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Porno et Feminisme

   Bon qu’on se le dise à première vue, Porno et Féminisme sont deux mots qui vont aussi bien ensemble que Sodomie et Amitié.

 Bien détrompez-vous, non seulement ces deux mots vont bien ensemble mais ils sont âmes sœurs au final. Et oui, vous ne verrai jamais plus de qualité que dans le porno féministe.

     Alors en tout premier lieu parlons cul, parlons sexe, parlons porno !   On a tous cette image du porno ultra violent, un homme super baraque et bien membré qui défonce (oui le mot est bien défonce) une nana à la poitrine refaite et qui crie très très fort avant de s’en prendre littéralement plein la gueule. Bref je vous vends super bien le truc là hein ?        Donc le « porno » c’est ça aux yeux de tous, mais derrière ces vidéos dont le but est la stimulation sexuelle pure, dure et bestiale il y a beaucoup de choses à déconstruire.   Ne serait-ce que l’image de la femme en premier lieu, cette image d’objet sexuel qui n’a aucun but dans la vie à part se faire prendre méchamment et se faire humilié littéralement. Voilà ce que les gens pensent de la femme après visualisation de ce genre de porno (appelé aussi porno main Stream), du moins la plupart des gens, ces gens à qui ont à pas expliqué que tout ça bah CE N’EST PAS LA REALITE ! Non seulement la femme n’est pas un objet, non seulement la femme n’est pas soumise et elle ne sert pas juste de réservoir à foutre. Elles sont quand même partie intégrante de vos porno hétéros que vous aimez tant donc non elles ne sont pas que des objets. La femme doit si on suit les « règles » de l’industrie du porno, être tout le temps épilée parfaitement (façon gamine de 12 ans évidement), elle doit être bien foutue, grosse fesses, petite taille et gros seins évidement. Elle doit sans cesses avoir cet air stupide et faible,  comme si c’était normal de la soumettre à n’importe quelle pratique. Comme si le corps de la femme était pris pour acquis par la gente masculine. Ce qui explique bien des réactions et des façons de penser de la part des hommes. Qui pour certains on littéralement appris avec cette éducation porno dégradante et a qui on a jamais expliqué que ce n’était pas la realité, que les femmes sont des être humain et qu’elles mérites bien plus que ce que l’on veut montrer d’elles. Alors non nous les femmes ne voulons plus être vos objet mais vos partenaires, vos égales, voir vos dominatrices pour ceux qui aimes. VIVA LA VULVA !                   Mais il n’y a pas que l’image de la femme qui a déconstruire, l’image de l’homme aussi et ce n’est pas une mince affaire. Le porno inculque une image de l’homme tellement biaisé, il montre soit disant au monde comment l’homme doit être pour satisfaire une femme, comme si il y avait des critères prédéfinis par l’industrie du porno et que c’était du coup un manuel, une marche à suivre, un modèle. Donc si on suit ce raisonnement les hommes doivent, pour satisfaire leur partenaire être musclés, avoir une grosse bite (oui je dis le mot bite oups), bourriner comme des bœufs et surtout manquer cruellement de respect envers les femmes. Ils doivent aussi être forts, pas de sentiments (surtout pas), ils doivent être macho. Et une fois qu’on a bien rentré ça dans le crane des garçons, de ces mecs qui se cherche, qui sont adolescents ou même pas trop sur d’eux et bah forcement comment faire pour leur faire comprendre que tout ça est faux. Comment leur faire comprendre que la performance n’a rien à voir avec le plaisir, que sentiment ou pas un acte sexuel peut être complètement réussi. Il est temps que les garçons arrêtent de culpabiliser sur la taille de leur sexe, sur leur pilosité ou leur musculature, leur taille. Tout ça n’est qu’accessoire. Exemple, j’aime pour ma part les mecs très maigres, à mes yeux rien de plus sexy, je ne cherche pas la bite la plus grosse, pourquoi faire la moyenne d’un vagin de femme est de 13cm donc à quoi on vouloir absolument un sexe énorme ? Encore quelque chose qu’on fait croire et qui fait complexer et donc souffrir beaucoup d’hommes !

