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L’Ecole Buissonnière : Chasse, Pêche, Nature et Emotion
Je suis allé voir “L’Ecole Buissonnière” réalisé par Nicolas Vanier, célèbre pour ses documentaires à l’image de l’amour qu’il porte à la nature.
La nature ? Il en est question dans ce film et oui comme vous imaginez, mais pas que !
Prenez une bonne partie de paysages et d’animaux plus beaux et majestueux les uns que les autres, ajoutez une pincée d’histoire, d’humour et d’émotion et vous tomberez sous le charme de “l’école buissonnière”.
A travers ce film, Nicolas Vanier souhaite nous faire découvrir la Sologne dans laquelle il a grandi. On peut alors s’émerveiller devant la beauté des paysages, des forêts denses, des animaux somptueux. En bref, amoureux de la nature ou non, on en prend pleins les yeux et c’est là que l’on reconnait la réalisation de Nicolas Vanier.
J’aimerais aussi vous parler de l’histoire de ce film. Outre le scénario qui pourrait sembler banal ou “déjà vu”, l’histoire du film, emportée par le jeu des acteurs brillants, fait l’éloge de la nature et nous rappelle à l’importance du comportement des Hommes dans la préservation de cette dernière.
En parallèle, on peut voir dans “l’école buissonnière”, des acteurs accomplis ou non mais malgré cela, je suis resté admiratif de la qualité de l’émotion dégagée par chacun d’eux.
En effet, on retrouve le jeune Jean Scandel qui incarne parfaitement le petit Paul, orphelin qui sera adopté par “Maman Célestine” ou Valérie Karsenti, qui nous fait ressentir son émotion et son amour débordant pour le domaine du Comte de Fresnaye (François Berléand) ainsi que pour tout ce qui s’y trouve.
François Cluzet tient son rôle de “Totoche” à merveille ! Incarnant un Robinson Crusoé des années 1930 qui va se retrouver dans l’histoire du petit Paul jusqu’à le prendre sous son aile et lui faire découvrir bien plus que la nature La Vie. N’oublions pas le jeu d’Eric Elmosino dans le rôle de Borel (mari de Célestine) qui dans sa “gueguerre” avec Totoche nous fera vivre quelques moments plutôt cocasses..
Pour finir, je vous conseille d’aller voir ce film, que vous soyez écolos ou non, si vous aimez un minimum la nature et la tendresse que dégagent tous les personnages que je viens de vous citer, vous trouverez en “L’école Buissonnière” un film débordant d’émotion et laissant transparaitre de gros messages en rapport avec notre société actuelle.
C.C.
#françois cluzet#nicolas vanier#valérie karsenti#françois berléand#jean scandel#l'école buissonnière
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Le Sens de la fête : Toledano / Nakache l’affaire qui (re)marche
Après “Nos jours heureux”, “Intouchables” ou encore “Samba”, le duo de réalisateurs se reforme pour nous faire découvrir une nouvelle fois le 7ème art à leur manière dans leur dernier film : Le Sens de la fête
Accroché par l’émotion que me renvoient bon nombre de films de ces deux compères, je me suis laissé porté par la vague et par l’engouement autour de ce film ! Et pour tout vous dire, je ne le regrette pas...
Nous entrons dès le début du film dans l’histoire et dans la vie de Max, magnifiquement interprété par Jean Pierre Bacri, cinquantenaire somme toute banal mais constamment à la recherche de nouveaux défis, tant sur le point professionnel que personnel.
De suite, nous sommes embarqués avec la brigade de Max dans la préparation du mariage de Pierre et Héléna et nous nous rendons vite compte de la complexité de tous les métiers représentés dans ce film.
On reconnait bien là la patte du duo de réalisateurs et cela va se confirmer tout au long des deux heures que dure ce film.
Chaque arrivée à l’écran des différents protagonistes d’un registre plutôt humoristique est une réussite ! Jean Paul Rouve, Gilles Lellouche, Alban Ivanov ou encore Vincent Cassaigne font rire et cela fait du bien.
Et que dire du reste du casting : Beauté et Elégance lorsque l’on parle de Suzanne Clément ou encore Charme et Surprise sont au rendez-vous avec le jeu d’actrice de la méconnue mais pas moins talentueuse Eye Haidara, dans le rôle d’Adèle, bras droit de Max à l’écran.
Ce film est pour moi une double réussite. D’une part sur l’aspect inédit du scénario qui raconte l’histoire plus ou moins réaliste des métiers de l’évènementiel. D’autre part, je trouve que ce film est un véritable reflet de notre société actuelle, pleine d’embuches qu’il faut surmonter avec ou sans l’aide des gens qui nous entourent. En bref, Le Sens de la Fête associe parfaitement analyse de notre société et recul nécessaire au bon déroulement d’une soirée pleine de rire. Du grand et bon cinéma.
C.C.
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