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encemomentamontreal · 10 months ago
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Shit, hey guys, j'avais monté vite-vite la derniÚre prestation live connue de Jean Leloup, mais comme j'avais délaissé Tumblr, j'avais pas pensé la partager ici. Y'a aussi la version alternative de "Voyager" qui vient du single, j'pourrais la publier ici aussi.
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encemomentamontreal · 4 years ago
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Localisation: MontrĂ©al, entre Ville-Émard et CĂŽte Saint-Paul
Dates: du 23 décembre 2020 au 6 janvier 2021
Chanson: Jean Leloup - "Hiver" (version démo, disponible briÚvement sur MySpace à l'époque de la sortie de l'album Mille Excuses Milady, en 2009)
Appareil: Google Pixel 5 Logiciel: DaVinci Resolve 16
Capture d'images et montage vidéo: Jean Derome
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encemomentamontreal · 6 years ago
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encemomentamontreal · 6 years ago
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Ne pas oublier ce texte de Jean à l'époque de Mexico.
La Mygale Jaune
Je me nomme Pablo Ruiz. Je fus longtemps un chanteur. Un jour, dans un Ă©clair de joie, je laissai tomber ma gloire et partis trouver la chose qui n'existe pas. Au cours de mes nombreux voyages, je rencontrai enfin la mygale jaune, aussi rare que le temps. Je restai prĂšs d'elle deux jours, qui me parurent une seconde. Elle m'expliqua les lois du R&R. J'expliquerais la mygale ainsi: Aussi rare que la nuit et voilĂ  le cyclone la mygale jaune quand la nuit un Ă©clair sans un bruit vient surprendre un rĂȘveur solitaire qui rĂȘvait de se pendre quand tout le monde Ă  la fois pense et voit la mĂȘme chose un ange rose une idĂ©e prĂ©conçue quand une vieille rancune sans raison se dĂ©noue c'est la mygale jaune
La mygale dit: 
 Loin de nous les gros solos de guitare diarrhĂ©iques. 
 Assumer avec efficacitĂ© la force Ă©lectrique et le wattage sans se dĂ©verser stupidement
 
 le riff bien exĂ©cutĂ© amĂšne la poĂ©sie. Je posai des questions: - Pourquoi suis-je si nul? Je pleurai. 
 Le groupe de musique doit sauver l'Ăąme du public par des riffs irrĂ©sistibles et bien tapĂ©s
 La vraie musique se doit d'ĂȘtre dansante et non Ă©crasante. À bas les percussionnistes qui sans cesse roulent le mĂȘme beat mou, implorons pour que la mygale jaune se manifeste et remplace ces interminables pĂ©roraisons sĂ©ductrices de police. Batteur, dĂ©marre un bon rythme sec et personnel qui sort du ventre. Bassiste, n'es-tu pas sensible au bruit des pas des hippopotames qui rĂȘvent Ă  des libellules en pleurant? Pianiste, parlerais-tu d'un vieil Ăąne qui meurt sous les coups des villageois triomphaux, au lieu de faire ton cute? Guitariste, oublie les gammes et donne d'habiles coups de fouet dans la mauvaise foi des juges! VoilĂ : les sons s'emboĂźtent. Le moteur de la Mygale jaune. Peut-ĂȘtre la guĂ©rison arrivera un jour. Restons quelque temps. Ajustons, enlevons des notes pour faciliter le mouvement, les engrenages. C'est un moteur qui ronronne. Ça, ça tourne comme un huit cylindres de course! Dessins de riffs. La musique peut se voir de cĂŽtĂ© comme une vague. Mais aussi de face comme une flĂšche. Les sons arrivent par paquets. Trois-quarts? 
 L'impermanence du riff n'est-elle pas la question ultime? Le riff non manifestĂ© est preuve de la parfaite mais si fugitive comprĂ©hension de la mygale. 
 L'artiste connu se gardera de se prendre pour un Sauveur. Une trahison de la mygale Ă©tant beaucoup plus funeste qu'une absence dans un gala de charitĂ©. Le rocker, sans exagĂ©ration, se doit d'avoir des succĂšs commerciaux par intermittence, quand le besoin d'argent se fait sentir. Sans se compromettre il saura accepter de laisser sortir LA chanson que le Canon lui conseille de sortir. Le Chanteur, une fois par annĂ©e, consultera ledit Canon sur les chansons Ă  retenir pour un single. Il prĂ©sentera les choix du Canon aux compagnies de disques, qui assurĂ©ment Ă©mettront des doutes sur le choix, mais il se fiera exclusivement aux choix du Canon. Le Canon ne se trompe jamais sur le choix du single. Le Canon est la fille qui aime aller Ă  la plage, Ă  la disco et faire de la route dans le dĂ©sert. 
 la faveur populaire et accueillera parfois l'Artiste s'il a bien commis le riff en cherchant l'esprit de la mygale jaune, et bien suivi les conseils du Canon. En ces circonstances, le hit est dĂ©vastateur. AimĂ© de tous il est repĂ©rĂ© rapidement par l'industrie. On lui donne des prix, on l'accueille et le fĂ©licite. Que de palmes dans la glu, que de trompettes dans la cabane Ă  sucre. On le gave d'honneurs, de prĂ©sents, de distinctions. Douteuse situation. Sensation peu agrĂ©able que celle de cette nouvelle amitiĂ©. L'adepte se doit Ă  prĂ©sent de tout abandonner. Avant de se suicider. LĂ  est le vrai disciple de la mygale jaune, qui ignorera (douloureusement, il est vrai) la cĂ©lĂ©bration d'arrivisme qu'on lui offre comme pension de vieillesse. Il prĂ©fĂšrera se consacrer Ă  la poĂ©sie et au dessin, en exil. Une foule de nouveaux amis se pressent Ă  sa porte. Les gros bonnets lui parlent soudain, aprĂšs l'avoir ignorĂ© pendant les annĂ©es du grand Froid
 Le rocker, riche rapidement, subira la PremiĂšre Épreuve, l'Ivresse de la RĂ©ussite et la Certitude d'une ParticularitĂ© le rendant SupĂ©rieur Ă  autrui. C'est sur ce point que les flatteurs joueront pour se l'allier. Il sombrera rapidement: aprĂšs les vaches maigres, il est tentant de croire Ă  cet eldorado de bienveillance: comment, sinon, s'amuser Ă  cette fĂȘte d'oĂč l'on a Ă©tĂ© si longtemps refluĂ©! Disparaissent ses vrais amis, ne restent que les Vampires. Heureusement veille toujours le Canon
 La folie guette le Rocker s'il croit Ă  la fabulation de sa cĂ©lĂ©britĂ©. Le Rocker doit prendre du poids aprĂšs quelques annĂ©es de rĂ©ussite. Son ultime combat: perdre ce poids. Si ton amour de la musique est suffisant? Pour le savoir, tu iras Ă  la recherche du local. PoĂšme sur ma guitare: Ma guitare a des incrustations de nacre elle est lustrĂ©e comme un noir tabernacle ma guitare est du printemps le sacre ma guitare prodigieux cĂ©nacle et quand je m'ennuie je dĂ©prime ou dĂ©rape ma guitare attend que je l'attrape ma guitare est une petite frappe
 
 L'intransigeance de l'artiste est visible dans sa vĂȘture splendide, usĂ©e noblement, d'une beautĂ© romantique oĂč se mĂ©langent dandysme et dĂ©sespoir. 
