Tumgik
clemienne · 8 years
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On dirait pas comme ça en regardant les photos, mais on à vraiment un travail! Rassurez-vous, on se prend quand même quelques moments de repos au calme de la verdure "si peu" présente ici, pour vous offrir de beaux articles dépaysants! Au programme, marches, randonnées, ballades en forêt et découvertes de la faune & flore guyanaise. Malgré son nombre impressionant d'éspèces animales, cela reste compliqué de pouvoir en observer à l'état sauvage.. à moins de passer plusieurs jours en plein coeur de la jungle, au risque de plus voir d'animaux du tout ou plutôt le jour se lever! Du coup, le Zoo de Guyane reste un coup sûr pour voir quelques habitants de ce manteau de verdure, autre qu'en photos (sauf pour vous, les copains! Haha! Vous avez qu'à venir!) Cependant lors de notre visite, nous n'avons pas fait de super photos, du coup vous pouvez seulement observer ce magnifique toucan (Clémence vous en parlera mieux que moi, vu qu'elle me rabâche à longueur de journée comme il est beau ce piaf!) mais ne sanglotez pas, les amis, on y retournera et on vous lâchera un bon gros article dessus. Le zoo, pas le toucan!
Nous sommes aussi allés visiter le village de Cacao, d'où le chocolat est né.. mais que vous êtes crédules! Haha! Les communautés vietnamienne et laotienne s'y sont installés dans les années 70 après avoir fui le régime communiste dans leurs pays, et ils cultivent aujourd'hui des légumes, et par n'imprte lesquels ceux qui nourrissent environ toute la Guyane! Ils sont les premiers producteurs parmi tous les étals des marchés. De plus, ils proposent aussi leur cuisine du pays, entre 2 concombres, le régal!
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clemienne · 8 years
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La Guyane Française (bien préciser car il y en à 3 avec l’anglaise et la hollandaise) est notre terre d'accueil désormais, et c'est un pays assez fou, qui est au passage le plus grand département français. Recouvert à 95% de forêt, et pas n'importe laquelle: l'amazonienne enfin, amazo-guyanaise. Remplie de diverses ethnies migrant des 4 coins du monde, la Guyane est un bouillon de cultures incroyable, avec un savoureux mélange d'Amérindiens, Laotiens, Vietnamiens, Français métropolitains, Antillais, Haïtiens, Brésiliens, Surinamiens, Chinois pour ne citer que les plus connus..  et je vous passerais toutes les différentes tribus Amérindiennes peuplant la forêt, principalement car: je ne les connait pas! Et encore je ne vous ai parlé que des humains, car nous ne sommes évidemment pas les seuls à habiter ici, quelques 1500 différentes espèces d'animaux en tout genre sont là aussi, et j'vais pas chiffrer les végétaux sinon vous n'allez pas me croire. Bref, on va pas s'ennuyer! Entre 2 recherches de boulot, nous partons donc à la découverte de ce département sauvage, à coups de randos dans les sentiers forestiers pour découvrir les ruines d'un bagne (visiter la Guyane sans faire un bagne? Vraiment?) ou encore, partir à la frontière brésilienne pour déguster les produits (liquides) locaux et, enfin, que serait un séjour en Guyane sans passer dire bonjour à cette bonne vieille Ariane 5 qui envoie un satellite environ tous les mois dans les méandres de notre galaxie. Et tout ça, c'est que le début les copains! Ah oui, vous connaissez "l'arroseur-arrosé" et bien il existe maintenant "le surpreneur-surpris"! Après la surprise pour l'anniversaire de ma mère, je pensais être au calme. Mais voilà qu'un matin, débarque dans ma piaule ce bon vieux Maxime P., venu une semaine en vacances mais surtout pour me surprendre! Oui, ME surprendre, car bien sûr cette crapule de Clémence était au courant!
