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Emisphere
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Si le cœur vous dit de suivre mes aventures de baroudeuse
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emiesphere · 1 month ago
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C’est très étrange de me dire que c’est sans doute la dernière fois que j’écris sur ce Tumblr. Et à propos de ce voyage. Enfin on ne sait jamais je vais peut-être avoir d’autres savoirs à partager le temps m’aidant à prendre du recul et à méditer sur tout ça. Parce que oui, ça fait culcul, mais ce voyage n’a pas seulement été la découverte d’autres régions du monde, mais aussi d’autres manières de vivre qui m’ont inspiré. Chaque expérience m’a appris quelque chose, comme par exemple : « il faut faire attention à la soupe de poulet thaïlandaise ».
Plus généralement c’est en partant à la découverte d’autres modes de vie qu’on se rend compte de ce qu’on a déjà et qu’on réalise comment on pourrait modifier ce qui n’est pas adapté.
Aux États-Unis j’ai appris qu’il n’y a pas de honte à aimer son pays et qu’on peut être fière de qui on est. Attention je ne dis pas qu’il devrait y avoir de la fierté systématique surtout si c’est la fierté de haïr les autres ou de ne pas être tolérant. Mais que dénigrer son pays (comme le font souvent les français) n’est pas très constructif et nous empêche parfois de voir que l’herbe est déjà verte ici. Et le même mode de pensée s’applique aussi à nous-mêmes. Les américains ont aussi le sourire et le contact très facile. Et bien qu’on peut se demander si ces échanges ne sont pas hypocrites parfois, il n’en reste pas moins agréable d’échanger avec un.e caissier.e souriant.e plutôt que morose. Je me demande d’ailleurs pourquoi ne sommes-nous pas d’avantage sympathiques que taciturnes, cela demande-t-il plus d’énergie?
En Polynésie, j’ai découvert la gentillesse inconditionnelle et envers tout le monde même les inconnus. Les polynésiens ont vraiment le cœur sur la main, et n’hésiteront pas à filer un coup de main ou un bon conseil. Même de manière non sollicitée, c’est très étrange pour nous mais il n’est pas rare de voir une voiture s’arrêter alors qu’on marche sur la route pour nous demander s’il faut nous déposer quelque part. Tout le monde se dit bonjour dans les îles avec un sourire jusqu’aux oreilles. Avec Agathe on s’est parfois demander s’ils se moquaient de nous tellement ils étaient hilares mais non, dans les îles on vit avec le sourire. J’ai aussi appris le laisser-aller car le rythme des îles ralenti la cadence et atténue les problèmes. Les horaires ne sont pas aussi rigides il arrive parfois qu’une roulotte ne soit pas ouverte parce que le commerçant n’avait pas envie de travailler ce jour là. Enfin la Polynésie c’était un partage de culture incroyable et si riche que les polynésiens sont ravis de raconter et de faire perdurer.
La Nouvelle-Zélande m’a rappelé que la beauté de la nature est majestueuse, avec des paysages si beaux que j’ai faillis verser une petite larme à plusieurs reprises. Elle a aussi mis sur ma route de belles rencontres avec lesquelles j’ai pu faire un bout du voyage et que j’espère revoir lors d’autres voyages.
Aux Fidji j’ai appris que j’avais une limite d’inconfort et que j’avais du mal à être confrontée à la très grande pauvreté (Piper dans White Lotus pour ceux qui savent).
En Thaïlande j’ai été confrontée à mes premiers moments de solitude mais j’ai aussi lié de belles amitiés qui ont comblé ce vide. J’ai appris que les amitiés peuvent être vécues pleinement même si c’est pour un période courte et qu’on ne sait pas si on va se revoir. D’ailleurs on accepte les autres plus facilement sans réfléchir au long terme et ça permet d’être plus tolérant et de se mettre moins de pression. D’ailleurs fun fact il y a presque que des voyageurs européens en Thaïlande. Je me suis aussi rendu compte des impacts que peut avoir le tourisme de masse sur l’environnement. La Thaïlande est très polluée, j’ai plusieurs fois nagé avec du plastique et il n’est pas rare de voir des décharges au détour d’une rue.
C’était un périple exceptionnel, j’ai appris qu’être ouverte t permettait de vivre de super expériences et de faire super rencontres. J’ai appris qu’en laissant de côté le besoin de contrôle et en ayant confiance on vivait un voyage beaucoup plus agréable. (Et souvent les problèmes n’en sont pas ou bien ils se résolvent tout seuls.)
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emiesphere · 2 months ago
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Les 10 jours en Thaïlande m’auront fait bouger jusqu’au bout de mon périple! J’ai découvert Ao Nang, les îles de Koh Yao, Koh Phi Phi et Koh Lanta. (Vous serez déçus d’apprendre que la fameuse émission n’a jamais été tournée là-bas mais dans une île voisine). La principale activité de ces destinations était la plage et toutes les occupations qui en découlent : lire, baignade, bronzette (encore), sieste, mots fléchés. Il y a eu aussi une sortie de plongée et une journée d’excursion sur plusieurs îles. Les paysages côtiers sont très différents de ce qu’on connaît. Beaucoup de plages sont entourées par des falaises calcaires et on peut admirer des petites îles dans les baies qu’on dirait poser dans l’eau au petit bonheur la chance. Il y a aussi pas mal de restaurants à tester et de recettes à découvrir. Il y a surtout une soupe au poulet dont je me souviendrais longtemps car je l’ai vomi pendant 12h puis elle m’a empêché de boire et manger normalement pendant une semaine. Parfait pour achever le voyage!
Après les îles, retour à l’urbanisme avec Bangkok. J’y ai passé deux jours avant de prendre mon vol. À ma surprise Bangkok est plus organisée et plus propre que ce à quoi je m’attendais. La circulation est plus intense qu’à Dijon bien sûr, mais j’ai tout de même testé le taxi scoot sans avoir trop peur. J’ai visité deux temples abritant chacun une sculpture de Bouddha particulière (parmi les centaines d’autres sculptures ordinaires présentes). Dans le premier un Bouddha doré allongé sur le flanc de 47m et dans le deuxième un petit Bouddha de 50cm en émeraude. Bien évidemment il faut enlever ses chaussures dans tous les lieux sacrés mais ce qu’on sait moins c’est qu’il est sacrilège de montrer la plante de ses pieds à Bouddha.
