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faunedondes · 3 years
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Coucou
My new website : www.lucieduban.art
“Spring Light” / “Lumière de Printemps”
Oil on canvas (107x107cm). / Huile sur toile.
2020
@lucieduban
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faunedondes · 8 years
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Paintings by ©LucieDuban. (2017)
(Music credit: Tame Impala. “Let It Happen”)
Video of paintings for my Art Show in a Gallery in Versailles.
Love,
L.
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faunedondes · 8 years
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Interview for Riot Art Gallery (2016).
The whole interview can be found here :
http://www.riotart.co/news-buzz/the-wild-nature-of-lucie-duban
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faunedondes · 8 years
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Interview for LandEscape Art Review by curators Katherine Williams and Josh Ryder. (December. 2016)
(p.136-p.161)
https://www.joomag.com/magazine/landescape-art-review/0373161001480784918/p138?short
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faunedondes · 9 years
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Publication (February 2016) in WhoKnows Magazine.
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faunedondes · 9 years
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Today's artist interview is with Lucie Duban of Spain. Her oil paintings are going to be featured in Shaw Creative Art Collective, available now! Q: Introduce yourself! A: My name is Lucie Duban. I...
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faunedondes · 11 years
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Saatchi Online Showdown competition.
"In Glorious Colour".
Composition 2013
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faunedondes · 11 years
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Beauty.
By Rino Stefano Tagliafierro.
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faunedondes · 11 years
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ODILON REDON. Le Prince du REVE.
"Il faut respecter le noir. Rien ne le prostitue. Il ne plaît pas aux yeux et n'éveille aucune sensualité. Il est agent de l'esprit bien plus que la belle couleur de la palette ou du prisme."
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"L'Araignée qui sourit, les yeux levés au ciel". 1881.
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"La Folie". 1885
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" L'Oeil, comme un ballon bizarre se dirige vers l'infini", 1882
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" Démon ailé tenant un masque", 1876
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"Le Polype Difforme flottait sur les rivages, sorte de cyclope riant et hideux", 1882
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" Le prisonnier".
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faunedondes · 11 years
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Il S' agit de Billy
Il s'agit de Billy. Billy n'est pas vraiment grand, ni tout à fait petit d’ailleurs. Sa taille se balade entre l'impression et le réel. Lui-même navigue entre les deux. Son apparente décrépitude le rend hors d’âge. Impossible en effet de lui en donner un. Billy traîne ses guêtres plus que de raison chez Benny’s, un agréable café bar avec beer garden qui dispose d' une galerie d’art au sous-sol, situé dans le quartier de Shoreditch, dans l’Est de Londres, cette ancienne zone d’usines et de cols bleus qui fit la gloire des premières heures de la Révolution Industrielle. Shoredtich est désormais le siège des bobos branchés Londoniens qui, s'ils ne sont pas tous artistes-dj-designers-photographes-managers de label tout à la fois, ont du moins le pied gauche bien ancré dans une banque ramassant le flouze produit par les aléas-soubresauts des cours des denrées alimentaires, évoluant dans un microcosme désormais célèbre pour son inouie déconnexion du réel, et le pied droit serait plutôt à traîner chez Greenpeace ou dans le café branché du coin qui sert du bio équitable et végétarien, parce-que tout de même, de la planète, on s'en soucie. Oscillant, claudiquant de l'un à l'autre. Il n'y a pas de mal à être dans le paradoxe. Ou bien serait-ce alors une manière de compenser? En tout cas, il y a pas mal de banquiers qui vivent par ici, on les aura succinctement côtoyés à l’occasion.
Le café bar Benny’s est à deux pas des bagels shops de Brick Lane ; les effluves des petits pains chauds ronds et dorés assaillent l’appendice nasal dès le début de la rue. Et les hordes de touristes qui papillotent tout autour font partie intégrante du décorum et de l'affaire. Juste de l'autre côté de Bethnal Green Road, chez Benny's donc, Billy, lui, il y erre tout le jour, clopant abondamment, buvant ses chocolats chauds et ses bières. Le mélange des genres et des saveurs ça le connaît. On le voit parfois s'aventurer un peu plus loin, comme vers le 1001 ou lorsqu'il dépasse le Rough Trade et jette son ancre devant le Big Chill. De vraies balades audacieuses pour le pilier Billy! Il porte toujours une vieille veste en jean exténuée, il est en fait souvent habillé en denim de pied en cap. Il se chausse de conserves. Reliquats d’une foi certaine en la jeunesse. Sans aucun doute. Il a la mine plus que froissée, striée par de longues tranchées aussi profondes que sa vie doit lui paraître sans dessein, vaine et bordélique, sa bouille est pareille à une pêche qui se serait ratatinée sous un soleil méditérranéen mordant ; l’eau, source de toute vie, s’en est allée depuis bien longtemps de cette surface accidentée et rêche qu’est devenue la peau, cette vielle fripe, de son visage.
