ecriremesauvera
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L'écriture, c'est le bout de mon tunnel.
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ecriremesauvera · 3 years ago
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Merci mon amour. 3decembre 2022, j’écoute toujours le même album de PNL et tes mots sont toujours aussi juste.
Merci. Je t’aime Selem.
Je veux et vais prendre le temps de t’écrire mon doux amour, mais pour l’instant je suis en retard à ma soirée.
Cette lettre, à cette période. C’était un vrai cadeau que tu nous as fait. Je nous aime.
21/09/2023 Mon amour. Je te lis avec PNL et j’avais oublié que tu m’avais demandé de l’écouter. Que je vous aime. Ou du moins, je vais essayer le mieux possible
A toi, ma future 1/n
Je publie cette lettre parce que je te connais, je me connais, j’ai bien peur qu’on /la supprime avant de la lire, et on le regrettera parce que nous lire nous fait du bien.
Écrite le 17/04/19 et envoyé pour le 17/08/19
Salut Lélé,
Pour commencer : l'album de PNL (DF) est sorti depuis 12 jours, donc je n'écoute que ça depuis. Si tu veux te mettre dans l'ambiance dans laquelle j'ai écrit ce mail, sors tes écouteurs, et mets moi Deux Frères, ou Coeurs à fond dans les oreilles.
J’espère que tu vas bien. Que tu vas au mieux. J'ai eu envie de t'écrire après avoir repris contact avec Mme B* (tu te souviens de cette histoire ? encore une histoire qui commence par un acte de procrastination de ta part.… mdr 8mois pour lui répondre : du grand Léa. Vraiment faut qu'on apprenne à gérer ça, ce n’est pas possible. Même notre mort, on serait capable de la retarder). Bref, dans le mail madame B* me demandait : es-tu heureuse ? C'est la chose qui l'importe le plus. C'est tellement elle, tellement d'amour et de bienveillance. Le genre de personne que tu as envie de devenir, je ne sais toujours pas si on va y arriver. J'en ai envie de tout mon cœur.
Mais, es-tu heureuse ? Je lui ai dit “oui, je crois, pas nécessairement par la fac mais par le temps que je dégage pour autre chose : notamment mes activités associatives”. Mais sincèrement, es-tu heureuse ? De toi à moi. J'ai l'impression de mentir. Non, le temps que je dégage ne me suffit pas. Il ne suffit pas. Je me trouve si égoïste, je voudrais tellement prendre plus de temps pour les autres. Mais, je ne t'écris pas pour me morfondre, mais pour rappeler : tu en fais déjà beaucoup. Tu en fais déjà énormément. Pour les autres, plus que pour toi. Toutefois, j'ai l'impression qu'en grandissant on oublie comment on fonctionne : prends du temps pour toi, beaucoup, parce que tu en as besoin. C'est comme ça que tu gères tes émotions Léa, du temps, seule. Cette course au temps que nous impose plus ou moins la société, tu ne dois pas la suivre.  Tu ne peux pas la suivre. Et dors aussi, c’est important. Prends du temps, pour moi.
Toutefois, je ne sais toujours pas répondre à cette question : es-tu heureuse ? Il y a un truc qui a changé à un moment dans notre vie. J’ai perdu une forme d’insouciance que j’avais. M***a ironisé en disant : « tu as appris l’existence des hommes ». Je fais beaucoup cette blague, je la trouve si marrante. Mais j’ai l’impression que ça mériterait plus que je me questionne dessus. Je vais le faire, et j’espère que quand tu auras reçu cette lettre, on aura la réponse.
