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Boucles d'or
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La consigne n'est pas si bête
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depositsystem · 6 years ago
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Le Jeans consigné
Ce jean est recyclé, recyclable et consigné
La marque française 1083 vient de lancer une collection de jeans fabriqués à partir de déchets plastique recyclés. Les clients pourront les renvoyer en fin de vie. Ils seront alors transformés en nouveaux pantalons.
Par Sofia Colla
I Publié le 1 Août 2019
source: https://www.wedemain.fr/Ce-jean-est-recycle-recyclable-et-consigne_a4209.html
Le Jeans Infini est éco-conçu : son design simple et sa monomatière lui permettent d'être 100 % recyclable. (Crédit : Alison Bounce Underwater)La consigne revient à la mode, et cherche même à monter sur les podiums.
Alors que le projet de loi antigaspi
prévoit le retour de la consigne pour les bouteilles plastique - le système se transpose dans le prêt-à-porter.
La marque française 1083
vient ainsi de lancer une collection de jeans "Infinie" qui sera consignée.
Le système est simple. Lorsqu'un pantalon arrive en fin de vie, l'acheteur peut le renvoyer gratuitement à la marque. Ce dernier est alors broyé, retransformé en fils puis en jean. Le consommateur quant à lui se fait rembourser la somme de la consigne, soit 20 euros.  
"C'est ça l'économie circulaire idéale : concevoir et fabriquer un produit de telle sorte à ce qu’en fin de vie, il soit la matière première du même produit neuf ! Une boucle vertueuse dans laquelle on transforme les déchets en ressources", écrit Thomas Huriez, fondateur de la marque, sur la page de la campagne de crowdfundingdédiée à cette nouvelle collection.
UN JEAN 100 % RECYCLABLE
L’objectif principal de la marque 1083 est de relocaliser toutes les étapes de la fabrication des jeans en France. D’où son nom : tous les pantalons sont fabriqués à moins de 1083 kilomètres "de chez-vous", promet-elle, alors qu’un "jean conventionnel parcourt jusqu’à
65 000 km lors de sa fabrication
".
Le fil utilisé est fait à partir de déchets recyclés, notamment de bouteilles plastique et autres déchets plastique marins, en collaboration avec la société Antex, basée en Espagne. Les jeans sont ensuite teints à Pont-de-Labeaume, dans l’Ardèche, puis tissés à Coublanc, en Bourgogne, et enfin confectionnés à Marseille.
La collection est pour le moment composée de quatre modèles, deux pour femmes et deux pour hommes, ajustés ou amples. Tous sont 100 % polyester, boutons et étiquette compris, ce qui permet un recyclage complet.
Un projet financé via une campagne de crowfunding lancée fin juin. Avec succès, puisqu’elle s'est soldée par 847 préventes, sur un objectif de 100. Les premières commandes devraient être livrées à partir du mois de septembre.  
"Vos précommandes nous ont également permis de recycler 425 kg de déchets en plastique des océans pour les transformer en jeans consignés, 100 % recyclables !", se réjouit le fondateur sur la page Ulule.
DES MAILLOTS DE BAIN CONSIGNÉS ?
Les prix de ces jeans restent toutefois assez élevés : entre 119 à 129 euros.  
Autre bémol :
les matières synthétique délivrent des microparticules dans l'eau
lors de leur passage à la machine à laver... La marque assure que la libération de microplastiques est limitée, sans pour autant avancer de chiffres précis.
Pour ceux qui préfèrent les matières naturelles, sachez qu'il existe des jeans en
lin
, une fibre cultivée en France, sans pesticide et qui nécessite peu d'eau. La marque 1083 propose pour sa part des jeans en coton bio. Et promet sur son site de lancer une collection en coton recyclé.
Le principe de la consigne semble toutefois intéresser d'autres marques :  1083 entend développer un "Costume infini" avec Smuggler, une "Veste infinie" en collaboration avec Hopaal, ainsi qu’un maillot de bain avec Le Slip Français.
Demain, notre garde-robe sera-t-elle entièrement consignée ?
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depositsystem · 6 years ago
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Consigne des bouteilles plastique : le secteur des boissons et Citeo prennent les devants
Source:   Philippe Collet
https://www.actu-environnement.com
Les industriels et l'éco-organisme en charge des emballages ménagers proposent à l'Etat, aux collectivités et aux recycleurs de se joindre à eux pour envisager le déploiement d'une consigne pour les bouteilles plastique.
Déchets  |  07 juin 2019  |
Jeudi 6 juin, Citeo a appelé les acteurs de la collecte et du recyclage, ainsi que l'Etat, à s'associer aux travaux initiés par les producteurs de boissons en vue du déploiement de la consigne pour le recyclage des bouteilles plastique. L'éco-organisme en charge de la filière de responsabilité élargie du producteur (REP) pour les emballages ménagers propose une "large concertation réunissant l'ensemble des parties prenantes, dans un cadre fixé par l'Etat". L'objectif est d'"étudier la faisabilité et les possibles conditions" du déploiement de la consigne en vue du recyclage. Cette annonce intervient alors que l'Etat envisage d'imposer le déploiement de la consigne pour certains produits ou matériaux.
Un premier groupe de travail a déjà étudié les "conditions nécessaires à l'atteinte de l'objectif de 90 % de collecte sélective pour le recyclage des bouteilles en plastique fixé par l'Union européenne et à l'accroissement de l'utilisation de matériaux recyclés". Ces travaux, initiés par des entreprises du secteur des boissons et réunissant les industriels, les distributeurs et les fédérations de la grande consommation, montrent que la consigne des bouteilles plastique est "le scénario de référence permettant d'atteindre les objectifs fixés par les pouvoirs publics". D'où l'appel, lancé aux entreprises, collectivités territoriales, pouvoirs publics, opérateurs des déchets, filières matériaux et associations, à discuter rapidement de la mise en œuvre de la consigne. Les initiateurs de la concertation aimeraient la voir aboutir "d'ici le premier trimestre 2020".
Le secteur de la boisson et les collectivités s'opposent
La consigne est probablement un des sujets qui, actuellement, cristallise le plus de crispations, tant les acteurs concernés ont des positions difficilement compatibles. Les metteurs sur le marché de boissons y sont globalement favorables. Ils y voient une opportunité pour capter le PET indispensable pour augmenter la proportion de matière recyclée des bouteilles neuves. La consigne leur permettrait aussi de redorer une image de marque écornée par la multiplication des études sur la pollution plastique. Enfin, comme ils l'expliquent dans leur proposition de concertation, les nouveaux objectifs européens semblent la rendre incontournable. Alors que seulement 57 % des bouteilles sont collectées, il faudra atteindre 77 % en 2025 et 90 % en 2030. La multiplication des expérimentations de consigne traduit cet intérêt. Elles doivent notamment permettre d'évaluer les possibilités de réduction des coûts : aujourd'hui, la consigne est deux à trois fois plus chère que la collecte de déchets traditionnelle. Elles illustrent aussi la volonté d'avancer sur le sujet, potentiellement sans attendre l'accord de toutes les parties.