Il serait aussi temps d’arrêter de centrer le plaisir sur l’homme, sur le phallus, sur le simple fait d’éjaculer et commencer à comprendre que le plaisir ce n’est pas forcément dans la pénétration. Le plaisir commence à partir du regard en coin lancé, de la main caressant subtilement un dos ou un baiser langoureux… Ajoutez-y un regard de feu et vous avez déjà 30% du plaisir là.   Apres ça vous retrouverai pour la suite des festivités les « préliminaires » je les mets entre guillemets car dans les préliminaires on peut déjà compter ce que je vous ai cité avant ! Mais les préliminaires peuvent si on le veut suffire, il en existe tellement, une quantité industrielle, tout dépends de vos gout et votre sexualité ! Vous pouvez complètement avoir un rapport sexuel complet sans l’intervention de la pénétration et qui n’est donc aucunement centrer l’acte sur le phallus ! VOILA CE QUI MANQUE CRUELLEMENT DANS LE PORNO (Main Stream) !

C’est là que le féminisme entre dans le porno et change la donne ! C’est là que le mélange devient la chose la plus intelligente à créer. Non seulement on amène un contenue stimulant, esthétique mais aussi respectueux de l’humain et qui amène une vision de la sexualité bien plus réaliste et éducative. Avec ce genre de films, ce genre de porno, la futur génération ou les personnes encore ouvertes a l’évolution et au changement qui regardera ces porno voit la réalité de ce qu’est le sexe, de ce qu’est un rapport, avec ou sans sentiments. L’idée de ce mélange de pornographie et de féminisme est de faire accepter aux gens que le sexe c’est bien, c’est normal et vitale mais surtout quand il est pratiqué dans le respect, le consentement et avec beaucoup de plaisir et de partage. Ce mélange permettra aussi de favoriser la tolérance, l’acceptation des genres, des sexes, des pratiques et de tout ce qui entourent le sexe.  C’est dans ces films, dans leur réalisation et la prise de décision laissé aux femmes aussi que nous arrivons à réaliser des œuvres qui changeront les mœurs, la vision du porno et amènera un nouvel air dans ce milieu qui peut être si fascinant et si intéressant. La place est là pour ces œuvres et futurs œuvres. A nous de saisir le plie, de soutenir ces quelques réalisatrices (encore trop peu nombreuse) tel Erika Lust, ces femmes qui veulent faire de la sexualité quelque chose de beau. Ces femmes qui participeront au changement d’image de la femme, du sexe et qui renverseront aussi un milieu bien trop masculin, patriarcal,  trop commandé par l’homme uniquement et qui met en avant ce que les hommes veulent voir seulement. LES FEMMES ONT LEURS PLACE DANS LE PORNO ! Devant ou derrière la caméra mais nous sommes tout autant puissante et indispensable que les hommes !

Le porno peut être féministe, le porno DOIT être féministe. Ça ne veut pas dire que les hommes n’y ont plus leur place mais ça veut dire que tout le monde aura une meilleure place, que tout le monde pourra s’y retrouver et apprendre que le sexe n’est pas que quelques chose d’animal, de bestial et dominé par la masculinité mais un partage. Un partage de gout, de désire, de préférences, de moments et j’en passe. Il n’y aura plus de porno majoritairement fait pour la gente masculine mais un porno pour que les femmes s’y retrouve aussi en totalité et qu’elle puissent en regarder, sans honte sans tabou, sans gêne et sans se sentie en dessous de tout.

          VIVE LE PORNO, VIVE LE FEMINISME, VIVE LE PORNO FEMINISTE !

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Mon corps, mon image, mon choix.

