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Oui. Et puis non.

Un matin, plus rien.

Mon téléphone inerte posé sur la table d’à côté. La lumière des premiers rayons traversaient les rideaux et me brûlaient les yeux. J’en pleurais de joie tellement ils étaient beaux.

C’est toujours particulier de se réveiller dans un nouvel endroit ou rien ne nous appartient et où personne ne nous soutient. L’auto équilibre du maintien.

Je choisissais comment habiller et envelopper mon corps frêle pour me lancer à la découverte de ce nouveau monde extérieur. Ça ne semble pas mais s’était un choix important. La première carte à jouer. Quelle première image renvoyer ? Laquelle de mes multiples personnalités montrer en priorité ?

Peut-être la fille timide dans sa robe Camel, la femme exaltante de confiance dans son jean slim et ses bottines noires, la mystérieuse inconnue avec un style hors normes inclassable ?

J’ai souri devant ma propre question rhétorique, en me tournant vers la possibilité 3, car les autres n’en étaient pas une pour le moment. Etre personne dans un monde où je ne suis personne.

Pour attirer des gens hors-normes, faut être soi-même hors toutes normes et naturellement, c’est jamais facile. Des fois, cette sensation d’être seule dans ses idéaux est accablante et vraiment pesante. Mais aussi palpitante. De savoir que comme vous, un jour, il sera là, l’être différent.

Et cette folle qui déambulait les rues sous ses airs impaires, sautillait à moitié, entre joie incomplète et indifférence légère. Et c’est ça qui les effrayait. Certaines fois on rencontre des personnes, comme ça, qui ne sont pas vraiment comme les autres.

Toutes ces idées créés, sur comment nouer des liens avec la société, ne s’appliquent plus. On se retrouve devant un tout nouveau fonctionnement… C’est comme se jeter d’un vide sans savoir même pas d’où tu sautes. Ça fait peur. Et comme toutes les peurs, ça s’esquive quand on a l’opportunité.

Je me baladais dans ces rues avec tous ses yeux fuyants, indifférente, car en sachant qu’un jour, une paire brave se figera. Sans doute. Possiblement. Ou alors non. Qui sait.

C’est toujours plus évident quand tu sais à quoi t’attendre. Si ennuyant.

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Et ne parlait-on pas d'espoir, quand nous vivions persuadés de l'infinité du temps qui nous restait?

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Moins confiant que l'enfant sage, sera l'adulte enragé

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Liberdade

O frio destes tempos,

O restringir dos movimentos, 

Gira o vento.

Tinham a liberdade como arte,

Adornada, quase desprezada.

Nunca a viram como amada,

Elogiada, partilhada,

Como verdadeira arte apreciada.

Nunca querendo ser objectificada,

Livre e volatil é a liberdade. 

Ser livre de ser livre. 

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Ne t'est tu jamais dit, Qu'un mouvement te contredit?

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Inner self

Today was a difficult day. Not difficult because it was hard, more because it wasn’t. Another day empty. My dead body caring himself over the day with no purpose. Like I was even real.  

I was setting in my couch looking the clock hand move minute after minute. Imagining im not the only one in this position. Frustrated because im not free to not do anything by choice. Don’t get me wrong but, doing nothing is the freest choice we all have. Doing nothing is a responsibility and a reward, not a lifestyle.

More I think about this, more I feel bad about myself. All my past days were full of action, so much exploring, and climbing, running, cooking, reading, talking. And today nothing. In fact, I am exhausted. Physically but more psychically for all these attempts to escape to my thoughts and introspection.  

But here I was, catched by this time from whom I ran away. I was always a question of time to realize that all this is about connecting to our inner self. Swapping the couch by the soft green grass tickling my back and the beautiful blue sky blinding me. In my head, images of the two documentaries I saw today. Both reminding me pieces of my identity. “In a head of a feminist” and “To the bone”. “To the bone of a feminist” could be the perfect name of my life. If I was a book. Definitely not a movie.

It’s funny because even if the themes are completely different, the problematic is the same. The perception of our image in the eyes of others. All the slavery of the social acceptance.

The first one was about the evolution of the women revolution through the years and the second was the story of a girl trapped in their fears. The second one deserves a post for itself.  

I never considered myself a feminist. Just because I always thought it was an extreme and misunderstood word. But that’s is a thought that comes from a person who has examples of strong women’s in her life. Be brave and fight for yourself. That is the key of your freedom.

This is how I see my reality and why I should continue to feel real and aloud myself to stop sometimes. Honoring those women who never could stop so i can stop.

The time stopped when I wasn’t looking at him. The ants found a road in my hair, the butterflies flew over my head. My macchiato skin was shining. I laugh with this thought. The white girl with some color now so proud of herself. All the love make with the sun reflected in my being. So pure, so easy. Like the love I haven’t had yet. But that’s another story.

The most agreeable thing in that moment was the fact I understood I don’t have needs. I’m not hungry, I’m not thirsty, I’m not horny or expecting for love. Otherwise im also not sad, or judgmental or bored. I think that was the time I understood the ultimate definition of inner peace… Being able to accept the fact that I was here, lying on the grass, doing nothing and appreciating the moment.

Difficult start of the enjoyable.

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La complaisance

Il me semblait maintenant plus ou moins rare de me laisser porter par mes goûts et mes envies avec vertu. Je blâmait le temps, mais le temps emportait tout, vertu ou pas. 

Il était pourtant maintenant évident, qu’elle me fuyait, cette foutue vertu. Absente mais si sournoise, elle me jugeait en silence. Me regardant causer ma chute, la regretter et souhaiter sa présence.  

Cette aisance auto-destructive entre deux parties indissociables. Cet acte de rébellion contre mon essence pour mieux me retrouver. Fallait que je chute et que j’accepte son jugement pour me rappeler qui je suis. Et mon ego prenait le dessus des fois. Qui ose le juger. Saleté de condescendent. 

Et même en le sachant, c’était complètement subjuguant. Les pourquoi qui défilent, les alternatives qui s’écrivent trop tard. Qui suis-je? 

Je lui souris tout le temps quand je me pose cette question. Je ne sait pas mais elle, elle le sait. Son existence me définit. Je n’ai pas de nom, je n’ai pas de visage. Je l’ai elle, si belle. 

Ma biographie, la complaisance que j’entretient et je tolère.