J’ai aussi fait l’expérience du shopping à Bangkok. Dans les petits stands de rue à n’importe quelle heure, dans un marché couvert qui vendait uniquement des amulettes et autres grigris et surtout dans un centre commercial de plus de 2000 magasins. Se perdre est garanti, pour trouver une enseigne il faut connaître son numéro plutôt que son nom. Ce qui est omniprésent à Bangkok ce sont les odeurs toute la journée, dans la nuit, au réveil… Et ce n’est pas toujours des odeurs agréables surtout quand on se remet d’une intoxication alimentaire.
Puis il a été l’heure d’aller à l’aéroport pour la dernière fois de mon aventure. Un retour vers Lyon en passant par Istanbul avec Turkish Airlines. J’ai terminé avec le meilleur service de tout mon voyage, sièges au top, les repas étaient vraiment pas mal (et pas radin comme Air Canada) et surtout une petite pochette de voyage comme il y a 15 ans. Instant nostalgie en découvrant la mini brosse à dent et le mini dentifrice. Et pour couronner l’expérience on a applaudit le pilote à l’atterrissage.
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emiesphere · 3 months ago
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Back by popular demand (juste Marmeuh en fait, qui m'a mis un couteau sous la gorge), voici un nouvel article sur ma vie de vagabonde. Bon en même temps je suis à la bourre dans mon écriture donc fallait que je me secoue un peu.
Après Singapour j'ai pris la direction de la Thailande qui sera mon dernier pays visité durant ce voyage. L'absence de fromage, la fatigue de l'itinérance et le manque de câlins maternels auront eu raison de moi.
Après 4 jours en hostel où le sommeil d'autrui est loin d'être respecté j'ai effectué 36h de voyage pour arriver à Koh Samui. Au programme : réveil à 3h45, taxi, 2h30 d'avion, attente de 7h à l'aéroport (pendant lesquels j'ai réussi à faire une super sieste comme un clocharde au milieu du hall d'arrivés et ceci n'est pas ironique), puis 1h30 de taxi dans le trafic fluide de Bangkok (ceci est ironique), 10h de bus avec siège complètement inclinable, clim et couverture (meilleure partie du voyage), 1h30 de van, 2h de ferry et pour terminer 1h de pickup à être bien secouée. Quand je vous dis que c'est fatiguant l'itinérance! Et le plus difficile c'est quand tu arrives à l'hôtel après tout ça et qu'il faut encore attendre 4h pour le checkin. Petit tip : toujours prévoir d'arriver dans les heures de check in, au moins pour pouvoir enlever l'odeur de clochard qui a voyagé pendant 2 jours sans se changer.
Là où j'avais bien calculé c'est que j'avais 5 nuits à Koh Samui dans une chambre seule! J'ai donc pu enfin rattraper mon retard de sommeil et prendre encore plus d'avance sur mon bronzage car à part aller à la plage il n'y a pas grand chose d'autre à faire. Le point culminant a été ma journée au spa de luxe ambiance White Lotus (la saison 3 a d'ailleurs été tournée à Koh Samui). Une journée de relaxation complète au milieu de la nature entourée d'oiseaux de papillons avec l'interdiction d'avoir un téléphone portable.
J'ai ensuite pris la direction de Koh Tao, île très TRÈS connue pour la plongée. Il y a au moins une centaines de clubs de plongée pour cette toute petite île. J'ai donc bien sûr sauté sur l'occasion. La première sortie était à Sail Rock, apparement le plus beau site du golf de Thaïlande grâce aux énorme bancs de carangues à travers lesquels on peut nager. Personnellement ce n'était pas le meilleur spot tout d'abord parce que je préfère les petits poissons très colorés mais surtout parce que Sail Rock est à 2h de bateau de Koh Tao. Ce jour là il y avait des vagues, beaucoup de vagues. Le tiers du bateau a vomi, je fais partie du tiers. Et franchement s'immerger juste après avoir posé une petite galette c'est pas la meilleure expérience. Le lendemain on a fait deux plongées plus proche, à Red Rock et proche d'une épave. Moins de mal de mer, plus de visibilité, des tonnes de nudibranches et de coraux, une énorme tortue et des croissants pour la pause. Donc plus facile d'apprécier cette sortie vous imaginez!
Koh Tao m'a d'abord moyennement plu car très dense et peuplé ce qui contrastait avec Samui. La moyenne d'âge est plus jeune donc l'île est plus festive mais ça m'a aussi permis de faire de superbes rencontres. À la fin de mon séjour nous avions constitué un petit groupe avec tous mes voisins de chambre (anglais, américain, mexicain, français, suédois) avec qui nous avons testé pas mal de restos et de bars.
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emiesphere · 3 months ago
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Singapour c’était peu fou! Et un stop bien agréable après les Fidji.
Déjà pour recontextualiser un peu, Singapour est le cinquième pays le plus riche au monde en 2023 (en PIB par habitant). Au sud de la Malaisie, la ville a fait parti de l’empire britannique et a gagné son indépendance en 1965 après avoir été brièvement rattachée à la Malaisie. Possédant peu de ressources, Singapour présentait de gros problèmes de chômage, logement, insalubrité et de drogues avec l’opium notamment. Cependant la cité-état a réussi à se relever et devenir un des pôles économiques les plus importants d’aujourd’hui. Et ce principalement grâce à la vision d’un homme : Lee Kuan Yew. Bien decidé à faire prospérer sa ville et ses habitants, il a pris des décisions drastiques qui ont permis d’améliorer le quotidiens des singapouriens mais qui ont aussi fait de Singapour une dictature. Il y a beaucoup d’emprisonnements et d’exécutions à cette période, la peine de mort est encore en vigueur à Singapour. Pendant les 30 ans de son mandat, LKY a fait de Singapour un port maritime important, un centre économique développant de nouvelles technologie, la ville possède un des meilleurs systèmes de santé au monde et la 8ème meilleure université au monde (en 2025). Aujourd’huiSingapour est qualifiée de « démocratie autoritaire » ou « dictature bienveillante » (de quoi faire sourire et réfléchir dans le contexte politique actuel dans le monde occidental).
Ce qui frappe quand on arrive à Singapour c’est la cohabitation de la modernité et de la nature. Rien qu’à l’aéroport les robots de nettoyage automatiques évoluent à côté d’immenses murs végétalisés, de serres tropicales ou même de jardin à papillons. La cité-jardin porte bien son nom car la ville est plantée d’arbres même dans le quartiers des affaires, il y a de magnifiques parcs au 4 coins de la ville mais surtout une de ses attractions principales est le Garden by the Bay. Garden by the Bay c’est un parc gigantesque de plus de 100ha avec une multitudes de plantes, de cours d’eau, de sculptures et un nombre impressionnant de jardiniers en voiturettes de golf pour entretenir tout ça. Ce jardin comportent plusieurs lieux qui en font un parc un peu hors du commun : des immenses structures recouvertes de plantes qui ressemblent à des arbres et qui s’illuminent la nuit, une serre reproduisant la forêt amazonienne avec plusieurs cascades et une visite sur plusieurs étages grâce à d’immenses passerelles et une autre serre où il est possible d’observer des plantes provenant d’un peu partout dans le monde. Autant vous dire que j’étais au paradis!