A l'opposé, les collectivités locales sont vent debout contre la consigne. Elles craignent que la multiplication des automates détourne les bouteilles en PET de leurs centres de tri. L'impact financier serait d'autant plus négatif que ce plastique est l'une des matières les plus rémunératrices. A cela s'ajoute un timing particulièrement défavorable : la consigne fait son apparition au moment où les collectivités investissent dans leurs centres de tri pour, justement, mieux capter les plastiques…
Quant à Citeo, il avait jusqu'à maintenant une position réservée. L'éco-organisme était réticent à développer une option qui revient, de fait, à rémunérer le geste de tri. Le mouvement pourrait aboutir à une disparition des flux les plus rémunérateurs traités par les centres de tri. Citeo étant chargé de financer le dispositif, il pourrait avoir à augmenter ses soutiens financiers aux centres de tri pour compenser cet "écrémage". En conséquence, l'équilibre des barèmes des éco-contributions et des soutiens aux collectivités locales pourrait être remis en cause. Jusqu'à maintenant, Citeo préférait donc mettre l'accent sur l'extension des consignes de tri qui permet progressivement aux Français de mettre l'ensemble des emballages plastique dans le bac de tri.
Reste les ONG, qui sont pour l'instant tiraillées entre le bénéfice de la consigne (amélioration de la collecte des bouteilles plastique) et son inconvénient (la fragilisation du modèle de collecte publique des autres déchets recyclables). A ce stade, elles mettent surtout en avant l'impératif de réduction de la consommation de plastique.
L'Etat pourrait imposer la consigne
Initialement, la feuille de route sur l'économie circulaire (Frec) envisageait le développement d'une consigne "solidaire", un dispositif hybride sans rémunération des citoyens. Les collectivités saluaient ce qu'elles considéraient être un abandon du projet de mise en place de la consigne des bouteilles plastique. Méfiant, le Cercle national du recyclage (CNR), pointait toutefois le risque que le volet "solidaire" détourne des financements dédiés aux collectivités vers des causes d'intérêt général. Les collectivités expliquaient donc être très attentives à la mise en œuvre de la Frec. La dernière version du projet de loi, consultée par Actu-Environnement, justifie ces craintes. Un article donne la possibilité au gouvernement d'imposer la consigne si elle est "nécessaire pour atteindre les objectifs de collecte fixés par la loi ou l'Union européenne". Même si la rédaction de l'article est alambiquée, elle traduit le basculement du rapport de force en faveur des acteurs favorables à la consigne.
Reste à savoir comment les parlementaires amenderont le texte. A l'occasion de la rencontre "Comfidentiel" organisée sur le sujet par Comfluence, Huguette Tiegna a estimé que l'introduction de la consigne dans la loi est "une bonne chose". La députée LREM du Lot comprend les inquiétudes des collectivités, mais elle juge qu'"il faut agir et voir où cela nous mènera". Didier Mandelli, sénateur LR de Vendée, est plus réservé. Il rappelle notamment avoir été maire et président d'une communauté de commune et vouloir prendre en compte les enjeux des collectivités locales.
Philippe Collet, journaliste
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depositsystem · 6 years ago
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Le Portugal veut une consigne des bouteilles et flacons en 2022
https://jornaleconomico.sapo.pt/noticias/devolucao-de-embalagens-e-garrafas-de-plastico-poderao-ser-premiadas-pelo-governo-392621
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depositsystem · 6 years ago
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Recyclage des plastiques: Le retour de la consigne, la fausse bonne idée?
RECYCLAGE Dans le cadre de l'élaboration de sa feuille de route sur l'économie circulaire, le gouvernement réfléchit à relancer le principe des consignes, non plus sur les bouteilles en verre comme autrefois, mais sur celles en plastique...
Fabrice Pouliquen 20 Minutes 06/02/18 à 18h20
Des bouteilles payées quelques centimes d’euros de plus par le consommateur qui peut ensuite récupérer son dû en rapportant l’objet vide dans un point de collecte. C’est le concept de la consigne que le gouvernement songe à réintroduire en France pour les bouteilles en plastique.
Le système appliqué dans de nombreux pays européens et dans des Etats américains est souvent auréolé de jolis succès. En Allemagne, en particulier.
La France a choisi une autre route en instaurant, il y a 25 ans, le tri sélectif des déchets au domicile.
Les professionnels du recyclage craignent alors que le retour de la consigne complexifie le geste de tri des particuliers.
Quelques centimes récupérés en échange de la bouteille de verre vide rapportée au commerce. Combien de minots ont pu ainsi s’acheter des bonbons quand les grands-parents ne réclamaient pas l’argent ?
À bien y réfléchir, la consigne, généralisée en France dans les années 1960 avant de tomber en désuétude au début des années 1990, ne faisait pas que le bonheur des enfants. Cette vieille recette était aussi rudement efficace pour s’assurer du retour et de la réutilisation des bouteilles vides. Au point que le gouvernement songe à son retour en grâce en 2018.
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[REPORTAGE] Instaurer une consigne sur les bouteilles en plastique et les canettes en métal, ce serait possible. Nous explorons cette idée avec tous les acteurs concernés. Les Allemands le font depuis déjà depuis 2003 et voilà comment ça fonctionne
« Une bouteille en plastique sur dix collectée à Paris ou Marseille »
C’est l’une des mesures fortes que le ministère de la Transition écologie met en débat ce mardi, sur son site Internet, avant la publication fin mars de sa feuille de route sur l’économie circulaire. Les objectifs sont connus, annoncés par Édouard Philippe en juillet dernier : « diviser par deux les déchets mis en décharge et recycler 100 % des plastiques sur tout le territoire d’ici 2025. »
On n’y est pas encore. La France est même à la traîne comparée à certains de ses voisins. Sur les bouteilles en plastique, la France affiche ainsi un taux de recyclage de 56 %* quand l’Allemagne atteint 90 %. Mais avant même de parler de recyclage, il faut se pencher sur la collecte. « Dans les grandes villes, comme Paris et Marseille, seule une bouteille en plastique sur dix est collectée », rappelle Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique et solidaire.
Un concept à dépoussiérer
Le retour de la consigne pourrait alors être ce remède miracle. Le principe serait le même qu’autrefois. Nous achèterions quelques centimes d’euro plus cher nos bouteilles (d’eau, de soda, de lait etc.), centimes que nous récupérerions en rapportant la bouteille vide à un point de collecte. Ce qui change ?
Ces consignes concerneraient non plus les bouteilles en verre mais celles en plastique.
Elles ne seraient plus à remettre en main propre au commerçant mais à déposer dans des machines automatisées installées dans les commerces, les gares, les lieux publics, les entreprises, etc.
Il ne s’agirait plus de remplir à nouveau ces bouteilles comme autrefois, mais de les recycler.
Déjà des machines de collecte mais sur le principe de la gratification
La France ne part pas tout à fait de zéro. « On l’oublie, mais ce système de la consigne reste très répandu dans la restauration commerciale sur les bouteilles en verre », rappelle déjà Flore Berlingen, directrice de Zero Waste France.
En parallèle, des entreprises ont aussi essaimé ces dernières années des machines de collecte automatisée de bouteilles en plastique à destination des particuliers. C’est le cas de Lemon Tri, ou de Reco, devenue filiale de Suez. La première a dispatché 300 machines depuis 2011, essentiellement en Ile-de-France et pour un tiers situés dans les grandes surfaces. « Les deux autres tiers sont installés sur des campus universitaires, des cinémas, des cafétérias d’entreprises », liste Emmanuel Bardin, le cofondateur. Reco en est à une centaine de kiosques installés, surtout en région, sur les parkings des hypermarchés.
Pour faire venir le particulier au point de collecte, ces deux entreprises ne s’appuient pas sur le principe de la consigne mais de la gratification. Chaque bouteille déposée donne droit à un bon d’achat à utiliser dans l’hypermarché partenaire. Reco en est à 125 millions de bouteilles et flacons en plastique valorisés depuis 2014 et Lemon Tri, qui se lance tout juste à Marseille, a permis de recycler 7,3 millions de bouteilles en plastique en 2017. « C’est peu au regard du nombre total de bouteilles collectées chaque année en France », concède Emmanuel Bardin, mais le concept marche tout de même.
