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Dans la rue. Hommage à l’homme indien
les hommes tiennent les boutiques, les échoppes grandes ouvertes sur la rue. Ils marchandent et vivent dans leurs boutiques parfois d’un kitch désarmant, vous invitant à vous assoir sur un tapis fuchsia à même le sol, déchaussés.

Tous les m´métiers se côtoient dans un joyeux désordre.

Et dans une certaine saleté aussi...

Ou un grand calme...On peut tout faire dans sa boutique au bord de la rue, dormir aussi!

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Sur la route. Route de Varanasi à Bodgaya.

Ici même les camions sont des oeuvres d’art et participent de cette impression de Cendrillon car bien souvent ce carrosse n’est en fait qu’une citrouille bien maquillée, bondée, rouillée, cabossée et poussiéreuse, bien éloignée de son ancêtre d’origine: le camion Mercedes. Oui, la réputation des véhicules allemands s’est exportée jusqu’ici et Monsieur Tata a fait fortune avec sa version indienne: les camions Tata.

Les voitures allemandes mercedes, audi, volkswagen ont réussi à être sur ce marché dominé par les japonais et les coréens.

Mais nos amis allemands doivent être effarés de voir dans quel état se retrouvent leurs beaux véhicules rutilants abandonnés au bord de la route...

Il y a des débuts et surtout des fins de route partout, tandis que les rizières aux verts tendres et de pauvres échoppes se succèdent à notre vue.

Il y a partout des gens qui marchent, qui vendent trois fois rien - on se demande comment ils peuvent en vivre -, qui attendent un bus - bondé - ou simplement un camion - tout aussi bondé - sur lequel grimper.
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Hommage à la femme indienne (suite)
Les femmes indiennes portent toujours quelque chose, sur la tête, sur la hanche, dans le dos, avec grâce dans leur saris chatoyants, le port altier.

Elles portent aussi leurs enfants, quelles ont jeunes et en grande nombre.

Ici je n’ai pas vu la moindre poussette: les enfants sont portés jusqu'à ce qu’ils marchent.

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Hommage à la femme indienne
On a beau avoir été prévenus de la situation précaire de la femme indienne, de sa soumission à sa belle famille, rien ne nous surprend plus que ces cendrillons splendides dans leurs saris en train de balayer devant leur porte avec un balai de sorcière à la Harry Potter des déchets et des nuages de poussière de gauche à droite, puis de droite à gauche, sans que jamais ces derniers ne disparaissent, comme s’il n’y avaient pas de poubelles.

On a beau savoir que sur le milliard d’habitants que compte l’Inde, des millions vivent ou plutôt survivent dans la rue et dans les bidonvilles, comment ne pas être surpris ou plutôt effaré devant ces ruines de bâtiments inachevés, ces immeubles éventrés qui laissent entrevoir, par la découpe de leurs façades, des intérieurs délabrés, souvent à moitié vides, aux couleurs approximatives délavées qui contrastent avec les tons chatoyants des saris étendus sur un fil à linge au soleil? On se demande comment peuvent sortir de ces taudis des vêtements frais repassés qui pourtant caractérisent leurs habitants.