 La pure dĂ©sinvolture, voilĂ  l'attitude. 
 ConfrontĂ© au stupide ou au rival, le guitariste est prĂȘt Ă  sortir sa guitare du fourreau, tel un sabre, Ă  la moindre provocation. Le juge est la Fille. Par des riffs judicieux, l'Adepte met en place l'Insolent. 
 La question se pose un jour: Aimerais-je mieux ma guitare que ma concubine. Que ma mĂšre? Cas difficile. 
 L'impermanence du riff n'est-elle pas la question ultime? Le riff non manifestĂ© est preuve de la parfaite mais si fugitive comprĂ©hension de la mygale. La trompette, bien mĂ©langĂ©e au son de la harpe, permet de recrĂ©er l'image d'ancĂȘtres disparus. Un mauvais joueur, cependant, aura un visage avec des nez en forme de pastĂšques. Un guitariste belge qui joue de la salsa devrait rencontrer un tuba qui fera du disco, soutenus par un orchestre de cent et un percussionnistes congolais: le mĂ©lange fera apparaĂźtre des services Ă  cafĂ©. Dans le mĂȘme ordre d'idĂ©es, deux guitares douze cordes faisant du western trĂšs trĂšs rapidement, pour accompagner une harpe et une motoneige immobile, feront apparaĂźtre un indien du Far West, plus ou moins flamboyant selon le thĂšme jouĂ©. Un thĂšme trop ennuyeux fera apparaĂźtre une moule de l'Ă©poque de Buffalo Bill, en tous points semblable Ă  la moule contemporaine, si ce n'est du chapeau, et parfois de la carabine sur le cĂŽtĂ©. Trois joueurs de cornet peuvent, s'ils sont attentifs, se mettre en Ă©tat d'apesanteur. Un cornettiste, un joueur de piccolo, accompagnĂ©s d'un youkoulĂ©lĂ© dĂ©couvriront sans aucun doute le Monde Rose. Un guitariste qui se prend au sĂ©rieux peut avoir une occlusion des sourcils. S'il est accompagnĂ© de deux musiciens aussi concentrĂ©s sur eux-mĂȘmes et s'ils ont l'impression d'ĂȘtre gĂ©niaux, alors la Terre cesse de tourner, pour un quart de milliĂšme de seconde, car rien ne lui dĂ©plaĂźt tant que la triple occlusion de sourcils de trois ennuyeux, parfaitement synchronisĂ©e. Mais parfois il est trop tard. En effet, par malheur, au centre du triangle des sourcils peut apparaĂźtre le Nez Violet, immonde crĂ©ature aux reflets roses, presque impossible Ă  faire disparaĂźtre. Le but du Nez Immonde est de devenir le MaĂźtre du monde et de rĂ©gner sur les ĂȘtres et les choses en longs ronflements. Pour faire disparaĂźtre le Nez Violet gĂ©ant créé par la triple occlusion des sourcils de la section chiante de cuivre de jazz fusion ou progressif, aucun autre moyen que la fumigation de betteraves. L'exĂ©cution lĂ©gĂšre d'une piĂšce, avec concentration sur le triangle circulaire, attire les communications avec les ĂȘtres d'autres planĂštes, ou d'autres plans. On aura aussi la comprĂ©hension parfaite d'autrui pour le moment de la piĂšce, Ă©tat fulgurant des prĂ©sents. Jouer du triangle pour accompagner une sauterelle dans sa course Ă©perdue vers le champ est bien la meilleure façon de se retrouver dans le champ de la Vision folle.
ImpĂŽts: Le syndic est comparable Ă  l'archange Gabriel. Il est l'envoyĂ© de Dieu. Le bras empĂȘchant le crĂ©ancier de harceler et dĂ©truire l'Artiste devenu pauvre et couvert de dettes. Le syndic est le maĂźtre de la faillite, celui qui, beau comme un astre, dĂ©gage des reflets irisĂ©s de la sagesse pure et de la droiture dĂ©tachĂ©e. Le pardon se lit dans ses yeux comme dans ceux de la Madone. Un ancien riche devenu pauvre, poursuivi par les crĂ©anciers, et dont les comptes en banque sont bloquĂ©s par l'impĂŽt, ne pouvant se rĂ©soudre Ă  quitter le pays dans un bateau de marchandises, et tenter sa chance aux belles et solitaires Ăźles du Gwam, regardera dans les pages jaunes Ă  syndic. Enfin, il tĂ©lĂ©phonera plein d'espoir. LĂ , il rencontrera le syndic qui lui dira quoi faire, noble et pieux moine qui recueillera ses confidences et rira bonhomme de ses crimes financiers les plus vils. Vous ne pouvez rembourser mais personne ne vous croit: le syndic, lui, sait que vous ĂȘtes franc, que vous avez tout dĂ©pensĂ© avec largesse Ă  payer la traite Ă  tout le monde et vous prend en son sein tel un pĂ©lican sa progĂ©niture. J'ai, moi, connu le chef des anges syndics et puis affirmer que j'ai vu autour de son visage le halo pur des saints. La faillite, inĂ©vitable au mygaliste, doit ĂȘtre envisagĂ©e aprĂšs le premier oubli de payer les impĂŽts. Il faut cependant ne pas exĂ©cuter le rythme pour le rythme mais bien le concevoir dans les Ă©tats multicolores et phosphorescents, lĂ  oĂč tout est octogonal mais rond. Musicien, abstiens-toi du rythme mathĂ©matique chiant et de vouloir impressionner par ton adresse comme l'affreux groupe (
) dont je raconte ici le malheur, et laisse-toi guider par les mondes octogonaux oĂč vit la splendide ballerine wamla, fille de la gĂ©ante aux seins de fer et du redresseur de torts, mariĂ©s en l'an 4 de l'Ăšre de l'empire Yul dans les cavernes de la rĂ©sistance avant leur derniĂšre et historique rĂ©volution contre l'envahisseur Yul. J'arrivai dans le sud du Maroc oĂč vivait, au milieu d'un sous-bois d'oliviers, une peuplade de sauteurs secs. TrĂšs grands, ils enseignent les mille et un sauts. Saut dans les airs, saut en tournant, saut vers le ciel, saut de joie, sauts enchaĂźnĂ©s et liĂ©s, sauts libres, esthĂ©tique du saut, histoire du saut. Saut de la banane bien mĂ»re, saut des bananes qui arrivent, sauts de la pĂ©nurie de bananes, les sauts et leurs sauteurs, sauts de l'oie, sauts du singe, saut du cheval, saut blanc, sauts kalĂ©idoscopiques avec entraĂźnement de l'espace, saut de la clĂŽture, saut aux conclusions, saut au feu, vrille, saut devant ennemi, saut qui tue, saut en trille, ou du toucan, qui s'effectue avec de grands cris apeurĂ©s et demande une