Je ne sais pas si je suis heureuse, mais je sais que je vais bien. Je suis bien. On va être tata. Ça se passe bien avec les parents (pas mieux, mais bien). Et avec les frérots, ça passe. On est bien entouré : je pense que quand tu liras ce mail, il y aura plus les mêmes personnes autour de nous (comme d’habitudes, on bouge, c’est nous). Les copains de la fac sont gentils mais tu sais que ça ne durera pas. Parlant de ça, j’ai besoin de préciser un truc (pour toi mais aussi pour moi) : je ne crois pas qu’on ait besoin de changer comment on fonctionne. On n’est pas faite pour être dans une course de la longévité dans les relations, on le sait. Pourquoi tenter ? Je ne suis pas faite pour garder une amitié/une relation coûte que coûte. Ce n’est pas moi. Donc ne te force pas. Encore une fois, arrêtons de penser aux autres et à leurs sentiments. Non, le principal c’est nos sentiments (égoïsme, je sais)
Cette année, avec mon arrivée à la fac, j’ai réussi à mettre en place une forme de schéma qui (je pense pourrait marcher) : à chaque nouvelle période de notre vie, on ressent le besoin de s’investir totalement humainement dans cette expérience. Vivre tout, avec tous. Et pour vivre tout, tu sais que tu dois être libre. J’avais pensé à quelque chose : pourquoi pas au début de toute nouvelle expérience, mettre en pause le reste ? Ne plus mettre en stop/fin, comme avant. C’est la simplicité Léa, l’arrêt. C’est trop simple de juste arrêter. Ce n’est pas toi, la simplicité. On a besoin de ça, de cette période. Pour vivre pleinement nos relations sociales. Qu’elles soient nouvelles, ou anciennes. Je veux tester ça. Je pense t’envoyer ce petit mail pour la fin de l’été, tu auras des pistes pour canaliser ton excitation face aux nouvelles rencontres mais aussi la solution à ta grande question (« on fait comment pour les autres ? »). Tentons de ne pas mettre la fin, mais juste une pause. Et n’hésite pas à le verbaliser petite Léa. Tu peux le dire, tu dois le dire. Et ceux qui te méritent, le comprendront. Même si, je t’avoue, je pense que tu n’auras pas trop ce problème à gérer cette année. Après, je pense que le problème ne sera pas en quantité mais bien en intensité des besoins relationnels et des liens.
Je me souviens que la première lettre que je t’avais écrite c’était en fin de 1ere année. Elle était pour me motiver, pour l’attente, et je te l’avais envoyé pour que tu la lises avant les écrits/oraux. Et tu sais ce qui est marrant ? c’est que tu n’as même pas pris la peine de te lire, c’est tellement toi. Et même pire, tu l’as supprimée. Tu vas peut-être/certainement faire le même coup pour celle-ci. Mais ce n’est pas grave, ça me fait plaisir d’écrire.
Tu as tellement honte de tes sentiments, tellement honte de pouvoir ressentir. Mais en même temps, tu as une fascination malsaine. Il n’y a pas longtemps ça n’allait pas. Tu sais pourquoi ? parce que tu avais l’impression de ne pas savoir aimer, que la seule personne que tu aurais aimée c’était J*. La phrase que tu répétais à M* c’était « j’ai envie de tomber amoureuse, j’ai envie de souffrir, ça me rappellera que je suis humaine ». C’est ça ta fascination malsaine : tu es convaincue de ne pas en être capable. Mais c’est faux, je veux croire que c’est faux. Tu sais aimer Léa, juste pas comme les autres.
 Tu aimes, mais différemment.
T’écrire me donne envie de réécrire. C’était important pour moi, d’écrire. Je passais des heures à écrire. Pour moi, pour toi, pour nous.
Je vais aller me coucher Lélé, je dois me lever tôt : tout à l’heure, je rentre sur Lille avec E*.
Demain, on va à Rotterdam. (Tout ça pour me la péter un peu). J’espère que quand tu liras, tu auras d’autres projets de voyage.
Je t’aime Léa, vraiment. A très bientôt. Écris moi vite.
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ecriremesauvera · 6 years ago
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“Il m’a fallu un moment pour décider de tenter avec toi. J’avais peur de te faire mal, peur de ne pas m’attacher, peur de ne pas t’aimer autant que tu m’aimais. Pourtant, j’ai eu quand même envie d’essayer. Parce que tu as un truc que les autres n’ont pas.”