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https://twitter.com/LemonTri/status/960802416139624448La consigne, un joli succès en Allemagne
Ce n’est toutefois pas ce principe de la « gratification » que souhaite développer le ministère de la Transition écologique, mais bien celui de la consigne avec une caution récupèrée une fois la bouteille rapportée au point de collecte. Plusieurs de nos voisins européens ont d’ores et déjà mis en place ces systèmes.
Dont l’Allemagne, un cas d’école. Depuis le 1er janvier 2003, la majorité des boissons commercialisées y sont consignées. La caution est de 8 centimes pour une canette de bière vide, de 15 centimes pour une bouteille en plastique réutilisable et de 25 centimes pour tout contenant non recyclable. « Ce dispositif a permis à l’Allemagne d’atteindre un taux de collecte des emballages boisson de 90 % », rapporte le cabinet de Brune Poirson. Frileux à son lancement, les Allemands étaient 82 % à plébisciter ce système de consigne en 2016 et une majorité voulait l’étendre aux gobelets.
« L’exemple des Etats-Unis est tout aussi intéressant, complète Emmanuel Bardin. Des États ont instauré un système de consigne (Californie par exemple), d’autres non. La collecte est bien plus performante pour les premiers et les taux sont meilleurs encore dans les États qui ont instauré une caution forte, autour de 20 centimes par emballage. »
Le débat est ouvert
À quel montant justement fixer cette consigne ? Faut-il l’appliquer à tout le territoire ou cibler les grandes villes où le taux de collecte des bouteilles en plastique est à la traîne ? Où mettre ces machines ? Sur la voie publique ? Dans les commerces ? Le gouvernement planche encore sur toutes ces questions. D’où cette nouvelle consultation en ligne lancée ce mardi. D’ici fin mars, Brune Poirson doit aussi rencontrer tous les acteurs de la filière.
À Lemon Tri, on se dit déjà prêt à accompagner l’État dans les expérimentations. « Le système de la rétribution était une façon de préparer le terrain, estime Emmanuel Bardin. Une consigne généralisée sur tout le territoire serait un levier bien plus efficace et plus simple à gérer. » Flore Berling y est aussi favorable. « À condition que la consigne vise à terme le réemploi des bouteilles en plastique collectées et non pas seulement le recyclage. Or, viser le réemploi nécessite en amont de revoir la conception technique des emballages. A ce jour, nous avons peu de détails sur ce point. »
« Le risque de complexifier le geste de tri »
Mais le retour de la consigne n’emballe pas tous les acteurs du recyclage. Citéo, l’éco-organisme agréé par l’État pour le recyclage des emballages ménagers, met ainsi en garde contre une complexification des consignes de tri adressées aux Français. « Il y a 25 ans, la France a fait le choix d’instaurer la collecte sélective qui consiste à donner un bac de tri au plus près des ménages, indique Citéo à 20 Minutes. 99,8 % du territoire a aujourd’hui accès à ces bacs jaunes et le système est efficace dans de nombreuses régions de France. » La consigne pourrait être ce grain de sel impliquant pour les particuliers de déposer certains emballages plastiques dans les bacs jaunes et les bouteilles ailleurs. »
Citeo admet certes le problème de la faible collecte des déchets en plastique dans les grandes villes. Mais l’éco-organisme mise plus sur d’autres solutions. Comme l’extension des consignes de tri ou Trilib -des bacs de collecte installés sur la voirie- une solution expérimentée à Paris et bientôt à Marseille.
Au final, Jean-Philippe Carpentier, président de la Féderec (Fédération professionnelle des entreprises du recyclage), en revient au système d’ores et déjà imaginé par Reco ou Lemon Tri et basé sur la gratification. « Ces consignes inversées peuvent très bien être imaginées comme une solution complémentaire aux bacs jaunes pour les déchets générés « hors foyer », estime-t-il. Dans les gares, les aéroports, la rue, les enceintes sportives.. Ce principe ne casse pas le tri sélectif au domicile tout en permettant malgré tout de collecter des tonnes de bouteilles vides supplémentaires. »
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depositsystem · 6 years ago
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Faut-il passer par la récompense ou le jeu pour mettre les Français au tri?
DECHETS Yoyo lance un nouveau système de collecte à Lyon le 9 février. L’idée? Offrir des bons de réductions en échange de sacs remplis de bouteilles en plastique vide. Yoyo n’est pas la seule à exploiter le filon…
Fabrice Pouliquen 20 Minutes 08/02/17 à 07h34
« Si nous attendons que la conscience environnementale gagne toutes les couches de la population, la pollution au plastique sera considérable », lance Eric Brac de La Perrière. Pour accélérer les choses, cet ancien directeur d’Eco-Emballages a fondé Yo-Yo.
Le 9 février à La Duchère, un quartier populaire de Lyon, et un peu plus tard dans un quartier du centre de Bordeaux, la start-up inaugurera un nouveau système de collecte des bouteilles en plastique promettant des récompenses aux ménages qui trient.
Des réductions sur les places de foot, le ciné, les spectacles…
Le concept est déjà testé depuis plusieurs semaines dans ces deux quartiers où la collecte des déchets est peu efficace. Le principe est simple : « Vous repérez d’abord un coach près de chez vous sur notre plateforme web, commence Eric Brac de La Perrière. Le "coach", c’est un commerçant, un gardien d’immeuble, mais ça peut aussi être vous. Il donne les sacs et distille les conseils sur le tri. »
Aux trieurs ensuite de remplir ces sacs de bouteilles en plastique et de les rapporter aux coachs. « Ces sacs seront badgés indiquant à Yoyo que nous pouvons venir les chercher. Le trieur et le coach se verront, eux, accréditer des points qui leur donneront droit à des réductions. » Comptez deux à trois sacs Yoyo remplis pour obtenir ces petits cadeaux. Des réductions dans les cinés Pathé, sur les transports, les accès au stade – nous avons un partenariat avec l’Olympique Lyonnais-, sur des spectacles, sur l’achat de produits éco-responsables…
>> A lire aussi: Le «nudge» va vous rendre écolo... sans même que vous vous en rendiez compte
Les quiz de la poubelle intelligente Canibal
Actuellement, seuls 20 % des déchets plastiques sont recyclés en France, le reste finissant à la décharge ou à l’incinération. Récompenser les trieurs pourrait améliorer ce taux. Yoyo n’est pas la seule start-up à y avoir pensé.Canibal exploite aussi ce filon avec sa poubelle intelligente qui reconnaît et trie les gobelets en plastique et en carton, les canettes ou encore les bouteilles, le tout en interagissant avec celles et ceux qui lui déposent un déchet. Ça commence par un quiz, puis un jeu de type machine à sous se déclenche avec, à la clef, possiblement des bons d’achats ou des cafés gratuits.
En trois ans, Canibal a essaimé 150 de ses poubelles intelligentes en France. Dans des sièges sociaux d’entreprises, dans les cuisines de l’hôtel Le Meurice à Paris, au lycée Janson de Sailly, ou sur le campus de Telecom Paris Tech. Dans l’école d’ingénieurs, qui écluse 30.000 gobelets par mois, la poubelle Cannibal est juste à côté de la machine à café depuis plusieurs années. Ce jeudi, il y avait encore beaucoup d’étudiants à confier ne l’avoir jamais remarquée. Ou d’autres encore à y déposer leur gobelet sans chercher à jouer. « Pas le temps tout simplement », glisse en coup de vent Emmanuel. Les quiz sont aussi très enfantins et, jeudi, la machine ne semblait n’avoir que deux questions en stock. Bof !