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clemienne · 8 years
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Vous êtes tous au courant depuis longtemps, mais dans un souci de chronologie pour ce blog, on se doit suivre les événements dans leur ordre d’arrivée.. Après une fin de Calédonie pauvre en découvertes, nous avons pris l’avion pour mettre en oeuvre LA surprise prévue depuis un an: NOTRE ARRIVÉE SURPRISE EN GUYANE! 22 février 2016, nous voilà, installés sur la terrasse de Philippe et Anne (ma mère!), à attendre leur retour d’on ne sait où -pour la petite histoire y’avait personne en arrivant et on à bien flippé qu’ils soient partis pour plusieurs jours-mais tiens, les voilà qui rentrent! Ce fut un franc succès, la Mère Anne à répété successivement le mot: non, car elle n’en croyait pas ses yeux. Elle n’en revenait pas, et à ce jour n’en ai toujours pas revenue! Pourquoi le 22 février, me demanderez-vous? Et bien il se trouve que l’on fêtait les 50 piges de la maman le lendemain, donc oui, la surprise était bien évidemment calculée autour de ça. Au fait, vous venez de faire un bon entre les îles du Pacifique et le continent Sud-Américain sans vous en rendre compte, alors maintenant que l’on est là: c’est parti pour de nouvelles aventures, qu’est-ce que vous en dîtes?
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clemienne · 8 years
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En ballade masque-tuba dans la baie de Easo (prononcez Yasso) au Nord de Lifou.  
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clemienne · 8 years
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DREHU (prononcez toujours Djéou ou Lifou) - Deuxième partie.
Vous vous imaginez sûrement qu'après un tel démarrage de séjour, il est difficile de faire mieux? HAHA! Pauvres fous.. Le Nord de l'île regorge de trésors naturels tout aussi surprenants qu'au Sud.
A commencer par de majestueuses falaises tombant dans des eaux limpides propres aux lagons du Pacifique; puis des grottes mystérieuses aux profondeurs insondables mais où l'eau placide n'en est pas moins transparente; des forêts denses abritant une faune exotique, une flore colorée et des esprits ancestraux; des plages au sable si fin et si blanc qu'on le croirait tout droit sorti d'une minoterie; des fonds marins peuplés d'animaux surprenants, de poissons bigarrés côtoyant de sereines tortues.. Après tout, nous ne trouvons pas d'autres mots pour tenter de vous décourager de venir dans cet enfer mélanésiens.
C'EST QUE POUR NOUS!
Oleti atraquatr, la bande*
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clemienne · 8 years
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Pour être honnête, c'est à partir de là que notre voyage en Calédonie à réellement commencé, que notre intérêt pour cette île s'est aiguisé et surtout que l'on à compris beaucoup de choses sur la culture Kanak.
DREHU (prononcez Djéhou ou Lifou) - Première partie.
Quand Sylvie, une collègue de Clémence originaire de Lifou, à appris que l'on projetait de partir en vacances sur son île natale, elle à appelé sa famille pour qu'il nous accueillent dès notre arrivée. Quelle hospitalité, mes amis!
Mais premièrement, situons un peu ce bout de terre perdu dans le Pacifique: la Nouvelle-Calédonie est une sorte d'archipel de 6 îles, plus ou moins grandes, la plus grande et la principale, est Grande Terre (là ou se trouve Nouméa) ensuite il y à, l'Île des Pins, les Îles Belep, Maré, Lifou et Ouvéa. Le pays est divisé en 3 provinces: Province Sud avec la moitié Sud de Grande Terre plus l'Île des Pins; Province Nord donc moitié Nord de Grande Terre plus Belep et enfin Province des Loyautés qui comprend: Maré, Lifou et Ouvéa. Ces dernières sont, en quelques sortes, trois petits de bouts de paradis encore sauvages et très traditionnels. Le pays est aussi divisé en "aires coutumières", ce sont des subdivisions spéciales et parallèles aux subdivisions administratives du gouvernement (à savoir, les provinces) ces subdivisions coutumières sont propre aux tribus kanaks, uniquement régies par un conseil coutumier lui-même élu par les membres des tribus et le Conseil des Anciens. On en dénombre 8 et chacune d'entre elle à sa propre langue, cependant au sein d'une même aire on trouve  d'autres dialectes différents. Il existe en tout, 28 langues kanakes différentes plus 11 dialectes en Nouvelle-Calédonie et seulement 4 d'entre elles sont enseignées dans les écoles, les plus répandues évidemment!