Il y a quelques mois, j’écrivais ces mots. Il y a quelques mois, je croyais sincèrement en ces paroles. Tu aurais quelque chose de particulier, tu serais unique, je t’aurais aimé dès le premier regard. Tu rentres dans ce hall pour cette réunion de rentrée, et BAM je tombe amoureuse de toi ? C’est si malhonnête. Si malhonnête envers toi, envers moi et envers ce qu’on a vécu. A qui je crois mentir ? Tu as souffert pendant des mois avant que je veuille bien considérer un truc avec toi. Et j’ose écrire ce genre de chose. Qu’est ce que je peux être bonne pour me réinventer l’histoire. J’ai envie de croire que notre histoire ressemblait aux clichés romantiques qu’on nous vend. Car j’ai envie de croire que je suis capable d’aimer sans limite. Mais c’est faux, je ne t’ai pas aimé du premier regard. Je ne t’ai pas aimé la première semaine, ni la deuxième, ni la suivante. Je t’ai aimé oui. Mais pas toute suite. Je dois l’écrire pour ne pas oublier, pour ne pas m’en vouloir maintenant, pour ne pas t’idéaliser.
 Tu es unique, tu es quelqu’un de particulier, je ne le nie pas. Mais d’autres l’ont été aussi. En ce moment, c’est dur. Je souffre. Pourtant, il est temps que je me l’avoue : le changement, la variable, le problème c’est moi. Tu étais toi, mais j’ai surtout décidé que “ça valait le coup”. Je ne mets pas de côté le fait que tu étais la personne que tu étais, et que tu m’as attirée avec tes plus belles qualités. J’essaye juste de me recentrer sur mon attitude. Je dois arrêter de me demander “qu’est ce qu’il avait de plus que les autres”. Ce n’est pas ça la question. Je dois enfin creuser sur qui j’étais avec toi. C’est ça qui change, c’est ça qui compte. 
C’est la première fois que je vais parler de meufs sur ce tumblr (ca mérite tout un texte à lui tout seul, mon rapport avec les meufs. Écris le, arrête de fuir). J’en suis folle. Sincèrement, profondément, intensément. Et parfois, au premier regard. A la première parole. Au premier rire #secondepuberté. Pourtant, toujours le même problème : j’ai peur de blesser, de faire souffrir. J’ai peur de trahir l’autre. Du coup, le problème ce n’est pas la personne, non ?
Je crois que je dois accepter de prendre mes sentiments au jour le jour. Arrêter de les questionner. Arrêter de me projeter. Je sais que je vais vite, je sais que j’aime vite, je sais que je me lasse vite, je sais que je passe vite à autre chose, je sais que j’abandonne vite, je sais. Je le sais. C’est comme ça. Et ça ne veut pas dire que mes sentiments ne sont pas réels, qui ne sont pas vrais. Ils le sont. Je dois arrêter de me poser la question de demain pour respecter l’autre. Pour ne pas faire souffrir l’autre. C’est le jeu des relations sociales Léa. Tu aimes, puis tu n’aimes plus. Tu as aimé, puis tu n’as plus aimé. On t’a aimé puis on ne t’a plus aimé. C’est le jeu. Tu dois l’accepter.
C’est nouveau. C’est une nouvelle résolution. C’est brouillon. Mais comme d’hab, j’écris pour la Léa aujourd’hui mais aussi pour la Léa de demain ou de dans 6 mois. Tu aimes, sincèrement. Arrête de te torturer. Tu as fait souffrir, tu vas faire souffrir. Accepte le. C’est le jeu. Et, je t’en supplie : joue le jeu. 22ans, c’est bon : les personnes que tu fréquentes sont grandes, sont adultes (en plus, c’est difficile/impossible pour toi de relationner avec des personnes plus jeunes), elles savent se protéger. Elles n’ont pas besoin de toi. Sois sincère, et aime. AIme, même si ça dure 10 min. Aime, c’est l’une des plus belles choses que tu sais faire.
(c’est loin d’être fini)
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ecriremesauvera · 6 years ago
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Parfois, je me manque
Ne sois pas trop difficile avec toi Léa, ne pars pas trop loin, ne t’efface pas trop
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ecriremesauvera · 6 years ago
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Je crois que je vais bien car je n’ai plus envie d’écrire. Ou bien, je ne me dégage pas assez de temps pour avoir besoin d’écrire ?