Billy parle. Beaucoup. Il débite sans se peiner à articuler des dires, des histoires sans sens, il les refourgue à tout va et à qui veut bien lui prêter une oreille sourde ou compatissante. Il mouline du gosier. Et il en sort des sons gutturaux et rauques, des sons d'une opacité telle qu'il faut consentir un véritable effort d'écoute et de concentration pour qui veut deviner ce qu'il dit. Mais il s’en fout Billy que beaucoup se détournent, l'ennui supplantant rapidement à l'effort, ou que personne n'y entende véritablement goutte lorsqu’il pérore. Il raconte sa vie. Il se la raconte à lui-même. Il tente de raccrocher les wagons. C'est pourquoi c'est toujours très abscons. L'entreprise de converser devient vite très inconfortable. La gêne se répand, mâtinée de moquerie pour les moins empathiques. Lorsque, ô miracle!, quelques mots, quelques bribes d’histoires sont mis à nus, alors, orgueilleux, on se surprend à croire fermement avoir percé un peu du mystère Billy: est-il seulement un peu attardé ? Ou bien est-ce un ancien junkie du quartier, resté perché et suspendu pour longtemps? Est-il vraiment Ecossais comme il le dit ? A-t-il un toit sous lequel dormir ? De quoi vit-il ? De quoi ne vit-il pas ?..., mais parfois, un mot, un geste, une attitude viennent chambouler toute certitude ténue nouvellement acquise. Et on retourne à la case départ. Qui est Billy ? Il nous dit qu’un artiste du coin, régulier de chez Benny’s, l’a filmé et va bientôt projeter le film dans la galerie. D’un élan très coq, il relève la tête et précise : « sur moi, sur ma vie, je suis un acteur ». A-t-il vraiment été acteur ? Ce film est-il intègre ? Questionne-t-il l’existence de Billy de la même façon que nous le faisons maintenant ?
En tout cas, sa vie à Billy, sans la connaître ni la comprendre tout à fait, n’a pas dû être d'une sérénité sans faille- mais quelle vie l'est?- avec un visage parchemin comme le sien. Billy, on le devine bien abîmé par celle-ci, entre alcool, bien sûr, drogues, sûrement et puis surtout par les abus des gens. Car Billy semble bonne pâte. Ça se sent et se dévoile facilement. On l'imagine sans peine souffre-douleur de quelques individus ennuyés et miséreux de cœur. Maigre bouc-émissaire balloté deci-delà par une quelconque engeance cynique et égarée. Cela a dû lui arrivé, c’est sûr. Et puis l’abus de la rue aussi.