Singapour est aussi très cosmopolite avec une grande variété de quartier qui ont une architecture et des habitudes alimentaires distinctes. Il est donc possible de goûter toutes les cuisines du monde et heureusement car une des spécialités de Singapour c’est le curry de tête de poisson…
Singapour est très animée et même s’il fait chaud et humide (33°C et 80% d’humidité) c’est très agréable de parcourir la ville à pied. Il y a plein de chose à voir, c’est propre et sécuritaire. Par contre attention aux amendes pour des délits qui n’en sont pas en France : traverser au rouge (alors que les feux sont siiiiii longs et qu’il n’y a aucune voiture), mâcher un chewing-gum dans la rue ou bien manger un picnic au parc.
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emiesphere · 3 months ago
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Attention : si vous n’avez pas envie de lire des complaintes de meuf qui râle alors qu’elle a la chance d’être en tour du monde passez votre chemin. Sinon je vous invite à continuer votre lecture pour voir à quel point je suis encore bien française.
Cela fait maintenant 7 mois que je suis partie de France et ça me parait une éternité. Les expériences que je vis sont exceptionnelles et inoubliables. Sauf que parfois il y a aussi des moments de down où on a beau faire les trucs les plus fous qu’on ait jamais fait on arrive pas vraiment à profiter. Ça peut aller du petit coup de blues style « j’ai un peu la flemme de faire ça » au vrai mal du pays où tout semble trop nul parce que c’est pas français et où on a plus envie de sortir de se chambre (ou de son lit dans son hostel).
Depuis quelques jours c’est ce que je ressens. Je pense que le contraste Nouvelle-Zélande avec les Fidji n’a pas aidé mais il y a aussi une certaine lassitude.
D’abord je pense qu’à force de faire des choses nouvelles tous les jours on finit par « user » son capital émerveillement et ce qui nous semblait incroyable au début fini par paraître banal soit parce qu’on le compare à autre chose qu’on a vu ailleurs soit parce qu’on s’est tellement habitué à voir des choses inattendues qu’on finit par s’émerveiller pour les choses ordinaires. Pour vous donner un exemple, j’étais aux anges de voir une 307 Peugeot grise en NZ la semaine dernière. C’est là que je suis contente d’avoir des amis qui me rejoigne pour certaines étapes et qui n’ont pas encore entamer leur capital « wouah ».
Ensuite il y a la fatigue que peut provoquer le voyage. J’ai lu quelque part que voyager n’est pas toujours synonyme de vacances, en effet il faut en permanence prévoir, planifier la suite du voyage, gérer un budget, faire des benchmarks pour tout, ne pas se tromper dans les dates, choisir les meilleures activités. Et c’est d’autant plus difficile quand on est tout.e seul.e parce qu’on ne peut pas partager les tâches.
Il y aussi des trucs où j’ai atteint un point de non retour. Je veux parler du sac à dos. Être niveau 57 en Tetris pour fermer le sac, marcher avec le tiers de mon poids sur le dos, avoir l’impression de me balader avec une tonne de trucs alors que je porte les mêmes fringues tout le temps (rotation de 7 jours max). Et je veux aussi parler des trajets en avion avec son nombre d’étapes infini : aller jusqu’à l’aéroport, déposer son bagage, passer la sécurité et parfois l’immigration, attendre, payer un café aussi cher qu’une nuit d’hotel, attendre, embarquer, avoir la place du milieu, ne pas arriver à dormir, écouter les enfants hurler, manger des trucs beurk, sortir complètement décalqué.e, attendre son bagage, passer la douane, se faire fouiller son sac, parfois dormir sur le sol en attendant son prochain vol, devoir calculer les fuseaux horaires, etc. Tout ça saupoudrer de gens qui découvre la vie et savent pas faire fonctionner un sèche main Dyson, alors vous imaginez les portails d’immigration électroniques! Le seul point chouette de l’avion, enfin des gros avions, c’est que c’est le seul endroit où je regarde des films en ce moment.
Et puis il y a une fatigue plus insidieuse moins évidente. On dit que l’homme est un être d’habitudes et il y a une bonne raison à ça. Prendre des décisions demandes de l’énergie, il faut réfléchir aux options, les évaluer, en choisir une et la réaliser. Quand on pense à prendre des décisions on pense à choisir ses études post-bac ou la dates de ses vacances. Mais ce qu’on ne se rend pas compte c’est que le quotidien le plus simple est fait de micro décisions : comment vous vous brossez les dents, ce que vous mangez au petit-dej, l’ordre dans lequel vous vous habillez, etc. Et les habitudes permettent au cerveau d’économiser une quantité folle d’énergie en écrivant un programme qu’on suit sans se rendre compte. Heureusement sinon on arriverait au boulot sur les rotules. Dans un environnement familier on ne s’en rend pas compte et on est hyper efficace. Sauf qu’en voyage on change de pays et de culture tous les mois, de logements tous les deux jours. Il faut constamment réinventer son quotidien pour l’adapter et on ne se rend pas compte mais ça demande énormément d’énergie. On ne mange pas la même chose partout, on ne fait même pas les courses de la même manière partout! Avant de prendre une décision il y a donc une étape supplémentaire c’est savoir comment on fait ici. Je vous raconte même pas quand il faut faire les lessive, surtout dans les pays pas très développés où il faut demander au voisin du village d’à côté pour laver ses petites culottes avec les boxers d’un inconnu.
C’est épuisant et à ça s’ajoute la nostalgie des spécialités françaises (je vais pas vous mentir ce matin j’ai regardé des photos de croissants pendants 5 min) et la solitude. Ce voyage j’ai choisi de le faire seule et je ne regrette pas parce que je sais qu’un voyage partagé du début à la fin aurait été impossible pour moi comme pour l’autre personne. Et même si je rencontre plein de gens, c’est pas à chaque coin de rue qu’on rencontre des gens avec qui ça clique. Et parfois ce dont on a envie c’est pas forcément d’une échange hyper intense mais juste quelqu’un qui est là pour te tenir compagnie quand tu conduis, pour dire que la bouffe est bonne (ou pas), pour se marrer ou pour surveiller tes affaires quand tu vas aux toilettes.