Des gobelets quasi jamais recyclés
Christian, employé à la cafétéria de Telecom Paris Tech, se veut tout de même rassurant. « Des étudiants y jouent régulièrement, fait-il remarquer. Parfois, cela se transforme même en concours. Ils vont jusqu’à ramasser les gobelets jetés dans les mauvaises poubelles pour augmenter leur chance de gagner des réductions. »
Pour Benoît Paget, le fondateur de Canibal, c’est déjà ça de pris. « Nous collectons 20 millions de gobelets chaque année sur nos 150 poubelles, assure-t-il. Aujourd’hui, on évalue à 5 milliards le nombre de gobelets consommés chaque année en France. Une infime partie est recyclée, le reste est incinéré ou enfoui sous terre. »
Court-circuiter les centres de tri
Les gobelets collectés par Canibal sont transformés en balles de plastiques par la startup puis expédiés à des partenaires pour en faire des produits finis : matériaux isolants, imprimante 3D, poubelles…
Yoyo a aussi ce souci d’éviter les centres de tri classique. « Déjà parce que cela revient à faire des kilomètres à nos bouteilles en plastique, ce qui est peu écologique, raconte Eric Brac de La Perrière. Celles collectées à Lyon sont expédiées à Beaune et celles ramassées à Bordeaux vont du côté de Bayonne, à chaque fois chez des transformateurs de plastique. »
Yoyo espère collecter entre cinq et dix millions de bouteilles en plastique collectées en 2017. « Nous projetons d’être dans cinq villes d’ici la fin de l’année », indique son fondateur. Canibal, de son côté, veut doubler le nombre de ses poubelles intelligentes en 2017 et rêve de s’installer dans les gares.
source: https://www.20minutes.fr/planete/2008215-20170208-faut-passer-recompense-jeu-mettre-francais-tri
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depositsystem · 6 years ago
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Objectif collecte des déchets: «Quatre ans pour tester des solutions innovantes»... Brune Poirson lance la première phase
INTERVIEW La secrétaire d’État lance ce jeudi un appel à manifestation d’intérêt pour la collecte innovante des déchets. Le principe ? Tester pendant quatre ans, dans les collectivités locales, des solutions qui permettraient d’améliorer le grand point faible français…
Propos recueillis par Fabrice Pouliquen - 20 Minutes 10/01/19 à 09h05
Dévoilée au printemps dernier, la feuille de route de l’économie circulaire se fixe pour objectif de tendre vers 100 % de plastique recyclé d’ici 2025.
Pour y parvenir, il faudra déjà s’améliorer sur l’étape d’avant : la collecte des déchets, le point faible de la France. Un exemple : seulement 55 % des bouteilles plastiques sont aujourd’hui collectées en France.
Ce jeudi matin, Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, lance un appel aux porteurs de projets pour tester à grande échelle des solutions innovantes de collecte des déchets.
Que faut-il faire pour améliorer la collecte des déchets, le gros point faible aujourd’hui en France ? Faut-il réintroduire le principe de la consigne ? Miser sur le nudge (le jeu) ou les applications numériques ? Installer des bornes de recyclages sur la voirie des grandes villes comme le fait Trilib ? A vrai dire, toutes les pistes sont encore ouvertes au Ministère de la transition écologique et solidaire qui lance ce jeudi « un appel à manifestation d’intérêt pour la collecte innovante ».
Le principe ? Expérimenter à travers le pays des solutions de collecte innovante pour ensuite sélectionner celles qui se prêtent le plus à un déploiement à grande échelle. Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique, précise pour 20 Minutes les contours de cette opération.
Comment se déroulera cet appel à manifestation d’intérêt ?
L’idée est de pouvoir déployer dans les quatre prochaines années des expérimentations de solutions innovantes de collecte des déchets dans les collectivités locales. Des municipalités essentiellement. Cet appel à manifester est doté d’un budget de six millions d’euros. Les expérimentations s’étaleront sur trois phases. Nous lançons ce jeudi matin le premier appel à candidature. Les porteurs de projets ont jusqu'’au 10 mars pour déposer leurs dossiers.
Améliorer la collecte des déchets est le premier enjeu aujourd’hui de la feuille de route de l’économie circulaire qu’a tracé la France au printemps dernier ?
Pour rappel, l’horizon que se fixe cette feuille de route de l’économie circulaire présentée par le Premier ministre en avril est de tendre vers 100 % de plastiques recyclés d’ici 2025. Mais pour recycler 100 % des plastiques, il faut d’abord tous les collecter. Or, c’est un point sur lequel nous devons beaucoup nous améliorer en France. Un exemple : seulement 55 % des bouteilles plastiques sont aujourd’hui collectées en France. Et c’est une moyenne. Dans les grandes villes, comme Paris, seule une bouteille en plastique sur dix est collectée. Si nous améliorons la collecte, nous serons, de facto, meilleurs ensuite en recyclage.
Quels types de solutions espérez-vous voir éclore via cet appel à manifestation ?
Nous ne partons pas avec des idées préconçues, l’idée étant d’en tester un maximum. Des solutions innovantes de collecte des déchets sont déjà lancées un peu partout en France. Des grandes surfaces testent par exemple le retour des consignes pour la collecte des bouteilles en plastique [la bouteille est achetée quelques centimes de plus, centimes que l’on récupère en rapportant l’objet dans un point de collecte]. D’autres travaillent sur le nudge [inciter au tri en passant par le jeu], d’autres encore sur des applications smartphone d’aide au tri. D’autres enfin cherchent à améliorer la collecte des déchets en puisant dans l’économie sociale et solidaire, en s’appuyant par exemple sur les réseaux de voisinage ou en visant le retour à l’emploi de personnes en réinsertion sociale. Des solutions existent donc, mais elles sont le plus souvent appliquées sur des périmètres restreints. C’est un début. Mais nous avons aussi besoin de tester ces solutions à plus grande échelle afin de déterminer celles qui pourraient être déployées massivement parce que très efficaces. Dans une ville dense aussi bien qu’en milieu rural. C’est ce travail que nous voulons faire avec cet appel à manifestation d’intérêt. Et en plus, pour chaque objet collecté, une somme sera reversée à un fonds pour financer une grande cause de solidarité.
https://www.20minutes.fr/planete/2411999-20190110-objectif-collecte-dechets-quatre-ans-tester-solutions-innovantes-brune-poirson-lance-premiere-phase?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-149
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depositsystem · 6 years ago
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LA CRAU : LA CONSIGNE DE PROVENCE BY ECOSCIENCE PROVENCE – A PROPOS DU DOMAINE DE LA MARSEILLAISE
https://echosud.fr/la-crau-la-consigne-de-provence-by-ecoscience-provence-au-domaine-de-la-marseillaise/
La consigne de la bouteille en verre, …le retour !
La consigne de bouteilles en verre fait son retour en Provence grâce à la création d’une filière de collecte, de lavage et de distribution : La Consigne de Provence. La phase d’expérimentation a débuté officiellement avec l’enlèvement de 1200 bouteilles consignées, sur le domaine de La Marseillaise à La Crau (83).
Le lavage d’une bouteille est-il plus écologique que son recyclage ?
Marie Robin, chargée de projet auprès de l’association pour la préservation de l’environnement abonde: « L’ADEME a publié le rapport « Analyse de 10 dispositifs de réemploi réutilisation d’emballage ménagers en verre », évaluant l’intérêt environnemental de la consigne des bouteilles en verre versus le recyclage pour 3 bouteilles sur 4, l’enfouissement ou l’incinération : Le lavage et la réutilisation des bouteilles est bénéfique pour les 7 cas de consignes concernés, sur tous les critères environnementaux étudiés et consomme jusqu’à 4 fois moins d’énergie ».
