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Delta News
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JOURNAL PARTICIPATIF NUMERIQUE DU SINE SALOUM Lien http://deltanews.fr Siège : Village KaIraba TOUBACOUTA (SN) Bureaux : Centre d'Interprétation TOUBACOUTA (SN) Direction : BORDEAUX (FR) Concept & développement : PHM RECLUS
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Journée nationale de l’arbre
 La commune de Soum à l’honneur
 Soum : La commune de Soum a abrité hier la cérémonie marquant la 36e édition de la journée nationale de l'arbre. Et, c’est l'adjoint au gouverneur chargé du développement, El hadj Gorgui Diouf qui a procédé à la mise à terre du premier plant de « Sclerocarja bierrea » (beere) communément appelé Prunier d’Afrique arbre parrain de l’édition 2019. M. Diouf a du coup lancé les opérations de reboisement au niveau de la région de Fatick.
L’adjoint au gouverneur de Fatick chargé du développement qui faisait sa première sortie dans le département de  Foundiougne, a manifesté tout le plaisir de se retrouver à Soum pour l’organisation de cette importante manifestation. Soulignant avec force le choix du site qui, selon lui, « témoigne des contraintes environnementales diverses auxquelles est confrontée la communauté de Soum ». Il cite entre autres : le phénomène de la sécheresse, le changement climatique mais aussi et surtout les conséquences néfastes de l’action de l’homme sur les ressources naturelles. Notamment, les facteurs de dégradation de nos ressources : la salinisation et l’acidification des terres ; la pression foncière ; les feux de brousse ; la faiblesse et la réduction de la diversité des espèces végétales, les coupes illicites » ;
Ainsi, le constat fait par les autorités d’une mobilisation exceptionnelle des populations de Soum, démontre, dira l’adjoint au gouverneur de Fatick, « une prise de conscience et un engagement des communautés de base pour la préservation et la restauration du patrimoine naturel. D’autant que, cette situation précaire de l’état de nos ressources naturelles semble s’opposer à celle du département de Foundiougne qui abrite 11 des 14  forêts classées de la région de Fatick ». Une autre raison, c’est le choix de la commune de Soum qui est intimement lié à l’engagement de Mr le Maire déterminé à inverser cette tendance négative  pour faire de sa localité une ville attractive, une ville verte, une ville salubre comme l’a laissé entendre El hadji Gorgui Diouf.
Moustapha Ngor Léon Diop, le maire de Soum a engagé ainsi sa communauté pour gagner ce pari de la lutte contre la dégradation du milieu, en mettant en œuvre de manière conséquente cette compétence transférée en matière d’environnement et de gestion des ressources naturelles. L’objectif étant de soutenir le développement endogène par le biais d’une participation motivée des populations locales à la réalisation d’activités d’amélioration de leur environnement.
L’inspecteur régional des eaux et forêts de Fatick, Cdt Abdourahmane Diagne a expliqué les caractéristiques et avantages de l’arbre parrain de cette campagne nationale de reboisement 2019 : le « Sclerocarrya birrea » ou «Beer» en wolof, « ariten » en sérère, « eri » en Poular. Une espèce retenue pour ses vertus multiples et qui, pour la seconde fois consécutive, a été retenu comme arbre parrain de la journée nationale de l’arbre. La cérémonie de Soum a été une belle opportunité  pour un appel à la sensibilisation et à la mobilisation des populations sur la nécessité de gérer rationnellement leurs ressources naturelles.  Le secrétaire élu du conseil départemental de Foundiougne, Issa Ba, a au nom du président Moustapha apporté le soutien de l’institution qui a beaucoup contribué à la gestion environnementale à travers une mobilisation soutenue dans la recherche de solutions réalistes, adaptées et satisfaisantes. Aussi, il a été beaucoup question du thème retenu cette année : « la place de l’arbre dans les planifications stratégiques » qui illustre bien la volonté de l’Etat central à impliquer davantage les collectivités territoriales dans les politiques de territorialisation à travers une planification stratégique, soubassement d’une bonne politique de développement économique, social et durable répondant aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Les populations qui ont répondu massivement à la cérémonie ont été invitées à s’impliquer davantage dans les opérations qui seront réalisées pour exploiter au mieux les opportunités offertes par l’arbre pour une amélioration de leur environnement mais également une transformation voulue de leurs conditions économiques et sociales.
Mohamadou Sagne
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Journée internationale des écosystèmes mangroves
Les radios communautaires à l’épreuve de la conscientisation-sensibilisation
Fatick : La journée internationale des écosystèmes mangroves a été célébrée vendredi (26 juillet 2019) à Fatick avec une bonne implication des radios communautaires.
Une innovation de taille de l’Ong Wetlands Internationale en lieu et place du traditionnel folklore qui a marqué les précédentes éditions. Mais non sans déroger à la règle et l’esprit qui sous-tendent l’organisation d’une telle journée liée surtout à magnifier, à sensibiliser les communautés, à parler du bienfait du rôle et la place des mangroves dans la vie de tous les jours des populations et du rôle de sauvegarde et de protection des habitats du littoral atlantique et fluvial que cet écosystème joue également au-delà des aspects économiques et sociaux.
« Ainsi, et spécifiquement pour cette édition 2019, dans le Delta du Saloum, zone d’intervention de l’organisation Internationale Wetlands, le format d’impliquer les radios communautaires au cœur de cette journée a été mis en œuvre. Pour permettre à ces vecteurs radiophoniques d’être en contact direct avec tous les acteurs évoluant ou vivants dans les zones d’écosystèmes mangroves. Une motivation supplémentaire pour ces radios communautaires de bien relayer les messages clés à travers des émissions-débats comme ce fut le cas à la radio Ndef Leng de Fatick », nous indique Ibrahima Hama, de la cellule de communication de l’ONG Wetlands.
Alternatives à la plantation de mangroves
Aujourd’hui, il est important de faire comprendre aux différents acteurs les préalables à savoir sur la nature des sols, les variétés adaptables dans chaque zone, entre autres avant toute plantation de mangroves avec ces différentes espèces comme l’ont expliqué les responsables de Wetlands Mamadou Diouf, Yakhya Gueye et Abdou Salam Ba du Proder représentant la plate-forme mangrove, qui ont été les invités au débat à la radio Ndef Leng.
