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L’expression automatisée

C’est un moyen de créer des surfaces imprimées ou numérique pour s’exprimer. Tout est automatisé : des règles typographiques pour exprimer une phrase, un slogan, … (le verbe en bold, sujet en majuscule, justification, etc). (Une sorte de base de donnée classant tous les mots dans chaque catégorie : verbe, pronom, … pour reconnaître automatiquement comment mettre en forme une phrase donnée). Plus ou moins une déformation de la typographie pour exprimer le ton. Epaisseur d’un bord blanc déterminer selon le futur lieu d’exposition. Fond graphique plus ou moins mitigé pour exprimer le sujet (politique, art, revendication, …). Le tout génère une affiche ou sous forme d’autres support peut-être (voir si ce format peut aussi être déterminé par ce que l’on souhaite exprimer).

(Peut être utiliser pour de la musique, ou le son déterminerai tous les facteurs précédents)

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1994. Dans cette oeuvre, le web a été utilisé pour transformer le très fréquentée gare de King’s Cross à Londres en un lieu de socialisation et de divertissement. L’immense portée théorique d cela page web a incité des artistes très intéressés par les contextes ouverts et publics à l’utiliser comme une plateforme de création d’une grande richesse.

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La manuscrite comme trace humaine (with Gabriel Johns), en cours de construction...

Choix de grands principes qui me sont propres : l'interaction / participation, l’écriture manuscrite, l’objet matériel & la notion de grandeur.

La notion de nouvelle langue avec sa propre écriture. Manuscrit de Voynich, le langage créer par le groupe Sigur Ros : le Volenska, la langue universelle Esperanto. Création d’une nouvelle écriture, recherches personnelles ou implications du spectateur pour la créer, à partir d’outils définis ou d’un corps.

Le code, la cryptographie. Les messages codés lors de la seconde guerre mondiale, le code Enigma, le Simglish. Depuis petite, intérêt pour les messages codés, la suite de Fibonacci, création d’écritures personnelles, utilisation de messages codés grâce à de l’encre sympathique, etc. Retrouve cette idée de codage actuellement avec les messages en émoticônes. Se questionner sur la notion de code dans notre vie quotidienne, qu’est-ce qui est codé ou pas, a-t-on tous la même interprétation ? Pourrais-je coder des messages de notre quotidien, comme ce que l’on s’échange sur les réseaux sociaux. Certains codes existent déjà, comme les hashtags... Mais si tout devenait codé, qu’elle en serait la viabilité ?

Le corps devient écriture. Soit comme support (bodypainting), soit comme outils (lightpainting, Klein Femmes bleues, http://margotbonnet.fr/atelier-les-outils-scripteurs/). La gestuelle, l’écriture construit par un corps. Fabienne Verdier. Comme la calligraphie, le geste devient supérieur à ce qui est écrit. L’action d’écrire devient un art à travers des canons gestuels. Le geste devient plus important que le résultat.

Un langage propre à un groupe d’individus. Le Verlan (appartenance à la classe ouvrière, pour communiquer sans que le patron comprenne), l’Occitan et ses déclinaison de patois. Création d’un répertoire, mise en avant d’une culture.

L’écriture manuscrite comme trace de l’humain dans le temps. Walter Benjamin & l’oeuvre d’art à l’époque de la reproductivité technique, Bergson (Bergson & Time, podcast BBC, in our time), la question de la trace humaine et de son aura. Ce que l’humain laisse dans le temps, la preuve d’un passé avant notre naissance, passe par les traces laissées par les mains de l’objets (signatures, lettres, objets façonnés ou imaginés), … Lecture en cours des livres

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Comme l'eau, comme le gaz, comme le courant électrique viennent de loin dans nos demeures  répondre à nos besoins moyennant un effort quasi nul, ainsi serons-nous alimentés d'images virtuelles et auditives, naissant et s'évanouissant au moindre geste, presque à un signe

Paul Valéry

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L’espion pas discret

En extérieur comme dans une salle, un projecteur serait relié à un discret micro. Ce dernier capterai un mot, toutes les … minutes (aléatoires peut être, pour surprendre encore plus). Ce mot serait alors projeté sur le mur (en GRAND), mettant à jour une conversation peut-être privée. Variation de la taille, graisse,typo, selon le ton ou le volume capturé.

Ce projet est dans l’idée de l’espionnage quotidien actuel sur nos téléphones, que cela soit corporate (Google, Facebook, etc.) ou gouvernemental. Aussi dans l’idée des ces IA qui s’invitent de plus en plus dans notre quotidien (OK Google, Alexa).

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La déambulation scripturale

Dans une salle vide, une caméra serait fixée au plafond enregistrant les déambulations des visiteurs. Celles-ci seraient transformées en lignes, apparaissant sur un ou plusieurs murs. L’idée est de faire comprendre que le déplacement du visiteur dans la salle lui permet “d’écrire” sur les murs… Le reste est laissé à l’imagination du visiteur.

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Une écriture connectée

J’imagine mon projet comme quelque chose de collaboratif, se développant grâce aux interactions de personnes y participant, parfois malgrès elles peut-être. Tourné vers l’écriture, il serait un moyen de donner à voir la manière et l’approche actuelle que l’on a d’elle. Qu’elle soit numérique ou manuscrite, cela reste à déterminer.

Une oeuvre en deux temps, mais à la fois en simultanée. D’abord un site web permettant au participant de donner à voir son écriture. Celle-ci est visible sur l’installation et peut-être aussi en direct, grâce à une caméra, sur le site.

L’installation donnerait à voir les participations en temps réelle, mais aussi un historique. Cela permettra au participant de voir en temps réel son apport à l’oeuvre sur place, et de faire partie d’une sorte de base de donnée.

Il serait intéressant que l’œuvre et son mécanisme deviennent indépendants de l’artiste et puissent être libres d’être exposés où l’on souhaite.