Une déclaration d’amour à l’Amour Sacré, cet amour qui me brûle sans me consumer, me dévore sans m’anéantir. Cet amour dont la puissance de ses flammes réveille ma vérité, ravive ma pureté, ressuscite mon éternité. Cet amour qui m’imprègne, me nourrit, me revêt, me remplit, qui jaillit et déborde comme un torrent inépuisable, intarissable, éternel, où je vis noyée. Une déclaration d’amour à l’Amour Divin, mon essence, mon existence, mon pouls, mon souffle. Rien n’existe ni subsiste en dehors de l’Amour Absolu. - Fernanda
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Je mourrai comme j’ai vécu Comme je suis née Pure, intègre, libre
Je mourrai comme j’ai vécu Comme j’ai toujours existé Ayant respecté les valeurs sacrées universelles Ayant été fidèle et loyale à mon essence divine Ayant honoré ma vraie identité
Amour, Lumière, Vérité
Fernanda
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Je mourrai comme j'ai vécu
Tu veux savoir, ami, si l'âge qui me presse, En moi n'a pas éteint ce feu de ma jeunesse, Ce feu sacré qui remplissait mon cœur ;
Ce feu dont m'embrasait sans cesse, La vérité, la justice, l'honneur. Non, je n'ai rien perdu de cette ivresse sainte : Du temps elle brave l'atteinte ; Par lui l'amour du bien ne peut être vaincu. Jusqu’à mon dernier jour, grands pensers, noble flamme, De généreux transports vous remplirez mon âme ; Je mourrai comme j'ai vécu !
Je mourrai comme j'ai vécu, Bravant l'audace, l'injustice : Loyale, n'ayant jamais su, Ni m'élever par l'artifice, Ni redouter un ennemi, Ni dans un homme voir un maître, Ni voir en paix briller le traître, Ni douter du cœur de l'ami.
Je mourrai comme j'ai vécu, Consacrant mes travaux, ma vie, Ce feu qu en naissant j'ai reçu, À combattre l'orgueil, l'envie : À mettre au premier rang, partout, Les droits et la noble pensée ; Pour le bien toujours empressée, Contre le mal toujours debout.
Je mourrai comme j'ai vécu, Opposant l'amitié, l'étude, Au malheur, à l'espoir déçu ; Résignée à l'ingratitude : Mais sentant, même en excusant L'erreur, les faiblesses humaines, Tout mon sang bouillir dans mes veines, Au nom, à l'aspect du méchant.
Je mourrai comme j'ai vécu, Dans le palais, dans la chaumière, Plaignant le faible, le vaincu, M'indignant contre l'arbitraire ; Cherchant, même au sein des honneurs, Dont le hasard dota ma vie, Un éclat plus digne d'envie ; D'autres plaisirs, d'autres grandeurs.
Je mourrai comme j'ai vécu, Tranquille, en paix avec moi-même. Sans la comprendre ayant conçu La grandeur d'un être suprême ; Et me disant : De mes destins Par lui la route fut tracée Esprit, matière, âme, pensée, Je remets tout entre ses mains.
Tu le vois, ami, cette flamme Qui m'enivrait dans mes beaux jours, N'est pas éteinte dans mon âme ; Elle l'embrasera toujours. Oui, je le sens, par les efforts de l'âge, Par le temps, ce noble courage En moi ne sera pas vaincu ; Je pourrai dire encore à mon heure dernière : Je vois la fin de ma carrière,
Mais Je meurs comme j'ai vécu !
Constance de Salm
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Quand je parlais seul Je disais amour et c'était la vie
Paul Éluard
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Prends garde, mon frère, au dirigeant qui déclare : “L’amour de l’existence nous contraint à priver le peuple de ses droits !” Je ne te dis que ça : protéger les droits d’autrui est l’acte humain le plus noble et le plus beau qui soit ; si mon existence exige que je tue autrui, alors il est préférable que je meure. L’égoïsme, mon frère, est cause de la supériorité aveugle, la supériorité crée l’esprit clanique et l’esprit clanique crée l’autorité qui mène à la discorde et à la soumission.
L'âme croit en le pouvoir de la connaissance et de la justice sur l’ignorance obscure ; elle nie l’autorité et l'oppression. C’est à cause de l’ignorance qu’on a dit de criminels qu’ils étaient de grands hommes, que les écrivains ont respecté leurs noms et que les historiens ont relaté l’histoire de leur barbarie sous forme d’éloges.
La seule autorité à laquelle j’obéisse est le savoir qui me fait veiller sur et acquiescer à la Loi naturelle de la Justice.
Tu es mon frère et je t'aime ; or, l’Amour est justice avec son intensité et sa dignité tout entières. Si la justice ne sous-tend pas mon amour pour toi, sans tenir compte de la tribu et de la communauté, je ne suis qu’un imposteur qui dissimule la laideur de son égoïsme derrière la parure extérieure de l’amour pur.
Khalil Gibran
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Pendant que la mer gronde et que les vagues roulent, Et que sur l'horizon les tumultes s'écroulent, Ce veilleur, le poète, est monté sur sa tour. Ce qu'il veut, c'est qu'enfin la concorde ait son tour.