Beaucoup de Kanaks sont originaires des Îles Loyautés et partent ensuite sur Nouméa, ou ailleurs en Grande Terre, pour travailler ou faire des études, car sur leur île natale (n'importe laquelle) la vie est encore régie de manière tribale avec une hiérarchie faite de Grands Chefs, Petits Chefs, Chefs de Clans, celle-ci est TRES respectée et chaque personne à une tâche au sein de la tribu: culture de la terre, chasse, pêche ou tout autre chose qui puisse servir à la communauté (certains travaillent dans les rares épiceries ou magasins qui se trouvent sur place). La vie en tribu est bien loin de la vie en ville régie par les codes de la société moderne, ici ce sont les Chefs qui dictent les codes, les saisons donnent le rythme et la présence des esprits anciens comme rappel à l'ordre. Il y a aussi beaucoup de fêtes qui ponctuent l'année permettant aux différentes tribus de se rencontrer autour de danses et chants traditionnels.
Bref, c'est sur ces îles que la culture Kanake est le plus fortement représentée. 
Néanmoins, toutes ces traditions et ce patrimoine, encore bien ancrés dans la vie de tous les jours, n'ont pas seulement un but folklorique et/ou touristique; c'est également un moyen de faire perdurer l'esprit Kanak à travers le temps en transmettant ce savoir aux jeunes générations. Enfin, dans la théorie car en pratique, ce n'est pas une mince affaire, en cause: la modernité qui nous entoure et les progrès technologiques qui touchent essentiellement ces mêmes jeunes; en conséquences: les traditions ont du mal à rivaliser avec internet et le dernier iPhone! C'est d'ailleurs un sacré dilemme pour les familles, car envoyer son enfant étudier à Nouméa est une bonne chose scolairement parlant sauf qu'une fois en ville entourés des copains et de la TV, ils oublient vite les traditions et n'ont pas forcément envie d'y retourner.. Attention! Je ne fais pas de généralités, car beaucoup s'intéressent toujours aux racines et apprennent la langue de leur île avec passion!
Nous concernant, nous avons eu la chance de passer plusieurs jours à Lifou.. enfin Drehu! C'est la plus grande des Îles Loyautés, avec environ 10 000 habitants. Chaleureusement accueillis dans la famille Cazone, de la tribu de Qanono (prononcez R'wanono), dans le district de Gaïcha (prononcez Geisha), à Wé (prononcez Wé!) chef-lieu de l'île, nous avons pris un pied d'enfer à ENFIN découvrir et surtout comprendre la culture Kanake, si peu représentée en terre coloniale nouméenne!
Et dès notre arrivée, nous avons eu la chance d'assister à une fête annuelle qui rassemble les 4 tribus du district de Gaïcha, environ 500 personnes. Un rassemblement pour unifier tout ce beau monde autour de la jeunesse, d'où le nom: Carrefour des Jeunes. Pendant un weekend les 4 tribus présentent des danses et chants traditionnels devant les Grands Chefs du district, il y à aussi des activités plus ludiques comme des concours inter-tribus de bouée tractée ou de pêche sous-marine puis des tournois sportifs le tout dans une ambiance familiale et festive. Le meilleur moment reste encore les repas, des grands buffets préparés par les mamans dans des marmites géantes cuisant sur un feu de bois; des plats locaux assez légers à base de riz, poulet, riz, poissons, riz, ignames, riz, soupes, et parfois du riz! Et pour la première fois nous avons pu goûter LE plat traditionnel kanak: ce bon vieux BOUGNA (non, il ne s'agit pas d'un Auvergnat cuit à l'étouffé!) que l'on sert lors d'occasions particulières. C'est un met délicat enveloppé dans de larges feuilles de bananier et cuit dans un four traditionnel kanak (un trou dans le sol avec des pierres brûlantes au fond) qui se compose soit de poulet, poisson ou roussette, (vous savez, ce petit animal volant nocturne qui dort la tête en bas? Si, si des morceaux de Batman, c'est ça!) accompagné de fruits et légumes frais.. HAHA! J'déconne! Accompagné de riz et de patates douces et bananes pour changer! On rigole mais c'est délicieux. Du coup vous l'aurez compris, côté cuisine les Kanaks sont assez restreints. Ce fut un weekend extra et pourtant que le début de notre aventure sur cette splendide île..
Me eö kö lai, nge qa shë kö la *
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clemienne · 8 years
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Et voilà, 6 mois se sont écoulés sur la capitale calédonienne, et après tant de privations nous avons bien mérité un bon mois de vacances, avant de repartir pour de nouvelles aventures!
