Tumgik
creepypasta-fr · 3 years
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Symmetry / Symétrie
Nosleep original
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J’adore la symétrie. Je ne sais pas vraiment pourquoi mais je l’aime depuis que je suis gosse. La plupart des enfants sont désordonnés et ont la tête en l’air. Pas moi. Je savais que tout avait une place et, dans ma chambre, tout était à sa place. Mes parents ne L’avaient pas. Mes grands-parents non plus. Aucune personne de ma famille n’avait « ça ». J’ai commencé à le désigner en « ça » parce que je crois vraiment que c’est quelque chose à l’intérieur de moi. Un naufragé qui ne devrait pas se trouver là mais qui vit en moi. C’est un besoin. Un désire. Une envie d’être parfait. Parfait dans les deux sens. En tant qu’adulte, je suis à un point où je ne peux pas vivre normalement. Je ne peux pas garder un travail. Les femmes ne restent pas avec moi car elles ne peuvent pas supporter Ça.
Franchement, je m’en fous quand elles partent. Elles sont bordéliques et rendent les choses difficiles. Elles roulent de mon côté du lit au lieu de rester au leur. Elles laissent la vaisselle d’un côté du lavabo mais pas de l’autre. Je ne peux plus travailler donc quand elles partent pour la journée, je dois rester à la maison et ranger tout. C’est un soulagement quand elles partent pour de bon. Cependant, ce sentiment ne dure jamais. Un jour « Ça » revient et trouve quelque chose qui a besoin d’être réparé. Vous devez vous demander « pourquoi je chercherais une relation au départ si je ne peux pas les supporter ? ». Eh bien, c’est dur pour moi de dormir au milieu du lit toute la nuit sans bouger.
A part le problème des relations, ma vie est plus ou moins ordonnée. Je dis « plus ou moins » car il y a encore un dernier problème qui doit être réglé. Vous voyez, j’ai ce qu’on appelle un « heterochromia iridum » ou deux couleurs d’iris différentes. Mon œil droit était bleu bleuet, mon œil gauche vert clair. Mes deux parents ont les yeux bleu bleuet, mes frères, sœurs et cousins aussi. Mon œil vert est celui qui ne fonctionne pas. Il me rend… déséquilibré. A chaque fois que je me vois dans le miroir, Ça me fixe. C’est tout ce à quoi je pense maintenant. Tout est à sa place excepté ma petite erreur verte. Ça ne m’a pas fait mal au début, quand j’ai enfoncé la cuillère sous mon œil. Ça ne m’a même pas fait mal quand c’est sorti et quand ça pendouillait sur ma joue. Était-ce le choc qui ne me faisait pas souffrir ou était-ce Ça ? J’ai coupé le nerf optique et nettoyé les fluides chauds qui coulaient le long de mon visage. C’était une drôle de sensation, d’avoir la vue bloquée à moitié. Ce qui restait de la chair pendante, je l’ai remise dans le trou maintenant vide. J’ai bandé la blessure, rincé la cuillère et je suis parti me coucher.
Je me suis réveillé… heureux. Ça fait des années que je n’ai pas aussi bien dormi. C’était enfin fini. J’étais réparé. Je suis sorti du lit et j’ai trébuché jusqu’à la salle de bain. Mon corps me faisait mal et ma tête était en feu. J’ai actionné l’interrupteur de la lumière, celle-ci était aveuglante. J’ai enlevé doucement le bandage noyé de sang et qui collait à mon visage comme du scotch. Quand j’ai regardé dans le miroir, mon estomac s’est retourné. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai réalisé ce que je m’étais fait et je ne pouvais pas y croire. Il y avait un trou dans le côté gauche de mon visage… mais pas du côté droit. J’étais déséquilibré. De nouveau. C’était beaucoup plus difficile de sortir le deuxième œil. Mes mains tremblaient et quand j’ai voulu mettre la cuillère, j’ai loupé plusieurs fois, me crevant la pupille trois fois avant de la placer au bon endroit. Une fois l’œil sorti, j’ai attrapé les ciseaux pour terminer le travail. Le sang de la nuit précédente avait séché sur les lames, les ciseaux ne coupaient donc plus très bien. Vous savez, quand vous êtes un enfant à l’école élémentaire et que votre professeur vous a fait une construction en papier à découper pour des projets artistiques ? Avez-vous déjà essayé de couper plusieurs feuilles à la fois mais les ciseaux n’y arrivaient pas ? Lorsque les lames se pliaient entre elles et le papier se coinçait entre les deux ? C’est ce qui s’est passé avec mon œil. Le nerf optique s’est coincé entre les deux lames. C’était coincé. Alors que j’essayais de le décoincer désespérément et frénétiquement, j’ai glissé sur le sang et j’ai commencé à tomber par terre. Mes réflexes sont apparus, j’ai laissé mon œil tranquille pour essayer d’amortir la chute avec ma main. Le poids des ciseaux coincés sur mon œil qui pendait était insupportable. Je savais que je ne pouvais pas résister assez longtemps avant d’arriver à la cuisine pour attraper un couteau. Donc j’ai tiré. Je l’ai tiré directement de ma tête. J’ai senti la chair qui se déchirait à l’intérieur de mon crâne. Je l’ai sentie se déchirer et éparpiller des liquides partout. Je savais que j’étais en train de pleurer mais on ne pouvait distinguer les larmes du sang, ni du liquide oculaire. Quand j’ai entendu le bruit flasque et mouillé de la chair ensanglantée sur le carrelage du sol, j’ai su que j’avais fini. J’ai su que C’était fini. Je pouvais vivre la vie maintenant, sans voir les horribles vies désordonnées, inégales des gens. Le soulagement m’a parcouru et j’ai su que ça allait enfin durer. Je ne me suis jamais senti ainsi auparavant, je n’ai jamais eu autant d’espoir. Alors que j’étais allongé dans ma salle de bain, sur ce carrelage froid, humide, collant, j’ai souri pour la première fois depuis des années.
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creepypasta-fr · 3 years
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Come closer / Approche-toi
Histoire originale à retrouver ici
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Lecture possible ici
A vrai dire, je l’ai déjà vu sur le chemin du retour de l’école. Il avait l’air sale et perturbé et nous fixait droit dans les yeux alors que le bus passait devant. On s’est même moqué de lui, sûrement pour nous faire croire que nous n’avions pas peur. Il n’était vraiment pas à sa place dans notre banlieue de classe moyenne, donc sa seule présence semblait être dangereuse… d’où notre panique quand nous trois sommes descendus à notre arrêt de bus et l’avons vu dans un angle de rue, en train de regarder dans notre direction.
Il était entre nous et nos maisons et le bus était déjà parti, on a donc couru dans des buissons dans un jardin à côté. Nous n’étions pas sûrs qu’il nous ait remarqués mais nous avons regardé au travers des feuilles et nous l’avons vu, traquant nos traces, murmurant sans cohérence. Tim, mon voisin, a insisté sur le fait d’avoir aperçu un grand couteau dans les vêtements en lambeau de l’homme. Danny, un gosse récemment arrivé dans le coin que je connaissais à peine, a insisté sur l’imagination de Tim, que ses lunettes ont dû mal refléter le soleil ou quelque chose comme ça. Malgré tout, nous étions terrorisés et le trottoir nous le conduirait droit sur nous.
Ce fut Tim qui a craqué et a couru en premier tout en restant discret. Je l’ai suivi, mon cœur battait la chamade alors que nous plongions dans les ténèbres d’un porche d’une maison proche mais inconnue où nous nous cachions. Alors que nous pressions nos corps contre la terre, le bois crasseux s’est pressé contre nos dos, nous donnant à peine de l’espace pour respirer. Depuis notre cachette, nous pouvions voir l’homme perturbé tourner au jardin devant nous et commencer à chercher partout, battant les buissons et murmurant de colère.
Je me suis rendu compte que Danny n’était pas avec nous mais je n’ai pas vu où il était parti. Tim avait perdu ses lunettes dans les buissons, il était recroquevillé terrorisé et presque aveugle dans l’ombre près de moi. Nous sommes restés ici silencieusement en attendant. Quelques fois, quand je pensais que la voie était libre, des bruits de pas se faisaient entendre sur le porche au-dessus de nous. A un moment, Tim a presque éternué mais j’ai couvert sa bouche et son nez, de pure peur.
Nous avons attendu tellement longtemps que les couleurs du ciel ensoleillé ont commencé à changer. Nous n’avions pas entendu l’homme chercher depuis un moment, je m’apprêtais donc à jeter un coup d’œil quand des pas ont retenti et un bruit sourd a frappé le bois juste au-dessus de nous. Une demi-seconde plus tard, le visage de Danny est apparu en face de nous, à la renverse, et il nous a regardé au travers du treillis. Un regard choqué et surpris a traversé son visage après nous avoir finalement retrouvés. Il a murmuré quelque chose mais je n’ai pas pu entendre. Il avait l’air de dire « approche-toi » donc j’ai deviné que l’homme horrible était encore dans le coin et que nous devions rester silencieux, je me suis donc avancé doucement.
Les traits effrayés du visage de Danny ont augmenté alors qu’il continuait d’indiquer quelque chose au-dessus de nous. Bizarrement, je n’ai toujours pas pu l’entendre… Ses yeux avaient l’air de baisser alors que je m’approchais un peu plus. Je me suis arrêté, effrayé, et je me suis reculé. Tim a articulé : « Qu’est-ce qu’il a dit ? » et j’ai juste secoué ma tête, complètement choqué. Danny n’avait pas communiqué « approche-toi », il avait murmuré « il est ici ». Le clochard s’était assis sans le savoir juste au-dessus de nous, il attendait car il savait que nous étions quelque part dans ce jardin.
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creepypasta-fr · 3 years
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We can’t stay in the basement for more than 30 minutes / On ne peut pas rester dans le sous-sol plus de 30 minutes
Creepypasta originale ici
Lecture possible en anglais ici
Soyez sûr d’allumer votre chronomètre à l’instant où vous traversez le seuil.
Vous sentirez quelque chose dès que vous ouvrirez la porte et que vous commencerez à descendre les escaliers. On sent un petit picotement, comme lorsqu’on passe une barrière électrique. Ce n’est pas totalement désagréable. La sensation s’atténue rapidement lorsque vous descendez. Les températures varient à chaque marche. Vous pourrez sentir des poches d’air glacées, la chaleur d’une fonderie, des brises suspendues comme des pommes sur des branches invisibles.
Une fois arrivé au sous-sol, prenez un moment pour analyser les lieus. Mémorisez votre environnement. Cela va vous aider à observer les changements. Les premières dix minutes seront presque les plus sûres. Les modifications sont normalement peu nombreuses. Le papier peint peut soudainement changer de motif. Les peintures accrochées peuvent également changer de contenu ou se repositionner. Si vous sentez que les yeux d’un portrait vous suivent, c’est parce que c’est le cas. Ne paniquez pas. Vous êtes toujours en sécurité.