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ecriremesauvera · 6 years ago
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Je croyais t'avoir aimer de tout mon cœur. Qu'il m'était impossible d'aimer plus fort. Puis les femmes sont arrivées dans mon cœur
être hétéro c’était ma ptn de phase
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ecriremesauvera · 6 years ago
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Tu me manques alors que je ne suis même pas sûre que tu existes encore
la personne que j’ai aimé en toi ne doit même plus encore exister
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ecriremesauvera · 6 years ago
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Tu es mon étoile, et je ne suis qu'un débris dans ton univers
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ecriremesauvera · 6 years ago
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Arrêtez de marcher sur mon cœur, s'il vous plaît. Il ne tiendra pas longtemps.
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ecriremesauvera · 6 years ago
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J'aurais aimé que tu embrasses mon cœur, et que tu embrases mon sexe.
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ecriremesauvera · 6 years ago
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Je regrette de ne pas avoir écrit sur toi.
(à écouter : Peur d’être sobre et Comment faire un tube de Damso _ les musiques de notre été)
Ce texte est bizarre. Je ressens juste le besoin d’écrire sur le fait que je n’ai pas assez écrit sur nous. Je regrette de ne pas avoir plus écrit sur toi. Sur nous. Mes écrits sont aussi mes archives. J’ai besoin de ces archives, j’ai besoin de les relire pour ne pas oublier. Et j’aurais aimé en avoir sur notre histoire. Sur le bonheur que j’ai ressenti, sur la peine que j’ai vécu. Sur toi, sur tes défauts et sur tes qualités. J’ai vécu notre relation pleinement, totalement, intensément. Mais dans les moments de tristesse, de questionnement, de haine de moi, j’aurais aimé avoir une trace écrite. J’en ai déjà parlé ici, mais il y a quelques mois, ça n’allait pas vraiment pas du tout. Tu ne me manquais pas, tu ne me manques plus mais les sentiments que j’ai ressenti pour toi si. Tomber amoureuse de toi est la chose la plus humaine que j’ai faite. T’aimer, c’était si intense. Mais parfois, je l’oublie. Je doute. Comme si mes sentiments n’avaient pas existé. Je ne doute pas de notre histoire, ni de son intensité. Je doute de moi, de mon humanité. J’ai l’impression d’être incapable de ressentir des sentiments sincères et complets pour une personne. Les personnes s’attachent à moi. Mais j’ai toujours une forme de retenue. Ça marche moins en amitié mais plus en amour. Il y a quelques mois, il y a eu ce garçon. Je l’aimais bien pendant quelques temps. On se tournait autour, le jeu de séduction toussa. Ça commençait à être intense. Puis d’un coup, c’était fini. Plus rien. Je me suis réveillée un jour et je ne ressentais plus rien pour lui. Je ne dis pas que j’en étais amoureuse, mais je l’aimais bien. Cette situation a duré assez longtemps pour que lui s’attache. Normal, c’est ce que font les gens normaux. Ils s’attachent, et ne partent pas en deux minutes. J’en ai souffert, j’ai souffert d’encore blesser quelqu’un. Il ne méritait pas ça. Mais j’ai aussi souffert de ne pas être capable de lui donner plus. De ne pas l’aimer comme toi. L’une des dernières fois qu’on s’est parlé, je t’ai expliqué ne pas comprendre ce que tu avais de si particulier qui m’avait donné envie de construire quelque chose avec toi. Au début, avec toi aussi, mes sentiments étaient fébriles. Je dois l’avouer, je ne t’aimais pas autant que tu pouvais m’aimer. C’était différent. C’était flou. Il m’a fallu un moment pour décider de tenter avec toi. J’avais peur de te faire mal, peur de ne pas m’attacher, peur de ne pas t’aimer autant que tu m’aimais. Pourtant, j’ai eu quand même envie d’essayer. Parce que tu as un truc que les autres n’ont pas.
Il faut maintenant que je vive avec cette idée qu’il y a souvent une asymétrie de sentiments dans mes relations. Un décalage temporel. Faut que je l’accepte, mais faut aussi que je le supporte. C’est comme ça, souvent. C’est cyclique, ça reprend toujours dans le même sens. Avec d’autres personnes. Actuellement, je fréquente quelqu’un. Je ne suis pas sûre que tu l’aimerais, mais il est gentil vraiment. Je m’inquiète pas pour lui, il n’est pas en sucre. Il est un peu plus vieux que moi, encore. Mais il m’aime bien, je le sais. Et surtout, il m’aime plus que je ne l’aime. On revient au début de la boucle. C’est cyclique. J’ai hésité à arrêter de le voir plusieurs fois. Par peur de l’asymétrie. Par peur de le blesser.
