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Escale à La Maison Reverdi à Lamarque en plein Médoc





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¡ Buenas noches from Bilbao !
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La question du jour : est-ce que, quand elles sont apparues il y a 100 ans, j'aurais trouvé ces publicités envahissantes comme je trouve horribles les 4 x 3 qui défigurent aujourd'hui les villes et les paysages ? Ou bien les aurais-je déjà trouvé très belles ?
The question of the day : would have I found these billboards awful when they appeared 100 years ago, as I find horrible the ones which destroy our landscapes and cities today ? Or would have I already found them beautiful ?
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Fin de journée sur San Sebastian - Donostia, Espagne
25 juillet 2023
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Guérande - Juillet 2023
Ambiance estivale. Le COVID-19 semble être d'un siècle ancien.

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Les voiles
Alphonse de Lamartine
Quand j’étais jeune et fier et que j’ouvrais mes ailes,
Les ailes de mon âme à tous les vents des mers,
Les voiles emportaient ma pensée avec elles,
Et mes rêves flottaient sur tous les flots amers.
Je voyais dans ce vague où l’horizon se noie
Surgir tout verdoyants de pampre et de jasmin
Des continents de vie et des îles de joie
Où la gloire et l’amour m’appelaient de la main.
J’enviais chaque nef qui blanchissait l’écume,
Heureuse d’aspirer au rivage inconnu,
Et maintenant, assis au bord du cap qui fume,
J’ai traversé ces flots et j’en suis revenu.
Et j’aime encor ces mers autrefois tant aimées,
Non plus comme le champ de mes rêves chéris,
Mais comme un champ de mort où mes ailes semées
De moi-même partout me montrent les débris.
Cet écueil me brisa, ce bord surgit funeste,
Ma fortune sombra dans ce calme trompeur ;
La foudre ici sur moi tomba de l’arc céleste
Et chacun de ces flots roule un peu de mon coeur.
Alphonse de Lamartine, Oeuvre posthume
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Je rêve de grandes choses
Et de petites choses
Y a-t-il des grandes choses ?
De grandes causes ?
Sauver un homme de la maladie
Élever un enfant
Gagner la Ligue des Champions
Aimer les siens
Petites ou grandes choses ?
12 juillet 2023
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Francfort, 12 février 2022

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Je saccage ton humeur
Jusqu'au fond de la nuit
J'ai éteint le soleil
Qui éblouie ta vie
Je pilonne chaque recoin
De ton duplex huppé
Je bousille le jardin
De tes plus beaux secrets
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Le cœur à l'arrêt à Kinshasa City
Les heures s'obstinent et dansent,
Suspendues dans les limbes.
Je vous attends.
Où sont vos boucles blondes et vos yeux effilés ?
La perle de votre voix s'est-elle évaporée ?
Danserons-nous encore, nos cœurs entrelacés ?
Je vous attends.
J'épie le sage et le singe abstrait qui nous condamnent.
Appréhendent-ils seulement le soleil qui se couche ?
Comme je m'en régalais quand j'habitais ta bouche.
Je vous attends.
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Je me souviens de nuits sauvages et lacaniennes
Où les routes cabossées heurtaient mes sentiments
Où mes rêves de ciel bleu poursuivaient la vitesse
Et finissaient brisés
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Hotel corridor in Dublin, November 2022

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Enfin, il pleut. Paris St Lazare, 14 Août 2022

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