Normalement, de la sixième à la quinzième minute, il peut y avoir des événements auditifs inexpliqués. Vous pourrez éventuellement entendre un rire dans le coin de la pièce, un enfant pleurant dans le cellier ou des murmures sous la table du baby-foot. A ce moment, encore une fois, vous n’êtes pas encore en grave danger. Cependant, si quelque chose vous appelle ou vous pose une question directement, cela va de soi que vous ne devriez pas répondre.
Le dernier quart d’heure est moins concordant que l’antérieur. Vous pouvez voir des ombres inhabituelles qui commencent à prendre des formes familières si vous fixez trop longtemps. Ne le faites pas. Les surfaces réfléchissantes montrent les astucieux mensonges. Ils ne peuvent pas vous blesser mais ils peuvent vous distraire. Vous allez avoir besoin d’un minuteur à votre montre pour biper chaque minute pendant les dix dernières. Il est très facile de perdre la notion du temps en bas.
La pièce a des chances de changer. Le canapé beige placé contre le mur au sud pourrait devenir deux chaises rouges au deuxième coup d’œil ou une petite table basse ou une porte noire. Les tapis pourraient se transformer en carrelage qui pourrait lui-même devenir de la pierre qui pourrait devenir de l’herbe.
Les dernières cinq minutes au sous-sol sont… optionnelles. Il y a un certain risque. Les ombres pourraient bousculer vos jambes, nageant dans des courants invisibles. Une ou deux d’entre elles pourraient même vous mordre même s’il reste rare pour elles d’aller au-delà de ça.
Des portes et des fenêtres et des trous et des tunnels vont apparaître. Ils vous appelleront, chacun à leur façon. Certains pourront même vous emporter grâce à une légère gravité. Tous innocents, du moment que vous restez alerte.
Soyez sûr de ne pas perdre de vue les escaliers, les vrais escaliers, pas les nouveaux qui sortent des murs comme des furoncles et qui rampent dans la pièce.
Le sous-sol est une expérience intéressante tant que vous repassez par le seuil avant que le chronomètre atteigne les trente minutes.
Pour une raison qui nous échappe, cela prend trente minutes à la pièce d’être totalement au courant de votre présence. Et quand elle se réveille, elle a faim.
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creepypasta-fr · 3 years
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My friend says they’re psychics / Mon ami dit qu’ils sont voyants
No sleep originale ici
Vous pouvez l’écouter en anglais ici
Je ne sais pas pourquoi je traine avec Kyle. Il est un peu pourri comme personne. Son boulot consiste à arnaquer jusqu’au dernier sou des familles endeuillées.
C’est un peu triste, voir à quel point les personnes peuvent être désespérées. Ils veulent juste parler à la personne qu’ils ont perdu. Ils s’accrochent aux mots vagues de Kyle, croyant naïvement à ce qu’ils entendent.
« Est-ce qu’une personne de votre famille a la lettre « e » dans son prénom ? »
« Je commence à avoir la poitrine qui se sert. Je ne peux plus respirer. »
« Ils me parlent de vacances. »
Vous voyez ? Il est très facile de rapprocher quelqu’un que vous connaissez à ça. Ça me rend un peu malade, savoir ce qu’il fait réellement.
Cependant, Kyle est quelqu’un de particulier. C’est sûrement pour ça que je traine avec lui. Il a cette énorme boule de cristal bleue qui brille et scintille et une cape bleu électrique qu’il porte toujours, même lorsqu’il ne fait pas ses lectures. Il teint ses cheveux de la même teinte de bleu. Même s’il ne travaille pas, il est toujours dans son rôle. Il propose de lire l’avenir à des personnes au hasard dans la rue ou au supermarché. Ça fait flipper les gens.
Parfois j’ai l’impression que ce n’est pas une comédie. Parfois j’ai l’impression qu’il pense vraiment être voyant.
« T’as besoin d’aide, mec. »
Il m’ignore, il le fait tout le temps. Kyle adore se retrouver dans sa bulle. Il se retourne vers moi avec un sourire satisfait et demande :
« Tu es prêt à appeler les morts ? »
Il vérifie ses cheveux encore une fois dans le rétroviseur avant de se diriger vers la maison.
Les propriétaires de la maison l’accueillent chaleureusement et ils s’assoient tous pour la consultation débile. J’ai déjà assisté plein de fois à ça et ça suit toujours la même formule. Ça commence à m’ennuyer. Après à peu près 15 minutes d’écoute de radotage de Kyle, je me lève de mon siège et je me mets à regarder les œuvres de luxe sur les murs.
Comme d’habitude, personne ne le remarque. Personne ne voit l’autre personne qui marche derrière Kyle. Personne ne m’offre de thé ou de cookies ou me demande mon nom ou serre ma main. Quand je commence à m’ennuyer, personne ne me demande d’arrêter d’être si bruyant. Quand je dis quelque chose à Kyle, je sais qu’il n’écoutera pas.
Même s’il dit qu’il est voyant, je sais qu’il ment.
(Pourquoi avoir mis “they’re psychics” si l’histoire ne parle que d’une personne voyante en particulier... Mystère)
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creepypasta-fr · 7 years
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4 autres creepypasta
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The mirror/ Le miroir
Version originale
La prochaine fois que vous êtes seul dans votre chambre, éteignez les lumières. Pensez à quelque chose sur votre corps qui change de taille comme des cheveux. Cela doit pouvoir être clairement aperçu depuis votre perspective. Prenez une règle et, en regardant dans le miroir, attrapez rapidement un cheveu au hasard. Vous devez le confondre. Tenez-le dans la meilleure position qu’il soit et notez sa taille. Regardez en bas. Votre taille sera différente.
Ne regardez plus en haut.
Ne tournez plus jamais le dos à ce miroir.
 The closet/ L’armoire
Version originale
Ouvrez votre armoire. N’allumez pas les lumières. Assurez-vous d’avoir une allumette avec vous. Entrez à l’intérieur et fermez la porte. Si les lumières à l’extérieur de l’armoire sont allumées, l’expérience ne fonctionnera pas. Cela ne marchera pas non plus si c’est en plein jour. La seule place dont vous avez besoin est suffisante pour un peu de mouvement.
Restez dans le noir pendant deux minutes car c’est tout ce dont il y a besoin. Maintenant, prenez l’allumette et mettez-la devant vous et dites « montre-moi la lumière ou laisse-moi dans les ténèbres. » Si vous commencez à entendre des voix, allumez immédiatement l’allumette. Si vous n’entendez rien et que l’allumette ne s’allume pas toute seule, ne vous retournez pas.
Si vous allumez l’allumette trop tard ou pas du tout après avoir entendu les voix, quelque chose viendra vous attraper et vous plongera dans ce qui semble être un néant de ténèbres.
Si vous arrivez à allumer l’allumette à temps et que rien ne se passe après, ouvrez doucement la porte et sortez, ensuite fermez la porte mais NE REGARDEZ PAS A L’INTERIEUR. A partir de maintenant, ne regardez plus jamais à l’intérieur de votre armoire sans lumière. Certains disent que si vous laissez l’armoire ouverte pendant la nuit, vous pouvez voir un démon qui vous regarde avec ses yeux aussi flamboyants que des allumettes.
 (New) Messages/ (nouveaux) messages
Version originale
Il est tôt le matin. Le soleil ne se lèvera que dans deux heures.
Vous êtes endormi dans votre lit, perdu dans un rêve, lorsque le téléphone sonne. Au lieu de vous réveiller, vous vous roulez et couvrez votre tête avec un coussin.
Les heures passent. Le soleil se lève.
Le téléphone sonne.
Quand vous vous réveillez, votre alarme beugle et le téléphone sonne.
Alors que vous éteignez l’alarme, le téléphone arrête de sonner. Vous vous rendez compte qu’il a sonné toute la matinée.
Vous sortez du lit et appuyez sur le bouton rouge clignotant de votre téléphone alors que vous vous dirigez vers la salle de bain. Le téléphone bipe, suivi d’une voix amicale et électronique.
Bonjour. Vous avez six-cent soixante-six nouveaux messages. Message un.
Le téléphone bipe encore et vous n’êtes pas prêt pour ce qui suit.
Hurlement.
Vous vous retournez, pensant qu’elle se tient juste derrière vous. Dans ses cris résonnent de la pure terreur, accompagnée par d’autres bruits dérangeants. Vous êtes planté là, terrifié, pendant près de dix secondes. L’hurlement est suivi de pleurs hystériques et confus avant de terminer sur des sons de viandes éparpillées et de chair éviscérée.
Le téléphone bipe encore. Vous tremblez.
Message deux.
 Angel / Ange
Version originale
Quelques années auparavant, une mère et un père décidèrent de prendre du repos, ils voulurent donc passer une nuit en ville. Ils appelèrent leur plus fiable nourrice. Quand la nourrice arriva, les deux enfants étaient déjà endormis dans leurs lits. La nourrice n’avait donc rien à faire d’autre que de vérifier si tout allait bien avec les enfants. Plus tard dans la nuit, la nourrice s’ennuya et partit regarder la télé mais elle ne pouvait pas la regarder en bas car il n’y avait pas le câble au rez-de-chaussée (les parents ne voulaient pas que les enfants regardent trop de programmes-poubelle). Elle a donc appelé les parents et leur a demandé si elle pouvait regarder la télé dans leur chambre. Ils ont bien évidemment accepté mais la nourrice avait une dernière question… Elle leur demanda si elle pouvait couvrir la statue de l’ange qui se trouvait juste dehors en face de la fenêtre de la chambre avec une couverture ou un linge ou, du moins, fermer les rideaux car elle la rendait nerveuse. La ligne du téléphone resta silencieuse pendant un moment et le père qui parlait à la nourrice à ce moment-là lui répondit « prend les enfants avec toi et sors de la maison… Nous allons appeler la police. Nous n’avons pas de statue d’ange. »
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creepypasta-fr · 7 years
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2 creepypastas : The thing in the window/We danced
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The thing in the window / La chose à la fenêtre
Creepypasta originale ici
Cette chose était là depuis près d’une semaine. La silhouette à la fenêtre. C’est un personnage lisse, ce n’est que de la peau dans un corps d’humain et ça s’appuie curieusement sur le carreau. Je ne sais pas comment c’est arrivé là et je ne sais pas comment m’en débarrasser.