Ça fait maintenant quelques temps que j’ai décidé de poster sur instagram des photos que certains qualifierait de vulgaire, too much, dérangeante. Moi je qualifie ces photos de sexy, érotique, osé à la rigueur mais quel mal y’a-t-il a osé, à prendre son appareil photo pour s’aider sois même à s’aimer et a s’accepter ?   J’ai eu le droit a tant de remarques que je ne les compterai et ne les citerai pas, je sais néanmoins ce qui se passe dans la tête des gens, un extrême jugement de la personne que je suis seulement avec ces photos. Oui on voit mes seins, même mes tétons si je le peux, oui on voit mes fesses ! Wahou, mais dites-moi n’avez-vous pas tous des seins, des tétons et des fesses ? SI ! Donc jusqu’à  là rien de nouveau sous le soleil. Je veux dire soyons honnête un moment, qui ici n’a jamais regardé un bon porno ? Ahah vous ne l’assumez pas mais pourtant je pense qu’une bel majorité ici a déjà vu ces parties du  corps pas ce biais, donc bon quand il s’agit de pouvoir se masturber dessus y’a pas de soucis par contre quand c’est une personne qui se sert de ça pour l’aider entretenir son estime de soi la ça pose un souci ? Bel exemple d’hypocrisie !

               Parlons d’oser d’ailleurs, une fois ma psy m’a dit « Fanny, vous ne devez pas vous forcer à sortir de votre zone de confort, vous devez oser ».  Elle avait bien raison, se forcer n’est jamais bon et quand on se force on ne fait pas ce qui nous rend heureux, j’ai donc décidé d’oser et d’oser avec quelques chose qui me fait du bien, qui m’aide et me permet de me sentir forte, bien plus forte que je n’aurais pu l’être auparavant. Ces photos de mon corps, de mes formes, de mes tatouages ce tout est une échappatoire à ce qui me rend parfois triste, il m’aide à me voir à travers d’autres yeux. Je me sens grande, forte, adulte, désiré et désirable, sexy en fait je me sens femme.   Beaucoup de personne réagissent brutalement a ce genre de chose car ils n’osent pas et pourtant ils aimeraient ressentir eux aussi ce sentiment de liberté et de force. C’est comme une nana qui décide d’avoir pleins d’aventures, elle se fait souvent insulter par les hommes et beaucoup par les autres femmes car ces dernières aimeraient au fond d’elles être capable d’autant de liberté, elles aimeraient elles aussi ressentir cet euphorie de la séduction, de la confiance qui traverse notre corps au moment où on se sent si belle et incroyablement puissante. Bien vous voyez les  photos que je fais, que je partage, que j’ose c’est exactement la même chose, ce sentiment de puissance que tant de femmes recherchent depuis des années, on peut l’avoir, bien sûr à différents degrés selon les personnes mais moi c’est celui-là, je pourrai même aller plus loin, je m’en sentirai capable. Je ne suis pas seule dans cette aventure, mon mec, mon superbe mec lui aussi aime ces photos, aime y participer, être dessus, les prendre, me faire l’amour juste avant pour que toute la dimension érotique en ressorte. Mais en même temps n’est-ce pas naturel tout ça ?

Dimension sexuel ou pas c’est la liberté, la liberté de pouvoir se sentir soi-même, de se sentir en adéquation avec notre image, ce qu’on dégage et ce qu’on veut être ! Alors si j’ai envie de montrer mon corps dans sa totalité, juste des parties ou même faire du porno, qui êtes-vous pour me juger, pour vous permettre quelques critiques qu’elles soient.

Comme dirait un grand homme, Jesse Katsopolis (Full House) « Girls can do anything boy can do » 

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La (non) confiance, la jalousie et moi.

      Je ne suis pas de nature jalouse, je ne l’ai jamais vraiment été petite, ni adolescente et jusqu’à ce qu’une personne brise mon cœur et le trahisse pour la première fois, je n’avais jamais ressentis ça. Ce sentiment de perdre pied, de perdre toute confiance en soi, en les autres et surtout en l’amour. Cette personne qui en une soirée m’a biaisé ma vision de l’amour pendant des années et encore aujourd’hui je souffre de ce qui m’a été fait il y’a 10 ans.   Si un jour on m’avait dit que je deviendrai scénariste pour Spielberg mais dans ma tête je ne l’aurai pas cru pourtant c’est devenu mon domaine de prédilection, tous ces scenarios dictés par la jalousie. Je déteste être comme ça pourtant nous le savons toutes et tous c’est plus fort que nous. Il suffit de si peux pour réaliser un block  Buster en 8 chapitres sur la base d’un week-end entres amis auquel votre moitié se trouve sans vous. Maintenant la grande question c’est d’où vient cette jalousie ? Cette transformation en professionnelle d’histoires à dormir debout et qui nous empêche de dormir ?