maĂźtrise parfaite de la tension dans l'espace et de la flottaison Ă  la cime de l'arc. Le saut le plus Ă©trange et le plus mythique, le saut quĂȘte qui motive des guerres est le saut framboise, inexplicable et Ă©tudiĂ© depuis des lustres sans qu'on en trouve le secret. Le saut framboise, qui s'appelle ainsi Ă  cause de son inventeur Muhammad Chtelif, qui veut dire framboise, on ne sait comment il s'effectue, car le document laissĂ© par le grand framboisier possĂšde sinon des lacunes, des mouvements qui semblent contradictoires: Essayer de dĂ©crire l'Ă©tonnement de la tribu quand je demandai pourquoi? Le grand chef d'atelier devant ma non comprĂ©hension du saut dĂ©cida de m'emmener voir les grands sauteurs des montagnes. Dans des immenses falaises, je vis les mouflons noirs, les plus grands acrobates. d'ambition plus noble que de savoir bien sauter. AprĂšs la gloire, l'artiste devenu cĂ©lĂšbre, bien utilisĂ© par les organismes, devient vite une sorte de revendicateur-gourou populaire Ă©tabli pouvant par sa prĂ©sence garantir des cotes d'Ă©coute. BrĂ»ler sa guitare prĂ©fĂ©rĂ©e, partir en exil, abandonner tout pour le jardinage, sera le geste de suprĂȘme renoncement. Qu'est-ce que le riff? Ni le solo, ni le hook sans signification. Il est la sĂ©quence qui allume la joie. Il s'emboĂźte aux autres sĂ©quences en une mathĂ©matique impossible. Celui qui refuse de s'adapter Ă  l'intĂ©ressant riff du dĂ©butant sensible est une crotte de nez. Sauf si le dĂ©butant fait des solos interminables: alors, c'est lui la crotte de nez. Le Producteur se consacrera Ă  l'Ă©criture de contrats d'exclusivitĂ© le liant Ă  l'ARTISTE. Il aura soin d'inscrire dans tous ses contrats que le territoire oĂč l'artiste lui doit ladite exclusivitĂ© est le Monde Entier. L'Artiste aura soin d'exclure du contrat les Ăźles du Gwam, oĂč il pourra se rĂ©fugier en cas de conflit, ce qui lui donnera une terre d'asile, un dernier endroit oĂč aller.
Parole de la mygale: L'on sait fort bien que c'est toujours l'incomprĂ©hension fondamentale de l'artiste quant aux domaines des affaires et de la comptabilitĂ© qui est Ă  la base de son impression chronique d'ĂȘtre contrĂŽlĂ© par l'exclusivitĂ©. L'exclusivitĂ© protĂšge le producteur de ces inĂ©vitables malentendus, lui permettant de poursuivre ses activitĂ©s tout en empĂȘchant le rebelle de s'enfoncer dans l'erreur. Le spectacle du producteur blessĂ© par les attaques de l'artiste est extrĂȘmement touchant. Sa noblesse stupĂ©fie. Il sait que l'artiste est un pauvre petit, et qu'il doit pardonner. Dans ce pardon inconditionnel rĂ©side la Gloire du Producteur. Immense tristesse, Ă  part les dĂ©lais occasionnĂ©s par ces errances, est le moment oĂč l'artiste appauvri, traquĂ© par le contrat, famĂ©lique, blessĂ© et vaincu, offrira un spectacle des plus navrants au public, avec ses airs de chien enragĂ© faisant contraste avec le superbe Ă©quilibre du producteur bouddha et son contrat d'or. C'est Ă  ce moment qu'on comprend que l'artiste n'est chroniquement qu'un chialeux, et qu'enfin est dĂ©voilĂ©e sa probable toxicomanie. C'est ce dont voudrait le protĂ©ger le producteur. Tragique est l'artiste qui tente de remettre en question l'ExclusivitĂ©, sans comprendre que celle-ci est le Devoir SacrĂ© du producteur. Loin d'ĂȘtre une prison comme le croit le Romantique, elle est en fait la Protection de l'Artiste contre la Nocive LibertĂ©. Car le producteur, bien qu'il soit toujours richement vĂȘtu, malgrĂ© ses belles voitures, et ses abonnements dans les restaurants chers et les destinations soleil, ne fait pas d'argent, cela va de soi. C'est lĂ  qu'on voit la stupeur de l'artiste dans le domaine des affaires: par sa mĂ©connaissance de la diffĂ©rence entre compte de dĂ©pense, salaire et profit. Confondu rĂ©guliĂšrement, l'Artiste versera les larmes de la Honte: On a Cru en lui, et voilĂ  comme il remercie, l'Ingrat. 
 si le Producteur est celui qui s'occupe de l'Artiste et l'empĂȘche de se tromper, l'Éditeur, lui, s'occupe de l'Auteur. L'Ă©diteur, comme son nom l'indique, Ă©dite les compositions du compositeur et n'a rien Ă  voir avec l'interprĂšte, qui est la propriĂ©tĂ© du Producteur. Le mĂ©tier d'Éditeur de Chanson naquit Ă  l'Ă©poque de la musique en feuilles et de la chanson en famille, bien avant le gramophone, le cd et la radio, au temps oĂč le prix exorbitant de l'impression, faite Ă  partir de lettres de mĂ©tal disposĂ©es une Ă  une, demandait un investissement financier considĂ©rable. Les temps ont changĂ©, la musique en feuille est aujourd'hui dĂ©passĂ©e, et la collecte est assurĂ©e par des organismes d'État tenus par d'efficaces fonctionnaires. Il ne fait nul doute que c'est une grande joie que l'Ă©diteur dĂ©barrassĂ© de ces manipulations vulgaires ait enfin pu retrouver la Grandeur du Titre et se consacrer Ă  la Noble TĂąche qui consiste en: la DĂ©claration d'ƒuvre et de ses ExĂ©cutions, et sa Parfaite ClartĂ© du contrat lui donnant droit aux droits d'auteur. De toutes les responsabilitĂ©s de l'Ă©diteur, la Parfaite ClartĂ© est sans doute la plus importante: La Parfaite ClartĂ© est Garante de la SoliditĂ© du contrat liant l'Ɠuvre et l'Ă©diteur. ResponsabilitĂ© exclusive inaliĂ©nable de l'Ă©diteur, la Parfaite ClartĂ© lui assure le droit de percevoir 50% des revenus gĂ©nĂ©rĂ©s par les Ɠuvres de l'auteur dont il est le Bienfaiteur, et ce, dans le monde entier (sauf le Gwam, bien sĂ»r), et ce, jusqu'Ă  50 ans aprĂšs la mort de l'auteur. Une minute en faveur de l'Ă©diteur: pensons Ă  l'immortalitĂ© des Ɠuvres du Christ, et Ă  la douleur des hĂ©ritiers actuels de son Éditeur de l'Ă©poque, qui aujourd'hui n'ont plus droit Ă  rien !!!