Au début, j’ai cru à une blague, une poupée ou un mannequin que des abrutis ont mis ici pour m’effrayer. Mais j’ai réalisé qu’en sortant de chez moi pour l’enlever… Ce n’était plus là. J’ai haussé les épaules, en pensant que quelqu’un l’avait caché alors que je passais la porte. Mais quand je suis rentré et que je me suis tourné vers la fenêtre, la chose me regardait, me fixait. J’ai tourné dans ma maison, en criant à n’importe qui de sortir mais il n’y avait personne. La chose est chauve et nue et elle ne semblait pas avoir d’yeux ni même de visage. Mais sa tête s’est tournée vers moi quand je suis rentré dans la salle. Quand je suis assis devant l’ordinateur, je peux sentir sa haine sans visage se creuser dans mon cou. Mais quand je me retourne, elle change innocemment de direction.
Finalement, jeudi, j’ai essayé d’ouvrir la fenêtre mais elle était bloquée. Je pense que les mains de la chose la bloquent. Mais j’ai eu un bon visu de son visage. Ses yeux et sa bouche se trouvent en dessous de sa peau, ils sont en train de ressortir.
Elle m’a regardé en souriant.
Bien sûr, j’ai crié.
J’ai brisé la fenêtre d’un coup de poing, bien déterminé à me débarrasser de ce monstre au regard perçant. Je sais que je suis assez fort. Le carreau aurait dû se fissurer. Mais ce n’était pas le cas. Il a tremblait sous ma main mais ne s’est pas brisé. Et le sourire s’est simplement élargi et agrandi et élargi jusqu’à ce que je crois que sa tête se casse en deux. La chose a levé sa propre main et a frappé le carreau avec la paume de sa main. Elle se moquait de moi. Mais j’ai vu la légère fissure apparaître quand elle a frappé et je me suis tout de suite reculé. Je ne voulais absolument pas ce sourire dans la même pièce que moi.
Donc je suis allé chercher un rouleau de scotch et j’ai commencé à couvrir la fenêtre. Je ne pouvais pas la regarder directement : j’ai presque chié dans mon froc rien qu’en sachant que la chose me regardait. Mais je n’ai pas pu y résister, j’ai jeté un coup d’œil au visage couvert de peau. Un léger coup d’œil.
Il était en colère.
Ce sourire s’était transformé en un regard noir et une rangé de dents. La peau s’était arrachée de la bouche et je pouvais voir sa gorge béante. Un grondement menaçant a commencé à résonner dans la maison et la petite fissure a commencé à s'agrandir comme de la glace qui éclate. J’ai posé le scotch. Le grognement a cessé, la peau arrachée s’est soignée et la chose s’est remise à sourire. Maintenant, c’est la nuit et le bruit n’a pas recommencé. Il n’y a aucun son, aucun grondement, aucun carreau qui se fissure. Tout est calme maintenant. Je peux sentir ses griffes attraper le dossier de ma chaise. Je peux entendre sa peau qui s’étire alors qu’elle sourit.
Elle me regarde en train de taper.
We danced / Nous dansions
Creepypasta originale : 
http://www.creepypasta.org/creepypasta/we-danced
Des bruits de pas ne sont pas des choses inconnues à entendre quand vous êtes assis dans un sous-sol, donc je ne me suis douté de rien quand j’ai entendu de légers bruits sourds venant du couloir d’en haut. J’ai juste supposé que c’était mon frère et j’ai juste continué à faire les choses inutiles que je faisais à ce moment-là. Les bruits ont continué encore pendant 2 minutes, c’est alors que j’ai commencé à m’énerver. Ils commençaient à devenir de plus en plus bruyants et j’ai soufflé en me demandant ce que mon frère pouvait bien faire à une heure pareille. Je suis resté assis car il m’était impossible de me concentrer avec autant de bruits. C’était comme si quelqu’un mettait toute sa force à marcher au rez-de-chaussée.
Je suis resté assis et j’ai alors remarqué que les bruits s’étaient accélérés et étaient de plus en plus déchaînés. Ils continuaient juste à bouger, presque en commençant à avoir un rythme. Ils bougent de plus en plus rapidement et deviennent de plus en plus violents alors qu’ils frappent partout au rez-de-chaussée. J’ai pris conscience que, qu’importe ce que c’était, ce n’était pas humain. Aucun humain ne peut se déplacer comme ça.
Finalement, j’ai crié « C’est quoi ce bordel ?! ». Après ça, tous les bruits se sont tus. Tout est redevenu calme pendant un moment et c’est alors que j’ai entendu de lents bruits de pas descendant au sous-sol. La porte s’est ouverte et les bruits de pas se sont arrêtés. J’ai écouté ma respiration pendant les trois minutes qui ont suivi et j’ai soupiré, pensant que c’était fini. Il s’est révélé que quelque chose écoutait aussi. Soudainement, je l’ai entendu dévaler les escaliers. Dans ma hâte pour me lever, j’ai renversé ma chaise. J’ai commencé à courir vers l’armoire la plus proche, juste à temps pour voir une créature déformée, sans poil et à quatre jambes danser devant moi, en tapant de son pied gonflé un air enivrant. J’ai plongé dans l’armoire et j’ai fermé la porte. Il y a eu une demi-seconde de pause. J’ai ensuite entendu le même rythme sur la porte.
Ça n’arrêtait pas, il n’y avait pas de pause, pas de repos, pas de soulagement. Le monstre est comme ça depuis des heures maintenant et je me retrouve à taper mes doigts au rythme de la musique. Soudain, ça s’est arrêté aussi brusquement que ça a commencé. J’ai attendu un moment et j’ai ensuite regardé dehors. Il était parti. J’ai allumé la lumière et je suis tombé sur ma chaise. La voie est libre. Je me suis reposé et j’ai réfléchi un moment. Mais ensuite j’ai remarqué que je tapais du pied. Peut-être que cette chanson n’est pas si mal au final, j’ai presque envie de danser sur le rythme. Donc j’ai laissé tomber mes mains et mes pieds et j’ai commencé.
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creepypasta-fr · 7 years
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No Sleep original : 
https://www.reddit.com/r/nosleep/comments/fmm3o/she_found_her_way_into_my_home/
She found her way into my home / Elle a réussi à entrer chez moi
S’il vous plaît, je ne sais pas quoi faire. J’ai essayé d’en parler à ma femme mais c’est une professeur de science et à cause de mon historique de farces, elle pense que je plaisante.
Il y a quelque chose qui m’épie. Je ne sais pas ce que ça me veut mais à peu près toutes les nuits depuis que je l’ai vu, ça m’effraie. Ça ne me touche pas, ça ne communique pas du tout, ça me remplit juste de terreur. Si j’ai l’air de radoter, pardonnez-moi… Je n’ai pas dormi depuis plusieurs jours.
Nous vivons au second étage d’un duplex avec des escaliers qui mènent de l’arrière de la maison au sous-sol où se trouvent les machines à laver. Il y a une porte derrière les escaliers avant celle menant au sous-sol qui fait face à la cour. Il y a six jours, je suis allé au sous-sol pour ramener du linge et, en passant, j’ai jeté un coup d’œil dehors. Il y avait une silhouette qui se tenait à l’autre bout du jardin. Elle me tournait le dos et elle était plantée là, à regarder le bois à l’arrière de notre jardin. Elle ne portait sur elle qu’une robe de chambre. Il y avait pas mal de choses qui flottaient doucement dans l’air. Le tableau m’a tout de suite foutu les jetons mais j’ai pensé qu’elle devait être une amie du voisin d’en-dessous donc j’ai continué ma route vers le sous-sol. Quand je suis remonté, elle n’était plus là.
La nuit suivante, je suis redescendu et, alors que je passais devant la porte de derrière, j’ai regardé dehors. La femme était revenue. Elle était exactement comme la nuit dernière, regardant ailleurs et ne bougeant pas. Les poils de mes bras et de mon cou se sont dressés quand je l’ai vue. J’ai encore plus flippé quand j’ai remarqué qu’elle avait gardé les mêmes habits que la nuit d’avant. C’est là que j’ai fait quelque chose que je n’aurais pas dû faire… J’ai ouvert la porte. Penché vers l’extérieur, je lui ai crié si tout allait bien. Elle n’a pas répondu. Elle n’a pas fait le moindre mouvement m’indiquant qu’elle m’avait entendu. Il gelait dehors donc j’ai fermé la porte et je l’ai verrouillée. En remontant après, j’ai jeté un coup d’œil vers la fenêtre et elle était de nouveau partie.
Plus tard dans la même nuit, j’étais dans ma chambre, me préparant à aller me coucher. Il faisait noir car ma femme était partie au lit avant moi. Notre chambre donnait sur le jardin et mon côté donnait sur les fenêtres donc je devais passer devant pour aller au lit. Alors que j’y allais, j’ai soudainement eu le même sentiment de terreur au ventre que lorsque j’avais vu pour la première fois la silhouette dans le jardin. Quelque chose m’a forcé à aller vers la fenêtre. Mes mains tremblaient alors que j’entrouvrais les rideaux et que je jetais un coup d’œil au jardin. Il faisait nuit claire donc le jardin n’était pas totalement plongé dans le noir. La femme était debout au milieu du jardin et non près des bois, elle faisait face à la maison avec sa tête inclinée directement vers la fenêtre par laquelle je regardais. Je me suis tout de suite reculé, de peur qu’elle m’ait vu. Son visage était couvert par une ombre et des cheveux mais j’ai vu son menton et son nez. Un nez pointu et un menton fin. Gris. Sa peau semblait grise, je pense. Ses cheveux sont noirs et longs. J’étais si terrifié que j’ai sauté dans le lit et j’ai mis les couvertures au dessus de moi.
Le jour suivant, j’ai joué dehors sous la neige avec ma fille de quatre ans. Elle voulait que je la balade en luge dans le jardin mais juste la pensée d’y retourner m’a effrayé donc je lui ai dit qu’on creuserait des trous dans la neige dans le jardin de devant. Cette nuit, les choses se sont empirées. Je ne sais pas comment mais j’avais réussi à oublier la femme. Soudain, au milieu de la nuit, ma fille s’est mise à pleurer. Notre chambre était juste en face de la sienne. J’ai pensé qu’elle avait besoin d’utiliser les toilettes ou qu’elle avait fait un cauchemar donc je suis allé dans sa chambre pour voir si elle allait bien. Elle n’avait plus ses couvertures, elle s’était mise en boule sur son matelas. Je lui ai remis les couvertures sur elle et c’est là qu’elle m’a soupiré : «  Papa, il y a quelqu’un dans mon armoire. »
La chair de poule immédiate. J’ai tourné doucement ma tête vers la porte de l’armoire au bout du lit. Normalement, l’armoire est fermée mais là, elle était ouverte. La femme se tenait debout dans l’armoire de ma fille. Même après l’avoir vue, elle n’a pas bougé ni fait de bruit, elle se tenait juste là et me regardait à travers la porte entrouverte. Mon sang s’est glacé quand je l’ai vue.