Ainsi, ont-ils évoqué d’autres alternatives à la plantation à savoir : la conservation et la préservation des écosystèmes mangroves que plusieurs villages commencent à adopter. L’exemple du village de Dassilamé sérère dans la commune de Toubacouta où les populations s’activent en même temps dans l’apiculture pour exploiter du miel de mangrove et en même temps permettre aux abeilles de protéger l’écosystème contre les coupes de bois, a été donné pour servir d’exemple aux autres communautés du Delta du Saloum. Par ailleurs, on peut noter également des groupements de femmes qui s’exercent dans l��ostréiculture en mettant en place des guirlandes de protection des palétuviers.
Pour autant toutes les approches et initiatives de protection de la mangrove n’ont pas été oubliées par les spécialistes lors des émissions radios. Pour dire simplement que ce n’est pas seulement par le reboisement qu’on arrivera à gagner le pari d’une bonne gestion, de la préservation et la conservation de l’écosystème de la mangrove. Surtout que les chiffres indiquent des taux alarmants de réussite des différentes actions de reboisement qui ont été opérées dans le Delta du Saloum.
Mohamad Sagne
Piqûre de rappel
L’une des richesses trophiques de l'estuaire du Sine-Saloum est sans conteste la mangrove qui, autrefois était considérée comme un milieu hostile comme vous le raconte les insulaires des îles du Gandoul dans le département de Foundiougne (région de Fatick).
Dans ces localités réputées par l’enclavement, cet écosystème y joue un important rôle de zone de frayère, de nourricerie et d'habitat de ressources halieutiques plus particulièrement les huitres pour lesquelles, les populations s’adonnent à la cueillette. La zone est riche de ses 55 000 ha de mangrove dont 2000 ha selon les spécialistes ont subi les conséquences de dégradation et de perte de ses principales fonctions. Des effets liés à la main de l’homme qui considérait autrefois la mangrove comme un milieu hostile. Ainsi, cet écosystème a vécu ces dernières années une dégradation sans précédent du fait certainement de son impact tant au niveau socioéconomique que par sa grande production de bois et l'abondance de sa faune de crustacés et de poissons.
« Autre impact au plan écologique, la mangrove est connue pour son rôle important dans les chaînes trophiques côtières et la protection des côtes contre l'érosion marine », nous a laissé entendre Yakhya Gueye spécialiste mangrove à Wetlands International. Cette organisation d’ailleurs a lancé l’Initiative mangrove en Afrique de l’Ouest (IMAO) en relation conjointement menée par l'UICN, Wetlands International (WI) et le programme de conservation côtière et marine (PRCM). Le projet est financé par la Fondation Suisse pour la Promotion de la Conservation de la Nature (MAVA) et regroupe le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, la Gambie et la Sierra Leone.
Il faut noter aussi de nos jours, que beaucoup de programmes de recherche s'intéressent à l'écosystème mangrove, que ce soit en vue de sa restauration et de sa conservation. Mais tous convergent vers le même objectif, celui de chercher à améliorer le bien-être et la sécurité des communautés qui dépendent de la mangrove, à travers une conscientisation sur le statut et les valeurs écologiques et économiques. Ce qui a motivé la mise en place d’une plate-forme mangrove par le conseil départemental de Foundiougne avec l’encadrement de l’Agence régionale de Développement (ARD) de Fatick pour une meilleure maitrise des interventions.
Un plaidoyer pour l’introduction dans les curricula de l’éducation de l’enseignement de l’écosystème mangrove est aussi en gestation. Un protocole de partenariat a été noué dans ce sens entre l’Ong Wetlands et l’Inspection d’Académie de Fatick ce qui a motivé la création de clubs scolaires pour l’environnement de la mangrove plus spécifiquement. Tout ceci a été expliqué par le représentant de l’IA, lors des débats radiophoniques.
Mohamed Sagne      
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Journal cherche un correspondant de presse
Le challenge
Publier chaque jour durant 28 jours à compter du 1er août 2019 un article sur ce blog (Un par jour) sur n’importe quel thème autre que politique, concernant la vie des villages.
L’article devra comporter un titre original, au moins une photo ou une vidéo, un texte d’une dizaine de lignes environ.
En bas de l’article, il faudra inscrire les tags suivants #sénégal #deltanews
Celui qui relèvera le challenge empochera 16 398,925 CFA
En cas d’ex-aequo, un seul vainqueur sera désigné à partir d’une appréciation de la qualité de ses 28 articles.
L’enjeu est offert par un donateur anonyme de la ville de Bordeaux qui a confié le montant à la direction de DELTANEWS.
Plus de précisions : [email protected] 
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Un grand homme nous a quitté
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«Le Sénégal vient de perdre un homme d’Etat d’une dimension exceptionnelle»  Propos de Monsieur le Président de la République  MACKY SALL  Notre village s’associe à la douleur de la famille. Ousmane S. / Saraya (SN)
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deltawnews-blog · 6 years ago
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E-learning
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C’est pour très bientôt
Formation aux nouveaux outils 2.0 via WhatsApp pour les trois candidats de la Casamance inscrits le mois dernier auprès du journal Deltanews.
Votre interlocuteur sera Philippe de Bordeaux, occasionnellement secondé par Julie, sa collaboratrice. Vous allez recevoir dans la soirée le programme et les horaires pour la période du 1er au 25 août 2019.
La formation sera dispensée gratuitement, comme convenu.
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Opportunité lucrative
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Job estival -  Une bourse de 16400 CFA est proposée pour une travail de rédaction sur le blog de Deltanews. Opportunité à saisir avant le 31/07 prochain en écrivant à [email protected]
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deltawnews-blog · 6 years ago
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le long des blongs entourés de mangrovres
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Protection de l’écosystème mangrove
Des clubs scolaires pour l’environnement impliqués dans le delta du Saloum
Foundiougne : La commune de Mbam, a abrité samedi (22 juin 2019), un forum de capitalisation des activités 2018-2019 du réseau des clubs environnement mangrove du Saloum. Cette rencontre de Mbam rentre dans le cadre du nouveau programme lancé en septembre 2017 par l’Ong Wetlands international en vue de consolider ses acquis en matière de protection de l’écosystème mangrove. Ainsi, le forum a regroupé les différents encadreurs des clubs scolaires des différents établissements élémentaires qui ont été ciblés dans le cadre d’un partenariat noué entre l’Ong Wetlands international et l’Inspection d’Académie de Fatick. Ceci selon Babacar Diouf, chargé des programmes dans le delta « pour faciliter le passage à l’échelle de l’ensemble des expériences qui ont été déroulées dans la conservation et la régénération de la mangrove ces dernières années ».