Faut aussi que j’apprenne la différence entre sentiments et égo.
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ecriremesauvera · 6 years ago
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On s'aime seulement quand on se quitte
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ecriremesauvera · 6 years ago
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Tu m’aimes quand il me déteste, et tu me détestes quand je l’aime.
(à écouter :  Frédéric - Ol’ Kainry / et Château dans le ciel - Scylla)
Je suis là. Juste là. Entre vous. Toujours. Encore.
Enfant, je disais que j’étais votre balle. La balle de votre jeu malsain. J’ai cru que ce jeu était fini, que vous aviez arrêter de jouer avec moi. Mais je me suis trompée. Je suis toujours votre balle. Celle que vous vous envoyez le plus fort possible. Le but, c’est de faire souffrir l’autre. Vous tirez fort dans cette petite balle. Le but, c’est de toucher en plein cœur. Je sais pas si vous arrivez à faire souffrir l’autre. J’ai aucune idée si vous atteignez votre but ultime.
Tout ce que je sais, c’est que je suis un dommage collatéral.
Parce que, je suis là. Entre vous. 
Et je subis votre jeu. Je le subis de plein fouet. Il me fait souffrir, il me touche en plein cœur. Il me brise. Plus jeune, j’en ai joué : j’en ai profité. J’en ai des cadeaux, des avantages, du temps. Je croyais, à tort, ne pas souffrir du jeu parce que j’y gagnais. Je pensais être immunisée de la souffrance parce que j’avais des nouvelles baskets. Mais, ce n’est pas comme ça que ça fonctionne.
“On 'offre pas un cadeau pour étouffer un sentiment de culpabilité. On ne donne pas un présent à son enfant parce que l'on se sent incapable de lui donner son affection.”
Votre jeu m’a consumée. Il me consume. Je suis votre tapis. Tu me détestes parce que tu le vois en moi. Tu vois ce qu’il me donne, mais surtout ce qu’il ne t’a pas donné et qu’il ne donne pas aux autres. Tu me détestes parce que tu me crois unique à ses yeux. Tu me détestes parce que tu ne te vois pas en moi. Tu ne te reconnais pas en moi. Tu le reconnais. Il m’aime parce qu’il ne te voit pas en moi. Je suis différente de toi, c’est pour ça qu’il m’aime. Il m’aime, mais il se préféra toujours. Il est comme ça. Ça me fait souffrir, ça nous fait souffrir. Et ça t’a fait souffrir. Je crois que ça te fait du bien quand j’en souffre. J’espère me tromper. Cela te rappelle que je ne suis pas unique, que je suis quelconque pour lui. Cela te rappelle que je ne suis pas si différente de toi. Tu panses mes plaies, tu es là pour me soigner. Tu m’aimes quand je souffre à cause de lui. Tu m’aimes quand il me fait souffrir. Tu me réconfortes, tu me rappelles que je ne suis pas unique. Qu’il est comme ça. Qu’il se comporte ainsi avec tout le monde : toi, ses autres enfants, sa famille, ses amis. Il est comme ça, j’y peux rien, je ne suis pas unique, je ne suis pas différente. Tu passes des heures à me rappeler ses défauts. Je suis votre balle, votre intermédiaire. J’en sais trop. Vous m’en avez trop dit. Vous avez trop parlé. Mais vous aimez ce jeu. Je suis votre éponge à sentiment, votre éponge à ressentiments. 
Je suis votre balle.
“Chacun veut foutre la rage à l'autre ça fout ma vie en l'air “_ Frédéric (Enfant du divorce) - Ol’ Kainry
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ecriremesauvera · 6 years ago
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Brouillon à publier pour repartir à 0. 6/6
2012 ? 2013 ? 2014 ? Vestige du passé
Regard bien terne, je te regarde. Mais papa, je ne t'admire plus, je ne brille plus. Mais papa, rien ne se passe. Mais papa, que se m'arrive-t-il ?  Papa, 
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ecriremesauvera · 6 years ago
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Brouillon à publier pour repartir à 0. 5/6
2012 ? 2013 ? 2014 ? Vestige du passé
"La pire des séparations c'est quand deux personnes se quittent alors qu'elles s'aiment encore."