« Lève-toi, ai-je dis à ma fille, viens dans mes bras, tout de suite. TOUT DE SUITE. » Elle s’est exécutée et m’a serrée fort dans ses bras alors que je marchais à reculons vers la sortie, toujours en ayant l’armoire de visu. Dans mon esprit, je l’imaginais faire voler la porte de l’armoire et courir vers nous les bras tendus. J’ai juste serré plus fort ma fille et je suis sorti à reculons vers ma chambre. La femme n’est jamais apparue devant la porte. Je n’ai entendu aucun mouvement depuis la chambre de ma fille. Je l’ai mise dans mon lit et je suis resté à regarder le couloir de sa chambre. Je ne me suis plus rendormi, je suis juste resté ici à écouter et regarder. Quand j’ai eu enfin le courage d’aller au lit, je n’ai pas dormi.
Dimanche, j’ai tout dit à ma femme. Je lui ai racontée la première fois que j’ai vu cette femme, je lui ai racontée l’avoir appelée et l’avoir vue par la fenêtre. Je lui ai dit qu’elle était apparue dans l’armoire de notre fille. Elle m’a dit que ce n’était pas drôle, que c’était de ma faute si notre fille faisait des cauchemars et que je ne devais pas l’encourager à avoir peur de son armoire.
La nuit du dimanche, ma fille m’a appelée de sa chambre de nouveau. Traitez-moi de lâche mais je ne pouvais pas retourner dans cette chambre. Je l’ai appelé doucement pour venir dans notre lit mais elle a pleuré et a dit qu’elle avait peur. Je voulais y aller et la chercher mais j’étais aussi effrayé. Je lui ai dit de se cacher sous ses couvertures. Couvre-toi simplement, ma chérie, et tout ira bien. J’ai prié pour que ça soit vrai. Je suis allongé ici, jetant des coups d’œil à la silhouette endormie de ma femme et la porte fermée de la chambre de ma fille et je prie. Je l’ai encore entendue pleurer un moment et ensuite elle s’est tue, j’ai espéré que c’était à cause du sommeil.
Lundi, j’ai amassé des jouets en face de la porte de son armoire pour la bloquer. A ce moment, il n’y avait aucun doute que c’était une sorte de fantôme ou d’apparition mais j’ai quand même amassé des choses en face de son armoire. Comme si un tas de jouets pouvait arrêter un fantôme.
Lundi soir, ma fille n’a pas pleuré mais je n’ai pas pu dormir. J’étais allongé là, regardant le plafond, tendu. Vers 2h du matin, j’ai entendu la porte de sa chambre s’ouvrir et j’ai su que quelque chose n’allait pas. Elle doit être effrayée, j’ai pensé, donc je l’ai appelé comme la dernière fois, « viens ici ma chérie et tu pourras dormir dans notre lit. » Mais elle n’est pas venue. J’ai jeté un coup d’œil au dessus de l’épaule de ma femme.
La femme se trouvait juste là, à l’entrée de la chambre de ma fille. Ses bras balaient à ses côtés, ses épaules étaient avachies. Sa robe de chambre était sale, comme si elle n’avait pas été lavée depuis des années et pendait comme de vieux bouts de tissu. Je ne respirais pas, je ne clignais pas des yeux, je l’ai juste regardée et elle m’a regardé et j’ai pensé ça y est, je vais mourir. Elle n’a jamais bougé, elle n’a fait aucun bruit. J’ai soufflé « s’il vous plait, partez. S’il vous plait, laissez-moi tranquille. S’il vous plait, je suis désolé. » Je ne pouvais pas détourner le regard. Si je regarde ailleurs, elle va se rapprocher. J’en étais sûr. Si je ferme les yeux, quand je les rouvrirai, elle se tiendra sur moi, à me regarder. A un moment, elle est partie. C’est comme si je m’étais endormi les yeux ouverts. Je ne me souviens pas de sa disparition, juste quand je regardais le couloir, elle n’était plus là.
La nuit dernière, je me suis allongé éveillé, dans l’attente. J’ai demandé à ma femme de fermer la porte de la chambre car la lumière du soir dans le couloir me tenait éveillé. C’était stupide. Je ne sais pas à quoi je pensais. Comme un mécanisme, j’ai entendu la porte de la chambre de ma fille s’ouvrir. J’ai retenu mon souffle. Ensuite j’ai entendu les planches du couloir craquer et j’ai commencé à trembler sans pouvoir me contrôler. J’ai entendu la porte de notre chambre s’ouvrir et j’ai su qu’elle se tenait là, dans le couloir, à ne pas bouger, juste à me regarder. Je n’ai pas regardé. Je ne pouvais pas. J’ai fait ce que j’ai dit à ma fille et je me suis caché sous la couverture.
Je suis complètement épuisé. Un zombi au travail. Je ne veux plus rentrer à la maison. Je crois que je vois la femme à d’autres endroits. Un coup d’œil alors que je conduis et je crois qu’elle est assise sur le siège passager du pick-up derrière moi ou elle se tient en bas de la rue alors que je pars. Je sursaute dès que quelqu’un passe derrière moi, juste en étant assis ici, à mon bureau. Si je me retourne, j’ai peur de la retrouver là, à m’attendre que je la fixe. Et si je vois son visage ? Je ne veux pas le voir. Je ne veux plus la revoir mais je ne sais pas quoi faire. Le seul espoir que j’ai est que, pour une raison qui m’est inconnue, ma femme parle de déménager. Mais notre bail ne se termine qu’en mai. Je ne sais pas si je pourrai tenir jusque là.
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creepypasta-fr · 7 years
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Si vous avez de bonnes notions (ou basiques, l’histoire n’est pas très compliquée à comprendre) en anglais, je vous conseille de le lire d’abord par vous-même ici : http://bit.ly/qfbzor
Le fantôme de Bongcheon-Dong 
Cette histoire est basée sur de vrais témoignages. 
« Il devait être 11h20 cette nuit-là. 
Je me traînais pour rentrer à la maison, crevée après une longue soirée d’étude à l’école. Mais il n’y avait personne dans la rue, ce que j’ai trouvé bizarre. Je rencontre généralement des tas de gens même la nuit puisque l’immeuble où j’habite est assez énorme. 
Bref, me sentant effrayée, je continuais à regarder le sol pendant que je me dirigeais chez moi. 
Soudain, une ombre s’étirant vers moi attira mon attention… 
Même s’il n’y avait personne autour de moi. J’ai levé les yeux pour voir ce que c’était… 
Et j’ai vu une femme marchant devant moi. Mais elle semblait un peu étrange. Elle me semblait handicapée. Elle boitait et lutait pour marcher en face de moi. Comme elle marchait très lentement, je l’ai vite rattrapée. 
De plus près, j’étais capable de mieux la regarder. Elle portait un pyjama rose et sale et on croyait que toutes les articulations de son corps avaient été tordues. Pire, ses cheveux étaient en pétard et ressortaient de partout (NdT : l’apparence physique est très importante chez les Coréens). 
Cela m’a semblé tellement bizarre que je me suis arrêtée. Je sentais que je ne devais pas m’approcher plus d’elle ni que j’avais le courage de passer devant. 
Vous savez, les gens disent que si vous êtes très surpris vous n’arrivez même pas à crier. C’était vrai… Je suis restée planter là, incapable de bouger. 
- Où est mon bébé ? 
Mes pensées étaient obnubilées par cette question. 
Oh mon dieu, je ne sais même pas à quoi je pensais quand j’ai dit ça. Ça me donne la chair de poule en repensant à ce moment. J’ai répondu en pointant du doigt aussi loin que j’ai pu. 
- Là… Là-bas. 
Je voulais juste m’en débarrasser. 
Ensuite, elle est partie en clopinant vers l’endroit où j’avais pointé. Et je l’ai perdue de vue. 
Craignant de la revoir, j’ai essayé de partir du quartier d’immeubles. Je n’ai pas pu penser à autre chose que de me trouver un endroit avec des personnes. 
Et à ce moment… 
- Elle n’est pas là !!! 
Je ne me souviens plus de rien maintenant. J’ai entendu dire que mon voisin m’a retrouvé évanoui sur le sol et m’a ramené à la maison. » 
En 2007, dans un immeuble à Bongcheon-dong, à Gwan-ak-gu, Séoul, une femme de 33 ans sauta de l’immeuble et décéda sur le coup. Connue comme Mme Cho, une divorcée due à une affaire extraconjugale, elle a perdu la garde de sa fille de 2 ans et a décidé de se suicider. 
Après cet incident, Cho a été vue rodant plusieurs fois autour de cet immeuble. (x2)
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creepypasta-fr · 7 years
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No Sleep lu par Cry ici : https://www.youtube.com/watch?v=kh6RXypxdp0&index=2&list=PL100E6F8D8D47702F
L'appel terrifiant d'un opérateur de police.
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par HiggsThunder
“911, avez-vous un problème?” «Ouais, salut, euh … Ça va sembler un peu étrange, mais il y a un type qui titube en rond dans ma cour». “… Pourriez-vous répéter ça, monsieur?” “Il a l'air … malade, ou perdu, ou bourré, je sais pas. Je me suis levé pour aller boire et entendu la neige crisser devant la porte-fenêtre du jardin… j'ai jeté un œil et … Attendez, je le vois, là. il est environ dix mètres de la fenêtre.Quelque chose ne va pas. ” “Quelle est votre adresse, monsieur?” “1,617 Quarry Lane, Pinella Pass.” “Je vais envoyer une voiture de police, mais nous n'avons personne dans le secteur pour le moment. Êtes-vous seul dans votre maison monsieur? ” “Oui, je suis seul.” “Pouvez-vous confirmer que toutes vos portes et fenêtres sont verrouillées? Restez en ligne avec moi. ” “Je sais que c'est fermé devant, mais je vais vérifier la porte d'entrée. … Merci, au fait. Je sais que ça doit paraître bizarre, mais j'espère vraiment que - ” … “…Monsieur? Vous êtes toujours la?” “Il est … il est toujours dans le jardin mais… Mais qu'est-ce que ? … il a la tête en bas … ” “Monsieur? Restez avec moi, qu'est-ce qui se passe? ” “Il me fixe… mais il est … il est debout sur ses mains. Il est parfaitement immobile, il me fixe droit dans les yeux. Il fait le poirier et il me sourit et il ne bouge pas ”. “Il est qu… il fait le poirier?” «Je … je ne sais pas comment il … Ouais, il est en face de moi et debout sur ses mains et il sourit et il est parfaitement immobile … Putain de merde … s'il vous plaît envoyez quelqu'un ici TOUT DE SUITE.“ "Monsieur, restez calme. J'ai envoyé un appel et une patrouille est en route”. “Il a des putains de… De dents énormes et il sourit… Putain de merde… S'il vous plaît grouillez-vous !” “Monsieur, calmez vous ! Essayez de ne pas le quitter des yeux, mais assurez-vous que votre porte est bien verrouillée. Nous devons nous assurer que tous les points d'entrée possibles sont sécurisés. Pouvez-vous me confirmer que votre porte est verrouillée? ” “Ok … je marche à reculons maintenant, je ne le quitte pas des yeux … Je vérifie la poignée maintenant … fermé à clef! Je vérifie le verrou”. “Très bien Monsieur. Nos agens arrivent. Restez en ligne avec moi, tout va bien se passer. Monsieur? … …Monsieur? Vous êtes toujours la?” “Il est … son visage. Il est contre la vitre ”. «Monsieur, continuez à parler. Que se passe-t-il?“ "J ‘ai détourné le regard une fraction de seconde et maintenant … son visage. Il est appuyé contre ma fenêtre avant. Avec ses dents… Énormes et il sourit … Il a des yeux bizarres, on dirait qu'ils sont vides… Seigneur s'il vous plaît aidez-moi, il ne bouge pas du tout, pourquoi il reste immobile comme ça… ” «Monsieur, allez dans la pièce la plus proche et enfermez-vous à double-tour ! Avez-vous un sous-sol ou une chambre à coucher que vous pouvez fermer à clef de l'intérieur? “ "Il n'arrête pas de me fixer… Qu'est-ce qu'il me veut ?…” “Monsieur, écoutez-moi ! Enfermez-vous dans un endroit sûr jusqu'à ce que nous arrivions ! Vous m'entendez?” «Je … oui … oui, je vais m'enfermer dans ma chambre !“ "Vous m'avez bien dit que vous étiez seul dans votre maison, c'est bien ça?” “Oui, je suis seul à la maison … …attendez… Il… Il a bougé … Il secoue la tête, il… Il fait NON de la tête… Il… Il nous entend ! Je crois qu'il dit que je ne suis pas seul ! ”. … … … “Monsieur?  êtes-vous encore là? Je entendu un grand bruit, est que tout va bien? … … "Monsieur?” Fin de l'appel
Source: “I’m a 911 operator. Just had the most terrifying call” par Higgs Thunder
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creepypasta-fr · 7 years
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No sleep original: https://www.reddit.com/r/nosleep/comments/4qmjkr/how_do_you_kill_a_monster/
 How do you kill a monster? / Comment tuer un monstre ?