La mise en place des clubs scolaires découle de cette dynamique de capitalisation des activités de protection de la mangrove dans le delta à travers le réseau des clubs environnementaux. La zone est riche de ses 55 000 ha de mangrove mais sur lesquels 2000 ha ont subi les conséquences de dégradation et de perte des fonctions de frayères, d’habitat et de niche écologiques liées à la main de l’homme.
A travers le partenariat noué entre l’Ong Wetlands international et l’Inspection d’Académie de Fatick, les deux parties veulent ainsi inverser la tendance en impliquant les jeunes enfants dès le cycle élémentaire.
 Un réseau de 27 clubs environnement mangrove
Le réseau, nous informe M. Youssou Sané, le coordonnateur, « est riche de ses 27 clubs scolaires composés chacun d’une trentaine de membres, (du CI au CM2) à partir d’une sélection rigoureuse basée sur les bons résultats des élèves qui ont une moyenne supérieure à 7. Donc un club d’excellence qui déroule chacun dans sa zone, un plan d’action basé sur une bonne connaissance par les enfants de cet écosystème de mangrove et sa biodiversité ».
Car, dans le delta du Saloum les populations vivent dans un environnement qualifié d’un si beau trésor que la majorité des populations riveraines ignore l’importance. Et dont il convient aujourd’hui de sensibiliser davantage ces populations en impliquant les élèves de l’élémentaire pour les amener à mieux cerner les bienfaits que procure la mangrove indique l’enseignant à la retraite, Babacar Dieng qui travaille en étroite collaboration avec l’organisation Westland.
D’autant que, dans le domaine socioéconomique, l’exploitation des ressources de mangroves joue un important rôle de rempart des moyens d’existence des populations côtières. Ce, à travers la cueillette des huitres et autres produits halieutiques qui ont fini de faire des mangroves leur refuge. Aussi, il faut noter les biens et services que la mangrove procure et qui ont fait naître des intérêts divergents, il s’y ajoute une gestion sectorielle qui constitue également un obstacle du fait de l’implication de plusieurs acteurs au niveau étatique rendant difficile les mesures de conservation.
Partage des bonnes pratiques
Les activités déroulées depuis la mise en place des clubs ont commencé à porter leurs fruits. Lors du forum, il a été beaucoup question du partage de bonnes pratiques et des acquis des clubs mangrove souligne Youssouf Sané. Aussi, ajoute-t-il « des perspectives pour l’année 2019-2020 ont été identifiées et nous envisageons le tournage d’un documentaire vidéo sur le réseau des clubs mangrove et dont il s’agira de répondre aux principales questions liées aux actions sur le terrain, les moments et les activités clés, les grandes avancées en termes de succès tout en occultant pas les difficultés et les leçons apprises ». En tout cas, cette initiative de collaboration entre l’organisation Westland International et l’inspection d’Académie de Fatick pour intervenir dans le Delta du Saloum est salutaire en ce sens qu’elle cible les enfants des écoles pour les inciter à mieux connaitre cet écosystème et sa biodiversité. Et, pour la suite préconiser des stratégies de sauvegarde dont le but visé est surtout de former le citoyen de 2024 qui sera soucieux de son environnement de mangrove.
Mohamadou Sagne
 Education environnementale
24 élèves du club environnement de l’école 2 de Mbam primés
En marge du forum de capitalisation des activités 2018-2019 du réseau des clubs environnement mangrove du Saloum, il a été organisé une journée de l’excellence récompensant les meilleurs élèves membres du club de l’école 2 de Mbam.
Une belle occasion pour 24 élèves qui se sont distingués dans l’animation des activités environnementales de cet établissement durant l’année scolaire 2018- 2019 d’être primés. Ils ont reçu leurs prix des mains des autorités scolaires et des nombreux invités. Et la particularité selon le directeur de l’école, Salif Mané, « est que les jeunes filles sont plus nombreuses que les garçons et cela est extrêmement important. D’ailleurs, cela se ressent même sur les compositions de classes ».
Dynamisme des membres
Le club environnement de l’école de Mbam est connu pour le dynamisme de ses membres. Ceux-ci vivent au quotidien dans cet environnement avec la multitude d’arbres fruitiers qui ont poussé dans la cour de l’établissement. Ceci grâce à la vision de son directeur, Salif Sané dès son arrivée dans cette école qui a démarré à l’époque avec trois (3) abris provisoires, a entrepris avec le personnel et les élèves, des actions de reboisement pour changer le décor. « Ici, vous voyez vous-mêmes, il y a des manguiers, des orangers, des goyaviers et même le meringuas a poussé dans notre cour », nous indique M. Sané dont le père est un forestier. L’entretien des arbres est confié aux élèves car selon le directeur, « nous avions dit que chaque arbre planté devant une classe devait être arrosé par les élèves de cette classe ». Situé dans un quartier ou les parents d’élèves sont pour la plupart d’anciens militaires ou en activité, l’école 2 de Mbam dispose de 12 cours avec 10 salles mixtes et deux abris qui devraient bientôt disparaitre avec la construction de deux nouvelles salles dans le cadre du programme zéro abris lancé par l’Etat. En termes de résultats scolaires, l’école de Mbam 2 enregistre des taux annuels variant entre 45 à 60% aux examens scolaires selon son directeur.
Activités extra-muros
Les activités extra-muros ne sont pas aussi en reste au sein de l’établissement qui dispose d’un groupe de théâtre qui, a l’occasion de la cérémonie de remise de prix, a gratifié le public d’un sketch fort riche sur les violences faites aux femmes. Un sujet d’ailleurs qui intéresse beaucoup les élèves selon la maitresse responsable Mme Ndéye Djié Faye. Elle qui, en tant que présidente du groupe Amnesty de Foundiougne, a jugé pertinent selon elle, « de créer un sketch sur les violences faites aux femmes particulièrement sur les viols sur mineur et les violences conjugales. Ce que les élèves ont beaucoup aimé car constituant pour eux une belle occasion d’être mieux informer et pouvoir sensibiliser leurs camarades ». Le constat est qu’aujourd’hui, selon Mme Faye, « dans notre pays, les violences faites aux femmes ont atteint des proportions inquiétantes et démesurées. Nous pensons que cela doit cesser et par voie de conséquence, il faut alerter l’opinion et les populations en général, à travers la sensibilisation et l’information pour qu’il y ait plus de dénonciation afin que justice soit faite ».