Mais seulement voilà, Billy, lui, il s’en fiche de toutes ces âneries. « Qu'est-ce que ça peut foutre? » semble-t-il nous dire sans détour dès que nos yeux se posent sur lui. Il arbore toujours ce sourire franc qui soulève bien malgré lui tout cet amas lourd de rides. Une fente obscure parsemée d'une ou deux ratiches vestiges s’entrouvre alors au milieu d'une botte de paille bien desséchée. Il l’affiche toujours ce sourire, il le garde même dans la plus profonde et vraisemblable inutilité de l’existence. Rien de tout cela ne l’effleure. Ou alors plus vraiment. Il se traîne à l'envi. Sans but, ni destination. Son errance il la marque aussi de ses mouvements amples des bras, une sorte de danse du tronc spasmodique où ses bras pareils aux palmes d’une hélice tournoient et virevoltent, dessinant dans les airs des arabesques qui ondulent.Il mouline des bras. Ses jambes virevoltent et suivent le tempo. C’est désaxé; c'est joli à voir. Quand il esquisse ses pas de danse, il roule toujours des épaules, tête baissée, avant de relever sa fraise meurtrie pour partir dans un éclat de rire cassé, la tête de côté, rigolant de sa légèreté. Il nous parle aussi de sa mère, une Écossaise qui n’est plus. Elle a dû beaucoup compter mais elle est partie. Et on se questionne à nouveau : comment se nourrit-il ? Tout le monde le connaît mais ne personne ne sait sa vie. Peu se sont engagés à savoir vraiment. Ou alors ils ont fait semblant. Cela peut s’avérer dérangeant, si jamais on découvre le besoin derrière la façade, que fait-on ensuite une fois que l’on sait ? On l’aide ? On fait mine de s’en fiche ? Alors c’est souvent que beaucoup gardent une distance, pour demeurer à la surface des choses, c’est toujours bien plus commode. Et puis c’est déroutant les personnes qui paraissent déjà ne plus être là, qui semblent sur la corde raide tout le temps. On préférera souvent éviter de trop s’y frotter car cela nous rapproche du précipice duquel on essaie à tout prix de s’éloigner. Chacune et chacun. Tactique universellement adoptée ; ne pas creuser, une sauvegarde, une mesure de sécurité. On le sait bien qu’un jour il n’y a plus rien, mais tant qu’on peut se jouer l’illusion... on choisit toujours le soleil. Alors un Billy éhontément presque fini qui se trimballe une carcasse vide sonnant si tristement creux, ça fout les jetons et ça dérange. Et paradoxalement, en même temps, de ce pathétisme désenchanté et branlant surgit l'improbable: Billy, fascinant, nous renvoie à notre propre vitalité. On se sent encore plus vivant et plus fort.
Avec toutes nos dents, nos cheveux, notre corps non meurtri, bien nourri, sûrement mieux chauffés. Cela nous aide à nous convaincre: mais non, nous, nous n'en sommes pas là, longue est encore la route qui se déploie sous nos yeux et nos pas, l'espoir et les promesses sont toujours de nos compagnons, nous sommes encore pleins d’eux. Il  faut savoir être le magicien de sa vie. Et toi Billy, magicien, tu l'es sans nul doute, c'est certain mais dis-moi, l'as-tu seulement trouvé l'or du temps?
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faunedondes · 11 years
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Le collectif Boa Mistura ( qui signifie "Bon mélange" en portugais) rassemble cinqs artistes graffeurs Madrilènes et essaime des petits projets de street art un peu partout dans le monde depuis 2001.
Ci-dessus, en Algérie, en partenariat avec l'Institut Cervantés d'Alger, ils ont invité la population locale à venir taguer et peindre un mur puis l'ont recouvert de peinture blanche, laissant ainsi naître les lettres de l'Alegría (Joie).
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faunedondes · 11 years
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Acción Poética Tucuman.
Collectif Argentin d'Acción Poética, le mouvement de littérature-murale.
La poésie comme "partie intégrante du paysage urbain".
http://www.accionpoetica.com/
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faunedondes · 12 years
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La photographe Brésilienne Angelica Dass, basée en Espagne, s'est lancée le projet photographique de répertorier- autant que faire se peut- les différents tons existant des couleurs de peau au monde.
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Elle fait poser ses modèles devant un fond de couleur déterminé par le prélèvement d'un carré de 11x11 pixels du visage du modèle. Ce ton, basé sur un code alphanumérique, fait parti du nuancier "Pantone" qui consiste en une charte industrielle servant de référence standard.
A chaque portrait sa couleur unique.
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Vous pouvez voir son travail ici: http://humanae.tumblr.com/
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faunedondes · 12 years
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"Where did the Future go".
Vidéo réalisée par l'artiste Barcelonaise, Alicia Framis, dans le désert de l'Utah (2011).
En partenariat avec l'ONG, The Mars Society.
La vidéo est le résultat du montage de différentes scènes filmées au cours des semaines passées par l'artiste catalane en simulation de vie sur Mars.
Les personnages évoluent dans cet environnement aux allures lunaires accompagnés pour seul bruit de la permanence d'un silence venteux.
La vidéo, par son surréalisme, soulève la question de l'avenir de l'humanité et traite aussi du thème de l'immigration, des nouveaux arrivants, des sans-papiers.