-Le DeadWolf, RoiPonpon.com, 2006
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encemomentamontreal · 7 years ago
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Jean, c'est aussi une jeune femme. Merci pour ce doux cover.
I decided to cover one of my fave songs ever. It’s Sang d’ecnre by Jean Leloup!
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encemomentamontreal · 8 years ago
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Mise Ă  jour de la discographie personnelle: Ajouts depuis 2016: -Menteur (CD) (2017-04-28) -L’Amour est sans pitiĂ© (LP) (2016-03-16, RSD) -Le monde est Ă  pleurer (single) (2016-06-02) -Le DĂŽme (LP) (2016-11-03) -Porn Flakes (2017-04-28) -Mexico (LP) (2016-03-16, RSD) -Mille excuses Milady (LP) (2016-04-22) -À paradis city (CD NoĂ«l) (2015-12-18) -À paradis city (LP) (2016-04-29) I Les dĂ©buts (1989-1991): -Menteur (1989) -Mr. Jean Leloup et la sale affaire (1990) -L’amour est sans pitiĂ© (1991) II Le monstre de la chanson quĂ©bĂ©coise (1996-1998): -Le dĂŽme (1996) -I lost my baby (1996) -Le monde est Ă  pleurer (1996) -Drinking in L.A. remixes (1996) (Bran Van 3000) -Glee (CAN, 1997; USA, 1998) (Bran Van 3000) -Les fourmis (1998) III Mort annoncĂ©e (2001-2005): -Discosis (2001) (Bran Van 3000) -Astounded (2001) (Bran Van 3000) -La vallĂ©e des rĂ©putations, version 1 (2002) -La vallĂ©e des rĂ©putations, version 2 (2002) -CafĂ© MĂ©liĂšs (2003) (Collectif) -Exit (2004) -Porn Flakes (2005) (Collectif) -Le trashy saloon (2005) (Anik Jean) -Je joue de la guitare, 1985-2003 (2005) IV Retour du Roi Ponpon? (2006-2007): -Mexico (2006) -RosĂ© (2006) (Bran Van 3000) -Le Zoo, hommage Ă  Jean-Claude Lauzon (2007) V The Dare To Care Years (2009-2015): -Mille excuses Milady (2009) -The last assassins EP (2011) -The last assassins LP (2001) -À paradis city (2015)
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© En Ce Moment Ă  MontrĂ©al, 2017-05-03 ... Qu’est-ce qu’il manquerait? Les cassettes audio pour Menteur et pour l’Amour est sans pitiĂ©. Et les disques vinyle de Les Fourmis et La VallĂ©e des RĂ©putations, si c’est pour ĂȘtre fait. Le saint Graal, maintenant, c’est Johnny Go (vinyl). Get me that and I’d be happy.
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encemomentamontreal · 9 years ago
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Texte pour Christiane
2006, © Jean Leclerc   --- Je trouve que Marc Cassivi a eu des couilles. Mais qu'il aurait dĂ» en dire plus long, tant qu’à rincer on aurait dĂ» rincer tout le monde. Mais non, il ne m'a si pas mal citĂ©. Reprenons: Ce que je disais de la musique d'ici, l'Ăąge de la ouate. Je ne le pensais pas seulement des jeunes, mais des artistes d'avant aussi. Surtout les vieux. Je ne savais pas qu’il y avait une polĂ©mique depuis une histoire de Robert Charlebois. Comme quoi les jeunes bands sont brouillons, etc. Moi je trouve qu'ils ne sont pas assez brouillons, au contraire. Pas assez pĂ©tĂ©s, grinçants, pas assez en tabarnac, J'ai pas compris qu'il vende ses tounes Ă  la pub, ni qu'il fasse des microbrasseries. Mais il n’y a pas que lui. Alors, puisqu'on se demande trop depuis longtemps qui je suis, ce que je pense et comment et pourquoi, je vais vous le dire. Je crois que j'aurais dĂ» bien avant. Moi, mon enfance ça Ă©tĂ© l'Afrique noire et l'Afrique blanche, de trois Ă  15 ans. Vous savez l'Afrique, oĂč il y a eu les colonies, les guerres, ou encore la pauvretĂ©, la torture... Je n'ai jamais voulu en parler comme ça pour ne pas ĂȘtre lourd, mais bon lĂ ! Dans la rue, en 1970 Ă  Alger, il y avait des mendiants avec des jambes coupĂ©es et pas de chaise roulante. Il y avait des gens qui chassaient des mouches autour de leur tĂȘte, constamment, mĂȘme quand il n’y en avait pas, C'Ă©taient ceux qui avaient Ă©tĂ© torturĂ©s, Ă  l'Ă©lectricitĂ©... Il y avait aussi au lycĂ©e des ex-militaires français qui tapaient leurs enfants pour en faire des hommes, leur donnaient des claques Ă  journĂ©e longue. Surtout devant tout le monde. Un ami Ă  moi restait enfermĂ© par son pĂšre professeur ex-colonel, ou je ne sais pas, pendant toutes les rĂ©crĂ©ations parce qu'il Ă©tait puni, et il se faisait raser la tĂȘte quand il avait des mauvaises notes. C'Ă©tait l'Ăąge militaire. À l’école, un surveillant français me frappait, souvent. J?avais 11 ans, lui en avait Ă  peu prĂšs 22, toutes les fois oĂč il me voyait. Un jour un type l’a dĂ©figurĂ© Ă  coups de botte. Il y avait des enfants algĂ©riens traumatisĂ©s par la guerre, qui dĂ©testaient les blancs, qui nous pensaient tous riches. Avant ça, Ă  huit ans, un gars costaud de 18 ans m’a pris dans ses bras et emmenĂ© dans le bois. Il m’a plaquĂ© au sol pour me violer, Mais heureusement, il a changĂ© d'idĂ©e, soudain. Il est parti. L'annĂ©e d'aprĂšs, il a Ă©tĂ© mis en prison pour le viol d'une fille. La prison en AlgĂ©rie, on disait que c'Ă©tait le cauchemar. C’était sĂ»rement un gars qui s'Ă©tait fait violer, enfant, Dans les bombardements. Pendant ce temps le Viet Nam. On parlait de ça et on Ă©coutait les bands de rock, et on trouvait que les musiciens Ă©taient des hĂ©ros. Les chanteurs contestaient, envoyaient chier la bonne conscience, la bourgeoisie, le mensonge, l'hypocrisie. C'Ă©taient des purs et durs! Pas des guimauves bio. On les admirait. Celle que j?ai aimĂ©e la premiĂšre, Patricia, Ă©tait angolaise. Chez eux, ça parlait de la guerre et de la torture dans leur pays. Un jour ils sont repartis, en Angola. Ils ont Ă©crit quelques temps, la guerre faisait rage. Ils envoyaient des lettres tristes qui parlaient des bombes. Et un jour, On n’a plus eu de nouvelles. On lisait Christiane F., et ça voulait dire quelque chose. Et Rimbaud et Camus. On a vu le film « Z » qui parlait de la torture. On avait peur. Les jeunes gars algĂ©riens qui trippaient sur les hippies et contestaient Ă©taient dans la merde, se faisaient raser la tĂȘte par les flics. Un jour, ils en ont pris avec du hash Ă  la frontiĂšre et les ont fusillĂ©s. Des fois, on voyait passer un hippie QuĂ©bĂ©cois et on ne comprenait pas qu?ils ne comprennent pas, en cherchant du hash Ă  haute voix et en parlant de courage et d'indĂ©pendance? La ouate, en effet. Ici-mĂȘme, la rĂ©volution est subventionnĂ©e par l'État, alors vous comprenez Il y avait des SoviĂ©tiques qui habitaient dans notre citĂ©, parce que c?