Si je réfléchis deux secondes je pense en premier a ce manque de confiance en soi qui pour ma part m’empêche d’accepter qu’on puisse m’aimer et m’être fidèle car il trouvera toujours mieux, car je ne pourrai dans ma tête, lui apporté ce complet bonheur et qu’une autre sera toujours meilleure. Puis aussi le coté social qu’on nous a inculqué depuis si longtemps  « un garçon avec pleins de nanas c’est un champ de possibilité » et hop on oublie la fidélité de sa moitié en deux secondes douze.   J’ai ce sérieux problème de ne pas être capable, dans ma tête de lâcher prise si il est avec 8 autres nanas en week-end, qui plus est des collègues donc des nanas pour qui il n’a normalement aucunes attirances particulières. Bien dans ce contexte moi pauvre névrosé accompagné de mes angoisses et mes complexes nous nous accordons pour peter un câble, s’imaginer ses fameux scenarios et régresser d’environs 10ans. Entre le snapchat du mec mignon a notre table pour voir si lui aussi va réagir et être un minimum jaloux, une espèce  d’absence de réponse qui ne durent pas plus de trois textos parce qu’après on a peur  qu’il ne nous aime plus voir même qu’il nous oublie, se dire « allé je vais me mettre une mine comme ça il verra que je m’éclate et peut être qu’il voudra savoir ce que je fais » .   Pour ma part j’ai aussi cette peur irrationnelle qu’il ne passe pas d’aussi bons moments avec moi plutôt qu’avec ces personnes, avec ces autres filles, peur de ne pas être à la hauteur et de ne pas apporter même un tiers de ce qu’il a sur le moment. C’est ce moment ou toute logique disparait et laisse place à l’anxiété et le stress, à ces crises de larmes qui n’ont aucun sens et n’existerai pas dans n’importe quelles autres circonstances, s’il était parti avec des mecs par exemple.

Le passé, notre histoire est une autre raison importante qui nous pousse à être plus jaloux. Une histoire dans laquelle vous avez été trahis, on vous a trompé et après ça, pour reconstruire  un semblant de confiance en soi et en les autres et bah y’a du boulot les p’tits potes !   Mon histoire personnelle au niveau amoureux et surtout ma toute première histoire d’amour fait partie intégrante de ma jalousie, de mon manque de confiance en moi et de ma vision biaisé de l’amour pendant tant d’années, ça en est même la base. Tout est parti de mon première amour, ce garçon si gentil, si adorable, qui savait me dire combien il me trouvait belle, combien il ‘aimait et qui était capable de traverser la France pour être auprès de moi. Ce garçon d’une beauté à couper le souffle, avec ce style si particulier qui me faisais craqué comme jamais. Et bien malgré ce début de conte de fées les choses n’ont pas fini sur un « Happy End », j’ai appris au bout d’un an de relation qu’il avait été infidèle et puis tenez-vous bien pas un peu infidèle, non non non, c’est entre les cuisses d’une bonne vingtaine de nanas qu’il est passé pendant notre histoire que je croyais vrai et sincère.    Après cette histoire j’ai coupé mes cheveux, j’ai essayé de prétendre ne plus en avoir rien à faire des garçons et de l’amour car de toute manière ça serait toujours  comme ça, c’était ce dont je me suis persuadé. Cette histoire m’a tellement affecté que maintenant quand je suis en couple comme actuellement et surtout avec un garçon aussi beau et charmant que mon premier amour ou mon amoureux actuel je deviens, tout du moins au début cette espèce de taré débile qui n’arrive plus à gérer la jalousie et ses ressentis tellement ça me renvoi a cette mauvaise image de moi et de l’amour. C’est aussi pour cette raison je pense qu’inconsciemment, j’ai toujours été dans le passé avec des mecs pas forcement très beaux et somme toute assez passe partout, je pensais surement sans le savoir que c’était une sorte de sécurité. Comme si il ne pouvait pas avoir mieux car la différence entre nous était déjà énorme, pour illustré si Casimodo avait réussi à choper Esmeralda bah il  l’aurait pas trompé quoi, il  sait qu’il en retrouvera pas une autre pareil !   Le problème (façon de parler bien sûr) c’est qu’aujourd’hui je suis tombe amoureuse d’un homme absolument magnifique, charmant et qui plait je le sais bien, ce qui ne fait que renforcer ce sentiment d’insécurité émotionnel et je n’arrive plus à gérer mes angoisses, mes peurs et cette foutu jalousie.