« Ben ? Qu’est-ce que tu fais là ? »
J’ai brièvement regardé par la porte où se tenait ma femme de l’autre côté.
« Je serai là dans une minute. » Il n’y avait aucun intérêt à répondre à sa question. Elle savait ce que je faisais, j’en suis sûr. Et elle n’aimait pas ça. Et elle ne comprenait pas. Parce qu’elle voulait que j’oublie.
Mes yeux ont glissé vers le téléphone où ils se sont fixés sur l’écran pendant quatre minutes. J’ai parcouru tout internet pendant des mois à chercher le reste du procès mais tout ce que j’ai obtenu était une émission appelée « Une affaire courante » de six minutes enregistrée à la télé. J’ai vu la vidéo tellement de fois que je connaissais le moindre détail de chaque seconde. Mais je continuais à la regarder. Car j’avais besoin d’une réponse.
La caméra était en train de filmer le jury. Ils étaient tous penchés en avant et concentrés sur le témoignage de l’expert criminel. La caméra s’est alors déplacée pour filmer le témoin quand le docteur Felmore parlait de la décomposition du corps d’Andrew et de son état quand il a été retrouvé grâce au chien d’un passant en mai dernier.
Felmore a alors marché vers le projecteur au plafond, a posé un tas de diapositives sur la table pour les arranger, puis il a retiré la première du tas et l’a placée dans le projecteur. Une photo du corps nu d’Andrew est apparue sur l’écran et la salle d’audience a eu le souffle coupé. L’émission a flouté les photos mais je me souviens ce qu’il y avait sur chacune d’elles. Ils avaient raison d’être terrifiés. Ecouter le bourdonnement d’un expert expliquer d’une manière monotone les abus sur un enfant de cinq ans était plus différent que le voir en personne.
Le docteur a expliqué les diapos sans émotion, en soulignant les nombreuses écorchures, ecchymoses et les fractures ouvertes. Il a parlé de la cause de la mort, la strangulation, et a montré à la court à quel point les empreintes sur le cou d’Andrew s’associaient parfaitement avec celles du défendant. Ensuite, il a éteint le projecteur et a commencé à parler de l’heure présumée de la mort.
La caméra s’est alors éloignée pour filmer ma famille qui pleurait en silence.
Et enfin, elle a filmé la table du défendant. Le garçon assis à côté de son avocat semblait complètement… ennuyé. Il jouait à faire tourner un crayon entre ses doigts et soufflait bruyamment à chaque seconde. Ça, c’était le monstre que je voulais tuer. Il a dû sentir la caméra se poser sur lui car il s’est soudainement tourné, a regardé droit vers la caméra et a sourit. C’était un sourire satisfait, intelligent. Comme s’il n’avait pas peur des conséquences. Comme s’il croyait que ça valait le coup.
Et au final, il avait raison. Le garçon a été condamné à l’incarcération jusqu’à sa majorité et encore sept ans après. Ce n’était rien. C’était moins que rien.
J’ai regardé le rasoir que j’avais supplié à ma femme d’acheter pour mon anniversaire. Comment tuer un monstre ? C’était la réponse. Ça serait si simple. Mais est-ce que je pouvais le faire ? Mon petit frère mérite vengeance même si c’était 16 ans plus tard. Andrew a connu des horreurs qu’aucun humain ne devrait connaitre. Des jours durant.
Je me suis retourné vers le petit écran et j’ai regardé les dernières secondes de la vidéo. Le garçon s’est soudainement redressé avec joie alors que les outils de torture improvisés qu’il avait créé furent ramenés et placés sur une table près du jury. Ma famille fut escortée hors de la salle d’audience et la vidéo « Une affaire courante » s’est arrêtée là. Mais ce n’était pas grave, je me souviens de ce qui s’est passé ensuite.
L’enquêteur a tenu chacun des outils pour que le jury les examine et je me balançais sur ma chaise, étourdi par la fierté pour mes créations.
Valerie frappa de nouveau. « Ben, est-ce que tu viens au lit ? »
Mais je réfléchissais à une autre question, beaucoup plus importante, la seule qui comptait. En vrai, je savais comment tuer un monstre. J’ai jeté un coup d’œil à la lame aiguisée sur le comptoir. Cette partie était facile. Mais le problème était plus compliqué que ça. Car comment tuer un monstre quand il se trouve en vous ?
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creepypasta-fr · 10 years
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Why they're called Sixes/Pourquoi on les appelle les Sixes
NdT : Je n'ai pas traduit les moments que Cry ajoute dans sa lecture. Juste le NoSleep
NoSleep en version originale ici : http://www.reddit.com/r/nosleep/comments/2pvbh7/why_theyre_called_sixes/
Je veux vous raconter ma vie et les choses étranges que j'y ai vues mais, avant ça, je veux que vous compreniez que mes actions avaient au final leurs raisons.
J'ai été élevé par une mère-célibataire. Elle avait à peine 15 ans lorsque je suis né et elle n'était pas vraiment prête pour être mère. Apparemment, mon père l'était encore moins car ses parents l'ont envoyé dans un pensionnat pour qu'il ne soit pas tenu responsable de moi et de ma mère. Nous avons été majoritairement aidés par les parents de ma mère mais, sinon, nous étions complètement seuls.
J'ai commencé à découvrir mon "don" quand j'ai eu 5 ans. Ma grand-mère était décédée. Je me sentais vraiment désemparé lorsque je suis allé dans la chambre funèbre et j'ai vu ma mamie assise sur une chaise à côté de son propre cercueil. En ce temps, j'avais déjà pigé que la mort signifiait qu'on était parti pour toujours mais, pourtant, elle se trouvait là.
Mon soulagement était plus fort que ma confusion. En l'approchant, elle semblait différente. Elle était là mais elle n'était pas tout à fait la même. Comme lorsque vous imaginez quelque chose dans votre tête. Vos yeux sont ouverts et vous voyez très clairement ce qui se trouve dans la pièce mais il y a quelque chose de totalement différent en même temps. Elle m'a susurré dans l'oreille, embrassé le front et disparut. Je me suis dirigé vers ma mère et je lui ai demandé à propos des roses en Italie, comme mamie me l'avait dit. Depuis ce jour, je ne sais toujours pas ce que ça voulait dire mais c'était quelque chose d'assez important pour mettre à genoux ma mère. Elle m'a serré dans ses bras et c'était la seule fois que je me souvienne qu'elle m'ait vraiment aimé.
Alors que je grandissais, mon don devenait de plus en plus évident. Je voyais des gens que je n'étais pas censé voir dans la vie quotidienne. Quelques uns le remarquaient et me suivaient jusque chez moi. Cela m'était égale. Aucun d'eux ne s'est imposé ou a essayé de me faire mal. Ils voulaient juste de la compagnie jusqu'à se qu'ils se rendent compte comment continuer ou s'ils trouvaient quelqu'un plus intéressant à suivre. J'en parlais comme si c'était normal. Ma mère ne faisait aucun effort pour m'arrêter mais se sentait quand même gênée quand j'en parlais avec des gens autour. Néanmoins, personne ne le prenait sérieusement. Ma mère non plus. Franchement, je crois qu'elle me craignait pendant un moment.
Quand j'ai eu 8 ans, les choses ont changé et tout était la faute d'une personne que maman rencontrait, Mike. Il était disloqué, il puait et parlait trop fort. Pour autant, il avait un travail plus stable que maman donc elle en est tombée raide dingue. Il n'était pas un sale type au début, juste un peu cupide. Ma mère lui avait parlé de mon "don" et il s'est mis en tête de m'utiliser comme tirelire. Il afficha mon nom dans les annuaires comme le "plus jeune médium du monde". Je ne sais pas s'il a crû au moins une fois au début que mon don était vrai mais il a éventuellement changé d'avis. C'est comme ça que j'ai commencé à parler aux personnes mortes en tant que vivant alors que j'apprenais tout juste les multiplications. Au début, c'était marrant quand ça n'était pas toujours les vieilles conneries de "dis à ma mère que je l'aime".
Il y avait ce cas lorsque j'avais 13 ans. Je voyais une famille qui croyait que l'esprit d'une petite fille de 4 ans hantait leur maison. Ils affirmaient qu'ils n'avaient pas essayé de faire partir la jeune fille mais ils voulaient juste en apprendre plus sur elle pour qu'elle se sente plus à l'aise chez eux. Quand je suis entré dans la maison, il n'y avait vraiment aucune petite fille. Cependant se tenait une entité grise et pas humaine accroupie sur le dos de leur fils de 17 ans. La peau de la chose était comme du papier et ses yeux étaient entièrement rouge sang. Elle était de forme humaine mais se trouvait bien loin d'être humaine.