M. SAGNE      
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Adoption de son schéma d’aménagement territorial
Le conseil départemental de Foundiougne trace les sillons de son développement à l’horizon 2024
 Le conseil départemental de Foundiougne a posé un acte fort en adoptant, à l’unanimité des 60 conseillers présents à la séance extraordinaire samedi (25 mai) dernier, le schéma d’aménagement de son territoire. Un document de planification spatiale qui trace en même temps les sillons du développement de ce département de la région de Fatick à l’horizon 2024.
Le processus qui a été lancé en 2016, a permis à la commission de l’aménagement du territoire du Conseil départemental présidée par Amadou Ndiaye dit « Biche », de travailler en étroite collaboration à travers une démarche participative, avec la direction de l’aménagement du territoire ainsi que les partenaires  engagés pour présenter ce document. Le président du conseil, Moustapha Mbaye a manifesté toute sa satisfaction pour cette vision de l’équipe qu’il dirige et dont l’objectif principal affiché  est de doter le département de Foundiougne d’un plan d’aménagement du territoire bien structuré.
Daouda Thiandoum, chef du service régional de l’aménagement du territoire de Dakar, qui a séjourné dans la région de Fatick pendant cinq (5) bonnes années, a fait remarquer que, « le schéma d’aménagement territorial de Foundiougne a été élaboré de manière participative, inclusive, interactive pour ainsi impliquer tous les acteurs et toutes les populations du département ». M. Thiandoum qui a eu d’ailleurs à présenter le document devant les conseillers départementaux, a mis en exergue l’impact principal de ce document dont la finalité est selon lui, « d’anticiper sur le développement futur du département de Foundiougne. Car comme vous le savez, l’espace ne se renouvelle pas et la population croit à un rythme exponentiel. Il s’y ajoute comme on peut le constater les projections de développement montre que d’ici 25 ans cette population de Foundiougne risquerait d’être à la même dimension que celle de la région de Fatick en général et l’espace pendant ce temps il y a le changement climatique qui grignote si vous voulez sur le substrat qui ét  ait considéré comme acquis. Et qui plus est, il faut noter aujourd’hui l’arrivée de beaucoup de projets et programmes qui débarquent dans la zone. D’où la nécessité d’organiser l’espace afin que des actions concrètes soient identifiées pour chaque zone de manière convenable. C’est ce qui explique l’élaboration de ce schéma départemental de l’aménagement du territoire (SDAT). Un outil d’ailleurs en phase avec le dispositif du code général des collectivités territoriales qui donne l’autorisation du conseil départemental d’élaborer un tel document et de définir son développement d’ici les 25 prochaines années arrimer surtout au Plan Sénégal Emergent (PSE) qui est l’outil de planification de ce pays ».
Les nombreux conseillers départementaux qui ont pris la parole se sont félicités du travail remarquable qui a été produit par les experts en rapport avec la commission de l’aménagement du territoire du Conseil départemental. Le président Moustapha Mbaye de souligner l’importance et la richesse du document qui, indique-t-il, « va surtout servir aux générations futures pour lesquelles il a été en réalité conçu ». Ce schéma d’aménagement du territoire de Foundiougne est donc venu à son heure comme l’a indiqué l’adjoint au Préfet de la ville, qui a assisté en tant que représentant de l’Etat à cette séance extraordinaire du conseil départemental. En ce sens que selon lui, « cet outil de planification va permettre d’organiser le département vu l’accroissement démographique et la gestion foncière de plus en plus grandissants alors que les investissements sont devenus de plus en, nombreux. Ceci prouve simplement l’ambition du conseil à hisser le département à un statut de pôle économique, émergent et mieux articulé.
Le Schéma d’aménagement départemental de Foundiougne va aussi être bénéfique aux dix-sept communes du département à mieux se structurer a indiqué, Lamine Sarr le 2e  secrétaire élu du conseil départemental qui annonce la tenue prochaine de la conférence des bailleurs et des partenaires pour mieux cerner les opportunités de développement de Foundiougne qui regorge d’un potentiel énorme en terme de ressources dans tous les secteurs. Notamment, l’agriculture, l’environnement, le tourisme, la culture, la pêche, entre autres.
Ainsi donc, ce document de planification et d’aménagement du territoire constitue selon Daouda Thiandoum, « une image du territoire départemental à long terme (25 ans) qui obéit à des objectifs clairs et précis, en tenant compte des réalités actuelles et des défis du futur. De cette confrontation entre les souhaits et la réalité, se dégagent des choix fondamentaux qui, au terme de l’analyse prospective, garantissent l’unité, l’équilibre et la rationalisation du territoire départemental ». Un véritable qui va garantir ainsi la cohérence des politiques publiques à l’échelle du département d’une part et entre celles-ci et les options nationales d’autre part. Il permet, de ce fait, de formaliser le projet du département autour duquel pourrait se négocier le contenu des futurs contrats auprès de l’Etat et des autres partenaires.
Mohamadou Sagne
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Hôtel Foundiougne, (Ex-Piroguiers
Des acteurs touristiques souhaitent sa réouverture
Foundiougne!: L’hôtel Foundiougne, le seul réceptif digne du nom avec ses trois (3) étoiles est abandonné depuis plusieurs années alors qu’il faisait la fierté du tourisme dans la cité de Laga Ndong. Au point que les acteurs touristiques de Foundiougne lancent un cri de cœur et souhaitent sa réouverture.
A l’origine on dénommait le réceptif : Hôtel les Piroguiers de Foundiougne. Un des fleurons dans les temps récents à avoir fait les beaux jours du tourisme au Sénégal en général, du temps du premier propriétaire Claude Bez, que les Sénégalais connaissaient Président des Girondais de Bordeaux (1979-199O), a aujourd’hui perdu toute sa splendeur. Pour cause, selon Farba Diouf, le président des guides touristiques et du comité de gestion du bureau d’information touristique de Foundiougne, « les locaux sont dans un état de délabrement tel que tous ceux qui ont connu l’hôtel ou l’ont fréquenté dans le temps, ne le reconnaissent plus ».
La structure hôtelière, ajoute M. Diouf, « qui d’ailleurs régulièrement coupée du courant électrique, n’est plus fréquentée. Plus l’ombre d’un tourisme digne du nom. Les populations scandalisées par cette situation, demandent l’intervention du Président Macky Sall pour que l’actuel repreneur puisse l’exploiter comme il se doit, à défaut louer l’hôtel ou le revendre au moment où de grands projets commencent à sortir de terre. On peut noter la gare maritime et le terminal d’hydrocarbure, le pont de Foundiougne, entre autres ».
