Je le caractériserai de changeant, diversifié. C’est un réel caméléon. Les styles varient aussi souvent que les médiums : j’utilise aussi bien le crayon gris que le feutre alcool, le stylo bille, l’aquarelle, le fusain, la gouache, le feutre ou encore le crayon de couleur. Récemment, j’ai porté un intérêt particulier pour la peinture à l’huile, que je n’ai malheureusement pas encore eu l’occasion d’expérimenter. J’utilise aussi, parfois, une tablette graphique avec le logiciel Krita toujours dans cet optique d’essai constant. En ce qui concerne les supports, je dessine sur tout ce qui me tombe sous la main.
Mon intérêt tourne particulièrement autour de l’humain dans toute sa diversité. J’apprécie bien évidemment la nature et l’architecture mais j’aime regarder les gens, les observer. J’aime les connaître, les imaginer, les réinventer. Je suis fascinée par ces êtres qui à la fois se ressemblent tous et sont complètement différents. C’est cette différence là que je cherche, ce trait, cette forme, ce charisme... Réussir à retranscrire l’Homme dans son élan de vie est mon but ultime.
J’affectionne particulièrement les croquis, encore plus que les projets aboutis. Les croquis sont, pour moi, moins statiques, en mouvement : ils ont un dynamisme propre, laissant de la place à l’imagination. Le projet fini est comme arrêté. Il est comme il est, le champ des possibles n’est plus.
Je crois que c’est pour ça que j’aime autant l’animation 2D. L’émotion est plus accessible, le mouvement présent. Je vois cette branche artistique comme une célébration à l’humanité et à la beauté de ce monde.
Enfin, je me suis essayée au cinéma avec de nombreux projets. Les courts-métrages « Plastoxic » (2019) et « Une vie derrière nos écrans » (2018) sont ceux qui ont le plus de notoriété. Le premier a été primé (prix de la Photographie) lors du festival « L’Afrique de l’Ouest fait son Cinéma », le second sélectionné pour le concours AEFE « Je filme le métier qui me plaît ».