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Lundi Nostalgie : Truly Madly Deeply de Savage Garden

Je n'ai pas encore mesuré les risques que je prenais en sélectionnant cette chanson. Que dis-je ? Cette madeleine de Proust (et je pèse mes mots). J'ai vécu les amours les plus fastes de ma vie sur ce morceau. Du moins dans ma tête. J'avais 10 ans (bien que le morceau soit sorti en 1997), j'étais tombée amoureuse pour la 3 ème fois. Comme il s'agissait alors de passions furtives, je n'en garde que des souvenirs très épars et vous épargne les détails. Mes recherches sur le thème ont mis en lumière un fait troublant : les One Direction ont un titre intitulé de pareille façon. Avec tous les qualificcatifs dont regorge la langue anglaise, les minets n'ont rien trouvé de mieux que d'intituler leur morceau Truly Madly Deeply. Sérieusement les gars, c'est quoi cette tentative douteuse de récupération ??? Donc oui, mon post concerne les Savage Garden, des Australiens auteurs de deux albums et de quelques tubes, dont le plus connu est TMD.

Comme il est d'usage dans cette rubrique, je me suis plongée dans la recherche de covers. J'ai été impressionnée par la pléthore de reprises, toutes plus mauvaises les unes que les autres. Est-ce que ce titre mérite un si mauvais recyclage ? Je ne crois pas. Certes, Truly Madly Deeply ne transpire pas l'ingéniosité. Des accords ternes, une voix tout aussi éteinte, quant aux paroles, Mon Dieu, mieux vaut ne pas les retranscrire. Mais, cette simplicité, aux confins de la vulgarité, a fait des émules dans les années 90. Alors, je vous vois déjà venir en épinglant les nineties comme le terreau musical le moins fertile du 20 ème siècle. Heureusement, le clip rend ses lettres de noblesse au duo Australien, qui a rendu les armes (à défaut d'instruments) en 2001. Deux amoureux se cherchent (et ne se retrouvent qu'à la fin du clip, c'est un peu ça le génie) dans les rues de Paris. Aaaaah Montmartre. Oooh la Seine. Le joli petit troquet so parisian. A rebours des conventions hipsters qui présentent Paris comme la ville trop cool pour manger des burgers, Savage Garden l'érige en ville de l'amour. 

Comme je n'ai pas réussi à trouver une cover digne de ce nom, je vous présente les reprises les plus moches que j'ai trouvées. Bon, je vous épargne la version de Cascada. Par contre, j'ai pris le soin de sélectionner cette cover... surprenante. Voilà un mec qui a décidé un matin de reprendre Truly Madly Deeply.Ouis, comme ça. Sa touche perso ? Son Ukélélé. Fallait y penser ! 

Au même titre que cette demoiselle qui a décidé de nous présenter une version dépourvue de justesse. Pourquoi pas ?

Ensuite, y a celle qui en rajoute une couche sur le côté dramatique. Vous êtes présentement sur le point d'envisager de vous tirer une balle ? Accompagner votre dernier (?) geste en écoutant cette cover.

Tu as aussi la reprise qui ressemble tellement à l'originale que tu te demandes s'il n'y a pas eu d'erreur au moment de l'upload du morceau.

They did it ! La version hard rock du mielleux Truly Madly Deeply. Electrisée par ce morceau au point de perdre la coordination de mes petites mimines.

Wesh gros, fous tous les riffs les plus dégueus que tu trouves et mets les sur cette musique.

Bon, la séance de torture est à présent terminée. Je vous laisse avec un live MTV qui démontre le potentiel de cette ballade ! Quoi, je ne vous ai toujours pas convaincu ?

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Les claques de la semaine : Part IX

En préparant ma playlist, j'étais en train de me demander si j'allais inclure le dernier morceau de Blur... Mais, pensais-je, vous avez certainement eu ouï-dire que le groupe, absent depuis 12 ans, avait sorti un nouveau titre et un album était sur le feu. Oui, vous savez tout ça. Je me suis donc abstenue. Ce qui ne veut pas dire que cette playlist est dépourvue d'intérêt (et je vous saurai gré de ne jamais imaginer une chose pareille). Puisque entre vous et moi, la confiance règne, laissez-moi vous confier une chose : ce n'est pas Damon Albarn qui m'a fait rêver, mais les minettes de Warpaint. Les Californiennes ont balancé un titre inédit et d'une volupté dérangeante. Résolument entêtant. 

Bon, et sinon, Wolf Alice et Crepes ont balancé aussi leurs dernières prouesses. Autant vous dire que j'ai apprécié et que je vous conseille ardemment d'appuyer sur le bouton play des petites claques de la semaine. 

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Lundi Nostalgie : Come Along de Titiyo

Ok, Titiyo, ça ne vous parle certainement pas. Non, ce n'est pas une pote d'Amadou et Mariam, bien essayé. Si le prénom de la chanteuse ne chatouille pas votre mémoire, son tube lui, vous ne l'avez sûrement pas loupé. Pas que le tube d'ailleurs ! Je ne prends aucun risque inconsidéré en targuant le clip de Come Along de mythique. Tantôt languissante sur le capot de sa voiture, tantôt en mode grosse combattante dans les terrains vagues du Texas (?),Titiyo martèle "Come Along, Come Along With Me". Personnellement, à la minute où j'ai découvert ce clip, j'ai eu envie de la suivre. 