Une fois l'appart rendu, nous rejoignons la colloc' des amis pour quelques jours. Eux, travaillent encore, alors le weekend c'est ensemble que nous nous échappons de Nouméa pour rejoindre le camping de Poé (près de Bourail, côte ouest, au Nord de Nouméa pour ceux qui savent pas), la jolie plage de la Baie des Tortues ainsi que la Roche Perçée et son Bonhomme de pierre.
Un bon gros weekend des familles, comme on les aiment: au coin du feu de camp, sur le sable avec des saucisses, des copains et des bières fraîches!
Comme disait un web designer et poète parisien, méconnu de son vivant: "La vie est douce".
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clemienne · 8 years
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Françaises, français. Belges, belges. Public chéri, mon amour.
Il semblerait que notre blog ai pris une ampleur considérable, que vous l'ayez constaté ou non, c'est la vérité. Cependant, la notoriété engendre parfois de la jalousie, qui elle-même peut engendrer des actes répréhensibles si l'on se laisse emporter.
C'est exactement ce qu'à ressenti un jeune Calédonien, sûrement un de nos plus grand fans, ne supportant plus nos merveilleux clichés accompagnés d'une prose académique. Enfin, pour être exact, c'est son amour inconditionnel pour ce blog que son petit cœur n'arrivait plus à supporter et qui l'a poussé à commettre son crime, monsieur le procureur.
Vous vous demandez sûrement où je veux en venir, et bien mes chers amis, ce jeune homme submergé par ses propres émotions à voulu nous faire stopper de manière pitoyable, en dérobant notre appareil photo. Malheureusement, il n'était pas au fait que je possède une caméra grand angle sous-marine de l'extrême, qui, prend aussi des photos!
On a voulus nous faire taire, nous éteindre, mais rassurez-vous mes jolis: nous continuerons à nous battre pour notre droit d'étaler nos voyages sur la toile!
Tout ce charabia pour vous dire que, la qualité des photos risque de décliner quelques peu, le temps de trouver un remplaçant à notre fidèle appareil photo.
Soyez forts. On vous embrasse.
#.
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clemienne · 8 years
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On ne change pas une équipe qui gagne, d'après l'adage, alors pourquoi changer un weekend de trois jours qui fait tant de bien? Si, la destination, direction le Sud: Yaté et le parc provincial de la Rivière Bleue (pour les amateurs de NC) et là, encore plus qu'au Nord, le fameux côté sauvage, les pistes de latérite ocre et la végétation dense ou désertique par endroits, nous on fortement charmés. De plus, pour la première fois nous avons croisé l'emblème calédonien, l'oiseau endémique qui ne vole, le cousin du Kiwi néo-zélandais: ce bon vieux CAGOU! Avec son plumage gris-bleuté, ses grands yeux ronds, et sa coupe de cheveux façon hipster, il est vraiment beau et exotique ce piaf!
Encore un sacré bol d'air hors des limites de la ville.
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clemienne · 8 years
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On nous avait prévenus, on vous l'avait dit: dès que l'on sort de Nouméa City Centre, c'est beau, beaucoup plus beau!
Ajoutez un jour de congé supplémentaire au weekend et une voiture de location remplie d'affaires de campeurs sans peurs, vous obtiendrez un couple heureux.  Nous ne sommes partis que quelques heures au Nord de la capitale, dans la région de La Foa et Sarraméa (pour les connaisseurs) et là: dépaysement total. La Calédonie nature et loin des expatriés râleurs! La Calédonie sauvage et presque pas polluée. Bref, une sacrée bouffée d'air frais hors de la ville.
Et c'est à partir de là, mes chers amis, que nous avons repris espoir dans le potentiel touristique de cette curieuse île.
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clemienne · 8 years
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24km au large de Nouméa, parmi les NOMBREUX archipels qui entoure la Calédonie, se trouve l'îlot Amédée du nom du phare qui le surplombe. 56m de haut, il balise l'entrée du port par la passe de Boulari. Depuis Nouméa, moyennant quelques Francs Pacifique, nous avons passé la journée sur cet îlot grand comme un mouchoir de poche. Un seul organisme de tourisme propose le trajet quotidien avec buffet à volonté sur place, spectacle de danse traditionnelle et démonstration de nouage de paréo compris dans le prix. Très touristique mais vraiment sympa. Détente, bronzette et plongée au programme..