Faire un résumé de tout ça serai difficile, un résumé des raisons pour lesquels nous ressentons tout ça, entre le manque de confiance, le passif plus ou moins compliqué et les idées que nous nous sommes fait de la vie de couple, de la fidélité et de l’amour et bien il y a tout un monde. Comment réussir à gérer tout ça sans finir complètement dingue, là est toute la question. Est-ce déjà possible ?                J’essaie avec le temps, l’amour et la communication de trouver des solutions pour passer ces ressentis, ces mauvaises  pensés et les chasser de ma tête. Cette article est basé sur  le week-end que  je passe actuellement très compliqué a gérer émotionnellement car mon amoureux est comme j’ai cité plus haut en week-end avec des collègues, uniquement des filles et du coup je suis absolument dans un autre monde. J’ai décidé d’écrire, de choisir d’extérioriser le plus possible pour me sortir ca de la tête et réussir à me convaincre qu’il n’y a rien de grave.

Le plus compliqué dans tous ces ressentis mélangés c’est que quand bien même vous souhaitez avoir confiance en l’autre, en  vous, en votre force et en ce que vous êtes, bien ça ne fonctionne pas ça déteint sur la confiance que vous avez en votre moitié et créé cette putain de jalousie et l’amplifie. Tout part réellement de là. Nous valons le coup d’être aimé, nous sommes assez bien pour celui qu’on trouve si beau, si génial, nous sommes des amazones et nous somme surtout son amazone et il nous aime pour ça ! Alors arrêtons maintenant de penser à ce qui pourrait se passer et voyons les fait, il ne se passe surement rien parce qu’il n’y a pas de raison. Il vous aime, il est heureux et il n’a pas besoin de quelqu’un d’autre.  Vous êtes surement la plus belle à ses yeux, son meilleur coup et la personne qui le fait le plus rire !  (Mais surtout son meilleur coup !)

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Proud of this girl.

3. Prises de conscience.

Accepter que l’on a tord. Remettre en question une pensée, une idée, ne serait ce qu’une affirmation que l’on a pu dire à un moment ressemble presque à une épreuve de Koh Lanta. Cela paraît même plus dur qu’une épreuve des poteaux pour ceux dont la fierté est trop forte. 

Particulièrement aujourd’hui, j’en viens à me remettre en question. Le sujet est simple : Suis-je trop extrémiste dans mes convictions féministes ?  Ai-je une bonne approche du sujet auprès des gens qui n’ont pas le même mode de pensé que le mien ? J’en suis venu à me poser ses questions après des discussions avec des gens qui ne pensaient pas comme moi, qui voient les choses avec leurs propre prisme. Les échanges m’ont fait douter de comment j’abordé les choses, mais pas de justesse de ce en quoi je crois (l’égalité homme/femme). 

Face à ces questionnement, j’ai me suis tourné vers une amie. Elle m’a fait part de sa vision des choses. Apres lui avoir expliqué ces questionnements, elle m’a dit ces mots : “Je crois que tu fais juste face à des prises de conscience fortes.” Ça a sonné juste. . Ça m’a semblé très pertinent. Cette prise de conscience induit un décalage entre mon seuil de tolérance et cette évolution de ma pensée et de ma conscience en tant que femme. C’est ce décalage qui me fait me sentir étrange par rapport à mon approche du féminisme, qui est clairement entrain d’évoluer. 

Partageons nos pensées, 

L.

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Comment j’ai réussi a m’accepter et à m’aimer

Apres des années de bataille acharnée, après en avoir voulu à mon corps, après en avoir voulu à ma personne de maltraiter ce corps pour ressembler  tous ces standards qu’on nous met sous le nez depuis si longtemps, j’ai enfin mis fin à ces conflits.                J’ai enfin compris que je ne devais pas être ennemis de mon corps et de l’image qu’il renvoi mais l’accepter et vivre avec, le soigner, le chérir, l’aider à évoluer si je veux le modifier mais tout ça dans la bienveillance.