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faunedondes · 13 years
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Steal like an artist.
By Austin Kleon .
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faunedondes · 13 years
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Artistes Arco 2012
Pour la 31 édition de la foire d’art contemporain Arco à Madrid, l’accent a été mis sur la peinture, la sculpture et la photographie. La vidéo était moins présente.
Avec 3000 artistes sélectionnés et 215 galeries, l’offre était dense. Cependant les œuvres de quelques artistes se distinguaient facilement : certaines atypiques par leur propos et leur portée ; quand d’autres étaient, d’un point de vue purement subjectif, originales et à l’attrait esthétique indéniable.
Plusieurs artistes avaient choisi de revendiquer un message, parmi ceux-là j’ai retenu les travaux d’Eugenio Merino –évidemment- mais aussi les installations des deux Argentines – heureux hasard- Alicia Herrero et Adriana Busto.
Eugenio Merino, sculpteur catalan de 36 ans, présentait sa dernière création : une sculpture de Franco insérée dans un frigo de sodas. La maigrelette figure de l’ancien dictateur faite de résine, silicone et vrais cheveux, donne à voir un caudillo les deux mains croisées sur le torse dans ce qu’il semble être son tombeau. La métaphore est limpide : dénoncer le spectre continuel de Franco qui imprègne et dicte encore la pensée et les comportements de quelques franges ultra-conservatrices de la société espagnole. Et ce n’est pas l’interdiction d’exercer son mandat qui a échu récemment au juge Garzon qui démontrera le contraire : la vivacité de la figure du dictateur est belle et bien là. Il n'est même pas un souvenir, il est juste et tout simplement...encore là. Eugenio Merino précise sa pensée en disant  qu'il « [...] représente l’idée qu’en Espagne, les gens conservent l’image de Franco en vie. Nous parlons tout le temps de lui, nous débattons autour de lui. Un frigo est l’endroit où les choses sont conservées et restent fraîches ».
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"Always Franco"- Eugenio Merino- 2012
«Always Franco» était en vente pour 30,000 euros et, dès l'ouverture, les négociations étaient intenses… L’artiste s’était déjà fait remarquer par la sculpture d’un rabbin, un prêtre et un imam, le prêtre agenouillé sur l'imam et le rabbin debout sur les épaules du prêtre, tous priant vers une seule et même direction : « Stairway to Heaven ». L’œuvre avait suscité l’ire de l’ambassade d’Israël qui avait exigé son retrait de l’édition d’Arco en 2010.
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"Stairway to Heaven"- Eugenio Merino- Arco 2010- © arthaus66
Ses sculptures sont toujours visuellement très fortes et audacieuses.
L’autre sculpture de Merino qui avait fait scandale était celle représentant Damien Hirst qui se tirait une balle. Shocking ! Que le chef de file des YBA soit figuré comme se donnant la mort avait fait beaucoup jaser. Là encore, Eugenio Merino dénonçait une tendance du marché de l’art incarnée à merveille par Hirst.
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"For the love of God"- Eugenio Merino- 2009
Ce propos est d’ailleurs tout le fondement de la dernière œuvre d’Alicia Herrero qui a présenté sa série « Art et Capital ». Représentée par la galerie Mirta Demare, la série de l’artiste Argentine est une recherche artistique pertinente autour des règles du marché et des critères qui font les côtes des artistes. Accompagnée de toute une boîte à outils servant pour le symbolique calcul, l’artiste dénonce l’aspect illégitime, inouï et surtout insensé de ces critères. La critique est frontale : Herrero pointe la violence et le cynisme d’un marché ultra-spéculateur qui s’est éloigné de son objet, l’art. La démonstration est flagrante avec son cadre sur la valeur de Damien Hirst. Une reproduction de ses « Spot Paintings » est ici faite afin de démontrer l’indémontrable : sa côte. L’ironie moqueuse prévaut : une règle signale le gain de la côte, exprimée en points, à mesure que le nombre de pois augmente. Le ridicule l’emporte, la démonstration fonctionne.
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("Art et Capital"-Alicia Herrero)
Lorsqu’on lui demande si la question est sérieuse, l’affaire est entendue. Oui des artistes comme Damien Hirst font du mal au marché selon Alicia Herrero. Ils compromettent ainsi l’accès aux émergents.
