réseaux. Il devrait, comme dans mon enfance, se concentrer sur son développement personnel dans la réalité avant de même penser à en créer un fictif. Nous avons tous intérêt à nous ancrer dans la réalité et à nous rapprocher des gens autour de nous, car c’est cela qui va, finalement, nous permettre de nous connecter à notre vraie identité et de nous sentir vraiment bien. Malgré toutes les vertus des médias sociaux, les effets pervers sont bien présents et il faut réfléchir à la façon dont on les utilise pour que cela ne se revire pas contre nous et que les médias sociaux NOUS utilisent.

Source de l’image : Foatelli, A. 4 mars 2019. « Nos identités numériques façonnées par les réseaux sociaux ». La revue des médias. Repéré en ligne sur https://larevuedesmedias.ina.fr/nos-identites-numeriques-faconnees-par-les-reseaux-sociaux. Consulté le 15 janvier 2020.
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Séance 05 : une collectivité individuelle
youtube
Bien que les médias sociaux donnent l’impression de vivre dans un monde où les gens sont plus connectés que jamais les uns aux autres et ce, partout autour du globe, ils participent cependant à l’individualisation de la société. Facebook a environ 500 millions d’utilisateurs actifs dans le monde et tous consacrent en moyenne plus de 30 minutes par jour à la plateforme. Toutefois, plus concentrés à alimenter leurs relations en ligne, certains perdent le contact avec les connexions réelles entre humains.
Autrefois plus portés à regarder autour de nous, à socialiser sur les parvis d’église ou au centre du village, nous sommes aujourd’hui plus portés à trouver réconfort dans des liens sociaux créés sur le Web. Bien que cela facilite la communication entre individus qui se connaissent déjà, cela peut avoir l’effet pervers d’intensifier la distance que les individus ont avec ceux qu’ils ne connaissent pas. Comme le dit Sherry Turkle: « we’re getting used to a new way of being alone together. People want to be with each other, but also elsewhere ». On recherche moins la connaissance de l’autre; l’étranger est vu comme une menace s’il n’y a pas préalablement eu de contact virtuel. L’étranger semble aussi déjà nous connaître dans la vraie vie, car il voit nos photos personnelles sur son fil d’actualités chaque jour. En réalité, l’autre ne connaît alors que l’image projetée de nous, dans laquelle on risque de se perdre si on ne reste pas connectés avec sa réelle essence.
Qui plus est, les risques de créer de l’égocentrisme chez plusieurs individus augmentent. En effet, puisque ces plateformes sociales sont conçues et pensées autour de la création d’une page personnelle, chacun tente de produire du contenu sur son profil pour se faire valoir aux yeux des autres. C’est l’image que l’on veut se donner qui est priorisée plutôt que notre personnalité réelle. S’ensuit une compétition entre les individus, quant à savoir qui est le plus intéressant sur les réseaux sociaux, qui récolte le plus de « likes ».
Malgré tout, il serait faux de ma part d’assumer qu’une exposition sur les médias sociaux engendre automatiquement un narcissisme élevé. Plusieurs utilisent ces plateformes par simple but communicationnel et cet objectif s’avoue être facilité par la rapidité, la convivialité et l’efficacité des médias sociaux comme Facebook, Instagram, Snapchat et bien d’autres. Tout le monde a la liberté de s’exprimer sur ces derniers et cette possibilité s’insère directement dans une société qui se veut démocratique.
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Séance #03 :
La transformation des objets, des personnes ou d’autres données en leurs alter ego numériques permet aujourd’hui aux êtres humains d’échanger de multiples façons sans avoir besoin de leur corps physique ni du même fuseau horaire. Cela semblait autrefois irréaliste, mais c’est aujourd’hui une réalité qui englobe presque toutes les sphères de notre vie et qui a facilité bien des processus. En effet, on peut désormais échanger de l’argent sur Internet et partager ou accumuler des connaissances, entre autres.
Premièrement, au lieu d’avoir physiquement de l’argent dans leurs mains pour pourvoir à leurs dépenses quotidiennes, mensuelles ou annuelles, les Terriens regardent maintenant plutôt des chiffres dans leur compte sur le site web de leur institution financière. Ils peuvent faire des transactions numériques via Internet plutôt que d’avoir à contacter une personne directement à leur banque. La numérisation des espèces et de la monnaie laisse donc place à une gestion plus rapide et ordonnée de ses finances personnelles ou professionnelles, tout en limitant les déplacements physiques. Certains établissements non bancaires permettent même d’utiliser de la monnaie électronique pour ceux qui n’ont pas de compte bancaire. Il est clair que « la multiplication des modes de paiement numérique — sans contact, mobile — est en train de faire fondre l’usage du billet ». Toutefois, il faut garder en tête que cette nouvelle monnaie non tangible comporte aussi son lot de risques, malgré sa forte efficacité.
D’autre part, puisque l’utilisation des médias numériques a augmenté considérablement et surclasse les médias traditionnels, une culture numérique majeure s’est construite au fil du temps. Le savoir se centralise donc davantage sur le web que sur les étagères d’une bibliothèque, car tout un chacun veut informer ses pairs en ligne de ses nouvelles découvertes ou connaissances. La naissance de plateformes telles que Wikipédia, Encyclopædia Universalis ou encore Google permet une recherche de documents, de données ou de théories, entre autres, efficace et plus rapide que jamais. En 2012, Google avait en effet déjà indexé 30 000 milliards de documents.Qui plus est, ce réseau gigantesque de savoirs disponible en ligne sur plusieurs bases de données est accessible en tout temps. Il n’est donc pas nécessaire de respecter des heures d’ouverture comme dans les bibliothèques. En un clic, il est possible de répondre à ses questions, stupides ou intelligentes, et d’ainsi alimenter les conversations interpersonnelles. Qui ne rêve pas d’obtenir raison sur son collègue énervant qui pense tout savoir en un claquement de doigts ? En cela, les médias numériques permettent à plusieurs citoyens de recevoir de l’information rapidement et presque uniformément, ce qui permet l’établissement de débats réels ou virtuels.
Que ce soit du contenu informatif, des vidéos humoristiques, des nouvelles journalistiques ou bien d’autres, cette diffusion extrêmement rapide du web permet de rejoindre efficacement une audience massive. Toutefois, il existe encore plusieurs fractures numériques et il serait faux de prétendre que nous sommes tous égaux devant l’accès à Internet et aux médias qui lui sont associés. Les algorithmes créent de surcroît encore plus de bulles et de fractures sur les réseaux sociaux. Devant tout cela, comment s’assurer que le savoir atteigne réellement chaque individu ?
Image : Bergeron, Réjean. 2 décembre 2019. De la société du savoir à l’empire de l’ignorance. « Le Devoir ». Repéré en ligne sur https://www.ledevoir.com/opinion/idees/568218/de-la-societe-du-savoir-a-l-empire-de-l-ignorance. Consulté le 21 janvier 2020.
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