Savoir que l'on va être séparées me tue. Pas le genre de séparations dont nous sommes souvent confrontées. Pas de celles-là. Celle-ci est imposée, sans issue possible, sans choix. Je crois que c'est ça le pire, oui, le manque de choix. Dans ce cas-là mon avis ne compte pas, ne compte plus. C'est le fait que ça soit devant nous, qu'on ne puisse rien y faire. On ne pourra reporter la faute sur l'autre. C'est comme si nous étions dans une voiture qui fonçait tout droit dans un mur, sans freins, sans siège éjectable, sans air-bag. Même sans la possibilité de deviser sa trajectoire. Rien à faire. Absolument rien. Sauf peut être attendre tranquillement la fin. Se calmer, et regarder ce mur. Regarder cet insurgé, le regarder nous détruire doucement, le regarder construire cette fissure, cette déchirure. Le regarder nous éloigner, creuser ce fossé. Le haïr, nous soulagera peut être. Mais on n'y pourra rien, on ne peut échapper à cela. Mais soyons plus intelligentes, soyons plus malines ! Ne lui donnons pas la satisfaction de tout détruire. Battons nous, reconstruisons nous, souvenons nous. Aimons nous.
“ Car le temps, c'était l'ennemi”
Cet ennemi sera t-il plus fort que nous ? Aura-t-il raison de nous ? Pourra-t-il se réjouir de nous avoir détruit ? J'aimerai pourvoir répondre à mes propres questions. Me berner. Mais cette fois-ci, je n'y arrive pas. Mes réponses ne me plaisent pas, je ne peux me contenter d'hypothèses utopistes. Je voudrais croire que c'est rien, juste une étape. Mais je sais très que c'est plus que ça... Parfois, je me réjouie, je me dis qu'au moins ça ne sera pas une personne qui nous aura séparé. Je crois que ça me rassure de trouver, ou plutôt d'inventer, des points positifs où il n'y en a pas. De trouver des avantages à cette fin d'une période.. Tu me manqueras, ça me tuera. Au fond de moi, il y aura toujours des cellules qui auront besoin de toi. Chaque particule de mon corps me haïra. Donc, je t'en supplie, je t'en conjure, ne t'éloigne pas trop de moi. Ne m'oublie pas trop vite. Aime moi le plus longtemps possible, c'est tout ce que je te demande. Aime moi tant que ça sera possible.
J'ai vécu la folie une fois je connais mes limites. Je ne supporterai pas que tu m'abandonnes de nouveau.
Le manque prendra de la place dans mon être, il me bouffera, il me dévorera, il s'introduira au plus profond de mon âme, au plus profond de chacune de mes cellules, il les tueras quand il aura fini. Il les anéantira, il m'anéantira. Je crierai ton nom en silence, chaque détail me fera penser à toi ce qui déchirera mon cœur. Mon cœur sera compressé, anéanti. Je serai anéantie. J'attendrai tes messages, tes lettres, tes appels avec impatience. J'attendrai tes réponses avec envie. Le pire moment sera le jour où il n'y aura plus tout ça.. Plus d'attentes, plus de réponses, plus t'appels. Plus rien. Le vide, le néant. Le moment où tu ne prendra plus la peine de me répondre, où on ne prendra plus la peine de se parler. J'ai juste envie de croire que ce moment là, n'arrivera pas. Pas à nous deux. Qu'on y arrivera parce que nous sommes différents, parce que nous aimons, parce que nous sommes nous. J'ai envie de croire que si nous, on ne réussit pas, personne peut réussir. Et le contraire est vrai, que si eux y arrivent, nous, nous pouvons le faire sans problème. On y arrivera, il le faut, j'en aurai besoin.