Parfois le seul truc dont je rêve c’est de me réveiller chez la daronne en mode automatique et vivre une journée classique. Faire un puzzle en buvant un bon thé, faire un câlin à ma mère, un croissant bien beurré pour le goûter, faire les courses chez Auchan, refaire le monde avec mes sœurs, boire un coup dans un bar et une bonne nuit de sommeil avec un BON OREILLER!
J’ai mis des photos nostalgie du coup.
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emiesphere · 3 months ago
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Spoiler Alert : les Fidji c’était nul. Enfin Maman me gronde toujours, on dit pas «  C’est nul » on dit « Je n’aime pas ». Mais c’était vraiment pas pour moi en même temps après le paradis polynésien et l’intensité néo-zélandaise il fallait envoyer du très très lourd pour me satisfaire.
Donc voilà je m’embarque dans mon premier article négatif, mais bon il faut dire que jusque là j’ai été hyper vernie avec mes destinations et ça me manquait un peu de râler donc c’est parfait.
Alors d’abord le littoral fidjien (sur l’île principale en tous cas) est assez décevant, j’ai pas vu une vraie plage. C’est terre battue ou marécage puis l’océan direct. Océan bien boueux vu qu’on est en saison des pluies en plus. Ensuite j’avais choisi un logement un peu l’écart pour me reposer de la frénésie route et rando de la NZ. Sauf qu’en bonne occidentale j’avais oublié que dans beaucoup d’autres pays l’autoroute n’existe pas et qu’il faut presque 2h pour parcourir 70km sur des routes pleines de nids de poule, traversées par des vaches, des sentiers de gravier et des ponts en bois de palette. Tout ça bien entendu toujours sur le côté gauche de la route. Heureusement que je m’étais entraînée pendant 3 semaines parce que la conduite fidjienne est plus aggressive que celle des kiwis. On a l’impression que doubler est plus un jeu de poker qu’un vrai besoin étant donné qu’ils doublent dans les virages, sur les doubles lignes ou bien en pleine nuit alors que je n’ai vu aucune voiture avec l’intégralité de ses feux fonctionnels.
Au delà du fait qu’il me fallait parcourir au moins une heure pour faire une activité, l’autre problème du logement était les moustiques. Impossible de passer 2 min dehors sans bouger même avec l’insect écran spécial zone infestée. Donc un peu déprimant de devoir rester dans un vieux bungalow fait de bric et de broc alors qu’on est au milieu des montagnes. Bungalow qui n’avait d’ailleurs pas la wifi et les mots croisés ça va bien 5 min mais c’est cool aussi de pouvoir parler avec les copains, regarder des petites vidéos, faire ses taxes (non ça c’est jamais cool) et pouvoir raconter sa vie sur Tumblr comme une ado.
Je vous complète le tableau logement, le lieu peut accueillir 50 personnes sauf que…j’étais toute seule avec le quarantenaire célibataire qui aimait beaucoup parlé de lui et me raconter ses exploits de beuverie lorsque nous mangions en tête à tête. Moi qui rêvait d’être dans un endroit relax je me suis retrouvée à appréhender de croiser ce gars qui me tenait la jambe pour parler de lui. Un bonheur les petits dej où tu veux juste être tranquille et lui il te raconte qu’il s’est pris deux semaines de vacances au Tokyo juste pour aller drifter sur un circuit.
Je vous passe les détails des découpes de viandes où chaque bouchée est une expédition de recherche de morceaux d’os, les regards qui te dévisagent parce que t’es la seule blanche sur des lieux à la ronde, les animaux abandonnés malades ou morts sur le bord de la route ou les magasins où l’épicière te sert à travers un judas dans une porte grillagée parce qu’il y a trop de vols.
Cette étape n’a fait que confirmer quelque chose dont je me doutais déjà : j’ai beaucoup de mal à être confrontée à la pauvreté. Je me sens désemparée car je ne peux pas vraiment les sortir tous de là et en même temps je culpabilise d’avoir la chance d’être née en France, d’avoir la possibilité de faire ce voyage, d’avoir fait de longues études, de ne jamais avoir eu de manque matériel (sauf le cartable Diddl que je voulais en 6ème et que ma mère m’a refusé). Je me rends aussi compte de mes limites de capacité d’adaptation. Je suis née dans un confort dont je ne réalise l’étendue qu’en étant confrontée à des modes de vies défavorisés. J’admire ces gens qui sont capables de vivre avec si peu et s’arrangeant de rien. Mais même si je sais que je ne suis pas une princesse(même s’il existe une chanson qui dit le contraire),je sais qu’il est difficile pour moi de vivre plusieurs jours dans des cahutes en mangeant seulement du riz. Il y a donc ce tiraillement entre faire un voyage à la hauteur de mes attentes de confort mais éloigné de la vie des habitants et vivre comme les locaux mais ne pas me sentir à l’aise et ne pas apprécier l’expérience.
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emiesphere · 4 months ago
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Mes coups de cœur de l’île du sud :
- Le jardin municipal de Christchurch
- La petite ville côtière de Akaroa qui est vraiment très mignonne, qui fait un super fish&chips et qui a des influences françaises et donc possède une boulangerie!
- Voir les cachalots à Kaikoura
- Les real fruit ice cream, parfaites après de longues randos comme mes 25km à Abel Tasman. Parc que je n’ai pas trop aimé même si les plages de sable doré étaient magnifiques mais il y avait beaucoup de monde, des bateaux partout et même des jet skis. Par contre la glace néo-zélandaise faite directement là où sont ramassés les fruits rouges, ça surpasse tout (même les glaces italiennes, désolée les italiens!)
- Pancake Rocks, des rochers insolites et la puissance de l’océan, très impressionnant
- La randonnée pour aller voir le Franz Joseph Glacier avec tous ses ponts suspendus. (Et le bain chaud à l’eau du glacier qui a suivi)
- Wanaka, une petite ville très vivante au bord du lac du même nom. Ainsi que ses randos : Roy’s Peak gravi pour le levé du soleil et Isthmus Peak qui se dresse entre deux immenses lacs et est tout simplement sumblime!
- Les Milford Sounds, fjords au sud de l’île qui offrent un panorama majestueux surtout le matin dans la brume
- Et la petite ville de Te Anau ncore au bord d’un lac dans lequel on peut se baigner même si il faut avoir du sang breton pour apprécier.