Malheureusement, après cette magnifique chanson pop-rock, qui aurait pu tout aussi bien être chantée par Sharleen Spiteri, Titiyo ne nous aura pas emmené très loin. Celle à qui on accolait l'étiquette de Soul lady version scandinave, n'a finalement pas su tirer profit de la visibilité offerte sur un plateau d'argent par Come Along. 

Qu'importe ! Chaque écoute de ce tube de 2001 est une véritable délectation. Comme vous vous en doutez certainement, je ne suis pas la seule à qui les riffs saturés du morceau ont marqué les esprits. 

La cover la plus connue revient à Vicci Martinez qui confère une touche beaucoup plus rock au morceau. Tant mieux me direz vous ? Et bien non ! Je trouve la reprise totalement loupée. Vicci ambitionnait-elle une place à l'Eurovision ? Allez, je déconne. La jeune femme est américaine. 

Ou encore cette dernière chantée par un chœur de voix masculines. C'est comment dire... déconcertant !

Bon, vous vous en doutez, je vous ai laissé le meilleur pour la fin.

Je me pâme de joie à l'écoute de cette version totalement épurée du morceau.Une reprise aussi bonne que l'originale. Je n'ai malheureusement pas pu déterminer l'identité de l'auteur.  

L'autre reprise réussie est signée GO-GO Band. Très bonne cover pop mais un poil trop court !

Finalement, on est jamais mieux servi que par soi-même. C'est précisément ce qu'a dû se dire Titiyo. A l'occasion d'un concert au Point Éphémère à Paris, la chanteuse a livré une version inédite de son titre.Version qui fut très décriée sur Youtube. Je la trouve plutôt sympa. Et vous ?

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Les claques de la semaine : Part VIII

Quoi de mieux que de clôturer la semaine avec les petites pépites dégotées sur le Net ?  Rien, n'est-ce pas ! Bref, ce ne sont pas 11 mais 8 morceaux qui ont rempli de joie mes vieilles esgourdes. Parmi eux, la b-side du nouveau single d'Horsebeach "Disappear", qui a mon sens est plus aboutie que le susnommé single,  un extrait du dernier single de Slaves "Feed The Mantaray"  et une petit bijou made in Sweden qui répond au doux nom de Makthaverskan. 

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Alerte à la bombe : Breakfast in fur

Même si le pedigree de cette plate-forme est essentiellement rock, je n’ai jamais caché mon attrait pour la pop. Oui voilà, vous voyez où je veux en venir. Je vous présente Breakfast in Fur, un groupe new-yorkais qui rend ses lettres de noblesse à la dream pop. Puisque je fais allégeance à mes lecteurs, je dois reconnaître qu’à la première écoute du morceau Shape (extrait du 1er album) je les ai qualifiés d’Arcade Fire ratés. Pas cool. Bien mal m’en pris, après les avoir boudés pendant quelques jours, je me surprends par la suite à lâcher un "putain mais c’est trop cool ce truc". Je vous laisse imaginer ma tête quand je vois que c’est le groupe que je pourfendais une semaine plus tôt. Pour la peine, je décide de tout écouter. Tout, c’est-à-dire, Shape, le seul extrait alors disponible de leur premier album et leur EP auquel ils ont donné leur nom. Il y a quelques jours, le groupe a sorti son premier album Flyaway Garden. C’est ce dernier qui m’a convaincu de consacrer un post aux Ricains.  

Ecouter les 5 New-Yorkais, c’est un peu comme avaler une petite pilule de bonheur et se retrouver à errer dans un univers où le sol est jonché de paillettes et l’air que vous respirez a le goût et l’odeur de la barba-papa. Vous trouvez ça nais ? Dans le mille ! BIF c’est mielleux à souhait et c’est pour ça que ça marche. Tu veux écouter un morceau saturé de flûte ? Mets Lifter ! Tu cherches un petit délire shoegaze ? Portrait devrait te ravir. La voix ouateuse de la chanteuse vient parfaire le son folk-guimauve (mais ô combien plaisant) des morceaux.  A ton tour d’en juger ! 

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Lundi Nostalgie : Things I've seen de Spooks