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clemienne · 8 years
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La Nouvelle-Calédonie est aussi un lieu important pour la migration des baleines à bosses, au cas où vous ne le saviez pas encore. Elles viennent se reproduire et mettre bas dans les eaux chaudes du Pacifique après s'être régalées de krill dans l'Antarctique. Du coup, leur passage près des côtes calédoniennes devient une activité touristique très appréciable. Etant donné que ni Clem, ni Nadia (une collègue de Clem), ni moi avons déjà vu ces gigantesques mammifères marins bossus nous sautons donc sur l'occasion de la saison pour embarquer à 6h du matin sur Persée, un fier catamaran, pour une journée en pleine mer.
Au cours du trajet qui nous amène à la pointe Sud de l'île, au large de Prony pour les connaisseurs (lieu de vie des cétacés) nous avons croisé une dizaine des cousins de Flipper le dauphin qui sont venus nager jusqu'entre les flotteurs du catamaran! Nous avons même aperçus la tête d'une tortue non loin du bateau.
Puis, enfin arrivés dans la zone tant attendue... rien.
Le calme plat, pas un souffle de baleines à la surface. Le skipper en contact radio avec l'observatoire de Prony attend les précieuses coordonnées GPS d'un quelconque mouvement marin qui n'arrivent toujours pas et qui ne sont finalement jamais arrivés. Nous avons arpentés tous les récifs jusqu'à plusieurs miles au large des côtes, en vain. C'était pas le jour.
Ceci dit, j'ai oublié de vous précisez que nous avions embraqué un "chat noir" sur le cata, une poissarde de compétition concernant l'observation des baleines, vous avez deviné? Cette bonne vieille Clémence bien entendu! Canada, Etats-Unis, Mexique et maintenant Nouvelle-Calédonie (on à pas tenté la Nouvelle-Zélande car on s'attendait déjà au résultat!) elle repousse les cétacés partout où elle va, c'est incroyable! HAHA!
Malgré tout nous avons passé une super journée (rentrés au port à 18h!) sur l'océan Pacifique, sous le soleil au gré du vent.
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clemienne · 8 years
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Au milieu de toute cette agitation de la ville, il existe des petits lieux plutôt sympathiques et un des avantages de cette île c'est sa taille, très petite, ce qui permet un accès rapide à ces endroits magnifiques. A commencer par le Ouen Toro: à deux pas de nos lieux de travail, ce parc provincial créé en 1989, couvre 50 hectares. Le sommet de ce coin de nature en pleine ville s'élève à 128 mètres. De là, on embrasse un panorama exceptionnel sur Nouméa, la baie de l'Anse Vata ainsi que la montagne avoisinante: le Mont Dore. C'est surtout un paradis pour aller se reposer sur l'herbe au calme lors de nos pauses.
Si 20 min de bus de ville ne vous font pas peur, il est alors possible d'aller se prélasser dans un autre joyau naturel: le Kuendu Beach (ou la plage du Kuendu, en français dans le texte) encadrée par 2 avancées montagneuses créant une baie paisible d'un bleu transparent, cette immense plage de sable fin sait être attractif pour des weekends de farniente.. et même en semaine ceci dit, car nous y sommes allés un mardi et ça n'a pas empêché un groupe de copains de faire la fête autour d'un bon gros barbecue des familles avec la sono qui va bien!
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clemienne · 8 years
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Nous voilà sur Le Caillou comme disent les locaux.. enfin Kanaky selon les VRAIS locaux! C'est assez étrange, voir étonnant de retrouver un mode de vie et un esprit bien de chez nous dans un décor idyllique d'île du Pacifique, à ce propos nous avons eu beaucoup de sentiments assez partagés dès nos premiers jours sur Nouméa à commencer par l'auberge, qui diffère grandement du style anglo-saxon que l'on connaît, avec son accueil digne d'une maison d'arrêt.. bref, nous sommes bien en France.
Puis en se baladant dans les quartiers nouméens, on découvre assez vite que l'immense fossé entre les peuples, creusé par l'histoire colonialiste de notre patrie, est malheureusement, toujours fortement perceptible dans l'air ambiant. Des quartiers au allures de ghetto pour expatriés venus chercher le "bonheur" aux antipodes de la métropole ("on est mieux qu'à Paris, tu vois!") mais sans trop côtoyer les Mélanésiens ou Canaques, enfin les propriétaires culturels de cette terre, vous m'avez compris.. Et de l'autre côté, un centre-ville où ces mêmes "métropolitains" te conseille de faire attention car c'est dangereux d'y traîner et les gens (comprenez: les Kanaks) sont agressifs: mais je dois avouer qu'il y a de quoi devenir agressif quand, la seule réponse que tu reçois après une cordiale salutation entre passants dans la rue est, un regard surpris accompagné d'une moue dédaigneuse, propre à nos chers expatriés.. bref, nous sommes bien en France.