Je suis arrivée en Nouvelle-Zélande un peu décontenancée après la magie polynésienne. Mais finalement j’ai été conquise par tous ses paysages somptueux, les milliers de km sur ses routes époustouflantes, les sourires de ses habitants et les rencontres inoubliables. Ça été dur de dire au revoir, je regrette de ne pas être restée plus longtemps.
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emiesphere · 4 months ago
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J’ai donc passé les deux semaines suivantes à arpenter une bonne partie de l’île du Sud avec au programme beaucoup de randos et beaucoup de route (toujours du mauvais côté). Heureusement les routes en elles-mêmes font partie intégrante du voyage tant elles offrent des paysages magnifiques et variés.
En ce qui concerne les randonnées on ne m’avait pas menti. Elles sont bel et bien exceptionnelles! Il faut par contre les mériter, il y a peut de rando à moins de 1000m de dénivelé. De plus le Department of Conservation, responsable de parcs nationaux,se plaît à rappeler systématiquement sur des petits panneaux que les randonnées sont difficiles et peuvent parfois causées la mort. Bonjour l’ambiance! Ils exagèrent un peu car tout est accessible si on a une condition physique correcte.
La randonnée la plus éprouvante pour moi a été Avalanche’s Peak où les 1100m de dénivelé se font en à peine 3km de distance. Autant vous dire qu’on utilise autant ses mains que ses pieds. Avec en bonus, un passage vertigineux sur une crête en ardoise sur lequel il ne faut pas s’attarder. Heureusement j’ai rencontré un américain qui, comme moi, avait commencé à la bourre. On a donc pas mal discuté pour faire passer le temps plus vite.
Comme je veux vous en mettre plein la vue, je vous fais un deuxième articles sur le sud avec ce que j’ai le plus aimé et ça me permet de mettre aussi plus de photos.
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emiesphere · 4 months ago
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Voilà maintenant deux semaines que je suis arrivée en Nouvelle Zélande. Le changement est déstabilisant après la Polynésie. Je reviens dans un type de société occidentale où il n’est plus courant de dire bonjour à tous les inconnus. Il n’en reste pas moins que les kiwis (comme on appelle les habitants de NZ) sont très gentils et souriants. En même temps c’est facile d’être plus souriants qu’en France!
Je commence mon périple avec une grosse semaine dans l’île du Nord. Les quelques milliers de kilomètres que je vais parcourir (du côté gauche de la route) me permettent de voir quelques lieux emblématiques du nord. Je passe d’abord par la région de Rotorua, bien que la ville ne soit pas exceptionnelle le parc géothermique que je visite est impressionnant. Une fois qu’on parvient à tolérer l’odeur de souffre/œufs pourris (qu’il y a également dans la ville), on peut apprécier les différents bassins tout plus chauds les uns que les autres, jusqu’à environ 80°C. Les couleurs sont surprenantes et sont le résultat de l’oxidation des métaux présents dans l’eau.
J’ai ensuite passé une nuit dans la ville de Taupo qui se situe au bord du lac du même nom. La petite ville est très vivante et très sportive : rando, parapente, baignade, vélo, kayak, il y a le choix. J’ai ensuite pris la direction de ce que je voulais faire le plus dans l’île du nord : le Tongariro. Il s’agit d’une randonnée de 20km qui traverse le parc Tongariro où se trouve 3 ou 4 volcans dont au moins un encore actif. C’est aussi là qu’ont été tournées les scènes du Mordor du Seigneur des Anneaux. Les paysages étaient exceptionnels et la rando plus facile que ce que j’anticipais. J’y ai rencontré un britannique que j’ai retrouvé à Auckland quelques jours plus tard. (Les randos sont le meilleur endroit pour se faire des amis, ça marche mieux que les auberges de jeunesse pour moi.)
J’ai ensuite pris la direction du Taranaki, un autre volcan qu’on dit semblable au Mont Fuji. Malheureusement la météo ne m’a pas permis de faire la randonnée prévue. J’ai néanmoins eu le temps de visiter New Plymouth la ville voisine qui possède le plus beau parc municipale que je n’avais jamais vu.
Enfin ça a été retour à Auckland que j’ai visité pendant deux jours à travers sa marina, ses bars à cocktail, ses parcs et son musée. Après cette semaine intense il était temps de s’envoler pour l’île du Sud pour deux semaines qui s’annonçaient tout aussi intenses.
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emiesphere · 4 months ago
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Les Marquises c'est donc mon dernier stop au milieu du pacifique. J'en avais beaucoup entendu parler et il y avait toujours une petite lueur qui s'allumait dans le regard des gens quand il en était question. 
Le survol en avion de l'île m'a laissé un peu dubitative, rien à voir avec les îles Sous Le Vent. C'est sec on voit la terre rouge nue par endroit, c'est saisissant après la verdoyance des îles Sous le Vent. Les Marquises c’est un peu à part du reste de la Polynésie, déjà géographiquement, les îles se trouvent à 1500km de Tahiti. Les habitants se revendiquent marquisiens et non polynésiens, et il y a des variations entre les deux cultures.
J’ai parcouru cinq des îles principales de l’archipel en voilier : Nuku Hiva, Fatu Hiva, Hiva Oa, Tuahata et Ua Pou. Pouvoir découvrir les paysages marquisiens depuis l’océan donne une aura presque magique aux îles. Les îles sont très sauvages et la nature est d’une beauté brute sans concession. On se sent petit mais à la fois partie intégrante de l’environnement.
La faune comme les habitants de ses îles reculées sont d’une générosité désarmante. Il est possible de cueillir des mangues, des avocats dans la forêt sur le bord des routes ou dans la forêt. Il existe même une plante dont les fleurs fournissent un shampooing naturel. Il n’est pas rare de se faire arrêter dans la rue par des villageois qui ont envie de faire notre connaissance et de repartir les bras chargés de fruits et légumes de leur jardin. Nous avons également pêchés trois thons rouges pendant nos navigations. Le savoir-faire de Roger le skipper et de Florine une autre passagère aussi cuisinière-pâtissière de son métier, a pu transformer tout ça en délicieux repas. Curry coco de chèvre avec lait de coco maison et chèvre chassée, carpaccio de thon pêché du matin, bananes caramélisées à la vanillé frites de uru (fruit de l’arbre à pain) avec mayonnaise maison. Dommage que le mal de mer avait réduit mon appétit mais les menus étaient exceptionnels.