Ok, pour tout vous avouer, il y a quelques mois, j'ignorais une montagne de choses au sujet de cette chanson qu'on a tous, je dis bien tous, chanté une fois dans notre vie. (Si vous n'avez toujours pas dépassé le cap de la vingtaine, ce message ne s'adresse pas à vous). Premièrement, je pensais que la chanteuse était la bestfriend de Missy Eliot, la cousine de Dr Dre et l'ex de Tupac. Bref, une nouvelle recrue du gotha rnbesque. Que nenni. Things I've seen, c'est le tube d'un groupe, les Spooks. Sur Wikipédia, leur biographie est aussi étoffée que le talent du groupe Tragédie. Elle fait tout au plus 3 phrases. Le groupe a émergé dans les années 2000 grâce au tube Things I've Seen, titre issu de leur premier album S.I.O.S.O.S vol.1. Un des membres du groupe se tue en voiture juste avant la sortie du 2ème et dernier album du groupe, Faster than you know. Mmmh well. Contrairement à leurs homologues de l'époque, les Spooks ne palabrent pas sur cette meuf aux bonnets E croisée la veille à la big party de leur frérot et dont ils n'ont plus qu'une idée en tête : la mettre dans leur lit. Non, les mecs rappent sur la merditude des choses. Things I've Seen, morceau mélancolique à souhait, revient sur la mort d'Amadou Diallo. Le jeune homme a été sauvagement abattu à New York par une unité policière. Les policiers lui ont tiré dessus à plus de 40 reprises, alors qu'Amadou Diallo était dépourvu de toute arme. Près de 15 ans après, l'appel à l'injustice des Spooks est plus que jamais d'actualité aux Etats-Unis. Au-delà du caractère funeste de cette chanson et du groupe, Things I've Seen reste l'une des ballades les plus percutantes de la fin du IIème millénaire.Enfin, moins si l'on en croit le nombre infime de reprises.Il y a tout d'abord ce featuring des Spooks avec Tupac et B.I.G. Encore est-il plus convenable de parler d'un medley.

L’adaptation la plus originale revient au groupe français MILF. La voix cotonneuse de la chanteuse redonne une seconde vie au morceau. C’est beau et maîtrisé. 

Bon, je ne vous laisse pas partir avant que vous n'ayez écouté ce live. Le groupe est au complet et jouit de de ses premières heures de gloire.

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Les claques de la semaine : Part VI et VII

Hello toi, 

Toc Toc, guess who's back ? Non, pas moi : Unknown Mortal Orchestra. Personnellement, je me réjouis de voir autre chose que leur délire psyché traduit en capsules vidéos de 15 secondes. Il y a quelques jours, le groupe a sorti  Multi-Love, le single de leur prochain album. Evidemment, même si ce morceau est bien au-deçà de mes espérances, le single se retrouve dans mes titres phares de la semaine. Et, comme je sais que tous autant que vous êtes vous vous demandez ce que j'ai bien pu faire pendant 4 semaines, je vous prouve qu'au cours de mes pérégrinations hors Tumblr, j'ai écouté de la musique. De la bonne musique. Mention spéciale pour mes chouchous, Breakfast In Fur, dont le talent vaut le coup d'être relaté. Je m'y engage ! 

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Lundi Nostalgie : Lady (Hear Me Tonight) de Modjo

Coucou les gens, 

Vous avez eu le temps de digérer vos playlists de Noël couplées à celles de la Nouvelle Année ? Oui ? Ok, le moment de la chanson qu'on avait oubliée peut signer son retour. Côté résolutions, j'ai décidé d'explorer de nouvelles terres musicales. Baroudeuse jusqu'à la moelle. C'est pas pour rien que la musique choisie aujourd'hui fait la part belle aux voyages, mais surtout aux roadtrips. Quand j'étais enfant, je rêvais de carriérisme. Femme d'affaires aux prises avec un investisseur immobilier. Rassurez-vous, la tournure badine qu'a prise ma vie ne me laisse aucune aigreur. Peut-être le déclic s'est-il opéré en regardant ce clip ? Je me rappelle l'avoir regardé avec des yeux grands écarquillés. Ces jeunes qui partent sillonner les Etats-Unis (ou un autre pays tout aussi cool) avec une vieille Berline ! Quel panache (ça, c'est ce que je pensais quand j'avais 10 ans et certainement avec d'autres termes). 

J'avais donc une petite décennie lorsque j'ai entendu pour la première fois cette ballade électro pop d'un groupe français de house qui jongle avec le disco et le funk. Selon les dires de Wiki, les Français se seraient inspirés d'une musique écrite par Nile Rodgers et Bernard Edwards. La musique initiale s'intitule Soup For One. 

Ok, aucun doute à avoir. Lady (Hear Me Tonight) est non seulement la première chanson de Modjo, c'est également leur plus belle prouesse commerciale. La chanson s'est hissée en tête de nombreux charts européens et a été largement diffusée. Bon, vous voyez certainement où je veux en venir. Succès = reprises ! C'est bon, je pensais que mes transitions étaient nazes... 

Tout d'abord, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis le nom de Sophie Ellis-Bextor associé au titre Lady. M'enfin, ça coule de source. La voix chatoyante de la Britannique se prête à merveille au morceau. Seul bémol : la mauvaise qualité de l'enregistrement. Mais, je vous laisse le déguster quand même. 

En parlant de mauvais enregistrement... J'exagère un tantinet et puis cette cover en mode acoustique est une bonne reprise parmi tant d'autres qui pullulent sur la Toile. Les auteurs s'intitulent sobrement BD & DB. La voix gutturale du chanteur se prête à merveille au morceau. 

Dans les Youtubeurs de demande The Distance. Le duo est un spécialiste de la reprise. Leur version de Lady est fraîche et se laisse écouter.