Ă©tait l’AlgĂ©rie communiste. Il y avait un chef de comitĂ© russe qui Ă©tait le pire tĂ©teux de parti que les Russes de notre citĂ© n?avaient jamais vus. Ils le dĂ©testaient. Il passait son temps Ă  faire du zĂšle, Ă  les stooler au comitĂ©. Un jour, aprĂšs des annĂ©es de bons services, il a demandĂ© une permission pour visiter le Maroc avec sa famille. Il en a profitĂ© pour s'enfuir. Il les avait tous bien eus. Les gens se faisaient fusiller pour des opinions, lĂ -bas. Un mois, il y a eu une grĂšve Ă  mon lycĂ©e, contre les politiciens, la torture; j'avais 14 ans. On a tout cassĂ©, et j’ai jouĂ© de la guitare et c'Ă©tait cool. On en avait marre des vieux militaires qui dirigeaient le lycĂ©e. On a rigolĂ©. Le dirai-je? J'ai eu de la peine pour le gars en prison Qui avait essayĂ© de me violer. Il a du se faire violer, massacrer, en tĂŽle. Je lui voulais vengeance mais pas ça. Les enfants de la guerre Ă©taient traumatisĂ©s, je vous le promets. J'avais peur, j'ai Ă©tĂ© tabassĂ© Ă  coups de pied. J’ai commencĂ© Ă  jouer de la guitare parce que j'avais moins peur. Je comprenais l'idĂ©e de faire comme les bluesman qui jouaient. J'ai compris ce que veut dire avoir le blues. Et quand on me lançait des pierres de la citĂ© d’à-cotĂ©, je me mettais devant ma guitare, pas le contraire. J'avais toujours envie de pleurer, Mais je ne le savais pas, je ne parlais plus. On prenait des barbituriques, on essayait de fumer n'importe quoi Dans les familles intĂ©gristes, il y avait les filles qui se faisaient battre par leurs frĂšres quand elles ne mettaient pas leurs voiles. À 13 ans, je suis tombĂ© amoureux d’une bergĂšre kabyle de 12 ans, aprĂšs qu'on se soit regardĂ©s longtemps dans la montagne. Et je rĂȘvais de l'enlever avant qu’elle se fasse vendre Ă  un vieux. Il y avait au Togo un garçon qui se faisait punir en se faisant mettre du piment dans les yeux. Pour moi la musique, ce n'est pas un exercice de style, ni un exercice de culture. Il y avait un chien que des gamins avaient pendu par la taille avec un fil de fer, pour le faire crever. Pas de chance, il avait survĂ©cu et on le voyait des fois passer avec son fil entrĂ© autour de la taille, enfoncĂ© d’un centimĂštre, on voulait lui ĂŽter, mais il se sauvait. Pour moi, vendre mes chansons Ă  la pub c'est comme vendre mon cƓur. Il n’y a pas de fric qui pourra me faire accepter que la boisson gazeuse ou que la biĂšre me la « rock lĂ©gĂšre ». Alors on me dit au fric, Que j'aime le money? Vraiment... Ah bon! En revenant ici, en entendant la musique, ça me faisait chier que j?aie pas dit ce que je ressentais, Et je trouvais ça tellement miĂšvre et plein de bonne conscience, tellement propret. Non vraiment, de la musique populaire pour faire plaisir Ă  papa. Non, je trouvais que ça souffrait Ă  mort ici aussi. Pas seulement du rĂ©chauffement de la planĂšte, ni de l’absence d’un pays, voyez-vous, mais aussi de la torture mentale, la bonne conscience, le mensonge chronique. Enfin... Je comprenais pas pourquoi ça ne sortait pas dans les chansons J’ai eu envie que ça groove. Pas me retrouver dans une rĂ©union de cancans. J'ai eu envie de chanter « C’est le printemps et c'est l’étĂ© et les filles sont dĂ©shabillĂ©es »... Pas de chanter les graines de tournesol yĂ©yĂ©, ni d'un pays. Moi les drapeaux, j’en avais soupĂ©. Au Togo, un jour, on nous a fait mettre en rang sous le drapeau, et les militaires ont fouettĂ© des gars au sang. Des opposants au rĂ©gime? alors moi les drapeaux! J?ai composĂ© mes chansons en espĂ©rant que je vivrais de ça, pas de dire ce qu?il fallait, mais de dire ce qu?il ne faut pas, On m'accusait de prĂ©tention quand je ne remerciais pas. Vraiment, j'Ă©tais si malpoli? DĂ©solĂ©. Quand il y a eu la Guerre du golfe, j’ai eu peur vraiment que ça se propage. J’aime le QuĂ©bec, les riviĂšres et les lacs et le fleuve. Je ne veux pas que le QuĂ©bec devienne comme ces pays qui ont eu l'horreur, remplis de jambes coupĂ©es et de gars et de filles traumatisĂ©s, oĂč j’ai grandi. Alors j’ai fait cette chanson, « 1990 », oĂč j'essayais de combattre par le ridicule. Ça a tournĂ© partout, je ne faisais pas ça pour le fric. DĂšs que j'ai eu de quoi vivre, je me suis sauvĂ©, je suis parti en voyage avec une copine. Sur la plage, me foutre des bourges et fĂȘter, et vive Bob Dylan, et Hendrix et Lou Reed, et bonjour Ă  Dutronc et fuck les cons! J'avais des tournĂ©es partout en Europe, mais fuck off, vive ma libertĂ©! Ma musique n’est pas Ă  vendre, ni Ă  diriger. C’est un contrat entre moi et moi. Je me fous de l’ADISQ, des prix, des fĂ©licitations de ministres. Vous savez ce que vous ĂȘtes, et ce que vous dites, chacun est juge de son cƓur. Si vous voulez dĂ©fendre vos forĂȘts et riviĂšres, mais allez-y vraiment! Moi les riviĂšres, je me baigne dedans et ça purifie tout, et tout le monde devrait avoir droit aux riviĂšres. Mais ceux qui ne se baignent pas dedans veulent les faire Ă©touffer. Moi, je n’ai pas encore pris ce dossier-lĂ  parce que je crois que c?est peine perdue. Veulent pas avoir d'imagination les Canayens, veulent que ça soit faciiiile. Trouver des solutions qui respectent la terre? Trop difficiiiiile. Au Quebecanada, on ne va pas chier