Les deux premiers jours ont été un peu compliqués car nous avons fait essentiellement des navigations de nuit qui impliquaient de dormir dans des cabines secouées par les vagues et de se lever dans la nuit à tour de rôle pour prendre notre quart de surveillance. C’était la première fois que je faisais des quarts de nuit et même s’il est dur de rester éveiller les deux heures c’est une expérience particulière de voguer seule sur un bateau dans le silence de la nuit avec pour seule compagnie les étoiles. Il y a d’ailleurs des constellations que nous n’avons pas en hémisphère nord.
J’ai eu un gros coup de cœur pour Fatu Hiva et le mouillage à la baie des vierges qui est magnifique avec les falaises et les couleurs vibrantes. Nous avons rencontré Henri et Anne tout les deux sculpteurs avec qui nous avons beaucoup discuté, l’épicière a rouvert son magasin juste pour nous, nous avons fait une balade pour nous rendre à une cascade et s’y baigner, nous avons fait connaissance des pêcheurs du village.
Les Marquises ont une aura unique, il y reigne une énergie forte et apaisante. Il y a d’ailleurs en Polynésie un concept clé appelé le Mana , il s’agit d’une puissance sacrée qui imprègne l’univers et qui guide les polynésiens. Ce concept prend tout son sens aux Marquises.
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emiesphere · 4 months ago
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Le troisième destination des Îles Sous le vent c'était la fameuse Bora Bora. Je préfère vous prévenir tout de suite, c'est l'île qu'on a le moins aimé. Bien qu'il y ait une très belle plage, la ville n'est pas très agréable ni très authentique. Tout est beaucoup plus cher qu'ailleurs. Il y a beaucoup de touristes avec les bateaux de croisière qui viennent y faire escale et les hôtels de luxe. C'est aussi très bizarre de voir que les hôtels avec bungalows sur pilotis côtoient de très près les maisons très sommaires des polynésiens faites en moellons et en tôle. Pour ne rien arranger la personne chez qui nous avions loué était bizarre et nous n’avions aucune intimité dans la chambre car elle donnait sur l'entrée de la maison et la terrasse qui servait également de chambre à coucher au proprio.
Nous avons ensuite passé trois jours à Maupiti, une île à l'opposé de Bora. Très peu de touristes viennent jusqu'ici et il n'y a pas d'hôtel, ici on séjourne dans les pensions de famille où on est en contact avec les locaux. Le couple qui nous hebergeaient était d'une gentillesse! Nous avons fait une excursion autour de l'île pendant laquelle on a nagé après des raies manta en parade amoureuse, on a pas tenu longtemps elles nagent très très vite! On a assisté à un repas traditionnel préparé au four tahitien. Il s'agit d'une cuisson longue où on enterre légumes, cochon, poulet, poisson avec des pierres volcaniques chauffées. Les polynésiens aimant faire la fête, le tout est arrosé de bière Hinano ou rhum et est accompagné par les musiques locales. J'ai appris à enlever l'enveloppe de coco avant de l'ouvrir avec la main. Le lendemain c'était randonnée jusqu'au point culminant de l'île: le Mont Teurafaatiu. La rando se terminait avec de l'escalade mais la vue sur la lagon est époustouflante.
Enfin nous sommes retournées en direction de Tahiti pour aller quelques jours sur Moorea avant le départ d'Agathe. On était logé chez une fille qu'Agathe avait rencontré dans l'avion. C'est comme ça ici, on parle à quelqu'un pendant quelques heures et iel t'invite chez ellui. Les paysages de Moorea sont très beaux et il y a vraiment plein de choses à faire. Rando, kayak, snork, surf, baignade il y a le choix. C'était surtout l'occasion pour nous de rattraper nos échecs des plongées. Nous avons fait deux plongées avec une visibilité incroyable. La première nous a permis de voir quelques requins citrons et de nous faire attaquer par des ballistes titans qui protégeaient leurs oeufs, la deuxième c'était le festival à la tortue. Elles sont venues nager tout près de nous, une a même essayé de manger mes cheveux en pensant que c'était des algues!
Puis j'ai quitté Agathe qui rentrait en France et je me suis envolé pour mon dernier stop polynésien : l'archipel des Marquises.
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emiesphere · 5 months ago
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Après une semaine pluvieuse, on a pris la route des îles sous le vent aussi appelées îles de la société.
Premier arrêt à Huahine (on prononce les "h" en Polynésie). Cette une île assez sauvage où il y a peu d'hôtels, on a d'ailleurs vu que des anciens hôtels rasés ou abandonnés. On avait loué un scooter pour faire le tour de l'île. J'ai donc appris à faire du scoot, avec un casque évidemment! J'adore ça, les cheveux au vent, on prend plus le temps de regarder le paysage et Huahine offre des panoramas magiques. On a vu des anguilles sacrées grosses comme une jambe. Mais surtout ce qui est chouette à Huahine ce sont les plages qui sont comme on se les imagine : cocotiers, sable blanc, eau translucide et même des coraux à explorer. La plus belle plage est celle de Hana Iti à laquelle on accède soit en bateau soit après 30min de marche. On débouche sur une plage coupée du monde d'où il est dur de repartir.
On a ensuite fait escale à Raiatea qui partage son lagon avec Taha'a. Raiatea c'est l'île la plus sacrée de l'archipel, un lieu de convergence pour tous les peuples Polynésien avant la colonisation. Il y a peu de vestiges aujourd'hui car la plupart des bâtiments et outils étaient faits en matériaux périssables. Les marae sont les seuls témoins qui ont traversé le temps, ce sont des sortes de promontoires fait en pierre qui servaient de lieux cérémoniels et politiques. Nous avons fait une journée excursion pour faire le tour de Taha'a avec un programme hyper complet : vanilleraie, distillerie de rhum, ferme perlière, snork dans un jardin de corail (avec en prime quelques poissons clowns) puis repas sur un motu les pieds dans le sable dans des assiettes tressées. Un motu c'est comme une petite île qui s'est formée avec l'affleurement du récif de corail et qui est donc détachée de l'île principale. Puis on a fini la journée en nageant avec les requins à pointe noire présents tout autour du motu.
Si jamais ça vous intéresse il y a un C'est pas sorcier sur la Polynésie qui est vraiment bien fait (même s'il date un peu).
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emiesphere · 5 months ago
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La langueur des îles m'a attrapée et je n'ai pas pris le temps d'écrire sur cette destination qui est la première véritablement nouvelle pour moi. Après le froid sec canadien place à la chaleur humide polynésienne.
