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daucle · 4 years ago
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Bonne et heureuse année - ( II ): retour sur des images insupportables
  Si les sujets évoqués ces jours derniers (et l'idée qui les sous-tend, qui est d'élargir et de prolonger sine die l'état de mort cérébrale où nos nuls sont en train de plonger la France) étaient seuls en cause, il n'y aurait que “demi-mal” et on pourrait conserver une lueur d'espoir ! Mais les casseroles qui menacent ce début d'année risquent d'en faire un millésime encore pire que celui –pourtant si peu regretté– que nous venons de quitter… Nos vœux de “Bonne année” ont dû manquer de conviction, pour que nous en soyons réduits, déjà, à de tels déficits initiaux (et pas que ceux relatifs à “la dette”, qui sont déjà bien au-delà des limites de ce qui peut être compréhensible !).
   J'avais commencé à dresser une liste des points qui me paraissent  susceptibles de devenir des sources d'échecs et de “cassages de gueule” probables en 2021 : société du ‘’tout interdit’’, restaurants menés à la faillite, expositions interdites, théâtres assassinés, bonne littérature censurée ou ré-écrite en volapûk “woke” –mensonger et insane–, lois liberticides en tout genre, relance massive des radars vicieux sur nos routes, surveillance d'internet, procès et lynchages médiatiques, “dé-zemmourisation” et “ernottisation” du PAF… au point que la vraie liberté d'expression se retrouve frappée d'interdit. Vaste projet !
  Heureusement pour moi, j'ai eu la chance de tomber (c'est l'expression consacrée) sur un livre qui vient de “sortir” (Ed Ring). C'est un “retour sur images” de beaucoup supérieur à ce que j'aurais pu faire. Cette authentique “pépite”, “Endoctrinement”, est signée par une Marie Limès, que je n'ai pas la chance de connaître, mais dont le Web m'apprend qu'elle est née en 1982 à Dijon, qu'elle est professeur d'histoire et de géographie dans un collège de ZEP et que, pour des raisons de sécurité physique, (car dans notre ex-démocratie, les citoyens qui ne suivent pas le mortifère “main Stream” de la pensée officielle ou du “woke” ont à craindre pour leurs jours et leur intégrité physique), elle préfère rester dans l'ombre. Pour un premier livre, c’est un coup de maître.
   En fait, ce n'est pas vraiment un livre, car il contient très peu de texte, mais est surtout fait de captures d'écran que Marie Limès a intelligemment commentées, parfois même avec une pointe d'humour fort bien venue (et en se recommandant d'auteurs fort fréquentables). L'ouvrage foisonne donc d'articles tirés de la presse main-stream, de publications empruntées à Facebook, de tweets, de publicités et, en gros, de tout ce qui défile sur votre portable et sur vos écrans,tout ce que la média-sphère nous enfourne dans le crâne à longueur de journée, jusqu'à façonner à notre insu notre pensée et celle de nos semblables, lentement, mais très sûrement. C’est ça, un endoctrinement. (NDLR : j'ai eu la curiosité de rechercher la définition de ce mot, et j'ai trouvé l'item suivant : ’‘Les synonymes de ’'endoctrinement’’ sont : catéchisation, intoxication et (tenez-vous bien) “instruction” –ce qui permet de comprendre enfin le triste sort réservé à nos chers petits par des générations de faux pédagogues, tous marqués à Gauche).
  Mais revenons à notre sujet: Marie Limès ose décrire la manipulation de masse en cours, qui fait passer pour “minimalistes” les horreurs comparables de la Propagandastaffel ou de la Guépéou et de la Loubianka. Cette manipulation est permanente, brutale, et hypnotique, dans sa dangereuse perversité. “Née dans une famille votant à gauche”, elle a ouvert les yeux, explique-t-elle, “lors du mandat de François Hollande, devant les déclarations de Taubira et Vallaud-Belkacem.  J’ai été prise de vertige devant la malhonnêteté intellectuelle de ces gens, leur haine de notre histoire, leur critique biaisée de la civilisation occidentale, ou leur promotion continuelle de l’Afrique et de l’islam. Mes études d’histoire m’ont alors permis de conserver une certaine lucidité, et j’ai compris l’énormité de l'enjeu : la mort de la civilisation occidentale. Pas seulement son déclin’’.