               Quand j’étais adolescente je voulais être toujours plus maigre, je ne voulais pas que mes cuisses se touche, je ne voulais pas avoir de ventre dépasse, je voulais qu’on voit mes cotes. Tout cela était pour moi l’absolue beauté. J’ai donc maltraité mon corps, j’ai mangé moins, j’ai décidé de ne plus déjeuner le matin, moins manger le soir, remplacer certains repas par du café clope.

 Une fois arrivé l’âge des sorties avec les amis, l’arrivé de l’alcool, j’ai grossis, j’ai gonflé énormément à cause de l’alcool que je consommé en quantité énorme. Tout ça accompagner d’un fort manque de confiance en  soi qui m’amener à tenter de me trouver belle comme je le pouvais, de la seule façon que j’ai trouvé sur le moment, coucher avec des garçons différents, juste un soir, juste une nuit, juste un coup comme ça mais à ce moment je me disais « JE PEUX ETRE BELLE AUX YEUX DES GENS ». C’était illusoire, futile et  ça ne durait pas forcement parce que arrivé la fin de cette aventure je me regardais à nouveau dans le miroir et je me détestais, je pleurais en me regardant, j’avais envie de disparaitre et que personne me voit.  Suite à ces années de recherche de moi-même, de fêtes, de sexe a tout va avec n’importe qui pour essayer d’oublier à quel point je me détestais j’ai pris une décision, arrêter de boire. Pendant deux ans pas une goutte d’alcool, 10 kilos en moins, une confiance momentanément redorée. J’ai repris suite à une rupture mais plus de la même façon, de façon modéré, je ne grossissais plus, j’ai appris la demi-mesure. Je buvais parce que j’avais envie de boire un verre mais pas pour m’anesthésier, pas par dépit ou par manque de courage. Puis je me suis mis à travailler, j’ai commencé à prendre gout à l’activité professionnel, me passionner pour mon métier. J’ai rencontré un garçon qui pendant 3 ans a réussi à me faire évoluer sur beaucoup de point, m’a aidé à me construire en tant qu’amazone. Notre histoire est maintenant fini mais je lui serai éternellement reconnaissante de ce qu’il a su m’apporter et du bien que tout ça m’a fait.  Je suis maintenant avec quelqu’un qui continue à m’aider dans ma bataille pour m’accepter, quelqu’un qui comme jamais avant me fais me sentir magnifique et incroyablement bien. Bien sûr j’ai encore des complexes mais plus de tabous, plus de retenue. Je montre mon corps tel qu’il est, avec mon petit ventre et mes petits défauts de peaux                Accepter son image n’est pas chose aisée, c’est long, parfois on replonge dans nos complexes, parfois on ne voit que ça mais aussi on arrive a accepté que ce que nous nous trouvons moche, disgracieux, laid, bien une personne les trouve belle, les voit sous un tout autre angle. Puis nous même nous arrivons avec le temps et de la persévérance a avancé petit à petit. D’abord on va accepter ses joues un peu trop ronde, mais bon au final ça fait des belles joues a bisous, puis on acceptera sa cellulite en se disant que c’est ça être une vraie nana, c’est ça être réelle et pas retouché sur Photoshop aux yeux de tous (puis ne nous mentons pas, seul 1% des femmes de cette planète n’a pas de cellulite et elle sont regroupé chez Victoria Secret), on acceptera notre petit bide a bière qui cache nos super abdos car OUAIS ON AIME LA BIERE et y’a aucun mal à ça. Puis après toutes ces petites parties qu’on arrivera à accepter bah on s’acceptera en entier car toutes ces petites choses c’est nous, c’est ce qu’on est et aussi ce pourquoi nous somme aimé, trouvé beaux par certains, ce pourquoi on n’a pas de raison de vouloir ressembler à ces mannequin dans ces magazine ou sur Instagram. Toutes nos petites particularités sont nous, un tout et un tout absolument génial.