Le fonctionnement de l’hôtel va à coup sûr faire revivre la ville de Foundiougne qui, il faut le reconnaitre, souffre véritablement de son tourisme dont le secteur constituait l’unique source de revenus profitables aux populations mis à part la pêche. Farba Diouf, d’indiquer que, « les rares auberges et campements qui ouvrent leurs portes ne fonctionnent qu’au ralenti. Rien ne marche à Foundiougne favorisant un chômage criard d’une bonne frange de la population (pères de familles et jeunes) au moment où, le nouveau repreneur peine à exploiter le réceptif ».
Le tourisme à Foundiougne était bien apprécié à l’époque. Selon Farba Diouf, « qui ne se souvient pas de la plus grande course à pied 100% féminine dénommée la Sénégalotte qui séjournait pendant quatre (4) semaines chaque année à Foundiougne. Et pour vous dire que c’est l’état de délabrement du réceptif qui serait à l’origine de son arrêt alors que l’organisation était en même temps à caractère humanitaire et social à travers l’éducation, la santé, entre autres actions salvatrices et cela dix-huit (18) années durant de présence au Sénégal ».
Un autre frein du secteur du tourisme à Foundiougne, le retour à cette période du bateau de croisière « Bou El Mogdad » à Saint-Louis. C’est pourquoi, souligne le président des guides et du comité de gestion du bureau d’information touristique de Foundiougne, « les acteurs se posent la question de savoir qu’est-ce qui se passe réellement à tel point que ce joyau qui a connu des moments de gloire et de bonheur pour les populations de Foundiougne et le tourisme sénégalais en général, est dans une phase de déclin. Alors que sa position est tellement bien placée sur la rive du Saloum mais n’est pas exploitée ».
Ainsi, selon Farba Diouf, « les acteurs interpellent le chef de l’Etat à accorder une attention particulière à l’hôtel Foundiougne (ex-piroguiers) que lui-même porte dans son cœur et s’indigne de son état actuel. Une situation qui cause d’énormes préjudices liés surtout à l’absence des tours opérateurs et des agences de voyage touristiques. Et pourtant rien n’a changé de l’offre touristique avec sa faune et sa flore, les bolongs, l’accueil et la convivialité pour promouvoir un tourisme durable et de découverte ».
Mohamadou Sagne
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Aquaculture
Fatick dotée d’une unité de fabrique d’aliments et de 5 bassins piscicoles
Fatick : La ville vient d’être dotée d’une ferme aquacole, sise à la zone industrielle sur la route de Foundiougne d’un montant de 44 millions de FCFA. Jeudi dernier (25 avril 2019) a eu lieu la réception des machines de cette unité de fabrique d'aliments aquacoles suivie de la première opération de récolte d’un bassin, et la vente de poissons : Thylapias, appelé ; « Waas » chez nous, exploités par l’union des GIE du quartier traditionnel de Ndiaye-Ndiaye en collaboration avec l'Antenne du P2RS de Fatick, la Mairie et l'Agence nationale de l’aquaculture zone Centre.
Le gouverneur de la région de Fatick, Gorgui Mbaye qui a présidé la cérémonie, a magnifié cette belle initiative qu’il qualifie d’ailleurs selon lui, « de révolutionnaire car, si nous parvenons à développer ce projet aquacole avec le P2RS, je dois dire que c’est une révolution silencieuse qui est en train de mener son bout de chemin ». L’Etat du Sénégal à travers l’Agence nationale de l’aquaculture et la Banque africaine de développement (BAD) ont contribué au financement de la mise en place de la ferme aquacole et de la fabrique d’aliments aquacoles pour un montant global de 65 millions de francs CFA. Dont les 21 millions consacrés à la réalisation de la ferme, et les 44 millions pour l’usine de fabrique d’aliments a fait noter Mamadou Camara, coordonnateur de l’antenne de Fatick du projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS). Selon Abdoulaye Diallo, Chef d’antenne centre de l’ANA, « ces deux unités pourront au moins employer 20 à 30 personnes au minimum, jeunes, hommes et femmes et vont permettre de promouvoir l’emploi des jeunes et contribuer à améliorer la qualité de la nutrition et la création de revenus supplémentaires ». Et Mamadou Camara de souligner que la fabrique, logée dans un hangar d’une capacité de stockage de 50 tonnes, est un patrimoine de la mairie de Fatick qui devrait décider de sa gestion par un privé ou non.
Constatant de visu les résultats prometteurs obtenus dans le premier bassin par les femmes de Ndiaye-Ndiaye, le gouverneur Gorgui Mbaye, a exhorté les différents acteurs à la mobilisation autour de ce projet pour l’atteinte de résultats plus probants. Mais aussi et surtout selon Gorgui Mbaye, « la pérennisation du projet pour ainsi faire de Fatick un laboratoire et une destination de l’aquaculture, un secteur qui constitue une sérieuse alternative pour garantir l’accès aux ressources halieutiques ». Il faut noter que la première opération de récolte de poissons Thylapia a généré près d’une tonne de poissons dans un seul bassin sur les cinq (5) qui sont exploités pas l’union des GIE de Ndiaye-Ndiaye selon le chef de d »antenne centre de l’Agence nationale d’aquaculture (ANA), Abdoulaye Diallo. Une belle prise qui a été vendue sur place par les femmes après le démarrage du cycle de production il y a de cela six mois mais que cette quantité de poissons obtenue ne représente pas toutefois la production maximale puisqu’une prévision maximale de 2 tonnes est prévue en période de mise en service des quatre autres bassins. Le chef d’antenne de l’ANA a indiqué sa structure va accompagner toute organisation intéressée par les techniques d’aquaculture dans la région et même dans la zone centre, en vue de satisfaire la demande de plus en plus pressante en poissons.
Sagne Mohamadou 
Mamadou Camara, coordonnateur du (P2RS)
« La ferme aquacole relève d’une gestion communautaire »
« A travers les femmes des GIE de Ndiaye-Ndiaye, la gestion de la ferme aquacole relève d’une gestion communautaire ». Selon lui, « les opérations de récolte et de vente de poissons de la ferme aquacole se feront à intervalles réguliers et les bénéfices qui seront générés après chaque campagne pourraient avoisiner entre 3 à 6 millions de francs CFA par campagne ».