Bon, d'accord je gueule un peu (beaucoup?) sur certains aspects de la vie nouméenne, mais il y'à des gens bien ici aussi! Et après avoir discuté avec ces derniers il semblerait que le reste de l'île (appelé: la brousse) ainsi que les archipels alentours sont diamétralement opposé à leur capitale, à savoir encore très sauvage dans les paysages et accueillant par les habitants. Nous avons hâte de découvrir tout ça!
En attendant, nous travaillons et profitons du cadre de vie plutôt agréable qu'offre la Nouvelle-Calédonie, et des attractions festives qui animent la ville toutes les semaines! Il y à aussi des splendides marchés locaux qui mettent en valeur tour à tour les différentes îles polynésiennes: plein de couleurs, de fruits et légumes exotiques, de musiques et danses traditionnelles. Par contre, concernant ces marchés, c'est au tour de Clémence de lâcher un coup de gueule: quelle déception quand aux prix exorbitants des fruits & légumes, alors que le climat permettrait une agriculture abondante ces nazes ne font qu'exporter leurs denrées! Rage de hippie.
Allez, tata* bisous!
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clemienne · 8 years
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Pour traverser le pays d'ouest en est il faut passer par un col de montagne qui porte le nom d'ARTHUR PASS. Cette vallée gigantesque est un lieu réputé pour apercevoir ces bons vieux KEA, des perroquets d'un vert profond endémiques à la Nouvelle-Zélande, ils ont une mauvaise réputation ici, car ces crapules on la fâcheuse tendance à grignoter les morceaux de caoutchouc des voitures et, comme leur cousines les pies, à voler les objets brillants! Malgré tout ils sont assez beaux surtout en vol car leur plumage intérieur est coloré, contrastant ainsi avec le gris des montagnes alentours. Mes biens chers amis, cet article n'a l'air de rien, du moins très banal parmi nos périples touristiques, cependant c'est le dernier au pays des All Blacks car après le passage d'Arthur nous avons rejoint Christchurch pour une dernière visite express avant de grimper dans le coucou qui nous à posé en Calédonie Nouvelle (on à longtemps hésité avec l'Ancienne et finalement..) où nous avons retrouvé des températures plus adéquates pour la survie d'un être humain et des paysages qui je l'espère vous feront autant voyager que nous, via ce blog.
E Noho Rā! Ka Kite Anō..*
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clemienne · 8 years
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Sur la côte Ouest néo-zélandaise se trouvent des formations rocheuses plutôt intrigante, fabriquées par la mer, le sel et l'air ambiant ces créations naturelles dont la provenance exacte est encore inexpliquées par les scientifiques et autres géologues se font appelées: PANCAKES ROCKS en raison de leur ressemblance frappante avec les tas de petites crêpes qui s'empilent dans l'assiette d'Etienne le weekend!
Non loin de là, se trouve la grotte Punakaiki (qui n'est autre que le nom Maori des fameux Pancake Rocks) donc la grotte est visitable même pour des spéléologues amateurs, que nous sommes, et c'est assez impressionnant malgré sa petite taille. Bref, une journée forte en cailloux.
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clemienne · 8 years
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Avec autant de montagnes et de neige il fallait bien que des glaciers se forment au bout d'un moment. Parmi les 3 présents sur le territoire, nous en avons vu seulement 3! Héhé! Bien entendu les photos sont dans le désordre sinon ce serait trop simple du coup fiez vous aux légendes pour suivre le texte:
Nous avons commencé par Fox Glacier: le plus pointu, mais nous l'avons uniquement observé de loin.
Ensuite, nous sommes allés nous promener près d'un lac réputé car il reflète(malgré la distance) le Mont Cook ou AORAKI pour les Maoris, le glacier le plus connu.
Et enfin, Franz Josef Glacier: le plus fondu, nous sommes allés au plus près via le chemin de rando (après c'est en hélico pour toucher le sommet et c'est pas donné!) malgré sa fonte impressionnante au fil des années-qui fait froid dans le dos concernant le réchauffement climatique- il n'en reste pas moins imposant.
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