Pré-requis et Aspects techniques
Le lavage des bouteilles est associé à une démarche rigoureuse de gestion de la Qualité, et la mise en place d’une analyse des risques et des points de contrôle (HACCP)
La protection sanitaire des consommateurs
La réglementation
Le choix des bouteilles
Les étiquettes…avec une colle spécifique
La gestion et le transport des bouteilles
Le coût (Bouteilles…)
Un réseau national, ouvert vers l’étranger
Le réseau Consigne offre une plate-forme d’échange d’expériences et de ressources techniques et juridiques et constitue une force de propositions pour faire avancer la consigne en France.
Cet évènement est l’occasion de découvrir le projet et un domaine particulièrement engagé dans l’environnement.
Le lancement opérationnel, 1er levage au Domaine de la Marseillaise à La Crau
1ère étape
Utilisation d’étiquettes adaptées au lavage
Collecte de 1 200 bouteilles consignées pour :
Les particuliers, acheteurs au Domaine
Les professionnels, restaurateurs et cavistes
2ème étape  
L’objectif principal du projet est l’ouverture d’un atelier de lavage en Provence. Avant que ce projet ne se concrétise, les 1erts lavages sont confiés à un prestataire spécialiste historique de la consigne.
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Rencontre avec Pierre SAUTOU, membre de la fédération des Vignerons Indépendants, et ses associés, Fabienne, son épouse, en charge de l’administratif et Gaël Vial, le commercial, en charge de l’événementiel au Domaine de la Marseillaise à La Crau
« Domaine familial depuis 5 générations (1850), le Domaine est en biologique et biodynamie depuis l’année 2000. L’inauguration de la cave, ses 1ères ventes au caveau et les prémices de la consigne des bouteilles datent de mars 2018 », confie Pierre, engagé pour l’environnement.
Vox Populi _ « 78% des consommateurs interrogés sont favorables au retour de la consigne »
Il ajoute : « La réutilisation des bouteilles est dans notre logique de pensée, en cohérence avec notre démarche écologique. Ça existait,…avant ! Et ça parle encore beaucoup aux gens, aujourd’hui ! ».
Quel est l’objectif de cette 1ère collecte ?
Avec Pierre SAUTOU, la réponse fuse : « Montrer que çà marche, en vrai ! Cette 1ère étape est certes encore expérimentale…jusqu’à ce que suffisamment de vignerons nous rejoignent pour justifier un atelier de lavage en Provence, rentable ! C’est aussi un combat économique ! ».
Pierre SAUTOU, membre de la fédération des Vignerons Indépendants
A propos
ECOSCIENCE PROVENCE L’association Ecoscience Provence porte des solutions pour la consommation durable et la prévention des déchets, en partenariat avec le SIVED NG, un syndicat intercommunal qui a pour compétence la gestion des déchets sur 24 communes du Centre Var, autour notamment de la filière viti-vinicole. Email : contact@la consignedeprovence.fr Site internet : ecoscienceprovence.com
DOMAINE DE LA MARSEILLAISE Ferme biodynamique et vin certifiés Demeter Chemin de la Navarre 83260 La Crau domaine-la-marseillaise.fr
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depositsystem · 7 years ago
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Reconcil : les emballages consignés distingués.
A l’occasion du salon Pollutec 2018, le Ministère de la Transition écologique et solidaire a distingué  Reconcil avec deux autres start-ups  pour son Appel à Manifestation économie circulaire. 
Reconcil propose un système de consigne d’emballages pour la restauration à emporter, de la conception au lavage en passant par la livraison en mobilité douce, dans le but de réduire les déchets.
youtube
https://www.reconcil.fr/
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depositsystem · 7 years ago
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Plastiques: les 10 marques plus polluantes
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par Maylis Choné le 16 Oct 2018 dans Consoglobe
Les opérations de nettoyage permettent d’identifier les pollueurs ! Grâce aux déchets ramassés, on sait désormais quelles sont les marques qui polluent le plus en matière de plastique.
Il est devenu rare de se promener dans un lieu totalement vierge du moindre déchet. Sur les plages, cela relève même de l’impossible : à chaque marée, la mer vient décharger sur le rivage quelques tonnes de déchets qu’elle charrie. De ce constat sont nées, il y a quelques années, des opérations de nettoyage de grande ampleur.
Cette année, le 15 septembre 2018, le Word Cleanup day a permis à treize millions de volontaires de ramasser des déchets dans 156 pays. En France, 200.000 citoyens ont participé à 3.000 opérations de nettoyage. Grâce à ce genre d’initiative, on peut alors, en analysant les déchets laissés dans la nature, connaître les plus gros pollueurs…
Le palmarès des plus grands pollueurs
Une ONG, Break Free From Plastic, a mené une expérience pour savoir quelles entreprises étaient responsables de cette pollution plastique (sans prendre en compte la nécessité des consommateurs de jeter et de recycler leurs déchets). Aux trois premières places, on retrouve sans trop de surprise les plus grandes marques de l’agroalimentaire : Coca-Cola (avec 9.216 déchets sur les 187.851 déchets plastiques récupérés), PepsiCo et Nestlé.
Coca-Cola est le plus grand producteur de déchets plastique retrouvés dans la nature ©Break Free From Plastic
Notons qu’à eux seuls, ces trois géants représentent 14 % des déchets ramassés. Juste derrière, l’entreprise française Danone. Viennent ensuite compléter ce triste record Mondelez International, Procter & Gamble, Unilever, Perfetti van Melle, Mars Incorporated et Colgate-Palmolive.
Source: https://www.consoglobe.com/dechets-plastique-marques-polluantes-cg?fbclid=IwAR3yAq0aBLVbbR_vgnvKP-VeK1jWQS13dvuWCZ7yMnhc3qdwIaGdHRN24ik
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depositsystem · 7 years ago
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DASRI : Les bonnes pratiques des utilisateurs d’autotest de dépistage du VIH sont en recul
[Boucles d’Or: La moitié des utilisateurs ne déclarent pas rapporter les autotests usagés. Un tel taux de captage pour des déchets dangereux est-il acceptable?]
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À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre, qui a pour mot d’ordre cette année « Connais ton statut », DASTRI rappelle l’importance de se protéger et de protéger les autres. Selon les résultats du dernier baromètre DASTRI – Ifop 2018, les bonnes pratiques en termes de gestion des déchets liés au dépistage diminuent chez les utilisateurs d’autotests et les pharmaciens, alors même que les autopiqueurs jetés dans les déchets ménagers représentent un risque pour la collectivité.
L’éco-organisme DASTRI est agréé par l’État pour mettre à disposition des utilisateurs d’autotests de diagnostic pour maladies infectieuses transmissibles (et des patients en autotraitement) une solution de proximité, gratuite, simple et sécurisée pour l’élimination de ces autotests après utilisation. Il suffit de demander sa petite boîte jaune à couvercle vert à la pharmacie la plus proche de chez soi et, une fois l’autotest utilisé, déposer l’autopiqueur dans la boîte et la rapporter dans l’un des 18 000 points de collecte du réseau DASTRI géolocalisé à l’adresse www.dastri.fr/nous-collectons/.
Or, selon le baromètre 2018 réalisé par l’Ifop pour DASTRI, seule la moitié des personnes ayant utilisé un autotest de dépistage du VIH (51 %) a rapporté l’autopiqueur dans un point de collecte du réseau DASTRI (vs. 2/3 en 2017) (1).
Le saviez-vous ?
Il arrive qu’un agent de collecte ou de tri se pique avec un déchet de soin perforant jeté dans la poubelle destinée aux déchets ménagers. Il fait alors l’objet d’un traitement médical préventif et d’un suivi lourd.