The last but not the least : Lady reprise par Last Dinosaurs. C'est incontestablement ma cover chouchou de cette sélection. Les Australiens ont ajouté un tempo supplémentaire et  font souffler un vent de fraîcheur sur la ballade de Modjo. Le groupe couple cette chanson au tube de Groovejet. C'est rondement réussi. 

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Lundi Nostalgie : Gangsta's Paradise de Coolio

Dear friends, 

J'aurais préféré vous dire que je me délecte de bonne musique devant un excellent livre. Il n'en est rien ! Je navigue dans les eaux troubles d'Internet et mon regard s'est arrêté sur un article people relatant la vie sentimentale très fournie de Sharon Stone. Et puis, je repense à cette autre actrice qui ressemble à s'y méprendre à Sharon.  Michelle Pfeiffer ! Et qui dit Michel Pfeiffer dit... Ok, c'est bon, je l'ai mon Lundi Nostalgie. Comment j'ai fait pour ne pas y penser avant ? Je me vois encore, gamine, tentant tant bien que mal de rapper, en anglais svp, sur les paroles de Coolio. Un échec ! Mais cette chanson est une vraie réussite. 

Un petit tour chez mon meilleur ami Google et j'apprends que Coolio, accompagné de L.V., a sorti ce morceau en 1995. Bref, j'avais 6 ans. Mais, on s'en fout me direz-vous !  Le plus important dans cette affaire est que le morceau est très largement inspiré d'un tube de ...Stevie Wonder, Pastime Paradise. Ecoutez un peu ! 

Ce violon acéré, le sel de la chanson en somme, est donc une trouvaille de Stevie Wonder. Si Coolio ne s'est inspiré que des refrains de Pastime Paradise, Patti Smith a elle rendu un bel hommage à Stevie Wonder en reprenant la chanson dans son entièreté. 

Et, au vu de l'immense succès de Gangsta's Paradise, je pense que les covers doivent être légion. A raison ! 

James Morrison, l'auto-compositeur britannique, s'est armé de sa guitare pour livrer une version toute personnelle de Gangta's Paradise. 

Mon ami m'a également présentée une version hardcore du morceau. Les metaleux semblent avoir appréciés le sample de Coolio puisque deux groupes Fear and Faith ainsi que death/trash Artas ont chanté Gangsta's Paradise. La cover que je vous ai dénichée est signé Falling in Reverse, un groupe de métal américain. Et pour être honnête, on s'en serait bien passé... 

Gangta's Paradise version boysband suédois, ça vous parle ? Ecoutez un peu cette reprise du groupe E.M.D.  

Je vous laisse avec la prestation de Coolio et L.V. lors des Billboard Awards de 1995. Les deux rappeurs sont rejoints sur scène par le grand Stevie Wonder. Et ça, c'est beau ! 

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Les claques de la semaine : Part V

Hi friends, 

C'est bientôt Noël, right ? Je n'ai pas pour habitude d'être choyée par Santa Claus. Mais, perdue dans mes pensées, je m'imaginais qu'un généreux donateur m'offrait la discographie vinyle des Black Angels. Seriez-vous prêts à offrir un Noël de rêve à toutes ces personnes qui ne reçoivent jamais de cadeaux ?  Mes supplications s'arrêtent ici. 

Loin de moi l'idée de vous entourlouper. Il est vrai que cette semaine, mes recherches musicales sont miséreuses. Mais, la semaine prochaine, je reviens en force. Au menu : mon top chansons australiennes 2014 et mes chansons préférées de l'année sur le point de s"écouler. En attendant, ce n'est pas vendredi certes, mais le samedi, vous pouvez aussi régalez vos oreilles ! 

Mon premier coup de coeur est australien ! Velociraptorband (bonne chance pour prononcer le nom) nous vient tout droit de Brisbane et son dada, c'est le garage. La liste des contributeurs est aussi longue que celle d'une équipe de foot. Voyez un peu : Jeremy "Coach" Neale, Simon "Bob Evans" Ridley, Shane "Party Pie" Parsons, Julien "The Kid" James Lauren "Elizabeth Elizabeth" Jenkins, Rohan "Lone Wolf" Dodd, Daniel "Sand in your Eyes" Dunne, Corey "Harijuku" Herekiuha (of Hairy Mexican Corey & The Midnight Shits fame). Yuri "Y-Dog Unchained" Johnson George "Conan The Adventurer, Warrior without fear" Browning. Michael "Mickey Flip" Fletcher - Euro Division, Joshua "Fabio" Byrd - Euro Division, James X Boyd - Euro Division, Jesse "Hawkwind Foxington III" Hawkins - Hiatus. Well ! 

En cette matinée d'hiver, vous prendrez bien un peu d'indie mucic ? Breakfast in Fur, comme le nom de la sculpture de Meret Oppenheim, est un groupe new-yorkais dont la musique fraîche et douce est idéale pour les balades d'été, voire même les soirées d'hiver. Au choix. Les quatre compères s’apprêtent à sortir un EP intitulé Flyaway Garden. A suivre avec attention. 

The Levitation Room, c'est de la musique pour planer. Véridique. Son rock psychédélique est enivrant. Une petite pépite originaire de Californie. On ne se refait pas ! 