M. Camara a laissé entendre que l’ensemencement des cinq bassins de la ferme en alevins se fera de façon échelonnée et que la prochaine récolte devrait se tenir au mois de mai, et la troisième en juin 2019. Pour ce qui est de la ferme, la capacité maximale de production journalière est de huit (8) tonnes par jour, ce qui fait qu’en un mois, on devrait pouvoir produire plus de 240 tonnes d’aliments aquacoles avec comme particularité d’être une usine de dimension nationale qui va desservir les zones de Kaolack, de Tambacounda jusqu’à Kédougou et Thiès, où l’on ne trouve une pareille fabrique d’aliments aquacoles.
Le projet a été mis en place par l’Etat du Sénégal et la Banque africaine de développement (BAD) en début d’octobre 2016 avec l’accompagnement de la mairie de Fatick, du Projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Sahel (P2RS) et de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA).
M S
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Valorisation de l’attraction touristique
Les acteurs se fixent un objectif de 2 millions de visiteurs à l’horizon 2025
Tambacounda : Plus de deux (2) millions de touristes d’ici à l’horizon 2025, c’est l’objectif que s’est fixée la Fédération nationale des Offices et syndicats d’initiatives du tourisme du Sénégal (FNOTSIS). Ce, à travers la valorisation de l’attraction touristique en mettant un accent particulier sur le patrimoine des terroirs.
La fédération a tenu sa première réunion décentralisée samedi (20 avril) dernier à Tambacounda après. M. Issa Barro, le président de ladite structure portée sur les fonts baptismaux en janvier dernier, s’est dit convaincu selon lui, « qu’une telle ambition peut bien être atteinte voire même valablement dépassée. Il suffit simplement de travailler à mettre un accent particulier sur la valorisation de l’attraction touristique à travers notre patrimoine : matériel, immatériel, culturel, mais aussi les sites historiques dont regorge notre pays ». Issa Barro estime, « qu’il existe beaucoup de choses dans les régions à vocation touristique comme Tambacounda, Kédougou, Matam, entre autres, le Sine-Saloum, la région de Saint-Louis que les gens traversent  mais ne les connaissent pas ». Le Président la Fédération Nationale des Offices du Tourisme et des Syndicats d’Initiatives du Sénégal (FNOTSIS) s’inscrit ainsi avec son équipe dans une bonne dynamique de maitrise de tous ces potentiels dans nos terroirs afin souligne Issa Barro, « de les valoriser pour mieux promouvoir la diversité de l’offre touristique. Ce, en collaboration avec les collectivités territoriales pour ensemble promouvoir un tourisme durable et assurer une bonne destination du Sénégal ».
D’ailleurs, les professionnels du secteur ont reconnu le frémissement constaté depuis 2015 que le tourisme se porte au mieux en dépit de quelques difficultés d’ordre structurel. « Nous reconnaissons aussi les efforts du Gouvernement, à travers les engagements pris par le Président de la république pour créer les conditions d’un tourisme durable et digne de ce nom surtout qu’il est reconnu que ce secteur a fini de s’imposer comme un véritable moteur de l’économie, au second rang après la pêche », a indiqué Issa Barro.
La réunion de Tambacounda a été saisie pour la finalisation du règlement intérieur de la fédération qui va se doter aussi d’une charte de la qualité et de la valorisation des produits touristiques dans les terroirs. Un accompagnement de l’Etat est aussi vivement souhaité pour gagner le pari de promouvoir un tourisme durable à travers la mutualisation des compétences, des orientations et des moyens à l’échelle nationale. La fédération veut ainsi être l’interface qui devrait permettre de créer les conditions de mettre en réseaux les différents acteurs pour le développement et le renforcement des zones à potentiel touristique.
Mohamadou Sagne
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Aménagement touristique
 La Sapco dégaine pour rendre accueillant la corniche de Fatick
 Fatick : La corniche de Fatick qui longe le bras de mer « le Mindiss » (totem de la ville) sur le chemin de Foundiougne, devrait bientôt retrouver sa véritable image de porte d’entrée de la ville. Ceci, grâce à la Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristique du Sénégal (SAPCO) qui a décidé de s’y engager dans le cadre d’un projet d’aménagement de la corniche de Fatick.
Lors d’une réunion d’information en direction de populations riveraines présidée par le Préfet de Fatick, Ndèye Guénard Mbodji, en rapport avec les services compétents, le nouveau délégué régional de la SAPCO Pape Made Diouf, a exposé devant les nombreux participants, la plupart des riverains de cette route, les grandes lignes du projet qui tournent essentiellement sur l’amélioration du cadre de vie. La zone, il faut le reconnaitre est laissée à elle-même depuis des années alors qu’elle aurait dû constituer, comme l’a expliqué le Préfet de Fatick, « une véritable porte d’entrée de la ville où tout visiteur aimerait faire un tour. Mais hélas ». Il faut aussi noter que tout au long de cette corniche, des bâtiments délabrés comme l’ancien hôtel municipal, les locaux de l’ancien tribunal et les bâtiments qui abritaient les bureaux et logements de la société « Khoury Transports SA » doivent être complètement rasés et réhabilités. Les propriétaires sont interpellés.  
 Mais, la commune de Fatick qui figure déjà dans le plan d’aménagement et de développement touristique durable que la SAPCO envisage de dérouler dans la région, se verra accorder un premier investissement pour déjà rendre accueillant la corniche en perspective des autres réalisations prévues dans le site à quelques encablures de là sur la route de Foundiougne, en face du domaine industriel et où sont prévus d’autres projets de viabilisation. Pape Made Diouf a souligné que le projet d’aménagement comportera différents volets dont : la réalisation d’infrastructures marchandes, des aménagements paysager, l’installation d’un bureau d’information touristique et de fresques murales. Il est prévu également des actions de nettoiement de toute la façade maritime et la reprise et l’amélioration de l’éclairage public. D’ailleurs, selon Pape Made Diouf, « ce volet éclairage public de la corniche devrait être notre première action sur le site puisque les travaux vont démarrer les prochains jours avec nos équipes qui ont l’expertise nécessaire mais en collaboration avec  la société d’électricité et la mairie ».  Le Préfet de Fatick, Mme Ndeye Nguenar Mbodj s’est réjoui de la forte présente des populations rivera          ines qui ont  manifesté leurs adhésions au projet. Non sans poser quelques préoccupations dont des réponses claires et précises leur ont été fournies
Sans nul doute, le démarrage des travaux d’aménagement de la corniche de Fatick pourrait contribuer à décanter le différend qui oppose des agriculteurs du quartier traditionnel de Ndiaye-Ndiaye et la Société d’aménagement et de promotion  des côtes et zones touristique du Sénégal (SAPCO). Un différend lié surtout à la décision de la Sapco d’utiliser une assiette foncière de 27ha et que les populations de ce quartier demandent : une contrepartie mais aussi en souhaitant une meilleure connaissance du plan d’aménagement et son impact sur l’environnement et sur les populations. Le dialogue et la concertation restent de mise sur certaines incompréhensions pour permettre au projet d’avancer. Il faut noter que le plan va toucher plusieurs localités dont Fatick, Ndolette, Mbelgor dans le Foundiougne, Sandi Coly, Missirah, Simal et Toubacouta pour 500 ha qui seront aménagés dans le cadre du développement d’un tourisme durable. En attendant, la corniche de Fatick va bénéficier des premières retombées de la responsabilité sociétale d’entreprise que la SAPCO va dérouler dans la région de Fatick.