Par ailleurs, seul 1 pharmacien sur 4 (26 %) remet spontanément une petite boîte lors de la vente d’un autotest de dépistage du VIH (2). Ce nouveau format de boîte à aiguilles, d’une contenance de 0,5L,  a été lancé durant l’été 2018 : cette boîte est spécialement prévue pour l’autopiqueur de l’autotest VIH (et pour les situations de déplacements des patients en auto-traitement).
Boîte à aiguilles au format 0,5L
« A l’heure où les pratiques à risque sont difficiles à circonscrire, il est essentiel de lutter contre le VIH dans le contexte de la gestion des déchets issus du dépistage également, indique Laurence Bouret, Déléguée générale de DASTRI.  Afin d’éviter tout risque d’accident et de contamination des personnes amenées à manipuler ces déchets, les utilisateurs d’autotest doivent rapporter l’autopiqueur en pharmacie, dans la petite boîte à aiguilles disponible dans toutes les pharmacies de métropole et d’outre-mer. L’implication de tous est nécessaire pour faire face à cet enjeu de santé publique ! »
(1) Enquête menée auprès d’un échantillon de 373 personnes ayant déjà acheté un autotest de diagnostic VIH en pharmacie.
(2) Enquête menée par téléphone du 17 au 24 septembre, auprès d’un échantillon de 550 pharmaciens (490 en métropole et 60 en Outre-mer).
A propos de DASTRI
Agréé par les pouvoirs publics pour la deuxième fois en décembre 2016, DASTRI est un éco-organisme atypique, financé en totalité par les industriels de santé (entreprises du médicament et fabricants de dispositifs médicaux). DASTRI met à disposition des patients en auto-traitement et des utilisateurs d’autotests de diagnostic une solution de proximité simple et sécurisée pour l’élimination des déchets perforants qu’ils produisent et qui représentent un risque pour la collectivité.
DASTRI inscrit son action en partenariat avec les acteurs de santé et les acteurs institutionnels. La filière s’appuie sur la distribution gratuite de boîtes à aiguilles par les 22 000 pharmacies d’officine de métropole et d’outremer et sur un réseau très dense de plus de 18 000 points de collecte en apport volontaire. A vocation d’abord sanitaire, l’éco-organisme entend néanmoins innover pour réduire les impacts environnementaux en tenant compte des spécificités et des contraintes de la filière.
 Source : www.dastri.fr
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depositsystem · 7 years ago
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A Dives-sur-Mer, le dispositif « Cliiink » encourage au tri du verre et récompense l’utilisateur
Le dispositif « Cliiink », destiné à inciter à trier son verre tout en récompensant l'usager, débarque sur le territoire de Normandie Cabourg Pays d'Auge.
Publié le 31 Oct 18 à 19:42 sur actu.fr
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Déposer ses verres aux points de collecte et gagner des points et des cadeaux… Voilà le principe du dispositif « Cliiink » qui vient de voir le jour à Dives-sur-Mer (Calvados) et qui va peu à peu se développer sur l’ensemble du territoire de Normandie Cabourg Pays d’Auge. L’objectif : inciter les gens à trier le verre.
« Nos équipes collectent 1 419 tonnes de verre par an dans les points de dépôt, mais nous avons constaté que beaucoup de verre était encore laissé dans les sacs d’ordure ménagère » précise Olivier Paz, président de NCPA. Plus de 600 tonnes pour être précis, ce qui coûte à la communauté de communes près de 52 000 € en incinération. Et la sensibilisation semble arriver au bout de ses possibilités.
Nous avons épuisé l’incitation à faire le tri du verre, il nous faut désormais chercher des leviers autres.
La réponse : « Cliiink ». Un dispositif pour encourager au tri et au recyclage du verre, créé par une start-up, « Terradona ». Le principe ? Une application à télécharger sur son smartphone (ou une carte à retirer à Normandie Cabourg Pays d’Auge), une collerette connectée avec un flashcode à détecter sur le conteneur, « et à chaque dépôt d’une bouteille ou d’un bocal en verre, un point est gagné par l’utilisateur » précise Mathieu Oliveri, fondateur de l’entreprise Terradona. En cas d’erreur de tri (une bouteille en plastique par exemple), un indicateur rouge se déclenche.
Réinventer la consigne
« L’idée est de réinventer la consigne avec un système de bornes intelligentes qui fidélisent les utilisateurs et les récompense » résume Olivier Paz. Récolter des points, c’est bien, mais pour quoi faire ? « Disposer de réductions et de bons d’achats chez des commerçants, nous avons une trentaine de partenaires locaux et des enseignes nationales actuellement » note Mathieu Oliveri.
Cela permet dans le même temps de dynamiser l’économie des centres-villes, des villages.
D’ici la fin du mois de novembre, 110 points de collecte répartis dans les 39 communes du territoire seront équipés du dispositif. Olivier Paz en convient, « améliorer les performances de tri du verre, diminuer le poids des ordures ménagères, c’est faire des économies ». Le coût de location et de maintenance du dispositif Cliiink est de 48 000 € par an sur cinq ans. La moitié est prise en charge par le Syvedac (syndicat pour la valorisation et l’élimination des déchets ménagers de l’agglomération caennaise), 25 000 € étant à la charge de NCPA. « L’économie rejoint l’écologie ! ».
Une première dans le Grand Ouest
Le dispositif « Cliiink » n’en est qu’au début de son déploiement, « après cinq ans de recherche et de développement, 18 mois de tests dans la métropole d’Aix/Marseille » note Mathieu Oliveri. Normandie Cabourg Pays d’Auge est la première collectivité du Grand Ouest et la 4e en France après Monaco, Grasse et Lens-Liévin à se doter de cette innovation. Le concepteur ne compte pas en rester là. « Nous visons l’ensemble du territoire, puis l’international. Et pourquoi pas décliner le principe pour les déchets plastiques » annonce-t-il.
Source: https://actu.fr/normandie/dives-sur-mer_14225/a-dives-sur-mer-dispositif-cliiink-encourage-tri-verre-recompense-lutilisateur_19329808.html
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depositsystem · 7 years ago
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La consigne sera-t-elle l’avenir du verre?
Le 22 novembre 2018 par Stéphanie Senet JDLE
L'Ademe a analysé 10 dispositifs de consigne en France
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Le réemploi des emballages consignés en verre affiche un bon bilan environnemental et financier, à certaines conditions, indique un rapport publié ce 22 novembre par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Une conclusion basée sur l’analyse de 10 dispositifs mis en place en France.
En Bretagne, Pays de la Loire et Normandie, des bouteilles de cidre, bière, vin, et jus de fruits sont consignées pour être lavées par Tof&Co. Elles sont ensuite réemployées environ 6 fois par les producteurs locaux. Dans le Jura, l’association ‘J’aime mes bouteilles’ collecte des bouteilles de vin local, les lave et les revend aux viticulteurs. En Alsace, la brasserie Meteor consigne ses bouteilles de bière et les récupère dans les supermarchés, les cafés et les restaurants. Au total, elles sont réutilisées 19 fois!
DIX CONSIGNES À LA LOUPE
Le plastique et le carton ont eu raison du verre consigné dans les années 80, mais quelques initiatives perdurent en France. Elles ont permis de réemployer 227.000 tonnes d’emballages en verre en 2017, le plus souvent dans les cafés, hôtels et restaurants. L’Ademe a sélectionné et analysé 10 d’entre elles pour une raison simple. Si le verre se recycle bien (86% des emballages en verre en 2017), l’Agence a voulu connaître les bienfaits environnementaux du réemploi, la consigne ayant par ailleurs été plébiscitée par les consommateurs lors de la consultation sur la feuille de route sur l’économie circulaire (FREC). L’Ademe n’est pas la première à s’intéresser à ce système. La loi sur la transition énergétique du 18 août 2015[1] appelait déjà aux initiatives volontaires pour participer à l’effort de réduction des déchets ménagers et assimilés de 10% entre 2010 et 2020.