J'ai gardé le meilleur pour la fin. Cette chanson signée TheUniversalFriend, je l'ai en tête depuis la première écoute. Son riff régulier est s'ancre dans le cerveau. La recette est simple : une basse percutante, des passages lents suivis d'intermèdes plus soutenus. Simple et efficace. Malheureusement, les informations concernant le groupe sont presque inexistantes. Comptez sur moi pour vous éclairer davantage à l'occasion d'un post Alerte à la bombe. 

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Alerte à la bombe : Beat Club

Hello les amis, 

J'ai un peu la tête en Australie en ce moment. Aucun lien avec les récents événements douloureux qui ont frappé l'île, je vous rassure. Non, j'ai entrepris le travail d'écrémer la playlist des meilleures chansons australiennes de l'année d'après Ripe, le magazine musical du pays. Mais pour l'heure, je change de direction et vous emmène sur le continent américain. Ce post fera particulièrement plaisir aux amateurs de rock électro. Mon coeur a battu la chamade la première fois que j'ai entendu Beat Club, le groupe de Jeff Kite, le claviériste de The Voidz. Pour tout vous avouer, cet amour fulgurant que je porte à Beat Club me surprend. J'ai blasphémé le virage électro de Kasabian et les seules surabondances de synthé que mes oreilles tolèrent sont celles de Julian Casablancas & The Voidz. Mais, Beat Club, c'est autre chose. Jeff Kite (claviériste et chanteur), Jon Pancoast (bassiste), Anthony Polcino (guitariste et chanteur), et Joe Seiders (batteur), sont de véritables chimistes. Une dose d'électro, un mélange de rock,un peu de pop, un mélange servant à trouver la juste équation. Ils aiment malléer le rock, l'adoucir avec des modulations pop, sans jamais le dénaturer. 

Il y a quelques mois, les Californiens ont sorti un mini album de six morceaux, tous plus géniaux les uns que les autres. Une mini palette qui démontre l'étendue de leur talent. La première track de cet EP est Faces, une musique où les sonorités pop l'emportent sur le reste. Progressivement, les quatre musiciens passent de la pop au rock. Une maîtrise qui n'a rien à envier à celle de certains groupes comme Arcade Fire, pour ne citer rien que ça. Les morceaux tels que Things That Aren't Here Anymore et Relax! ne laissent planer aucun doute quant au pedigree rock du groupe. 

Bien avant Faces, Jeff Kite & Co. avaient sorti un maxi single avec trois morceaux à tendance disco. Musique délicieuse qui ne donne envie que d'une chose : se trémousser sur une piste de danse ou dans la fosse d'une salle de concert.

Une chose est claire : mon engouement imminent pour ce groupe perdura dans le temps. Il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour que ces talentueux musiciens enregistrent leur premier album ! 

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Lundi nostalgie : Don't Speak, No Doubt

Salut tout le monde, 

C’est quoi ces airs renfrognés que je devine ? Vous êtes de mauvais poil parce que c’est lundi ? Allons bon, mettez votre casque, on va essayer d’y remédier.

Cette semaine, j’ai choisi du lourd, du très lourd. Le groupe que tous les fans de soft rock regrettent : No Doubt. La chanson sélectionnée est naturellement Don’t Speak, morceau de l’album Tragic Kingdom dont le single est paru en 1996. Enfant, je m’étais amourachée de Céline Dion et l’apparence délurée de Gwen Stefani ne m’inspirait guère confiance. C’est donc à l’aune de mes premiers problèmes cutanés que j’ai jeté mon dévolu sur No Doubt. 

L’adolescente taciturne que j’étais s’était alors identifiée dans les paroles de Don’t Speak. Une jeune femme parle de sa rupture avec l’homme qui a partagé sa vie pendant 7 ans. Je devais avoir 12 ans et j’avais l’impression de vivre les paroles de Gwen. Vous imaginez le délire ? 

Ce que vous ignorez peut-être les amis, c’est que les protagonistes de l’histoire de Don’t Speak font partie du groupe. Et ça, pour moi à l’époque, ça avait une valeur sacrée ! Vous imaginez, Gwen Stefani, encore bouleversée par sa rupture avec Tony Kanal celui qui fut son mec pendant 7 ans et qui fut également le bassiste du groupe, décide de sortir de sa torpeur en écrivant une chanson avec son frère Eric. Il ne m’en fallait pas plus pour décréter que la sacro-sainte chanson représentait ma jeune existence toute entière. Quelques années plus tard, j’ai estimé qu’ Heroïn était la chanson sur laquelle je pouvais passer ma vie. Je suis une vraie écorchée vive que voulez-vous… 

Et le clip, on en parle ? Tout d’abord, Gwen et son groupe dans un garage digne des grandes villas hollywoodiennes, et puis, No Doubt en plein shooting, Gwen en mode bête de scène lors d’un live, enfin, ce fameux fruit défendu auquel Tony Kanal ne cède finalement pas ! Quelle mise en scène, quelle histoire ! J’en suis encore toute tourneboulée. Le groupe a même reçu un VMA pour ce clip ! 