Mohamadou Sagne
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Tourisme
Fatick
Approvisionnement irrégulier de l’eau, prolifération des maisons d’hôteUne batterie de mesures  pour endiguer le mal du tourisme
Fatick :Le Gouverneur de Fatick, M. Gorgui Mbaye a annoncé hier jeudi une batterie de mesures d’assainissement du secteur du tourisme qui fait face dans la région à de nombreuses difficultés. Ainsi a-t-il annoncé l’élaboration d’un plan d’action régional pour endiguer le phénomène.
Ces contraintes sont liées à un approvisionnement irrégulier de l’eau dans certaines zones, notamment à Fimela, Ndangane, Palmarin et Foundiougne, décrié par les acteurs, la concurrence déloyale des nombreuses maisons d’hôte dans ces zones. L’inspecteur du tourisme, Jean Pierre Ndecky qui a présenté un rapport retraçant une situation désastreuse qui compromet l’avenir de la destination du Sine Saloum. Les différents acteurs  qui ont pris part à la rencontre dont le président du syndicat d’initiative de promotion touristique, Issa Barro et Ibrahima Sarr, Directeur des Filaos et de Eco Lodge de Palmarin, l’ont tous dénoncé eux qui vivent au quotidien ces difficultés particulièrement le manque d’eau. Selon Jérémy Faye, chef d’antenne de Ndangane du Syndicat d’initiative et de promotion touristique de la région, « cette situation fait que les touristes ne restent pas longtemps dans son réceptifs obligés d’aller voir ailleurs à Saly ».
L’autre face cachée de la destination c’est la prolifération des maisons d’hôtes qui selon M. Ndecky, « appartiendraient pour la plupart à des étrangers qu’on ne parvient pas souvent à identifier. Et, le principal problème est que ces réceptifs ne sont pas en règle vis-à-vis de la réglementation en vigueur et tout se fait dans la clandestinité ». Ainsi, pour le gouverneur Gorgui Mbaye, « ce diagnostic implacable qui a été fait sur le secteur touristique à Fatick mérite que l’on s’y penche avec toute la rigueur qui sied. Mais qu’avant d’agir, il est important de connaitre la motivation de cette prolifération des maisons d’hôtes pour pouvoir venir à bout de cette concurrence ». Ce à travers, indique le Gouverneur de Fatick, « la classification de ces maisons sur les différents sites et les sommer à se conformer la loi et un aménagement des zones de tourisme ».
Par ailleurs le gouverneur Gorgui Mbaye souligne la nécessité d’étudier la structuration des prix pour rendre la destination Sine Saloum plus compétitive. Un accompagnement du ministère du Tourisme a été sollicité par les acteurs et le gouverneur de souhaiter l’instauration d’une police touristique. Celle-ci selon Gorgui Mbaye, « pourrait ainsi saisir la force publique, en cas de besoin, pour veiller au respect par tous de la législation en vigueur dans ce secteur ».
Pour la distribution irrégulière de l’eau qui handicap les hôteliers, le gouverneur a fait prendre des mesures applicables d’ici la fin de ce mois de mars afin de corriger ces dysfonctionnements ce en rapport avec les responsables de l’Office des forages ruraux (OFOR) mais aussi de la SEHO qui est chargée de l’affermage. Des citernes seront mises à disposition pour une distribution de l’eau dans les réceptifs et au niveau des populations surtout dans les zones de Ndangane et de Palmarin les plus touchées.
Sagne Mohamadou
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Dionewar
1ere édition des 72h de Ngodane, fondatrice du village
D’intenses moments de ressourcement et de prières à l’île de Sangomar
Dionewar : Des moments intenses de ressourcement et de prières à l’île de Sangomar, un forum sur l’histoire du village de Dionewar et une soirée culturelle, ont marqué, les 5, 6 et 7 avril 2019, la 1ere édition des 72 heures de Ngodane du nom de cette brave Dame dont l’histoire retiendra qu’elle a été la fondatrice du village insulaire selon la tradition orale.
Ce fut une belle occasion pour les populations de Dionewar mais aussi de Niodior qui ont communié ensemble autour du même idéal, de revisiter toute une histoire liée à cette dame du nom de Ngodane. Elle était connue pour sa bravoure, sa générosité et son génie d’avoir eu cette idée ingénieuse de fonder une communauté solidaire, travailleuse et hospitalière.
Ibrahima Bira Diop est le coordonnateur du comité d’organisation qui a pris cette initiative selon lui, « de réécrire l’histoire de Ngodane pour pouvoir faire face au phénomène de l’érosion côtière qui menace en permanence la plupart de nos îles notamment Dionewar et Niodior, Betenti, situées sur les alentours de la pointe de Sangomar. Mais aussi et surtout de réfléchir sur les perspectives liées à la découverte de puits pétroliers non loin de nos côtes ». Lors du forum, l’animateur Mamadou Lamine Sarr, qui a mené des recherches sur cette dame « Ngodane », a fait noter que, « celle-ci originaire du Gabou, viendrait de la Guinée Bissau qui vivait à l’époque de nombreuses guerres tribales. Ngodane s’est ensuite déportée vers le Nord, à la conquête d’une terre paisible où elle pouvait vivre avec ses enfants dans la  tranquillité ». Il a révélé que, « c’était en 1136 au 12e siècle où en 1234 au 13e siècle comme l��ont fait comprendre d’autres. Mais, il faut dire que Ngodane, telle que son histoire nous a été révélée, n’a pas choisi cette terre où elle a enfanté la lignée des Simala Ngodane dans le hasard. En ce sens que selon la tradition orale, ces deux lieux actuels : de Dionewar et de l’île de Sangomar lui ont été décrits en rêve par le génie protecteur de Sangomar même qui lui avait recommandé d’occuper une terre entourée par la mer. D’ailleurs, c’est ce génie tutélaire qui l’aurait accompagné tout au long de son trajet jusqu’à son arrivée à Sangomar ».