J'ai d'abord passé quelques jours à Tahiti hébergée par des amis d'amis adorables. Ils m'ont fait une liste des choses à voir et surtout des bons restaurants. Enfin restaurants, ici on parle plutôt de roulottes et de snacks, genre de petites paillotes qui servent souvent la même chose quelque soit l'île. Il y a le traditionnel thon cru au lait de coco et citron vert qui est excellent, des chao men (plats de nouilles sautées) inspirés des immigrants chinois et enfin toute une déclinaison de junk food résultat de l'occidentalisation. Les portions sont grosses et il ne m'est pas arrivé une seule fois de sortir de table en ayant faim.
J'ai profité de mes jours à Tahiti pour passer mon niveau 1 de plongée pour pouvoir ensuite découvrir les fonds marins des autres îles en compagnie d'Agathe qui m'a rejoint un peu plus tard. Une plongée par jour pendant 5 jours, intense mais tellement chouette. Au-delà de tous les animaux marins que j'ai pu voir, j'aime beaucoup le calme et le sentiment d'apesanteur que procure la plongée. J'ai vu une multitude de poissons aux couleurs incroyables, des raies pastenagues et quelques tortues.
J'ai essayé de randonner mais avec la saison des pluie j'ai du faire demi tour après 45 min gaugée jusqu'à la culotte. J'ai aussi essayé le surf et je suis pas peu fière de dire que je me suis levée sur plusieurs vagues! Bon je me suis aussi prise un bon nombre de gamelles qui m'ont valu du sable dans les oreilles pendant plusieurs jours et peut-être mon otite.
Après un semaine j'ai récupéré la petite Agathe. On a fait du snorkeling, la rando jusqu'au bout mais on a aussi pris la pluie à la fin. Les chaussures d'Agathe ont mis 4 jours à sécher, bonjour l'odeur!
Puis on a pris la direction de Fakarava un atoll dans l'archipel des Tuamotu tournée vers la plongée. Malheureusement ça été un échec pour nous. Après un premier décalage de date pour la plongée à cause d'une tempête, une grève aérienne menaçait de nous clouer sur l'île une semaine. Nous sommes donc rentrées à Tahiti au bout de 24h alors que nous devions rester 4 jours. Cette mésaventure est bien tombée car j'ai eu une otite hyper douloureuse qui m'a forcé à aller voir deux fois l'ORL. Zéro tête sous l'eau pendant une semaine, des corticoïdes et quelques antibio plus tard tout va mieux pour la suite!
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emiesphere · 6 months ago
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Je viens de passer 20 jours au Canada. Enfin au Canada, au Québec plutôt. Hébergée par la best des best Juju (Alice et Marie ragez pas). Franchement une réussite, on s’est tapées qu’une ou deux fois dessus mais on s’est surtout bien marrées. J’ai découvert sa vie ici, rencontré ses amis et Bonnie! Bonnie c’est la petite chatte toute noire de Juju aussi appelé « ma fifille » (les connaisseurs entendront la voix de Juliette le dire) ou Bobo. Je comprends mieux pourquoi elle ne veut pas rentrer au pays de fromage pour l’instant, elle est entourée par des gens super, super drôles, super gentils, super nuls au billard. Et même si c’est ma petite sœur elle m’a appris des trucs : le ukulélé, le style et que si je laissais traîner des affaires j’allais me faire défoncer. Ensemble on a aussi appris la danse en ligne ou dans country. S’il vous arrive de danser avec Juliette éloigner c’est un vrai carnage, elle va blesser votre physique et votre estime pour elle.
Je ne vais pas vous mentir : Montréal c’est moche, enfin Maman me dirait de dire « je ne trouve pas Montréal à mon goût ». En attendant peu de bâtiments valent le détour, c’est relativement sale et alors le supplément neige grise fondue n’est pas du tout valorisante. Par contre la vie y est agréable. Les gens sont gentils, détendus et surtout ils ont des cafés incroyables! Mention spéciale au café des habitudes où on doit enlever ses chaussures avant d’entré dans un endroits lumineux et cosy de trois pièces dans lesquelles on peut s’installer dans un canapé, sur un pouf, dans une tente ou en haut d’une cabane.
Le Québec pour les fêtes de fin d’année c’était un super choix. La neige et le lac gelé autour du chalet pour Noël c’était tout simplement magique. Pour couronner le bonheur Maman, Alice et Marie ont fait le voyage depuis la France pour qu’on fête ça toutes ensemble. Après quelques jours à Montréal, nous avons fait un stop dans la ville de Québec pour la photo pèlerinage sur le canon devant le château Frontenac. Nous avons fait du patinage au milieu d’une forêt qui nous a valu quelques chutes et bleus. Ensuite ça été direction le chalet pour 4 jours d’apéro, jacuzzi, repas, balade dans la neige, lecture et ouverture de cadeaux. Ah non… Pas de cadeaux on les avaient oublié à Montréal. Sauf Maman qui les avaient gardé dans sa valise, quelle prévoyance!
Enfin ça a été l’étape magique : Sacacomie. Un hôtel tout en rondins de bois, sur le bord d’un lac avec aucune autre construction. Un décor de trappeur avec des cheminées dans toutes les pièces presque et une pléthore d’activités. On a mis à profit nos 24h avec glissades sur tubes, raquettes, patinoire, marche sur le lac gelé et spa. Le sauna du spa a une vue incroyable sur les sapins couverts de neige. L’homme qui s’occupe des activités s’appelle Claude et ressemble à un personnage tout droit sorti d’un film de Noël avec sa barbe blanche et son air bonhomme. Lorsqu’on lui a rendu nos équipements ils nous a invité à le suivre pour nous révéler un secret, secret pour nous aider à saisir le bonheur de la vie. Il se fait surnommer Santa Claude!
Après un séjour reposant et glacial et des au-revoirs difficiles, le choc thermique m’attend avec ma prochaine destination. C’est aussi le premier vol vers l’inconnu!
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emiesphere · 6 months ago
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Les États-Unis c’est fini! Même si j’y ai passé beaucoup de temps à travailler, je suis contente d’avoir pu visiter de nouvelles villes et de retourner voir des lieux que j’aime. C’est vraiment un pays étonnant rempli de contradictions. On s’en doute, on le voit dans les reportages de Quotidien mais le vivre en personne est différent . Surtout pendant les élections présidentiels où les gens sont fiers d’afficher pour qui ils vont voter, sur leur voiture, la pelouse devant leur maison ou sur des pins accrochés à leur sac de travail.