Bon, allez, je range mes souvenirs d’ado dans un coin de ma mémoire et je vous présente les cover les plus intéressantes que j’ai trouvées. 

Il y a tout d’abord la cover très groovy et très connue de Leela James.La soul lady américaine rend un très bel hommage à ce morceau et se hisse dans mes coup de coeur. 

Computer Magic, une chanteuse électro qui fait ses gammes à Brooklyn, présente une version électro, bien évidemment. Si la première écoute laisse perplexe, la deuxième intrigue, et la troisième se savoure. 

Il existe une version jazzy autre que celle de Leela James et ma foi, tout aussi intéressante. Elle est signée Sarah Menescal. 

Et puis, juste pour le délire, j’ai trouvé une version remixée par un dj canadien, Memorecks. Je suis plutôt friande de remix mais celui-ci est un peu trop lisse à mon goût. 

Comme vous le savez, je n’ai pas l’habitude de conclure un post sur une reprise. C’est pourquoi, je vous laisse sur un live dans lequel Eric et Gwen Stefani présentent la version originale et exposent les circonstances de la création de ce petit bijou. Enjoy et surtout bonne semaine ! 

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Les claques de la semaine : Part IV

Hey folks, 

Je suis en train d'écouter l'EP de Beat Club et je pense que dans quelques jours je m'attarderai plus amplement sur le groupe de Jeff Kite (la bombasse de The Voidz mais comme j'essaye de garder bonne contenance, je vais clore le sujet immédiatement). Revenons-en à nos moutons. Comme vous le savez, le vendredi est un jour béni puisque je m'en sers pour vous sevrer de musique savamment sélectionnée. 

Première secousse de la semaine avec Prettiest Eyes, un groupe de rockeurs californiens qui fait de la musique à mi chemin entre le shoegaze et le punk. Get Away, avec ses riffs lacérés et langoureux, c'est trois petites minutes de bonheur. 

Le bonheur, je l'ai ressenti aussi en écoutant Cleaners From Venus, un groupe des années 80 que le Burger Records a choisi de dépoussiérer. Le domaine de prédilection des Anglais était le pop rock. Moi je dirais même, la bonne vieille pop rock qu'on aime ou qu'on a tous aimé un jour dans sa vie. 

Parce que oui, j'aime la pop musique ! La bonne pop qui caresse les oreilles, à l'instar de Twerps, des Australiens qui ont le vent en poupe. Shoulders, leur nouveau titre, c'est beau et délicat. Le groupe a sorti trois albums du même acabit. 

Jusqu'à présent, nous avons surfé sur une vague plutôt douce. Mais, je me permets de montrer d'un cran avec Eli Pop. Ce chanteur américain a l'ambition de proposer un genre nouveau en matière de psyché. Je ne vais pas remettre en cause la hauteur de ses ambitions : son morceau Step Into The Dream est délicieux. 

Et puis, un girlsband fait enfin son apparition dans mes coups de coeur. Les demoiselles se font appeler The Felines et balancent un son rugueux. Il y a un mois, ces trois félines danoises ont sorti l'album Want duquel est issu mon morceau favori Pity For Your Eyes. 

Et là, vous vous dites certainement que vous avez déjà entendu cette chanson. Et ouais, il s'agit d'un morceau du dernier album de Parquet Courts nouvellement appelé Parkay Quarts. J'ai pourtant écouté avec attention Cautent Nausea mais cette chanson m'avait totalement échappée. Quel dommage ! 

Sans le savoir ( et sans le vouloir), un nouveau groupe belge a réussi à attirer mon attention. Avec une musique pop rock, The Sidekicks a réveillé l'adolescente qui sommeillait en moi. 

C'est le deuxième girlsband de la semaine. Si le premier est sous la houlette de Burger, les filles de Ex Hex sont elles mises en lumière par Merge Records. Les trois punkettes sont pleines d'élnergie et leur single Don't Wanna Lose est issu de leur deuxième album Rips. 

Je n'arrivais pas à me prononcer sur Cloakroom tant la rudesse de leur son m'avait tantôt agressée tantôt séduite. Là les amis, on est clairement dans le registre du hard teinté de shoegaze. Un métissage qui ne laissera pas indifférent. Les américains sont originaires de l'état d'Indiana et n'ont pour l'instant, aucun album à leur actif. 

Après avoir mis vos oreilles à rude épreuve, je vous plonge dans vos souvenirs de l'été dernier avec le petit son indé d'Early Hours. De quoi vous mettre en condition pour ces fêtes de fin d'année. N'est-ce pas ?

Nan mais attendez avant de divaguer en pensant à votre prochaine destination, écoutez au moins le petit son electro que j'ai dégoté. Oui oui, vous avez bien lu, j'ai sélectionné une musique electro. Turzi est un groupe français qui enregistre son troisième album sur le label Record Makers.

Vous la sentez l'odeur de la fête ? Courage les gars, il ne vous reste plus que huit heures à cravacher. 