J'appelais ces choses inhumaines "Sixes". Les Sixes sont les âmes qui n'ont jamais été humaines. Elles sont créées à partir de pure tristesse et de haine. Elles sont des émotions négatives incarnées par un être démoniaque et spirituel. Elles peuvent faire passer les actions d'esprits d'humains pour embrouiller leurs occupants. Leur faire croire qu'ils sont juste victimes d'une apparition normale. Les âmes humaines ne peuvent pas faire de mal sauf si elles sont extrêmement sinistres (comme Bundy sinister (NdT : Je n'ai rien trouvé de concret à ce sujet, je n'ai rien compris de la vidéo que j'ai pu voir dessus)). Cependant, les Sixes le peuvent (accompagnées de plusieurs autres entités non-humaines). Elles aspirent chaque émotion d'une personne et répandent tellement de leur propre tristesse ou haine que la personne finit soit par se suicider, soit par commettre un crime tellement horrible qu'elle se termine généralement par la peine de mort. Normalement, elles traquent les personnes mauvaises, corrompues ou tout simplement misérables.
Elles s'appelaient "Sixes" car cela durait à peine six mois avant que leurs victimes ne perdent la tête.
Je pense que j'ai commencé à en vouloir à ma mère lorsque j'eus 16 ans. Le boulot me lassait. Tout le monde en ville me connaissait. Tous les gosses de l'école m'appelait le monstre. A ce moment-là, Mike commençait à me retirer tout l'argent que les gens m'avaient donné en échange de leur dire que leur grand-mère les aimait ou que leur enfant décédé se trouvait dans un monde meilleur. Il était devenu violent. Fâché. Il frappait ma mère et elle l'a juste laissé passer pendant un moment. Après, elle a commencé à m'accuser. "Si tu n'avais pas commencé à parler avec ce putain de Casper, peut-être qu'on n'en serait pas là." Elle ignorait complètement le fait que c'était la faute de son copain, pas la mienne. Peu de temps après, il s'arrêta de la frapper et recommença sur moi. Puis, elle s'y mis aussi.
Quelques mois plus tard, j'ai commencé à voir errer les Sixes dès que mes "parents" y étaient proches. J'ai observé ce spectacle sans dire un mot. Je les autorisais toujours à m'accompagner lors du boulot. Au premier abord, les Sixes restaient loin. Je les voyais par la fenêtre, de l'autre côté de la rue. Elles avancèrent lentement de plus près au fil du temps. Très lentement. Ma curiosité s'est vite imposée sur ma peur. Je les avais seulement vues sur le dos des gens. J'ai commencé à avoir un peu plus peur quand elles se sont tenues à nos fenêtres. Elles savaient que je pouvais les voir mais elles m'ignoraient. Je n'ai rien dit à ma mère le jour où j'ai vu l'une d'entre elles ramper jusqu'à son dos et coller sa bouche béante et dentée contre son épaule. Je ne fus pas surpris lorsque je vis plus tard dans la même journée une autre sur le dos de Mike.
J'ai pensé le dire à Mike et à ma mère. L'idée d'appeler un spécialiste pour aider à se débarrasser des Sixes commença à épuiser ma pauvre excuse d'avoir une famille (je n'ai pas tout à fait compris cette phrase en anglais, désolée). Puis, j'ai enfin pensé à vivre seul. Ne pas avoir à faire le boulot qu'ils m'ordonnaient. Ne jamais être sujet à une leçon barbante sur ma "responsabilité" de "supporter ma famille". Ne plus jamais expliquer aux professeurs à propos de mes bleus.
Donc je n'ai rien dit. Je me suis juste assis et j'ai profité du spectacle.
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creepypasta-fr · 10 years
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Bad Dream: http://bit.ly/yWiQXo Him/Under the Bed: http://bit.ly/zvQezE In The Kitchen: http://bit.ly/pgcJzL Upstairs: http://bit.ly/Amgpdy You all wanted cr...
The Bad Dream / Le cauchemar
Version originale ici
"Papa, j'ai fais un cauchemar."
Vous clignez des yeux et ouvrez les paupières. Votre réveil indique dans le noir qu'il est 3H32 du matin.
"Veux-tu monter dans le lit et me le raconter?"
"Non, papa."
La singularité de la situation vous réveille de plus en plus. Vous pouvez à peine percevoir la forme pâle de votre fille dans l'obscurité de votre chambre.
"Pourquoi pas, mon cœur?"
"Parce que dans mon cauchemar, après que je te l'ai raconté, la chose qui porte la peau de maman se réveille."
D'un seul coup, vous vous sentez paralysé, vous ne pouvez pas détourner votre regard de votre fille. Les couvertures derrière vous commencent à bouger.
Him (Under the Bed) / Lui (Sous le lit)
Version originale ici
Le titre a été changé par I know you're awake / Je sais que tu es réveillé
Je suis allongé depuis des heures maintenant. Il est 5h35 du matin et il n'y a pas grand chose que je puisse faire. Vous savez ce qui est le pire dans ma situation ? Je suis dans la même chambre que mes parents. Ils continuent de me fixer et je ne peux rien faire d'autre que de regarder en arrière et essayer de ne pas pleurer ou hurler. Leurs yeux sont posés sur moi et leur bouche est grande ouverte. Il y a une forte odeur de sang et je suis paralysé par la frayeur.
Voici la situation : à la seconde même où je laisse le moindre indice qui prouve que je ne dors pas, je serai totalement dans la merde. Je mourrai et il n'y aura personne pour venir me sauver. J'ai essayé de voir à m'échapper mais la seule idée qui m'est venue est de courir jusqu'à la porte et de sortir par la porte d'entrée en criant à l'aide, en espérant que mes voisins m'entendent. C'est risqué mais si je reste ici, je vais sûrement mourir. Il attend que je me réveille et que je vois son chef d'oeuvre.
Vous vous demandez sûrement ce qui se passe, j'ai tendance à m'emporter rapidement.
Il y a environ trois heures, j'ai entendu crier de l'autre côté de la maison. Je me suis levé et je suis parti vérifier ce que c'était avant de me rendre compte que je devais aller aux toilettes à la place de faire la chose la plus intelligente qui était d'explorer. J'ai donc utilisé les toilettes en premier. J'aurais pu alors me faire tuer directement en agissant ainsi. Mais j'ai quand même fait ce que je devais faire et j'ai jeté un coup d’œil depuis les toilettes. Il y avait du sang partout sur le tapis. Je me suis vraiment inquiété, alors je me suis rué dans ma chambre, me cachant sous les couvertures comme la tapette que j'étais. J'ai essayé de me convaincre de dormir, que ce n'était qu'un rêve bien clair ou quelque chose dans le genre.
Mais j'ai entendu la porte de la salle de bain s'ouvrir. Comme je n'étais qu'un enfant terrifié, j'ai jeté un coup d’œil depuis le dessous de mes draps pour voir ce qui se passait. J'ai pu voir quelque chose emporter mes parents morts dans la pièce. Ce n'était pas humain, ça, je peux vous l'assurer. Cela n'avait ni de cheveux, ni d'yeux, ni d'habits. Cela marchait comme un homme des cavernes, avec son dos voûté parce qu'il portait mes parents. Mais cette chose était beaucoup plus intelligente qu'un homme des cavernes. Elle était consciente de ce qu'elle faisait.
Elle a soutenu mon père au bord de mon lit et a fait en sorte qu'il me fasse face. Elle a ensuite fait asseoir ma mère sur la chaise et l'a positionnée également vers moi. Puis, elle a commencé à frotter ses mains contre le mur, le tachant de sang et a dessiné un cercle en formant le pentagramme du démon. Cette chose a créé ce qu'elle aurait appelé un chef d'oeuvre. Pour le terminer, elle a écrit un message sur le mur que je ne pouvais pas lire dans l'obscurité.
Elle s'est enfin postée sous mon lit, attendant le bon moment pour frapper.
La chose la plus effrayante maintenant, c'est que mes yeux se sont adaptés aux ténèbres depuis, et je peux donc lire le message sur le mur. Je ne veux pas le regarder car c'est effrayant rien que d'y penser. Mais j'ai le sentiment que je dois le voir avant de me faire tuer.
J'ai jeté un coup d’œil au chef d'oeuvre de la créature.
"Je sais que tu es réveillé".
In The Kitchen / Dans la cuisine
Version originale ici
Une jeune fille est en train de jouer dans sa chambre lorsqu'elle entend sa mère l'appeler depuis la cuisine. Elle court donc en bas pour voir sa mère.
Alors qu'elle court dans le couloir, la porte de l’armoire sous les escaliers s'ouvrent et une main la saisie et l'emporte à l'intérieur. C'est sa mère. Elle chuchote à sa fille: "Ne va pas dans la cuisine. Je l'ai aussi entendue."
Upstairs / A l'étage
Version originale ici
Quand j'étais enfant, je vivais dans une maison louée à deux étages. Mes deux parents travaillaient donc j'étais souvent seul quand je rentrais de l'école.
Quand je revins tôt un après-midi, la maison était toujours sombre.
J'ai appelé "M'man?" et j'ai entendu une voix qui me disait "Ouiiiiiiiii?" depuis l'étage.
J'ai rappelé ma mère et j'ai eu le même “Ouiiiiii?” comme réponse.
Je pensais qu'elle me répondait donc je me décidais à monter les escaliers.
Quand j'eus atteint le premier étage, je l'ai rappelée encore une fois et j'ai remarqué que la voix qui me disait “Ouiiiii?” venait de la pièce la plus éloignée.
Je me sentais mal à l'aise mais j'éprouvais en même temps un pressant désir de revoir ma mère. Je me dirigeais donc vers cette pièce.
Mais au moment où je m'apprêtais à ouvrir la porte qui menait à l'intérieur de celle-ci, j'entendis celle de l'entrée s'ouvrir en bas et ma mère qui rentrait, portant un tas de sacs de course.
“Mon cœur, es-tu revenu ?” appela ma mère d'une voix enjouée.
En entendant sa voix, je me sentis tout de suite mieux et je décidai de rebrousser chemin... mais pas avant d'avoir jeté un coup d’œil à la pièce.
Alors que je regardais du haut des escaliers, la porte de la pièce s’entrebâilla lentement. Pendant un court instant, je vis quelque chose d'étrange à l'intérieur. Un visage blafard qui me fixait.
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Apparemment, de nos jours, on a conservé l'anglicisme donc je le garderai aussi lors de la traduction.
Tout a commencé lorsque j'eus 16 ans. J'étais enfant unique et je vivais avec ma mère et mon père. Chaque nuit, je me réveillais à 2h16 du matin précisément. Non parce que j'avais trop dormi, ni par manque de sommeil, pas du tout. Je me serais assis droit comme un piquet, pour une raison qui me dépasse, et aurais écouté. Je n'aurais rien vu dans l'obscurité totale de ma chambre, je n'aurais rien entendu dans ma maison silencieuse. Pendant 5 minutes, jusqu'à 2h21 du matin, j'aurais été très attentif. Au premier abord, je n'ai rien entendu. 5 minutes de complète attention, totalement incapable de me déconnecter, n'écoutant aucun bruit. Ensuite, aussi vite que la venue de la vigilance, cela s'estompe et je me serais rapidement rendormi.