loin: ça veut dire qu'on chie proche, dans notre maison. Si on chie pas chez les pauvres autour. Cassivi, il a eu au moins les couilles d'essayer de dire quelque chose, au lieu de faire son paternaliste comme les autres qui nous bassinent avec l’émergence des talents depuis 100 ans? gnagnan! Comme si on chantait pour s'Ă©merger et se riche-diversifier! On dit que je suis dans ma tour d'ivoire, qu'aprĂšs moi le dĂ©luge, Que je juge de haut? Ce ne sera qu'une phrase niaise de plus ou de moins, parmi les sentences insignifiantes prĂ©fabes (pas de faute) qu’on m'assĂšne depuis que je chante, comme quoi les gĂ©nĂ©rations et ceci et cela... J'ai brĂ»lĂ© ma guitare, et mon Jean Leloup. On fait de moi un dignitaire: non merci. Je ne suis pas un cƓur de rocker, ni un microbrasseur. Je ne carbure pas au gaz de fleur de lys ni aux rimes ciselĂ©es de l'artisan chanteur. Je ne suis pas coulĂ© dans le rock, j’ai un faible pour les guitaristes qui tranchent et les poĂštes qui cinglent, et peu me chaut qu'on me dĂ©passe, ça me fait plaisir. C'est la ouate ici, en effet, mais pas depuis hier, depuis belle lurette. Je ne veux faire de peine Ă  personne Allez, forçons-nous, au boulot, bonne conscience et insignifiance, Pire que l'effet de serre: plus vicieux Jeune ou vieux. Il y a encore des femmes lapidĂ©es, il y a encore des politiciens qui essaient de leur plaire tout en plaisant Ă  l'Ă©lectorat qui lapide. Que de sourires mielleux. Je voudrais Qu'on fasse attention Qu’on sache qu'on a de la chance et qu'on ne se vautre pas dedans. Au Canada Porter la croix ProtĂšgera Nos foyers et nos droits. Et Quéébecois Nous sommes Quéééébecois. Mais ensuite, quoi? Au Canada J'attends encore Le fleuron glorieux Le lys victorieux. L'Ă©popĂ©chĂ©tĂ©ra L’épopĂ©chĂ©tĂ©ra... -- Droits rĂ©servĂ©s. Jean Leclerc
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encemomentamontreal · 9 years ago
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Le soleil brille Ă  Barcelone
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encemomentamontreal · 9 years ago
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La part du diable
I - Ce que j’ai connu, ce dont j’ai peur Tu me fais mal. Avec tes hanches qui *cloc* contre les miennes. Avec tes seins qui me rappellent tous ceux que j'ai vus au bar, dans mes cours, ou à la taverne. God, esti, tu me fais mal avec tes yeux qui ne voient pas quand j'ai peur. Avec ton corps que j’enlace trois fois plutît qu'une, j'ai le temps de me lasser. Et pourtant, depuis que je regarde les femmes, c'est ta peau qui me calme.
Tu me fais mal. Avec tes soupirs, tes yeux qui regardent par la fenĂȘtre, et qui se demandent si Ă  soir je saute. Tu me fais mal quand je veux t'aimer. Parce que tu dis que je ne te vois pas. J'aimerais ça ĂȘtre belle comme elle, que tu me regardes comme tu la regarde, que tu m'embrasses comme je sais que tu rĂȘves de l'embrasser, que tu me fasses l'amour comme tu lui ferais l'amour, comme tu le fais dans tes rĂȘves, le soir, quand j'suis pas lĂ  pour ĂȘtre en toi et elle.
Tu me fais mal quand je sais que tu penses Ă  elle. Je voudrais tout te donner, que tu saches t'aimer comme moi je t'aime. -- II - Ce que je vis, ce que tu pleures
T'Ă©tais oĂč, crisse? Ça fait trois heures que j'essayais de t'appeler? T'as pas ton cell? Regarde-moi... Parle-moi, ok? QuessĂ© qui va pas? ...Avais-tu pris tes pillules? Bon, ok, non, s'cuse, j'voulais pas... Pleure pas. Ar... ArrĂȘte, on va rĂ©gler ça, ok? Veux-tu que j'te fasse un thĂ©? T'aimerais-tu ça, un thĂ©? Ou un cafĂ©? ...Ya tu queq chose que j'peux faire pour toi?... OussĂ© qu't'Ă©tais, calvaire? J'tais inquiet, moi, crisse. LĂ , j'ai appelĂ© ta soeur, j'ai appelĂ© ton pĂšre, j'ai appelĂ© Annie, j'me suis dit Est ptĂȘtre chez une amie. Je savais pu oĂč donner d'la tĂȘte. J'me suis dit J'attends-tu, ou j'la suis? J'tais sur le point d'appeler la police, je sais pas, je sais pu... C'est tu Ă  cause de c'que j'ai dit? Ya tu queq chose que j'ai fait d'pas correct?? C'pas normal de partir de mĂȘme, sans raison! La prochaine fois, pense aux autres, un peu, laisse une note, queq chose! Pourquoi tu m'regardes de mĂȘme? Veux-tu ben m'dire c'qui s'passe dans ta tĂȘte, crisse... Veux-tu une couverture? PrĂ©fĂšres-tu qu'on Ă©coute la tĂ©lĂ©? ...Veux-tu que j'arrĂȘte de parler?...
Laisse don' faire, crisse. Madame veut son espace, a va l'avoir. -- III - Ce que j’ai fait, et certains regrets
AllĂŽ? AllĂŽ? Oui oui, c'est moi. Ça fait longtemps, hein? Dix ans au moins. J'Ă©tais dans le quartier, ben celui oĂč t'habitais Ă  l'Ă©poque, avec tes parents. Es-tu encore lĂ ? ...Ah ouin? Ah ok ok, ben oui j'comprends... Es-tu encore avec Julien? Ah ok, s'cuse, non.... ouais c'est ça, avec l'internet, ça va vite! Haha... Oh shit, t'as un gars?? Wow! ...Y'est rendu Ă  quel Ăąge? Ayoye. ...Ouais ouais, ça grandit vite, j'suppose! Oui, une coupe de voyages, par ci par lĂ , j'ai changĂ© de job aussi. ...Ouin tĂ©lĂ©phoniste pour une compagnie privĂ©e. Ben, c'est une job, lĂ . ...Ouais c'est ça, en attendant d'retourner aux Ă©tudes. Ben, Ă©coute, oui j'pensais prendre un p'tit cafĂ©. J'aimerais ça jaser avec toi. Veux veux pas, le gars s'ennuie d'la fille, hein. J'ai envie de savoir comment tu vas, de quoi a l'air, ta nouvelle couleur! ...Ben voyons donc, pourquoi j'dirais ça? C'est ben pas fin! ...Ben non! J't'ai toujours trouvĂ©e cute, arrĂȘte, tu l'sais. ...Haha oui. ...OuĂ©, avec les ch'veux rasĂ©s sur le cĂŽtĂ©. ...Comment ça? ...J't'ai dĂ©jĂ  dit ça? Ben voyons... Heu, r'garde chu dĂ©solĂ©, je... Nenon, je savais p... Eille wĂŽ. J'ai jamais pensĂ© ça! Pis si je l'ai dit, j'le pensais pas. Pis j'tais pas tuseul dans ce p'tit jeu-lĂ , hein! Toi aussi tu m'en as dites des affaires! On Ă©tait TOUÉ DEUX...