  Seul motif d’espoir : nos contemporains s’en sont enfin rendu compte,  comme on le constate désormais sur tous les réseaux sociaux. Le peuple a plus de bon sens que nos élites politiques et médiatiques, totalement soumises à l'idéologie dite post-moderne, qui n'est qu'outrancièrement ’'correcte”. Par exemple les délires de la pensée soi-disant décoloniale et la théorie du genre, qu'on pensait réservées aux seuls militants névrosés des campus américains, ont profondément imprégné la mentalité des hommes politiques français, et les organes de presse qui étaient autrefois “de référence”, comme le journal Le Monde ou comme la radio publique France Culture, ont abandonné toute objectivité, toute distance critique, toute rigueur, toute mise en perspectives historiques et toute ressemblance avec la vérité’’. Marie Limès précise même : “la presse, prise dans la marée de la propagande du progressisme, est devenue un agent d’endoctrinement et de propagation de cette idéologie”.
  Quelques exemples : que France Culture programme une émission à la gloire de l’islam passe encore. Mais quand c’est en permanence que la religion historique de notre pays est dénigrée par principe, on change de registre. Ou encore la présence d'hommes noirs (on doit dire, paraît-il, “black”. Pourquoi ?) dans la publicité : qu’il y en ait un de temps en temps, c’est normal, et ça ne pose de problème à personne, et pas à moi. Mais la sur-représentativité de “noirs-blacks” est devenue systémique. C'est un matraquage racial (raciste ?), qui tend à faire croire à une disparition de l’homme blanc (sauf s’il est homosexuel), et ce à travers un perpétuel éloge du métissage..  comme si le seul mal, en ce moment, était un racisme ré-inventé… et alors que le tabou du racisme derrière lequel se cachent les endoctrineurs, comme derrière une armure exclusive et indiscutable, est infiniment plus annonciateur de tempêtes à venir. Si vous critiquez soit une publicité avec un noir soit quelque émission louangeuse de l’Islam sur France Culture, vous vous retrouvez aussitôt affublés de l’accusation suprême : le racisme. C'est faux, c'est idiot, et c'est surtout très dangereux pour notre futur à tous.
  Bien sûr, ce n'est pas la présence d'un noir-black sur une ou des publicité(s) qui pose problème, ni même une émission partiale sur l’islam à France Culture, mais c'est le flot presque continuel d'une propagande exagérée à en devenir contre-productive : leurs excès desservent la cause qu'ils disent vouloir défendre.  Mais il y a plus tragique encore, c’est l’absence de solution politique : à quinze mois des présidentielles, aucune personnalité n’émerge, et cela est catastrophique car si aucune évolution n'a lieu dans de très brefs délais, c'est d'un Grand effondrement de la civilisation occidentale qu'il faudra parler, et plus de son “Endoctrinement” et du nôtre.
  Et puisque nous évoquons une réelle prise de conscience de cet “état d'excès”, signalons aussi quelques livres, lus récemment : “L’imposture décoloniale : science imaginaire et pseudo-antiracisme” (oct 2020), de Pierre-André Taguieff, qui cite “les clameurs de la haine d’une part et les plaidoyers de la mauvaise conscience d’autre part” de Camus … et “Liberté d’inexpression : des formes contemporaines de la censure” (sept 2020), de Anne-Sophie Chazaud, excellents antidotes à un monde qui est devenu fou. (NDLR : au passage, et sur un autre thème, aussi récurrent –le coronavirus–  citons “L'Incident” de Nicolas Levine (encore un pseudonyme), magistralement non-conformiste (Extrait : “les institutions internationales ont failli, les gouvernements ont paniqué et les peuples ont été abreuvés de mensonges puis couverts de reproches” !). Seule explication : ça doit être un complotiste !    
  Pourtant, tout bien réfléchi, et malgré toutes les menaces qui se précisent, je maintiens et je réitère tous mes vœux de bonne santé pour vous et les vôtres, en 2021. Si ce seul vœu se réalise, l'année entière vous sera douce et légère. Plus que 358 jours, et on saura qui a gagné, du pire, du meilleur, ou du néant.
H-Cl
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