Cela a continué pendant quelques semaines, toutes les nuits le même rituel. Je n'ai pas beaucoup pensé à ça. Je ne prenais pas peur aussi facilement. C'était plus déconcertant qu'autre chose. Après environ un mois d'éveil en pleine nuit, j'entendis le premier son. Il était si proche pour ne pas être entendu que j'ai même pensé que je l'imaginais. Un léger bruit de pas derrière ma porte, dans les escaliers menant au grenier.
La nuit suivante, un autre bruit de pas mais toujours aussi silencieux, comme si on marchait sur la pointe des pieds. Pour autant, j'étais plus curieux qu'effrayé mais je commençais à me sentir un peu étrange. Cela a augmenté, nuit après nuit, les bruits de pas devenant de plus en plus bruyants, de plus en plus proches des 12 marches jusqu'à ma chambre.
A la cinquième nuit, j'essayais de me lever de mon lit pour aller explorer pendant mon éveil. Mais je ne pouvais pas bouger. Je ne me sentais pas paralyser, mais plutôt la sensation d'être étranger à mon corps, comme si je n'avais plus le contrôle, comme si tout ce que je possédais était ma conscience mais aucune information physique. Je commençais à prendre peur.
Le jour suivant, je ne suis pas allé à l'école pour cause de "maladie". J'étais mort de trouille cette nuit-là. Finalement, je me suis endormi vers 2h du matin.
Et je me suis réveillé le lendemain, comme si rien ne s'était passé. Je ne me suis pas réveillé pendant mon sommeil. Je me sentais plus frais que jamais je ne l'ai été ces dernières semaines. J'étais complètement soulagé et j'ai passé une bonne journée. La nuit suivante, j'ai encore dormi comme une masse. C'était fini.
Le mois suivant était sûrement le meilleur de ma vie. J'avais des bonnes notes partout, j'avais une petite amie. J'avais de la chance et, en général, je passais juste du bon temps.
C'était après un samedi particulièrement bon que j'avais passé avec ma petite amie, que je me suis couché, le plus heureux des mecs en vie. J'étais impatient d'être le lendemain.
Je n'ai jamais ressenti les mêmes frissons que cette nuit-là, quand je me suis réveillé à 2h16 du matin, assis droit comme un piquet, incapable de bouger, fixant dans l'obscurité le vide, les oreilles aux aguets. Quatre minutes de silence total passèrent, avec un frisson de plus en plus fort qui surgissait dans mon dos et une sueur froide qui perlait dans mon cou à chaque seconde.
A 2h20, dans le plus grand boucan, j'ai entendu ma porte sortir de ses gonds et voler sur le mur d'en face. Des bruits de pas martelèrent dans ma direction avec une grande détermination, plus bruyants que jamais, de plus en plus près jusqu'à ce qu'ils s'arrêtèrent net. Un courant d'air glacé me traversa, me faisant frissonner jusqu'à l'os. Mes yeux, remplis de terreur, étaient à la recherche de quelque chose, n'importe quoi pour se concentrer dessus. Pendant quelques secondes, rien ne se passa. Puis, tout à coup, les mots "je suis arrivé" s'étaient inscrits, gravés en blanc dans mon champ de vision, suivis du son le plus horrible que je n'ai jamais entendu. Si vous avez déjà entendu le cri du renard la nuit, imaginez-le d'un ton beaucoup plus grave... Un cri inhumain, guttural, le cri d'une âme torturée, agonisante. Aujourd'hui encore je me souviens de ce son.
A pars ça, rien d'autre ne se produisit. Je me suis endormi à 2h21 du matin et me suis réveillé le lendemain trop terrorisé pour faire quelque chose. Je me suis assis voûté sur mon lit. Toute la journée. Sans bouger. Quand la nuit vint, j'étais bien éveillé. Je ne voulais plus jamais dormir de nouveau. Le temps passa sur l'horloge... 1h30... 1h45... 2h... 2h10... 2h15... Puis le trou noir. Je ne me souviens plus de rien cette nuit-là.
Je me suis réveillé en me retrouvant debout dans la chambre de mes parents. Juste debout, là, les bras sur les côtés, détendu. Je n'avais aucune idée de comment je m'étais retrouvé ici, ce qui était légèrement alarmant en soi, vu que je n'ai jamais eu tendance à faire des crises de somnambulisme. Mais la chose qui dérangeait était que je ne me sente pas bizarre. Je ne me sentais pas étranger au cadre, je fixais mes parents endormis. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à quel point ils me semblaient fragiles.
Je suis finalement sorti de ma transe et je suis reparti en bas. Je me souviens vaguement d'avoir préparé le petit-déjeuner. J'ai mangé la nourriture mais ne sentis aucun goût. Mes sens semblaient être atténués, ma tête dans le gaz. Malgré l'horreur que j'avais vécu la nuit d'avant-hier, je ne me sentais pas effrayé... Je ne sentais... bah... rien. A l'école, je n'arrivais pas à me concentrer, j'acceptais une retenue sans prononcer de mots, juste en me laissant aller. Je n'ai jamais fait d’effort pour parler à qui que ce soit sur n'importe quoi. L'école s'est terminée et je suis retourné chez moi.
Cette nuit, le téléphone a sonné. Je l'ai regardé. Je me souviens juste... juste l'avoir regardé sonner, sans aucune envie d'y répondre, aucune envie de savoir même qui c'était. J'ai présumé que c'était ma petite amie, étant donné qu'elle rentre tard le soir. J'étais en haut, assis sur mon lit, fixant le mur. Elle (ma petite amie) a essayé de me parler, je ne lui ai pas répondu. Elle s'est allongée et m'a entraîné avec elle. Elle m'a serré dans ses bras, en essayant de me forcer à lui répondre. Mais quelque chose m'a réellement énervée mais je ne sais pas pourquoi. Elle n'a pas arrêté de me dire que j'étais froid. Vraiment, super froid. Finalement, je me suis tourné vers elle. Au début, elle m'a souris quand mes yeux ont rencontré les siens, puis une réponse. Le sourire s'est vite évanoui. Je ne ressentais aucun amour pour cette fille. J'avais l'impression de ne pas la connaître, et ceci s'est sûrement reflété dans mes yeux. Vides, dépourvus d'attention. Tout ce que je pouvais voir était sa vulnérabilité, allongée là, près de moi.
Elle s'est endormie vers 1h du matin. Je l'ai juste regardée comme ça, pendant une heure complète. A 2h du matin, j'ai fermé les yeux, sans aucune sensation d'inquiétude. Je les ai comptées, ces 16 minutes, seconde par seconde, et peu après je ne me souviens plus de rien.
Je me suis réveillé dans une mare de sang alors que l'aube se levait. J'ai regardé à ma droite pour voir ma petite amie. Sa poitrine était entrouverte, ses côtes pendaient de chaque côté. Des organes impossible à identifier ressortaient. Je ne ressentais rien. Je me suis levé du lit, couvert de sang. J'ai suivi une trace de sang rouge venant d'une artère de ma chambre, descendant les escaliers jusqu'à la chambre de mes parents. La tête de mon père couverte de sang était effondrée à côté de son cou encore suintant. Une énorme entaille coupait son dos en deux. Sa jambe droite était dans la gorge de ma mère dont la mâchoire était désaxée et ses jambes ainsi que ses bras étaient tordus de façon inimaginable. Je ne ressentais rien.
J'ai tourné les talons et je suis parti en bas. J'ai remarqué une trace de sang laissée dans mon sillage. On pouvait le sentir. Sentir qu'il s'était infiltré dans le tapis, l’écœurante odeur de fer envahissait la maison. Même à travers mes sens engourdis. Je suis allé me préparer le petit-déjeuner. Encore un repas sans goût. A vrai dire, ça s'empirait. Je sentais moins le goût que le jour d'avant. Je suis remonté et j'ai fixé le mur pendant des heures, je crois. Maintenant, j’oublie constamment ce qui s'est passé... Mon esprit devient simplement flou et ignore ce qui s'est passé. Finalement, je m'allonge simplement dans la mare de sang, à côté de ma petite amie éviscérée.
Je me souviens avoir lu 2h16 sur le réveil avant d'être allé me coucher cette nuit-là. Je me souviens me tenir debout en face du mur à côté de la chambre de mes parents. Du pas de porte jusqu'à l'endroit où je me tenais près du mur, une rangée propre de traces de main rouge sang. Je ne pouvais pas bien voir mais en baissant les yeux, je vis ma main tachée de rouge. Je perdais bientôt mon ouïe. Mon talent était si ennuyant que je me sentais totalement séparé du reste du monde. En me traînant jusqu'à la chambre de mes parents, j'aurais dû être terrifié. Non seulement à cause des corps mutilés mais également à cause du fait que tous les murs, le sol et même le toit étaient recouverts de traces de mains, mes mains. Trempées dans le sang coagulé de mes parents.
La dernière chose dont je me souviens était le fait que je descendais et fouillais maladroitement dans les tiroirs pour finalement y trouver un vieux couteau rouillé qui était tombé à l'arrière d'un tiroir. Je suis alors remonté. Et après, plus rien.
Finalement, un voisin s'est plaint de l'odeur qui venait de la maison. La police est arrivée peu de temps après. J'ai pitié pour quiconque ait à entrer dans cette maison. Presque une semaine de décomposition aurait rendu l'odeur complètement accablante. Ils ont d'abord pensé que tout le monde était mort. Mais quand j'ai été transporté à l'extérieur, après plus ample vérification, j'étais encore en vie, d'une certaine manière.
Ils m'ont retrouvé dans les escaliers avec les deux jambes et mon bras gauche étendus à mes côtés, détachés. Il n'y avait aucune coupure propre, rien de chirurgicale dans la procédure. Ils ne pouvaient pas expliquer comment je n'ai pas pu mourir de choc ou de perte de sang, mais quand ils ont découvert que mon seul membre indemne avait empoigné ce couteau de cuisine peu tranchant et rouillé, ils ont su ce qui avait causé ça.
Je suis dans l'institution depuis deux semaines maintenant. Je ne me suis jamais senti aussi bien. Je me sens... normal. Je suis comme tout autre personne maintenant. N'importe qui d'entre vous. Je pourrais mener une vie normale, si j'en avais envie. Comme chaque humain que vous êtes. Mais non. Sous peu, j'écrirai cette fin en attendant une opération qui pourrait sauver mon appareil digestif. Voyez-vous, il y a un objet en métal non identifié ici quelque part qui doit sortir. Une sorte de petite boîte. Enfin, je dis non identifié... Je me souviens juste que ma petite amie avait un pacemaker.