FORMULE À LA CARTE
Premier constat: les dispositifs choisis sont très hétérogènes. Ils peuvent être mis en place par une entreprise, une association ou une collectivité, en vue du réemploi, de la réutilisation voire du recyclage des emballages. Si l’emballage primaire est en verre, les emballages secondaires et tertiaires peuvent être en plastique, en carton, en bois ou en fer.
HARO SUR LA PRODUCTION PRIMAIRE
Surtout, l’Ademe a analysé le cycle de vie des bouteilles en verre depuis la fabrication jusqu’au traitement[2], au regard de 8 critères: changement climatique, acidification, eutrophisation, consommation de ressources minérales, fossiles, consommation d’eau et d’énergie et émission de particules. Résultat: c’est la production du verre lui-même qui affiche le bilan environnemental le plus lourd. Elle est suivie par l’étape de lavage, dont l’impact varie toutefois considérablement selon les dispositifs adoptés. En général, ces dispositifs présentent un bilan environnemental et un coût plus avantageux que la fabrication d’une bouteille à usage unique, à condition de miser sur un grand nombre de réutilisations, de bonnes performances de lavage (de préférence internalisé ou mutualisé) et un transport réduit.
PETIT CHOIX, GRANDE RÉSISTANCE
L’Agence recommande aussi d’utiliser un nombre réduit de modèles de bouteille et de format par type de produit pour optimiser le tri avant lavage et le retour aux producteurs. Elle préconise également de choisir des emballages résistant aux manipulations, aux rayures et aux lavages et d’utiliser des papiers encollés pour les étiquettes, qui disparaissent facilement sous l’effet de l’eau et de la soude.
Enfin, pour accroître la rentabilité du dispositif, il est indispensable de viser un volume suffisant de bouteilles collectées, en les récupérant à la fois auprès des particuliers et des cafés, hôtels et restaurants.
[1] Article 70
[2] Elle a seulement exclu l’impact de la construction et du démantèlement des installations de traitement, du remplissage des bouteilles et de leur consommation.
source: http://www.journaldelenvironnement.net/article/la-consigne-sera-t-elle-l-avenir-du-verre,94900?xtor=EPR-9
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depositsystem · 7 years ago
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Analyse de 10 dispositifs de réemploi-réutilisation d'emballages ménagers en verre
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Etude Ademe publiée en octobre 2018 
Le réemploi et la réutilisation des emballages ménagers sont une priorité à étudier et à expérimenter en France. En effet, la France s'est fixée des objectifs ambitieux en termes de prévention et de réutilisation des déchets, notamment au travers de son programme national de prévention des déchets 2014-2020 et de la loi du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte. L'ADEME a réalisé l'évaluation de 10 dispositifs de réutilisation-réemploi des emballages ménagers en verre en France. Ces dispositifs sont des dispositifs régionaux (production locale et consommation locale) portés par des entreprises de production ou de distribution de boissons ou des associations. L'ensemble de la chaîne de valeur a été observée: de la fabrication de l'emballage au réemploi-réutilisation de l'emballage. L'analyse environnementale, économique, technique et sociale a permis de comparer ces dispositifs à des dispositifs sans réemploi-réutilisation (à usage unique); une enquête auprès de consommateurs a permis d'analyser leurs pratiques. Les freins et les leviers à la mise en oeuvre et au développement de tels dispositifs ont été mis en évidence. Des recommandations ont été dégagées, pour les porteurs de projets et l'ensemble des acteurs opérationnels (producteur, conditionneur, distributeur, collecteur, laveur, transporteur,) et aussi de manière complémentaire, à destination des organisations professionnelles, des acteurs publics territoriaux et des pouvoirs publics
Télécharger le dossier de cette étude sur le site de l’Ademe
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depositsystem · 7 years ago
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Recyclage : la vraie consigne à grande échelle arrivera à Paris en 2019
par  Par Giulietta Gamberini 06/04/2018
Un millier de produits de douze multinationales seront mis en vente dès l'année prochaine sur une plate-forme où tous les emballages seront consignés, et certains articles même réemployés. Dénommé Loop, ce site d'e-commerce sera conçu et géré par TerraCycle, entreprise américaine spécialisée dans le recyclage des déchets plus "difficiles".
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Consigne ou pas consigne ? Et si consigne, de quel type ? Tel est l'un des débats qui, depuis le lancement par le gouvernement de l'élaboration d'une feuille de route de l'économie circulaire, agite les principaux acteurs du secteur. Afin de tenir compte de l'intérêt manifesté par les citoyens pour la consigne dans le cadre de la consultation publique lancée à l'automne, le gouvernement souhaite, en effet du moins, expérimenter "une nouvelle génération" de ce dispositif, qui consiste à verser une somme d'argent pour l'utilisation d'un emballage, laquelle est restituée à son retour. Mais face aux difficultés de son intégration dans le modèle de gestion des déchets déjà en place, son application sera sans doute limitée : non seulement elle sera testée dans certains territoires seulement, mais elle ne concernera que certains emballages (comme les bouteilles en PET), qui seront recyclés et non pas réutilisés.
À partir de 2019, un système de consigne bien plus vaste et significatif quant à son impact sur les modes de consommation devrait toutefois voir le jour à Paris, en même temps qu'à New York. Il prendra l'aspect d'une plate-forme d'e-commerce affichant un millier de produits de grandes marques internationales, allant des couches-culottes aux vêtements, du shampoing jusqu'à la crème glacée. Tous les emballages y seront consignés, et certains articles même réemployés. Dénommée Loop, elle est conçue et sera gérée par TerraCycle. Cette entreprise américaine spécialisée dans le recyclage des déchets "difficiles" franchit ainsi un nouveau cap dans l'économie circulaire, en embarquant dans l'aventure pas moins de douze multinationales.
"Face au problème des déchets, le recyclage n'est qu'une solution temporaire. Il faut s'attaquer à la maladie", estime en effet le fondateur et PDG de la startup, Tom Szaky.
Un "dépôt" correspondant à la valeur de l'emballage
Loop, qui sera lancé en janvier 2019 à Davos en tant que projet officiel du Forum économique mondial, proposera notamment deux genres de produits. Les produits "consommables", notamment comestibles ou cosmétiques, seront vendus et livrés dans de nouveaux emballages durables, explique le Pdg. Le prix sera le même qu'en grande surface, auquel s'ajoutera un "dépôt" correspondant à la valeur de l'emballage au cas où il ne serait pas rendu. Une fois le shampoing ou la glace terminés, les consommateurs pourront renvoyer les emballages vides à TerraCycle dans le même conteneur utilisé pour la livraison (un sac à compartiments réutilisable), via un transporteur partenaire. Ils pourront soit récupérer le dépôt, soit être livrés de nouveau du même produit.
"Il n'y aura donc pas d'abonnement engageant et poussant à la consommation, mais un système de réapprovisionnement correspondant aux besoins concrets des acheteurs", précise Tom Szaky.
Pour les produits durables, comme les vêtements d'enfants, au dépôt de départ s'ajouteront aussi des frais d'utilisation. "Le consommateur réalisera néanmoins 70% d'économies par rapport à l'achat d'un produit neuf, et bénéficiera indirectement d'un service de nettoyage et réparation", assure l'entrepreneur. Quelques articles seront aussi vendus directement sur les sites de certains producteurs ou distributeurs. Et à plus long terme, la mise en place d'une consigne en magasin n'est pas exclue.