On oublie tu ça?... Aweille. Juste le temps d'un cafĂ©. On est rendus ben trop vieux pour se bitcher d'mĂȘme, viens donc prendre une tasse, for old time sake. Tu te rappelles tu le chalet Ă  St-Gabriel? ...Oui oui, ben c'est ça, j'ai retrouvĂ© la cassette. ...Ben lĂ , oui j'ai filmĂ© Juju, mais je filmais tout l'monde, toi incluse.  ...Non ben non, raconte moi ça! ...Haha, sĂ©rieux? J'm'ennuie de toi, j'm'ennuie de ta voix, de comment tu prononces tes mots. ...Non! J'te juuure. Penses-tu que ça aurait durĂ© ben plus longtemps si on Ă©tait restĂ©s ensemble? ...J'ai pas dit ça, j'voulais juste... Ben j'sais pas, mettons un an au moins? ...Je sais pas, j'te dis, j'dis ça d'mĂȘme. ...Non je sais. ...Je sais. ...Ouin. ...Ouin sĂ»rement. Ben Ă©coute, mĂȘme lĂ , c'est pas grave tsĂ©. J'suis content de t'avoir dans ma vie pareil. ...Ben lĂ , LÀ, non, mais tu comprends. ...
Aweille lĂ , chu tannĂ© d'ĂȘtre su'l'tĂ©lĂ©phone. ...Haha c'pas les meilleurs souvenirs, ça, non! ...Attends, rejoins-moi au Voltigeur. Le temps qu't'arrive, j'vais l'avoir ma liste, okay? ...Okay Ă  tantĂŽt. Bye ma belle.
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encemomentamontreal · 9 years ago
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Les bands qui sonnent comme d’autres
Ça me rappelle la fois que j’ai entendu la toune “Your Everlasting Light” pendant que je me faisais faire un lap dance par une Espagnole. J’avais pas vu le cul d’une fille briller autant dans la noirceur du fond d’un bar depuis la derniĂšre cuite, un printemps que j’étais encore dans un BAC qui rimait Ă  rien. Dans le bar, j’avais une esti d’gueule qui montrait mon dĂ©sintĂ©rĂȘt pour la place, que j’étais juste lĂ  pour redonner un peu de sourire Ă  un chum qui avait pas touchĂ© la peau d’une fille depuis sa sĂ©paration douloureuse avec une fille de ChĂąteauguay. J’avais dit oui Ă  la premiĂšre danseuse qui s’est approchĂ©e de nous, question d’avoir la crisse de paix, bouclĂ© derriĂšre un beat de rap merdique sur le lifestyle des clients rĂ©guliers aux bars topless. Pis lĂ , les premiĂšres riffs se sont rendues Ă  mes oreilles, comme une balle entre les deux biscuits... Cet album que j’avais joyeusement empruntĂ© Ă  une brunette niaiseuse, datĂ©e entre deux relations sĂ©rieuses. TsĂ© quand tu veux te mettre Ă  Ă©couter un band, pis que tu te dis: C’est par ça que j’vais commencer. Et puis les choses tournent mal avec la fille. Les engueulades, la salade, essayer de rĂ©parer des pots pas encore cassĂ©s mais que tu vois, lĂ , lĂ , sur le bord du meuble, tu te dis que ça va tomber, quelqu’un de pas prudent, c’est peut-ĂȘtre moi, qui va s’accrocher dedans, pis ça va gueuler, les dimanches Ă  souper avec beau-pĂŽpa pis belle-mĂŽman, Ă  faire semblant d’aimer le vin Ă  60 piasses, de l’apprĂ©cier Ă  sa “vraie” valeur, discuter du couuuple sous les draps, entre deux tasses de braillage parce que j’ai laissĂ© entendre que “C’est pas tromper, d’aller aux totons”, en voulant expliquer que y’en a qui fourrent comme des bons et qui se reviennent perpĂ©tuellement ensemble, sans jamais en vouloir Ă  l’autre. L’un comme l’autre, je comprends jamais fuck all anyway. C’est comme essayer de faire comprendre que j’aime les champignons mais pas le parmesan Ă  quelqu’un qui hait les champignons mais adore le parmesan. Fuck. Je sais qu’on est pas pareil, mais je t’aime pas moins pour autant. Fais ton boutte de ch’min. Pelte de ton bord itoo, la p’tite. Tout ça pour dire, j’avais ses fesses (grosses comme le pomelo dans la gorge d’un grand-pĂŽpa pas mal malade), ses fesses qui me dĂ©visageaient ben gros, sur le beat des Black Keys, pis je pensais juste Ă  celle qui m’avait fait ma premiĂšre pipe, avec qui j’ai jamais rĂ©ussi Ă  v’nir. Crisse d’époque dole. Tant qu’à ça, je prĂ©fĂ©rais me rappeler ma pĂ©riode Manson, Ă  me crosser comme le kid que j’étais Ă  12 ans, pensant que j’étais don’ spĂ©cial. J’ai gagnĂ© du poids depuis, ça pis de la confiance, assez pour m’ĂȘtre dit, ce soir-lĂ , ma fille, tes fesses, j’les ai assez vues pour Ă  soir. Moi j’dĂ©crisse. J’ai laissĂ© mon chum de gars se dĂ©brouiller avec les bagages de hockey. Je took the money, et I went, Johnny went. Merci bonsoir. -- 30 dĂ©c. 2015
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encemomentamontreal · 10 years ago
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On oublie tout, et on recommence.
D’abord, on commence par une belle intention. On rĂ©unit quatre cinq pogos de la mĂȘme branche familiale. AprĂšs on rajoute trois ou quatre lĂ©gumes sur les cĂŽtĂ©s pour crĂ©er de la diversitĂ©, pour faire semblant que ça a quand mĂȘme un lien avec les pogos du dĂ©but, ou au moins avec l’un d’eux.
À NoĂ«l, ton cƓur peux se mettre Ă  skip-a-beat si tu passe un super beau moment, pendant cinq heures d’affilĂ©es, et le jour d’aprĂšs, si t’es encore dans la belle famille, tu peux avoir l’envie de sortir la vaisselle de chine et la briser sur chaque vertĂšbres de chaque personne qui gueule, pĂšte, pue, respire, existe.
La magie de NoĂ«l c’est une estie de ride techniquement courte, mais relativement longue sur une Ă©chelle infinie du temps.