On n’a pas été préparé aux images et aux odeurs mais que dire encore des sons et des goûts qui nous agressent sans nous laisser indifférents? Le premier son qui nous accompagne partout est celui du klaxon car les indiens conduisent au klaxon. Au klaxon et à la force: le plus impressionnant impose son passage. Mais à aucun moment ils ne s’énervent. Ce mode de circulation, impensable pour nous, faute de respect du code de la route, fait cependant preuve d’un grand respect humain. Tout un monde coexiste sur les routes: les vaches sacrées, les vélos, les motos, les rickshaws, les touctoucs, les voitures, les bus et les camions qui se frôlent au centimètre près. Tout autour, c’est encore la foule qui vit dans la rue, des policiers la carabine en bandoulière et -ce qui me choque- armés de bâtons, les chiens errants et les chèvres en laisse. Tout ici fonctionne différemment: la moto est un mode de transport familial et entre le père au volant et la mère en amazone, se glissent le bébé dans les bras de cette dernière et un ou deux enfants.
Oui, tout ici est différent. Tout est épicé comme la nourriture. Tout est extrême, comme la chaleur omniprésente et la masse de gens, partout, tout le temps. C’est ici et maintenant que l’on prend la mesure, si cela est possible, de l’enjeu de diriger, de développer un pays amené á devenir le plus peuplé du monde.
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Bénarès, le crématorium au bord du Gange et mes réflexions qui s’envolent avec la fumée
On a beau avoir vu des reportages, lu des romans, écouté des descriptions parfois apocalyptiques de ceux qui connaissent l’Inde, rien ne nous a préparé au choc de la réalité, rien ne nous a préparé aux odeurs dont la gamme s’étend de pestilentielles, provenant des détritus et la bouse des vaches sacrées qui jonchent le sol, au parfum fleuri des frangipaniers, en passant par l’odeur écoeurante du mélange d’encens qui s’élève des autels dressés un peu partout à même le sol sur les marches des ghats (escaliers) au bord du Gange. Et puis finalement c’est l’odeur du brasier où se consume les corps des morts avant que leurs cendres ne soient dispersées dans les eaux du Gange, qui vous prend à la gorge tandis que vous restez happé par ces rituels en bord de fleuve.
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Bénarès et le calme des colliers de fleurs qui flottent sur le Gange au soleil levant
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22 octobre Varanasi / Benarés
Experience du Gange et de la pauvreté
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21 octobre Début de notre pèlerinage sur les traces du Bouddha
Nous commençons par une visite au mémorial de Ghandi, le Gandhi Smirti… et déjà tout est dit! les photos parlent d’elles-même… ici tout respire la paix et quelle lecon de regarder ce qu’il restait de matériel de Ghandi et que pour partie nous connaissions tous: ses lunettes et son bâton… tandis que son héritage spirituel est immense, et d’un grande simplicité à a fois.
Le temps et l’occasion pour une première méditation…
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21 octobre Début de notre pèlerinage sur les traces du Bouddha
Nous commençons par une visite au mémorial de Ghandi, le Gandhi Smirti... et déjà tout est dit! les photos parlent d’elles-même... ici tout respire la paix et quelle lecon de regarder ce qu’il restait de matériel de Ghandi et que pour partie nous connaissions tous: ses lunettes et son bâton... tandis que son héritage spirituel est immense, et d’un grande simplicité à a fois.
Le temps et l’occasion pour une première méditation...
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Diner chez notre tante Dagmar qui a publié un livre très complet constitué de contributions de spécialistes et de deux interviewes du Dalai Lama -dont une réalisée par Dagmar - qui brosse un portrait très précis sur Tibet en exil de nos jours. C’est le meilleur témoignage sur le travail réalisé par Sa Sainteté le Dalai Lama et ses équipes au fil de ces cinquante dernières années pour intégrer avec succès son peuple en exil dans le monde d’aujourd’hui et le faire entrer dans le système démocratique puisque le Dalai Lama a réduit de lui-même ses compétences au profit d’un gouvernement en exil. Alors que le thème des réfugiés est plus important que jamais, ce livre est un portrait fascinant sur la communauté de réfugiés qui a réussi son intégration (en Inde principalement) tout en maintenant ses racines et sa culture vivantes.
Nous sommes fiers de Dagmar, un petit bout de femme très souriante d’incertain âge, vêtue d’une longue tunique à fleurs au pantalon assorti, un élégant collier indien ornat la tunique, qui nous accueille chez elle et nous raconte sa vie, de Berlin à Delhi en passant par Heidelberg. Toute une épopée passionnante au fil d’un siècle qui mettent en lumière l’esprit de liberté dont elle a dû faire preuve pour vivre cette existence émancipée avant l’heure, faite de voyages lointains et d’analyses politiques pertinentes puisqu’elle fut une des premières spécialistes de l’Inde contemporaine en Allemagne.
Elle nous raconte Diwali, la fête des Lumières que nous avons trouvée à notre arrivée, célébrée en l’honneur de Lakshmi, la Déesse de l’abondance. C’est la fête la plus importante et certainement la plus belle de l’année puisque tous les bâtiments sont illuminés pour l’occasion et de nombreuses fêtes et feux d’artifices organisés. Mais cette année les habitants de Delhi sont un peu déçus: la vente de feux d’artifice a été interdite en raison de la masse de fumée provoquée par ceux-ci, un brouillard qui nous a effectivement accueilli à notre arrivé et que nous croyions dû à la pollution mais provient en réalité de toutes les bougies qui ont brûlées cette année.
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Ils sont beaux, pleins de vie et ces femmes en sari ressemblent à des princesses sorties tout droit des contes des mille et unes nuits ne seraient-ce leurs maris en jeans et tee shirt à leurs côtés qui ramènent à aujourd’hui. C’est comme si le temps s’était arrêté pour les femmes qui perpétuent la culture indienne tandis que le monde moderne aurait atteint les hommes et que tous auraient découvert un objet extraordinaire qui efface les frontières et les castes plus sûrement que toute loi: le téléphone portable sans oublier son accessoire indispensable, le stick à selfie.
Mais le temps passe et après une bonne cinquantaine de photos, chaque indien se sentant encouragé par le précédent à poser la question may I take a photo with you?”, Léo m’annonce: “C’est décidé, je ne veux pas devenir une star.” Après cette petite séance et cette grande déclaration, il est temps de rejoindre Dagmar, notre tante qui habite à Delhi.
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Je suis encore plus surprise quand, visitant le fameux Fort rouge de New Delhi au milieu de touristes indiens, la scène se reproduit et deux garçons demandent à se faire photographier avec Leopold.A peine Leo a-t-il accepté que d’autres garçons se tenant par les épaules ou par la main s’approchent et veulent faire de même... puis des filles et enfin des familles. Leopold se prête volontier à la séance de photographie tandis que et je comprends enfin qu’il est tout naturel pour les indiens de se tenir par la main entre garçons, entre filles, entre filles et garçons, entre membres d’une même famille et qu’ils adorent par dessus tout se faire photographier avec des occidentaux.
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