"L'emballage devient un actif"
Apparemment simple, un tel système de consigne implique pourtant une véritable révolution pour les douze multinationales partenaires, puisqu'il nécessite des changements très lourds aussi bien dans leur chaîne d'approvisionnement que dans leur processus de production et leur marketing. Les investissements demandés oscilleraient entre un et trois millions de dollars pour chacune d'entre elles, selon TerraCycle, auxquels s'ajoutent 250.000 dollars de frais de participation à la plate-forme.
Si "les sociétés les moins attendues se sont associées", c'est donc en raison de véritables enjeux stratégiques, explique Tom Skazy. D'une part, elles sont conscientes que pour des raisons de réputation mais aussi réglementaires, "dans le futur le plastique jetable n'aura plus sa place sur le marché, et qu'elles n'ont pas de solutions". Loop représente précisément l'innovation susceptible de les aider à amorcer la transition. D'autre part, ces sociétés - parfois déjà partenaires de TerraCycle sur d'autres projets - réalisent que se lancer dans la consigne permet de faire des économies.
Pour les produits consommables, "l'emballage devient un actif, et non plus une dépense soumise aux aléas des cours internationaux des matières premières". Pour les produits durables, "les frais de production baissent alors que chaque produit génère des recettes plus longtemps", souligne le fondateur de TerraCycle.
"Financer des idées nouvelles par des recettes ennuyeuses"
TerraCycle, aujourd'hui présente dans 21 pays avec 200 salariés, prend aussi un risque avec la création de cette plate-forme, qui coûte 3 millions avant recette et à laquelle elle consacre une filiale à part entière. L'entreprise, dont le siège est situé près de New York et dont la France représente le meilleur marché en Europe, teste donc et peaufine le projet auprès de familles parisiennes et new-yorkaises. Elle compte d'ailleurs sur les deux premières ouvertures dans ces villes pour vérifier l'accueil de Loop dans deux types de marchés très différents en termes de rapport à l'environnement et à la consommation, avant d'ouvrir éventuellement à Tokyo, à Londres et en Californie -d'autres villes où le pouvoir d'achat devrait permettre aux consommateurs de payer le dépôt.
Pour financer ce genre de projets, TerraCycle vient aussi d'obtenir l'autorisation de l'autorité financière américaine (la Securities and Exchange Commission, SEC) de lever auprès du public 25 millions d'euros.
"Ils soutiendront notre croissance interne, mais aussi l'achat de sociétés actives dans des secteurs spécifiques de la gestion des déchets", explique Tom Skazy, qui veut "par ces recettes ennuyeuses financer des idées nouvelles".
L'entrepreneur espère même augmenter progressivement ces revenus "solides" de soutien grâce à l'innovation : ainsi, depuis janvier, la première société externe à entrer dans son giron, AirCycle, spécialisée dans le recyclage de déchets contenant du mercure, aurait vu ses ventes augmenter de plus de 5% par mois grâce à un nouveau modèle de communication et aux partenariats apportés par TerraCycle. Pour eux, "cela a été le passage de la télé en noir et blanc à celle en couleurs", résume Tom Skazy. Cela signifie-t-il que le prochain pas en avant incarné par Loop sera aussi révolutionnaire que la 3D ?
source: https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/recyclage-la-vraie-consigne-a-grande-echelle-arrivera-a-paris-en-2019-774013.html
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depositsystem · 7 years ago
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La machine qui lave verres et gobelets en entreprise
http://www.clean-cup.com/
youtube
Un nouveau potentiel pour des systèmes de consigne.
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depositsystem · 7 years ago
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La note qui a tué la consigne
Le 21 juin 1991, Anoine Riboud, PDG du Groupe BSN (rebaptisé Danone en 1994) remettait une note de synthèse au ministre français de l’environnement d’alors, Brice Lalonde.
Ce texte fait l’éloge de “l'emballage perdu”, ses deux idées force vont s’imposer en France pendant des années: 
La fin de la consigne des emballages pour réutilisation (appelé ici “consignation”). Déjà ramenée à 40% à l’époque, l’auteur estime que l’industrie “agroalimentaire française à mieux à faire” que de (re)développer la consigne.
et la création d’un dispositif dit de “Responsabilité élargie du Producteur” pour les déchets d’emballages ménagers avec pour objectif de ramener le coût de leur collecte et du tri à un niveau “comparable à l’incinération” pour les collectivités.
Par ailleurs l’inconvénient de “la dispersion sauvage des emballages de liquides alimentaires sur tous les sites de vacances, que ce soit sur les côtes françaises, dans les rivières, les lacs ou les forêts” devait être réglé par le programme Vacances propres.
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Source: 20 ans de tri et de recyclage, Eco-emballages, décembre 2012
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depositsystem · 7 years ago
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Cliiink : même les mauvais élèves se mettent à trier !
Il s'agit d'un dispositif qui récompense le geste de tri. Les emballages introduits dans des bornes connectées permettent d'obtenir des réductions dans les commerces aux alentours. Reportage à Grasse. 
youtube
source: Actu-Environnement
Baptiste Clarke
https://www.actu-environnement.com/ae/news/Cliiink-tri-32310.php4#video&xtor=EREC-107
La loi du Grenelle de l'Environnement prévoyait d'atteindre 75 % de recyclage des emballages ménagers pour 2012. Force est de constater que cet objectif à du mal à être atteint, 68 % en 2017. Une solution innovante s'est développée en PACA, une région où le tri est le plus faible. Cela risque bien de changer car le dispositif Cliiink, mis en place par la startup française Terradona, permet de récompenser l'implication du trieur. Tout commence par le verre Le pays de Grasse a équipé ses bornes de tri pour le verre d'un système qui permet de comptabiliser les emballages introduits. Grâce à une carte magnétique personnalisée, chaque déchet trié permet de gagner des points. L'usager doit ensuite créer un compte sur le site internet de Cliiink pour visualiser le nombre de points accumulés. Sur ce même site, l'usager va pouvoir choisir comment les utiliser pour obtenir des ristournes dans des commerces : de l'enseigne nationale au petit commerce de proximité... Un procédé gagnant-gagnant. Les usagers font un effort, ils sont récompensés et les commerces, eux, profitent d'une exposition sur le site qui va être vu par des milliers de personnes.
Comme le traitement des ordures ménagères résiduelles se paye à la tonne, pour l'instant seul le verre est concerné par ce dispositif. En trois mois, le dispostif sur la communauté d'agglomération du pays de Grasse a permis de collecter 100 tonnes de verre supplémentaires par rapport à l'année passée sur la même période. "Sur 2.500 tonnes de verre par an, c'est très important, sachant que le dispositif n'est pas encore très connu", précise Julien Jamet, directeur du service collecte du pays de Grasse. Quant au coût d'installation du dispositif, il serait amorti par l'augmentation du tonnage des déchets valorisables et par la diminution du cout de mis en décharge ou en incinération. "Une solution à développer en France et en Europe" Déjà plusieurs collectivités vont développer ce système . D'ici la fin de l'année, 600.000 habitants pourront en profiter. Mais Jean-Marc Toubiana, le président de Terradona ,voit plus loin que le déploiement en France, il vise l'Europe. "Les nouveaux objectifs de recyclage de l'Union Européenne sont importants et de très nombreux pays européens sont à la traine... Nous avons une solution développée avec la recherche publique française, fabriquée en France. La république Tchèque, la Hongrie, la Pologne, l'Italie, l'Espagne, le Portugal sont en besoin et attendent des solutions".
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