–
Le fait que ma bientĂŽt dĂ©funte mĂšre ne puisse plus se retenir avant de se rendre aux toilettes, ça ne me pĂ©tait pas tant Ă  la figure avant que ma blonde entre dans le dĂ©cor. Mais avec le temps, ça devient de pire en pire. Tout dans la maison de mon enfance s’accumule. Les boĂźtes, les q-tips inutilisĂ©s, les bouteilles de shampoing qui sont out-of-stock depuis 2003, les papiers d’abonnement au Reader’s Digest de 1995
 Le mĂ©nage n’y fera rien, on ne fait que cleaner la maison d’un vieux couple qui ne fourre plus depuis bien avant que l’enfant aie quittĂ© le nid familial. Et ce couple, il se fait de plus en plus vieux, et continuera d’accumuler la merde par dessus les mobiliers propres. Et on se sent malgrĂ© tout obligĂ© d’y passer plus d’une nuit pour god knows why, ce qui produit un besoin indĂ©cent d’endorphine, ou de dopamine, whatever. Ça et l’envie de casser le mobilier. Vider les armoires. Sortir les vieux. Refaire sa vie, sachant qu’il n’y a et qu’il n’y aura plus jamais rien derriĂšre soit.
–
Soit, je serai orphelin. J’ai sincĂšrement fait mon deuil, qu’on me traite de sans cƓur. Je m’en fous. Est-ce ma frĂ©quentation qui me pousse Ă  ces Ă©lans de folie, ou simplement la luciditĂ© d’un passage Ă  faire, et qui refuse d’arriver Ă  toute allure, obligeant une souffrance lente pour tous?
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encemomentamontreal · 10 years ago
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Jeudi 19 novembre 2015 – 008 - Noir Destin Que Le Mien, Jean Leclerc (Jean Leloup), LemĂ©ac, 14,95$ AchetĂ© le 5 juillet 2008, Archambault Laval – J’ai dĂ» cĂŽtoyer la musique de Jean Leloup depuis mes huit ans, mais je ne l’ai Ă©coutĂ© rĂ©ellement qu’à partir de 2006, avec Exit, Les Fourmis, Mexico et La VallĂ©e des RĂ©putations, et depuis, mon intĂ©rĂȘt pour l’artiste n’a jamais faibli (sauf peut-ĂȘtre pour son dernier album). L’artiste anticonformiste, son humour dĂ©capant et souvent loufoque me fascinent, et le roman fantastique qu’il a publiĂ© en 2004 ne fait pas exception. D’abord intitulĂ© “Le tour du monde en complet”, Noir Destin utilise un univers dĂ©jĂ  Ă©laborĂ© dans le tĂ©lĂ©film radio-canadien “Herbert au pays des Kunderwald”, avec ses citoyens mortellement ennuyant au travers d’une langue riche et des rebondissements plus ridicules les uns que les autres. Le narrateur, Massoud Al-Rachid, revĂȘt un complet qui lui donne la vie Ă©ternelle, et part Ă  la dĂ©couverte du monde, ou du sens de la vie. Que choisir, entre la vie superficielle et la voie du Seigneur? Que faut-il valoriser: l’alcool, la luxure, le succĂšs, les filles au cul de granit, ou l’art, la sensibilitĂ©, et le bonheur austĂšre? Massoud trouve toujours un maĂźtre Ă  penser plus prompt Ă  la lucidi-di-ditĂ© que le prĂ©cĂ©dent, et ne se fie qu’à eux pour se faire une idĂ©e du bonheur. Critique de sociĂ©tĂ©, morale douteuse, quĂȘte de soi, indĂ©pendance provinciale, moines saouls, baises Ă©quilibrĂ©es en faisant du yoga cinq fois par jour, et tribus primitives, tout y passe! Lelo
 Oups! Leclerc les Ă©corches tous! On ne se sent jamais aussi proche de sa vision de la rĂ©alitĂ© que dans ce guide de survie de l’humanitĂ©. Le rĂ©cit est court, mais nous fait visiter les beaux paysages que le voyage littĂ©raire nous permet, du sud de l’Afrique au Vietnam, aux champs de cannes de sucre puis sur les terres de la Nouvelle-ZĂ©lande, avec une langue et une adresse au lecteur propre Ă  l’auteur compositeur, mĂȘme si la rĂ©fĂ©rence Ă  Voltaire est Ă©vident et assumĂ©e. Son choix de mots, ses envolĂ©es lyriques, ses excuses minables, son caractĂšre fonciĂšrement bon et qui nous amuse tant Ă  dĂ©tester, tout cela fait de Noir Destin un conte psychĂ©dĂ©lique Ă  dĂ©couvrir et redĂ©couvrir Ă  chaque moment de notre vie oĂč le doute sur nos dĂ©sirs pourrait intervenir. La temporalitĂ© ambigĂŒe de l’histoire lui permet d’ailleurs de rester indĂ©modable, et s’accorde Ă  toutes les sauces, des clubs de lectures Ă  l’analyse littĂ©raire dans le cadre de la rĂ©fĂ©rence interculturelle, ou juste offrir un cadeau Ă  son jeune neveu qui sent un peu la mari dans toutes les retrouvailles de famille! Je le recommande: surtout aux jeunes, 14 Ă  30-35 ans, fans de Leloup, tripeux de fantastique, de poĂ©sie, de voyage, Ă  ceux qui ont dĂ©jĂ  lu Candide et qui voudraient un remix assez petĂ©. Lecture rapide, efficace, chapitres courts et punchĂ©s, bon tampon pour dĂ©compresser entre deux briques ambitieuses! Perso: Le style de Noir Destin m’a directement aidĂ© Ă  former mon premier vrai manuscrit. Loin d’ĂȘtre une “grande Ɠuvre”, je ne peux renier son influence quant Ă  l’humour et l’appropriation de thĂšmes personnels qui peuvent s’accorder dans la forme. Noir Destin a aussi Ă©tĂ© adaptĂ© en court mĂ©trage par Jean et son Ă©quipe de production. Ça coupe avant d’arriver Ă  la fin du roman, mais le montage, le procĂ©dĂ© filmique permet des dĂ©rapages que la littĂ©rature n’aurait pas pu permettre! Autre chose: j’aurais tellement aimĂ© assister au pitch de vente de LemĂ©ac, back in the days! Le monde devait ne rien comprendre, haha.
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encemomentamontreal · 10 years ago
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encemomentamontreal · 10 years ago
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J’ai besoin de bicycler a Montreal.
Veux-tu me vendre ton velo?
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encemomentamontreal · 10 years ago
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encemomentamontreal · 10 years ago
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encemomentamontreal · 10 years ago
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Ça c’est une toune que j’avais -complĂštement- oubliĂ©e. Btw, belle photo, audlar ;)
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Ils ont commencé le ravage Ils ont bavé sur les murs Ils ont bavé sur les tentures Ils ont englué la peinture Ils ont endommagé les pentures (J. Leloup)
Au moins, c'est signe que l'été s'en vient. :)
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