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Hello everybody,

Je pensais ne jamais écrire ce genre d’articles. Pour moi, les “on y était” ou les “on a vu en concert” n’avaient pas leur place sur ce blog. Peut-être ne suis-je pas assez aguerrie pour relater au mieux les performances scéniques d’untel ou d’unetelle ? Pourtant, des concerts j’en ai vu pas mal ces derniers jours. Le plus récent étant très probablement un des plus beaux moments musicaux auxquels j’ai assisté. Julian Casablancas et The Voidz étaient à Paris pour jouer Tyranny, un album auquel je voue un culte. Deux heures suspendues dans le temps. Un instant cacophonique qui caressait les oreilles et faisait frétiller les sens. Mais je ne suis pas là pour rendre ses lettres de noblesse à Casablancas (pourtant décrié pour sa collab’ avec les Voidz), j’ai envie de vous parler d’un autre groupe qui était en concert à L’Espace B à Paris samedi dernier : The Shivas. Les quatre américains ont trois album au compteur dont le dernier You Kown What To Do, sorti le 28 octobre. J’ai découvert ces musiciens de Portland grâce au label Burger Records (vous savez mon pourvoyeur officiel de bon son !) avec leur chanson You Make Me Wanna Die, une ambiance rock, folk, et country. Quand j’ai vu The Shivas à l’affiche de l’Espace B, j’étais titillée par un sentiment ambivalent : assister au concert et peut-être être déçue ou ne pas y aller et le regretter. Dans le mille : j’ai fait taire mon côté timoré et j’ai pris mes places. C’était une décision heureuse ! The Shivas en concert, c’est de la balle ! Pendant près d’une heure, les Ricains ont livré un live maîtrisé et des chansons sans fausse note. Leur son garage faisait virevolter les pintes de bière et provoquait des contorsions. 

La voix de Jared Molyneux, le chanteur et guitariste du groupe, mélodieuse à souhait, vacillait à raison. Leur air nonchalant est un leurre. The Shivas regorge de zèle et ces petits jeunes ne vous font pas regretter d’avoir braver le froid pour partager un moment à leurs côtés. Je peux vous l’assurer !

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Lundi Nostalgie : Around The World, Daft Punk

Salut les amis,

Je squatte Tumblr en écoutant le nouvel album de Smashing Pumpkins. C'est certainement l'album qui correspond le plus au thème de cette rubrique. Smashing c'est quand même le groupe de mon adolescence. Pourtant, je vais vous parler d'une autre Madeleine de Proust : Around The World de Daft Punk. 

Pendant très longtemps, cette chanson cristallisait un vieux et horrible souvenir : moi, à peine âgée de 8 ans, contrainte d'exhiber mes talents inexistants de danseuse devant un parterre de parents gagas lors d'une fancy fair. Vous imaginez le traumatisme ? Pendant des années, j'ai répudié cette chanson des Daft Punk. Il m'aura fallu enfouir ce trauma dans les méandres de ma mémoire pour renouer avec Around The World au cours d'une soirée alcoolisée. Parue en 1997, Around The World est un extrait d' Homework, le premier album studio du groupe vendu à plus de deux millions d'exemplaires. Énorme. 

Daft Punk c'est un peu le groupe qui fédéralise presque tous les amateurs de musique. Que l'on soit fan de rock, de rap, ou même de classique, on a tous écouté les Daft et on a tous plus ou moins tressailli sur un morceau du duo français. Je demande donc à mon ami Google s'il existe des covers de cette chanson et à ma grande surprise, quelques téméraires se sont prêtés au jeu. 

Il y a tout d'abord Jim Bennett, un talentueux bassiste fan des Daft Punk. Armé d'une basse, le Youtubeur s'amuse à reprendre quelques gros tubes du duo casqué dont Around The World. 

Ensuite, dans les tréfonds du Net, on retrouve une version instrumentale au piano d'un certain Maxence Cyrin. L'originale est à peine reconnaissable mais la mélodie est plaisante. 

Je vous laisse avec un des lives les plus connus des Daft. Un mini medley datant de 2007 dans lequel on aperçoit une foule en liesse, le poing levé sur deux gros tubes des robots : Around The World et Harder, Better, Faster, Stronger. Best live ever ( comme disent les jeunes) ! 

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Les claques de la semaine : Part III

Hey les amis, 

Avez-vous vu la photo de Nigel Godrich ? Radiohead est en studio pour enregistrer son neuvième album. Et oui, c’est ça la nouvelle musicale de la semaine ! Bon, on ne va tout de même pas s’arrêter de vivre en attendant la naissance du divin enfant. Je vous ai déniché quelques pépites qui j’espère prendront place dans votre playlist personnelle. 

Cette semaine, mes oreilles ont vibré pour Slaves, un groupe de garage punk anglais encensé par la BBC Music. The Hunter est un shoot d’énergie. Une rudesse mélodieuse. Un délice. Les Anglais viennent de sortir leur premier album The Hunter. Et, au vu des premières critiques, Isaac Holman et Laurie Vincent sont les nouveaux pensionnaires de la scène rock anglaise. 

Un peu dans le même style, Meatbodies sort un son plein de verve. Et, je me sens obligée de préciser que ce n’est pas parce que les quatre musiciens sont de L.A. que je les ai sélectionnés. Vous voilà avertis. 