Version originale: http://creepypasta.wikia.com/wiki/Pacemaker
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Je crois que c'était une marionnette. Elle avait une grosse tête, le visage était fait en vieux caoutchouc de couleur chair. Ses yeux étaient immenses, des orbites blanches et globuleuses avec des pupilles rouges. Les cheveux étaient noirs, faits d'une matière qui ne concordait pas avec la tête caoutchouteuse. Les dents étaient énormes, d'un blanc pur et capables de bouger de haut en bas. Le corps et les membres étaient en bois peint de façon à ressembler à des vêtements, mais la peinture déteignait de sorte que l'on pouvait voir le marron naturel du bois à certains endroits. Chaque bras et jambe étaient d'une taille différente mais les mains et les pieds étaient bien détaillés. Elle claquait bruyamment à chaque fois qu'elle bougeait.
Cette marionnette... me suivait. Non pas qu'elle se levait et me chassait. Je veux dire qu'elle continuait à se pointer tout au long de ma vie. Mon souvenir le plus lointain remonte à mon premier anniversaire. Evidemment, je ne me souviens pas très bien de tous les détails mais je me souviens de mes parents chantant joyeux anniversaire et de cette marionnette. Je ne sais pas pourquoi elle était là, je me souviens juste qu'elle m'a énormément effrayée et que je ne pouvais plus m'arrêter de pleurer. Quand j'ai pu parler, j'ai demandé à mes parents plus de détails sur celle-ci et ils m'ont dit que rien de tel s'était produit lors de mon premier anniversaire. Ils n'ont sûrement pas pensé que mentir sur le fait de me cacher la présence de la marionnette aurait facilité les choses pour moi. 
La dernière fois que je l'ai vue, c'était lorsque j'avais à peu près trois ans. J'étais en train d'explorer une pièce remplie de vieilles choses que mes parents avaient gardées et j'ai retrouvé un calendrier mais je ne me souviens plus de l'année. Il y avait une photo pour chaque mois mais la seule chose dont je me souviens était le mois d'octobre : cette marionnette en était l'image. J'ai pris peur et m'enfuis de la pièce. J'en ai parlé à ma mère et voulu lui montrer le calendrier de sorte à lui prouver que la marionnette était réelle mais pas moyen de le retrouver. La pièce était vraiment désordonnée et j'ai couru hors de là tellement vite que j'ai fait tombé des tas de choses donc je suppose que le calendrier devait y être enfoui. 
J'avais six ans quand ça s'est reproduit. C'était au milieu de la nuit, je me suis réveillé d'un cauchemar dont je ne me souviens pas des détails. J'avais trop peur pour retourner me coucher donc je suis allé dans le salon et j'ai allumé la télé. Un épisode en noir et blanc de Nick at Nite se terminait et quand les pubs commencèrent, cette marionnette arriva. Elle dansait alors qu'était joué de la musique bruyante. J'ai crié et j'ai commencé à pleurer sans pouvoir m'arrêter, mais le temps que mes parents descendent, la marionnette était déjà partie.
Je n'ai plus revu la marionnette pendant un moment mais je n'ai pas arrêté de faire des cauchemars dessus. Quand j'ai eu 15 ans, j'ai décidé de la chercher en utilisant internet pour essayer d'avoir des informations sur le calendrier, la pub, n'importe quoi. Personne a entendu parler d'elle mais, un jour, j'ai reçu un message instantané de quelqu'un à qui je n'avais jamais parlé avant. Son nom d'utilisateur était un mélange de nombres et de lettres pris au hasard mais son avatar était une photo de la marionnette. Il m'a envoyé un message instantané sur iMessenger disant "heureux que tu te souviennes de moi" et s'est tout de suite déconnecté. Il ne m'a plus jamais recontacté ou s'est remis en ligne.
Quand j'eu 20 ans, je passais devant un magasin qui vendait de vieux jouets et poupées et, dans la vitrine, je vis la marionnette. J'y suis rentré et j'ai demandé au vendeur s'il connaissait quelque chose de l'histoire de la marionnette, quand avait-elle été fabriquée, d'où venait-elle, n'importe quoi. Il ne savait rien, il m'a dit qu'elle avait été mise à vendre au magasin quelques jours plus tôt et que je pouvais l'avoir pour 6 dollars. Je n'étais pas sûr de savoir quoi faire, elle me faisait toujours peur mais avoir une preuve de son existence semblait être une bonne idée. J'ai acheté la marionnette et je l'ai ramenée chez moi.
Pendant un moment, je me suis senti mieux. Je voyais la marionnette comme un cauchemar d'enfance que j'avais surmonté en tant qu'adulte et même commencé à croire aux explications que m'avaient donnés mes parents sur ses apparences du passé : je l'aurais confondu ailleurs avec un bébé, imaginé le calendrier, rêvé de l'annonce à la télé et quelqu'un en ligne qui en avait une m'aurait joué un tour.
J'ai gardé la marionnette mais au fur et à mesure que j'avançais dans la vie, je l'oubliais complètement. J'avais fini mes études à l'université, je me suis marié et ma femme devait donner naissance dans quelques semaines. J'étais en train de ranger une pièce lorsque le bébé arriva et j'ai retrouvé la marionnette, pleine de poussières et abandonnée. Je ne voulais pas que mon gamin voie ça étant petit donc je l'ai prise et j'ai décidé que je pouvais la nettoyer avant de la changer de place. Quand je l'ai nettoyée, j'ai remarqué une inscription un peu effacé sur le dos : "C'est à ça qu'il ressemblera". Avant que je me rende compte de ce que ça voulait dire, j'ai entendu ma femme qui commençait à pleurer. J'ai couru la voir. Je ne l'avais jamais vue autant bouleversée. Elle me dit en sanglotant que le docteur venait juste d'appeler. Il y avait un problème avec le bébé...
Version originale ici: http://creepypasta.wikia.com/wiki/The_Puppet
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Récemment, à la galerie d'art, je travaille pour l'exposition d'artistes locaux. C'est le truc habituel : des peintures médiocres qui sont seulement exposées car elles viennent de la communauté locale, des peintures de personnes et de lieux du coin et ainsi de suite. C'était mon travail de décider quelles peintures devaient être exposées, ce qui m'exigeait de faire le tri entre à peu près cent de ces horribles excuses pour l'art. Pourtant, il y en avait une qui attira vraiment mon attention. A la différence des autres, ce n'était pas sur un paysage ni sur une personne du coin ; c'était sur une famille. Un père vêtu d'un costume et assit sur une chaise, sa femme obéissante derrière lui et ses jeunes fils ainsi que sa fille à ses pieds.
Vu la façon dont ils étaient vêtus, ils devaient appartenir au 19ème siècle, avec les habits traditionnels d'une famille de classe moyenne de cette époque. Deux choses m'ont frappées sur cette peinture : premièrement, le soin apporté aux détails et la qualité de l'œuvre étaient parfaits (presque comme une photo) et, deuxièmement, ce fut le frisson que cela m'apporta. Les gens du portrait avaient cet aspect étrange, décharné et leurs expressions étaient si vides qu'ils paraissaient presque morts. La peinture ne comportait aucun nom d'artiste rattaché et Molly, la réceptionniste, a déclaré qu'elle ne pouvait pas rappeler la personne qui l'avait envoyée. J'ai donc décidé de ramener la peinture chez moi au lieu de l'exposer. Après tout, il n'y avait aucun nom rattaché donc elle ne manquerait à personne, pas vrai?
Je suis rentré chez moi et j'ai décidé de l'accrocher dans mon bureau et, après l'avoir suspendue, j'ai passé le reste de la nuit à remplir de la paperasse. De temps à autre, je regardais la peinture. J'ai ressenti la plus étrange et dérangeante des sensations. J'ai senti comme si la famille de la peinture était d'une certaine manière en train de me juger. Je pouvais même sentir leurs yeux rivés sur moi depuis le tableau. Ils étaient en train de regarder le peintre (et donc n'importe quelle personne regardant le tableau), alors leurs yeux semblaient me suivre à travers la pièce, ce qui est pire. Après un moment, je ne pouvais plus le supporter : j'ai tourné la peinture contre le mur et j'ai juré qu'importe son fort intérêt, je la rapporterai à la galerie le lendemain. Je me suis pourtant ressaisi : j'ai travaillé jusqu'à très tard et j'étais vraiment fatigué donc j'ai décidé de fermer les yeux dessus. J'ai commencé à vouloir terminer le dernier archivage qui me restait sur mon bureau. Ce fut une mauvaise idée : mes paupières étaient lourdes et, avant que je m'en rende compte, je m'étais endormi sur le bureau.
Cette nuit, mes rêves n'étaient faits que de visions de la peinture. Tout le temps, l'unique chose dont je rêvais était cette famille me fixant depuis la toile, perçant mon âme avec leurs regards vides, aveugles. Les rêves devenaient de plus en plus intenses jusqu'à ce qu'après un moment, leurs yeux deviennent larges. Ils me regardaient avec une telle haine que je cru qu'ils allaient me tuer. Un moment plus tard, je repris conscience pour me retrouver face à face avec la peinture, excepté que cette fois, à la place de regards vides se trouvait une vision des plus terrifiantes qui me suivra jusqu'à ma mort. Leurs visages s'étaient transformés en des regards plein de méchanceté. Des pommettes saillantes se dévoilaient à travers leur peau décharnée et cireuse, leurs lèvres desséchées étaient retroussées sur des gencives noirâtres révélant des dents tordues et jaunâtres en donnant l'impression d'un grognement bestial. Moins je pense à leurs yeux globuleux et injectés de sang, mieux je me porte. J'ai hurlé et je suis tombé de ma chaise, j'ai trébuché en voulant sortir de la pièce, incapable de me retourner et de regarder la peinture. J'ai parcouru tout le couloir et plongé dans mon lit, cachant ma tête sous les couvertures.
Le matin suivant, quand je me réveillais, j'étais toujours terrorisé. J'ai pourtant essayé de me calmer : tu étais épuisé et tu as fait un cauchemar, la pièce était sombre et les ombres comme ton imagination ont essayé de te jouer un mauvais tour. J'étais dans mon habituelle routine, rassuré par le raisonnement logique de mon esprit. J'étais sur le point d'aller travailler quand je me suis rendu compte que j'avais oublié les papiers dans le bureau. J'ai ouvert la porte et attrapé les papiers mais à peine avais-je posé un pied dans le bureau que mon cœur s'arrêta et mon sang ne fit qu'un tour : le cadre était toujours tourné face au mur. Mais il n'y avait pas seulement ça qui me choqua sinon que mon bureau ne s'était jamais retrouvé face à la peinture : il était face à la fenêtre.
http://creepypasta.wikia.com/wiki/The_Family_Portrait
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