Rappelons-nous en effet que Damien Hirst ou encore Jeff Koons -ancien courtier de Wall street- sont devenus de telles valeurs sûres que leurs créations font s’envoler les prix de façon surréaliste: en 2008, par exemple, Damien Hirst met en vente chez Sotheby’s un lot d’œuvres récentes, dont un veau aux cornes recouvertes de feuilles d’or, estimé à 80 millions d’euros et qui partira pour…140 millions. Ce faisant, il agit sans intermédiaire, façon aussi d’ancrer sa démarche dans ce qu’il conçoit comme révolutionnaire : un artiste, seul, prend le risque de mettre en vente ses œuvres aux enchères sans agent, ni galerie. Sauf que dans son cas, en 2008, le risque qu'il prend prétendument est tout de même plus proche de zéro en comparaison d’un artiste émergent qui aurait l’idée de suivre ces mêmes préceptes. Mais qu’est-il donc vendu ce jour-là ? L’or utilisé comme matériau ? L’idée, entre autres, d’avoir détourné un veau ? La démarche créative? Ou le nom de son auteur? Damien Hirst aime faire parler de lui et aime surtout mettre son propre succès en abîme : lorsqu’il réitère avec son crâne serti de diamants, il semblerait alors qu’il formule la question suivante à la postérité : ce que vaudra cette œuvre, le vaudra-t-elle pour sa simple création ou pour le matériau utilisé ? Ou quand, ayant fait du mercantilisme son fonds de commerce et la base de sa création – avec ses œuvres sérielles dont les «Spots paintings » qui sont réalisés par une armada d’assistants, avec l'utilisation de matériaux précieux etc…- il se permet ensuite de le mettre en balance mais toujours après en avoir bénéficié financièrement. C’est un roi du marketing. De l’esbroufe. Et du personal branding.
Et qu’il s’accapare une part monstrueuse de l’attention du marché, et non pas -nuance- de sa capacité, quand  beaucoup  de créateurs péniblement survivent, ne fait que renforcer l’agacement qu’il suscite souvent. Alors, oui, il est certain que Damien Hirst énerve beaucoup. Et au regard de toute l’Histoire de l’Art, l’épi phénomène que représente son cas prête à réfléchir…
Mais ce que dénonce Alicia Herrero, surtout, est ce phénomène général qui s’est emparé du marché grâce à la forte spéculation qui agit sur les côtes des artistes. Son propos est en tout cas nécessaire et salvateur, il permet de rassurer quant à la cécité supposée totale du marché. Beaucoup en tirent profit maintenant, personne n’est dupe. Cynisme vous avez dit ?
L’autre artiste, Argentine également, qui offrait un regard pertinent et un message via sa création est Adriana Busto. Sa dernière œuvre est une installation,"Anthropologie de la mule", qui établit le parallèle entre les mules qui transportaient les métaux précieux jusqu'à Potosi durant l'ère coloniale et les jeunes femmes d'aujourd'hui qui servent de courrier humain sur les routes du narcotrafic. C'est une œuvre singulière dont la parole féminine induite par l'artiste tend à montrer une autre vision du phénomène. Adriana Busto réaffirme ainsi l’aliénation de la vision du corps de la femme comme un perpétuel objet, pourtant prétendu libéré et libre de ses mouvements, et qui est ici vecteur de transport, ou véhicule, au détriment de la santé et sécurité de l'individu. Alerter sur la question est nécessaire et sa façon de le faire, très pertinente.
La dernière œuvre ayant retenu l’attention de beaucoup était celle de Rogelio Lopez Cuenca, représenté par la très médiatique galerie Juana de Aizpuru. Il présentait le montage photographique « Pisos » qui donne à voir un Picasso à demi dans l’eau, la tête entre les mains, avec en arrière-plan des pans d’immeubles agglutinés sur la côte. Sur le montage, on peut y lire Paradis Immobilier avec l’écriture imitée du maître de Malaga. Dénonçant l’urbanisme fou de ces dernières années, Lopez Cuenca rappelle un des travers de l’économie espagnole qui a conduit le pays à cette crise catastrophique.
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( "Pisos"- Rogelio Lopez Cuenca- 2012)
Enfin, plusieurs artistes ont présenté des œuvres purement esthétiques, soulevant parfois au passage, quelques réflexions.