Quand j’ai entendu les premières notes de Ain’t Horrible, je pensais que c’était la dernière track de Mac Demarco. A ma grande surprise, j’ai découvert qu’il s’agissait de Crepes, un groupe australien composé de cinq musiciens. S’est posée alors la question suivante : après la Californie, mes oreilles vont-elles s’éprendre des produits locaux de l’Australie ? En tout cas, Crepes est en lice pour décrocher une place dans mon cœur (qui est grand��)

Plus au Nord, The Lemons se fait entendre dans la région de Chicago. Avec un morceau de 51 secondes ( oui, vous avez bien lu), les américains ont quand même réussi à se frayer une place dans ma playlist. Leur morceau The Review, c’est un peu un condensé de bonne humeur.

Avant Nirvana, il y avait Nirvana. Et ouais, Kurt & Co ont piqué leur appellation à un groupe de rock psyché des années 60. Lonely Boy est un extrait du premier album de Nirvana, dont seul le nom à influencer Nirvana second. 

Burger Records, mon pourvoyeur de pépites musicales, a pris sous son aile un nouveau poulain : Western Plaza, un groupe américain qui balance du son folk et rock psyché. 

En parlant de psyché, les Anglais de Circa Waves ont sorti un nouveau single intitulé Fossils, qui fait la part belle à l’indie. Les prodiges de Liverpool, comme la presse musicale s’amuse à les appeler, sortent leur premier album tout bientôt. Ne les perdez pas de vue ! 

Mis en lumière par le Burger Records, Michael Rault vient de Toronto et se laisse apprécier pour ses qualités de musicien. Compositeur, producteur, le jeune homme surfe sur du soft rock et de l’indie pop. Vraiment cool. 

Et puis, il y a ce groupe Portrayal qui ressemble à plus d’un égard à Depeche Mode, comme eux, ils sont Anglais et à l’instar de DM, leur terrain de jeu est le shoegaze. 

En matière de shoegaze, les filles de Powder Blue sont elles aussi des adeptes du genre. Ces jeunes canadiennes ont sorti sur Soundcloud leur dernier morceau qui s’intitule Feel It. Une petite pépite psyché à écouter de toute urgence. 

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Alerte à la bombe : Cool Ghouls

Hello everybody, 

C'est avec une joie non dissimulée que je m'attaque à l'écriture de ce post. La raison ? Je viens d'avoir mes places pour le concert de Julian Casablancas. Le petit génie qui avec The Voidz a signé un des meilleurs albums de rock de l'année.

Mais là dans l'immédiat, ce n'est pas dans le fief de Casablancas que je vous emmène mais sur la côte ouest. Et oui, en Californie encore ! Si vous aimez le garage, le rock psychédélique et le grunge, vous pouvez poursuivre la lecture de cet article. Cool Ghouls, ça ne vous dit peut-être rien. En ce qui me concerne, depuis que je les ai découverts, je les like, les follow, les share, bref, je les aime tous les jours un peu plus. Mon pote Google m'apprend que Pat Thomas, Ryan Wong, Pat McDonald, et Alex Fleshman se sont rencontrés sur les bancs d'une école de San Francisco. Ces quatre vaillants jeunes rockeurs sont sortis de l'ombre en 2011 grâce à un premier EP. Sneek Peek regroupe trois chansons très réussies : Hot Summer, Pie In The Sky, et Whitch's Game. Mention spéciale pour Hot Summer, une ballade aux allures psychédéliques et aux accents californiens.

Un premier jet qui pose les bases d'un édifice solide. Cool Ghouls se lance en 2013 avec un album éponyme qui ne laisse planer aucun doute quant aux intentions musicales des Californiens : du rock tortueux avec des références assumées au surf rock.

<a href="http://coolghouls420.bandcamp.com/album/cool-ghouls" data-mce-href="http://coolghouls420.bandcamp.com/album/cool-ghouls">Cool Ghouls by Cool Ghouls</a>

N'agitez pas tout de suite le drapeau Beach Boys. Au risque de vexer les puristes, je dirai que Cool Ghouls c'est encore mieux que les regrettés Beach Boys. Les mélodies sont affinées, les riffs maîtrisés et la mixité est sans surabondance.

Oscillant entre du garage râpeux aux confins de la new wave et un son psyché surfant sur une vague douce, les musiciens de Cool Ghouls font souffler un vent de fraîcheur sur la scène rock et se rangent dans la lignée des très bons groupes de rock en provenance de Californie. Leur deuxième album A Swirling Fire Burning Throught The Rye paru le 11 novembre dernier est tout bonnement un CD réussi. What A Dream I Had est un merveilleux concentré de la gymnastique à laquelle s'adonne le groupe : du punk, du garage, de la psyché, le tout saupoudré d'un léger soupçon de new wave. 

<a href="http://emptycellarrecords.bandcamp.com/album/a-swirling-fire-burning-through-the-rye" data-mce-href="http://emptycellarrecords.bandcamp.com/album/a-swirling-fire-burning-through-the-rye">A Swirling Fire Burning Through The Rye by Cool Ghouls</a>