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ecriremesauvera · 6 years ago
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2012 ? 2013 ? 2014 ? Vestige du passé   
Mon problème est mon amour pour l'éphémère
Le problème, c’est que j’aime l’éphémère. J’aime quand ça se consume vite. Je me lasse dès que ça devient trop calme . Je suis peut-être jeune, j’ai peut-être besoin d’aventure. Peut-être bien que la société m’a correctement élevée. Elle m’a contaminée? 
" Quand un objet devient vieux ma chérie, jette le. Quoi ? Il fonctionne encore ? Et alors jette, je t’ai dit. Et fais pareil avec tes relations ma petite, dès que tu es lassée vas-t-en. Tu apprécies encore cette personne ? Elle aussi ? Qu’est-ce que ça change ? Vas-t-en."
  Vous savez elle m’a pourrie mon âme. Elle a pourrie notre capacité à s’adapter. Notre capacité à réparer des trucs cassés. Elle nous a tué. Tué nos relations. Oui, j’avoue, il faut que je me trouve un bouc-émissaire, je suis désolée. Peut-être qu’elle a rien fait cette gentille petite Société ? Mais faut que je trouve un coupable, je m’excuse encore une fois. Cela, ne peut pas être de ma faute.. si ?
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ecriremesauvera · 6 years ago
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Brouillon à publier pour repartir à 0. 3/6
2012 ? 2013 ? 2014 ? Vestige du passé 
tu me fais oublier mon existence
Tu me fais oublier mon existence, du moins tu m'en fais douter. Tu sais, oui, je sais que tu en es conscient. Quand tu me regardes mais que tu m'ignores. Quand tu me fixes mais que tu ne me vois pas. Quand tu me parles mais que tu ne m'entends pas. Tes yeux se posent. Tu balaies mon existence en un regard. Tu me fais oublier mon existence. Est ce que j'existe ? Je ne parle pas de la forme charnelle, du corps humain. Suis-je cette personne que je crois être ? que j'ai envie d'être ? que je veux être ? Ou suis-je ce que tu as envie que je sois ? existante seulement quand tu le veux. J'ai peur que tu te lasses. Je sais bien que ca arrivera,
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ecriremesauvera · 6 years ago
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2012 ? 2013 ? 2014 ? Vestige du passé
Je sens que je te perds. Ou que je m'éloigne. Peut-être des deux. Je ne sais pas vraiment, papa. Que fais-tu ? Pourquoi me pousses-tu à te détester, à te haïr, à te regretter. J'ai, toujours, les mêmes yeux de petite gamine quand je parle de toi. Ces petits yeux qui brillent, de fierté. De bonheur. Pourtant, à l'aide de quelques mots tu changes tout. Mais mes yeux brillent toujours pour mon amour de papa, mais il parait que c'est parce que je me retiens de pleurer. Il parait que je ne devrais pas être déçue, que tu es comme ça. “ Mais ne sois pas triste, il est pareil avec tout le monde”. Mais papa, ne suis-je pas différente ? Ne m'aimes-tu pas ? Ne suis-je pas ton soleil ? Papa, dis leurs, je t'en supplie, que je compte pour toi. Papa, dis moi qu'ils ont tord. Ils ne me croient pas. Ils m'ignorent. Ils mentent, tu es bon. Tu es un bon père, le meilleur. Tout ça n'est que mensonges. je n'y crois pas. je te le promets papa.
Je suis différence, je suis ta différence. Mais toi, tu n'es pas différent. Tu es le même avec moi qu'avec les autres. Tu es le même. Ça me blesse de l'avouer mais je ne suis pas exceptionnelle pour toi. On m'a toujours dit de ne pas trop espérer pour ne pas être déçue. On m'a toujours dit de ne pas trop croire en toi, de ne pas trop attendre de toi, de ne pas t'attendre. Mais je n'ai pas obéit, j'ai espérer. J'ai cru en toi, j'ai cru en tes promesses et en tes beaux mots. J'ai essayé d'ignorer tes mauvais mots. J'ai essayé d'ignorer tes mauvaises actions. Tu as toujours été mon héros, mon dieu, mon père, mon papa. Tu étais mieux que les autres, plus courageux, plus beaux, plus brave. Tu étais mieux. Mais j'ai grandi. Et j'ai réalisé. Tu avais rien de mieux que les autres. Tu étais même pire de temps en temps.
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