A noter le formidable travail du collectif artistique contemporain Russe pluridisciplinaire AES-F. Les œuvres présentées ici étaient des photos réalisées avec montage et collage. Y sont représentées des scènes qui, par un aspect iconique qui rappelle d’ailleurs l’ère classique, mais aussi grâce à leur composition, l’aspect 3D qui ne se saute pas aux yeux tout de suite et leur éclairage enfin, portent sur certains traits de notre civilisation. Les sujets vont du « choc des civilisations» à l’exploration du monde, en passant par la violence, la guerre, la consommation ou encore le tourisme. Leur projet présenté à Arco traite surtout de la peur de l’Occident face à l’Islam. Sur l’une de ces photos, on y voit pêle-mêle: plusieurs avions ayant amerri, un prêtre lisant la bible à cheval sur un centaure, une femme blonde en robe rouge, des aborigènes et des musulmans et musulmanes en burka sirotant de l’eau. L’impression générale est celle d’un joyeux bazar.
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" Melancholy"-AES+F- 2011
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AES+F- 2011
Il y avait aussi la jeune artiste Nantaise Françoise Vanneraud qui réside dans la région de Madrid. Son œuvre présentée à Arco comprenait une série de dessins encadrés et entremêlés les uns aux autres ainsi que deux fresques murales. Son art témoigne d'une grande liberté dans la "naïveté", la netteté du trait et le choix des sujets. On note aussi un aspect qui mêle le pop art et le street-art dans des dessins souvent très référencés qui ont un côté fourre-tout agréable qui prête à sourire.
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Françoise Vanneraud- Détail Fresque N°2- 2012
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Françoise Vanneraud- Détail Série dessins- 2012
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Françoise Vanneraud- Détail Fresque N°1- 2012
Enfin, on pouvait voir la très belle « Iridescent Planet » de l’Argentin Tomas Saraceno basé à Frankfort. L’artiste-architecte offre de très belles sculptures-installations toujours poétiques, ancrées dans l’onirisme et l’utopie tout en étant techniquement très concrètes et irréprochables. Sa "iridescent planet" m’est apparue comme la métaphore d’une terre incandescente qui brûle chaque jour davantage. On sent l’artiste préoccupé par les notions d’environnement et d’écologie. Il est encore assez peu connu en France mais il a exposé dans le monde entier.
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"Iridescent Planet"- Tomas Saraceno- 2012
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"Iridescent Planet"- Tomas Saraceno- 2012
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faunedondes · 13 years
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Antoni Tapies- 12/12/1923-06/02/2012
L'artiste Catalan, originaire de Barcelone, est mort cette nuit.
Antoni Tàpies laisse une œuvre majeure, parmi les plus significatives de l'art contemporain de cette seconde moitié du XX siècle.
Aussi sculpteur et théoricien de l'art, il a su développer un langage pictural propre à lui, véritablement singulier dont la gamme chromatique est restreinte. Il mélangeait aussi les matériaux ( sable, colle...); il griffait, lacérait et déchirait ses toiles. Un vrai rapport corporel à son art.
A la manière de Cy Twombly, il n'hésitait pas non plus à palabrer à même la toile.
Il était un vrai Grand Artiste qui ne s'entourait pas en tout cas d'une armada d'assistants pour réaliser de sempiternelles identiques figures en inox ou de lambdas animaux plongés dans du formol.
Tàpies ne créait pas pour les beaux yeux du marché ni pour sa côte.
Il créait pour l'Art tout simplement. For the sake of it.
Un artiste droit dans ses convictions, refusant d'ailleurs d'exposer pendant la guerre civile espagnole.
Un artiste intègre qui ne s'est vendu ni pour la gloire, ni ne s'est soumis aux modes fluctuantes.
Voici une vidéo qui, parmi d'autres, retrace de façon non exhaustive, une partie de son travail de peintre:
http://www.youtube.com/watch?v=1vZ7nomGvV0
Et quelque images:
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"Spiritual Song", 1950, Antoni Tàpies.
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Monotype Repliquer II Etching, 1981, Antoni Tàpies.
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Sculpture "Nuage et Chaise" sur le toit du siège de la fondation Tàpies. Antoni Tàpies.
Pour aller plus loin: http://www.fundaciotapies.org/site/spip.php?rubrique65
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