Découvrir les États-Unis et les américains c’est ressentir un cross-over entre l’énervement, l’indignation, la fascination et l’émerveillement. Là où j’ai été le plus bluffée c’est pour le sens de l’entertainment. Que ce soit à Las Vegas, dans les shows à New York ou même à la messe, ils ont le sens du grandiose et savent utiliser parfaitement nos émotions pour nous entraîner dans les histoires. Le spectacle de Noël des Rockets à NYC m’a ramené en enfance et j’avais l’impression de croire à nouveau au Père Noël. Ils avaient sorti le grand jeu: orgues, orchestre symphonique, scène motorisée, hologrammes, fée-drones et même une patinoire!
Ce que j’ai beaucoup aimé c’est la gentillesse des gens, c’est très facile d’établir le contact au supermarché, au travail ou au café. C’est très curieux pour les français mais il est courant de parler de sa vie avec des inconnus, et avec facilité (presque trop!). Un dimanche je suis allée aux hot springs avec ma coloc, le lieu n’imposait pas de maillots de bains je me suis donc retrouvée à parler de tout et de rien avec des américains nus dans des bains exigus.
Les américains sont aussi très positifs, toujours le sourire. Ils râlent très peu à comparer aux français. C’est hyper agréable et surtout ça donne de l’espoir, ça permet de regarder vers l’avenir et de trouver des solutions.
Les États-Unis c’est aussi un pays innovant, berceau d’une bonne partie de la tech, où il est possible de presque tout faire depuis sa voiture grâce aux drive dans les supermarchés et les fast foods bien sûr mais aussi dans les pharmacies, la poste et les banques. Tout est optimisé pour demander le moins d’effort possible, bonne ou mauvaise chose, le débat est ouvert… Toutefois il y a un domaine où la marge de progrès est encore immense: la salle de bain. D’abord il y a les pommeaux de douche fixés au mur qui en plus d’être contraignants pour la douche, implique l’utilisation d’un seau pour le ménage. Dans le rayon plomberie, il y a aussi l’absence de mitigeur qui demande une certaine dextérité pour utiliser les robinets chaud et froid et atteindre la température souhaitée. Il y a ensuite la présence aléatoire de brosse à chiotte qui me laisse perplexe à chaque fois, à croire que certains problèmes basiques ne sont pas partagés par la première puissance mondiale. Et enfin, ce qui a été une préoccupation majeure de mon trimestre : le papier toilette. Si vous chercher du PQ triple épaisseur aux US passez votre chemin! (Problématique similaire pour les mouchoirs.) Il doit y avoir plusieurs caméras de sécurité américaines qui m’ont filmé en train de tester l’épaisseur des rouleaux dans les supermarchés.
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emiesphere · 6 months ago
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Mes coups de cœurs :
- Le concert de jazz au Mezzrow, tellement intimiste, joyeux et magique.
- Please Don’t Tell, un bar à cocktails caché derrière une cabine téléphonique elle-même cachée dans un restaurant de hot dog
- Le musical &Juliet, les acteurs étaient parfaits, l’histoire captivante, les costumes et décors majestueux
- Le quartier de Greenwich où j’aimerais vivre (et pas seulement parce qu’il y a un Marie Blachère)
- Christmas Spectacular un show parfait pour se mettre dans l’ambiance de Noël qui m’a ramené en enfance grâce à sa féerie
- Little Islands qui est une sorte de parc construit en hauteur sur l’eau, c’était magnifique avec les couleurs automnales
- La visite de Liberty et Ellis Island, je m’attendais à quelque chose de très touristique avec des explications en surface mais leur audio guide sont très bien faits et assez technique. En plus le froid avait réduit le nombre de touristes!
Musées : Morgan Library, MoMA, American Museum of Natural History et Liberty/Ellis Island
Musicals et Shows : &Juliet (pour l’anniversaire de Juliette, pas mal non?), concert de Jazz au Mezzrow, Christmas Spectacular avec les Rockets au Radio City Music Hall et Hell’s Kitchen
Parks : Central Park (of course!), McCarren Park, Bryant Park, Roosevelt Island (mi parc, mi île), Battery Park et Domino Park
Restaurants : trop haha mais un qui m’a beaucoup marqué c’est Veselka, une resto ukrainien parce qu’ils faisaient des pierogis (raviolis de l’est que j’ai découvert en Pologne et que j’adore)
Sweets : cookies chez Levain Bakery, donuts chez Peter Pan Bakery, cupcakes chez Magnolia Bakery, cheese cake chez Veniero’s et Martha’s Country Bakery
Shops : Goods For The Study, MoMA Design Store, les shops vintage à Greenwich Village, Burson and Reynolds à Greenpoint, PlantShed à Meatpacking et toutes les librairies indépendantes qui ont croisé mon chemin
Autres : la High Line, Chelsea Market, the Edge avec une vue imprenable sur Manhattan et New Jersey, Little Islands et les quartiers de Cobble Hill et Brooklyn Heights
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emiesphere · 7 months ago
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Voilà deux semaines que j’ai terminé de travailler en Oregon et que j’ai pris l’avion pour rejoindre New York et surtout Juliette! On avait prévu de passer quelques jours ensemble pour son anniversaire. C’était un plaisir de retrouver ma sœur et cette ville que j’aime particulièrement. Il y a vraiment un énergie et une atmosphère particulières. La ville est belle (une fois n’est pas coutume pour les États-Unis) avec tous ses angles et ses lignes qui lui donne une verticalité et un découpage digne d’un tableau de Mondrian. Et il y aussi ce rêve éveillé d’évoluer dans une ville qu’on a tellement vu dans les films, séries, BDs. De rendre cette ville palpable, de la toucher, de la sentir (parfois on ne préférerait pas la sentir).
À New York, comme à Paris, chaque neighborhood a son ambiance, son esthétique et ses spécialités. L’Upper East Side n’a rien à voir avec Williamsburg, Wall Street ne ressemble pas à Greenwich Village et Time Square et DUMBO ne vibrent pas de la même énergie. Cela contribue à en faire une ville riche dans laquelle on a l’impression que plusieurs villes se côtoient.
Juliette qui est une habituée m’a servi de guide et avait préparé des programmes pour chaque jour. Le mantra étant de prendre son temps, de profiter, de boire plein de cafés en marchant dans la rue comme de vraies new-yorkaise. Juliette a mieux réussi à se fondre dans le paysage avec son long manteau léopard. Le fait que chacune de nous ait déjà visité plusieurs fois la ville nous a permis d’éviter les foules de touristes.
Je fais un autre post pour faire un petit résumé de mes activités (et pour pouvoir mettre plus de photos).
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