Une végétation d’une diversité d’espèces arboricoles
Une île vierge entourée d’une végétation d’une diversité d’espèces arboricoles mais aussi d’une faune sauvage et la flore, dont le seul occupant est le génie protecteur et sa famille qui sont invisibles. Ici, on y trouve un environnement   parsemé de palmerais, de baobabs et d’autres espèces végétales qui cohabitent parfaitement avec une faune enrichie par des oiseaux de toutes espèces, des crabes et autres genres de reptiles difficiles à surprendre dans leurs cachettes.
« A part les sages du village choisis comme Alkalis (les gardiens terriens), personne d’autre ne peut percevoir ce génie de Sangomar qui avait par la suite, face à la rareté de l’eau sur l’ile, à Ngodane de traverser le lit de l’affluent pour rejoindre l’autre île d’en face pour se procurer de l’eau. Et c’est cette île qui se distinguait par un grand caïcédrat (Ngane en Sérère) qui y avait poussé, qui deviendra plus tard, le village de Dionewar », nous a indiqué Ibrahima Bira Diop.
Sangomar, une ile du sortilège et de la divinité avec ses pangols
Mais l’ile de Sangomar reste toujours en l’état malgré son émiettement suite à la coupure de la brèche. Selon Abdoulaye Senghor, un enseignant à la retraite, « Sangomar est une ile du sortilège, vouée au culte de la divinité avec ses pangols ». Elle est située sur la pointe de l’Océan atlantique, à l’embouchure avec le fleuve Saloum. Ce qui, en fait rend l‘accès très difficile surtout en période de marée naturellement caractérisée par l’intensité des vents et la furie des eaux. Une situation qui perturbe régulièrement la navigation d’un sens comme de l’autre.
Les insulaires de Dionewar comme de Niodior ne manquent souvent pas l’occasion, comme d’autres visiteurs de se rendre à cet endroit mythique, quasi solitaire avec sa forêt dense. Les 72 heures de Ngodane ont été l’occasion pour les populations de Dionewar d’y effectuer un pèlerinage pour se ressourcer auprès de leur génie protecteur. Ce, après avoir été briefées par les gardiens du temple car, contrairement aux autres périmètres insulaires où l’on peut entrer et sortir en toute liberté, il n’est pas donné à n’importe qui de se rendre à l’île de « Sangomar » sans au préalable respecter les dispositions édictées par l’Alkali (gardien terrien).
« L’accès est interdit à tout visiteur portant un habit de couleur rouge, aux preneurs d’images mais aussi aux coupeurs de bois entre autres recommandations », nous souligne le vice Alkali qui a accompagné les visiteurs, près de 200 personnes à bord de deux grandes pirogues. Il indique également qu’il est interdit de poser des questions relatives au site et de ses occupants invisibles.
Un lieu de prière et de recueillement
C’est dans ce lieu que des prières sont accomplis par tout visiteur à la mosquée qui y a été édifiée tout une petite chambre se trouve aussi sur l’ile. Tout un rituel que les insulaires de Dionewar et de Niodior accompagnés de leurs hôtes se sont livrée pendant plus de deux heures d’horloge avant d’effectuer un retour au village pour le reste du programme laissant derrière une l’île gisant dans un calme plat où les seuls bruits qui fusaient et qui perturbaient ainsi l’écoute des visiteurs, provenaient soit des grillons cachés quelque part dans les buissons ou des oiseaux perchés sur la cime des arbres.
On se souviendra que cette île de Sangomar était à l’époque, un lieu de retraite de l’ex-président poète Léopold Sédar Senghor qui aimait s’y rendre très souvent. L’ile constitue également, à travers la richesse de ses périmètres en herbe sauvage, un endroit rêvé d’une zone de pâturage pour les troupeaux des habitants de Dionewar qui transportent selon Ibrahima Bira Diop, « leurs animaux chaque année en période d’hivernage pour paitre tranquillement loin du regard indiscret des voleurs de bétail ».
Reportage de Sagne Mouhamadou
Une ile où il fait bon vivre
A la faveur de l’acte 3 de la décentralisation, l’ex-communauté rurale de Dionewar a été érigée en commune de plein exercice. Elle fait partie de l’arrondissement de Niodior, dans le département de Foundiougne  (région de Fatick).
Ici, les habitants y mènent une vie paisible. Leur village est doté de potentialités marines  incroyables. Des palétuviers, les poissons frais et autres fruits de mer, qui font que la  localité connait un engouement fulgurant. Dionewar est de ces villages sénégalais d’ailleurs qui accueillent le plus de touristes en période de haute saison touristique grâce à son beau paysage. A peu près peuplé de 5000 habitants, le village de à Dionewar a une vocation agricole et de pêcherie. On y circule en calèche, à dos d’âne ou à pied. Le visiteur prend l’envie d’y revenir après un séjour grâce à  l’hospitalité légendaire de ses habitants mais surtout son beau paysage et la richesse de sa culture sérère. Une ile où il fait bon vivre au cœur du Gandoul. L’ile de Dionewar est même dotée de réceptifs touristiques dont l’hôtel « Delta Niominka », unique en son genre qui participe à rendre l’endroit paradisiaque compte tenu de sa position située entre la mer et la lagune.
Une AMP pour la conservation de la biodiversité marine
Avec la création en 2014 de l’Aire marine protégée de Sangomar (AMP), les populations disposent ainsi d’un outil important de conservation de la biodiversité marine et côtière, et surtout de certaines entités qui constituent des points d’achoppements pour la régénération et le développement des ressources halieutiques afin de promouvoir un développement économique et social des communautés locales. L’aire marine protégée de Sangomar située dans les collectivités territoriales de Dionewar et de Palmarin, est limitée au Nord par l’AMP de Joal Fadiouth, au Sud par le Parc National du Delta du Saloum et à l’Est par la Réserve Naturelle Communautaire (RNC) de Palmarin et les iles de Bassoul et de Djirnda. A l’Ouest, elle est limitée par l’océan Atlantique et couvre une superficie de 87 437 ha dont une grande partie se trouve dans la Réserve de Biosphère du Delta du Saloum.
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Auteur : MALIK DIOP KAOLACK
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deltawnews-blog · 6 years ago
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Auteur : Mahecor DIOUF TOUBACOUTA SENEGAL
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