Jadis, dans les temps noirs comme ceux où nous sommes, Le poète pensif ne se mêlait aux hommes Que pour les désarmer et leur verser son coeur ; Il aimait le vaincu sans haïr le vainqueur ; Il suppliait l'armée, il suppliait la ville ; Aux vivants aveuglés par la guerre civile Il montrait la clarté du vrai, du grand, du beau, Étant plus qu'eux tourné du côté du tombeau ; Et cet homme, au milieu d'un monde inexorable, Était le messager de la paix vénérable. Il criait : N'a-t-on point assez souffert, hélas ! Ne serons-nous pas bons à force d'être las ? C'était la fonction de cette voix qui passe De demander à tous, pour tous, Paix ! Pitié ! Grâce ! Les devoirs sont encor les mêmes aujourd'hui. Le poète, humble jonc, a son coeur pour appui. Il veut que l'homme vive, il veut que l'homme crée. Le ciel, cette demeure inconnue et sacrée, Prouve par sa beauté l'éternelle douceur ; La poésie au front lumineux est la soeur De la clémence, étant la soeur de l'harmonie ; Elle affirme le vrai que la colère nie, Et le vrai c'est l'espoir, le vrai c'est la bonté ; Le grand rayon de l'art c'est la fraternité. À quoi bon aggraver notre sort par la haine ? Oh ! si l'homme pouvait écouter la géhenne, Si l'on savait la langue obscure des enfers, — De cette profondeur pleine du bruit des fers, De ce chaos hurlant d'affreuses destinées, De tous ces pauvres coeurs, de ces bouches damnées, De ces pleurs, de ces maux sans fin, de ces courroux, On entendrait sortir ce chant sombre : Aimons-nous ! L'ouragan, l'océan, la tempête, l'abîme, Et le peuple, ont pour loi l'apaisement sublime, Et, quand l'heure est venue enfin de s'épouser, Le gouffre éperdu donne à la terre un baiser ! Car rien n'est forcené, terrible, effréné, libre, Convulsif, effaré, fou, que pour l'équilibre ; Car il faut que tout cède aux branches du compas ; Car l'indignation des flots ne dure pas, L'écume est furieuse et n'est pas éternelle ; Le plus fauve aquilon demande à ployer l'aile ; Toute nuit mène à l'aube, et le soleil est sûr ; Tout orage finit par ce pardon, l'azur.
Victor Hugo
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La loi de l'humanité, nécessité absolue de sa conservation et de son progrès, est dans la pratique de la vérité, de l'amour et de la justice : qu'en conséquence notre être se détruit lui-même en les abandonnant, tandis qu'il croît en force et en beauté dans la mesure exacte où il développe en lui ces trois activités essentielles de son existence.
Charles Dollfus
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Éternelle alliée de la Justice Âme de l’Intégrité Esprit de la Sagesse Gardienne de la Liberté Essence de l’Amour et de Tout Ce Qui Est
Sainte Vérité Tu es grandiose dans ta nature immuable Immortelle Et parce que tu es la raison Divine Aucun ennemi ne peut t’abattre Mensonge imposture illusion Ta limpidité les démasque Ta puissance les terrasse, tous
Ta victoire est toujours certaine La couronne royale t’appartient
Fernanda
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Il n'y a pas d'amour qui ne soit notre amour La trace de tes pas m'explique le chemin C'est toi non le soleil qui fais pour moi le jour.
Louis Aragon
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Nous étions deux et nous venions de vivre Une journée d’amour ensoleillé Notre soleil nous l’embrassions ensemble La vie entière nous était visible
Quand la nuit vint nous restâmes sans ombre À polir l’or de notre sang commun Nous étions deux au coeur du seul trésor Dont la lumière ne s’endort jamais.
Le brouillard mêle sa lumière À la verdure des ténèbres Toi tu mêles ta chair tiède À mes désirs acharnés
Tu te couvres tu t’éclaires Tu t’endors et tu t’éveilles Au long des saisons fidèles
Tu bâtis une maison Et ton coeur mûrit Comme un lit comme un fruit
Et ton corps s’y réfugie Et tes rêves s’y prolongent C’est la maison des jours tendres
Et des baisers de la nuit.
Les flots de la rivière La croissance du ciel Le vent la feuille et l’aile Le regard la parole Et le fait que je t’aime Tout est en mouvement.
Je m’en prends à mon coeur je m’en prends à mon corps Mais je ne fais pas mal à celle que j’adore.
Paul Éluard
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Mon amour,
Il y aura toujours une partie de mes lettres que tu liras vraiment avec ta peau. Pardonne-moi de t'écrire avec autant de naturel. Je ne suis si loin de toi que pour arriver plus sûrement à t'envahir sans te toucher ; hier soir, j'ai eu soudain une impression étrange, extraordinairement douce, c'était comme si ma santé revenant d'un coup, j'étais, comprends-le, j'étais, à la lettre, guéri dans la pensée que ton corps m'appartenait. Le cœur me battait : la profondeur où surgissait en moi l'image n'avait jamais été touchée par mon mal, et j'y descendais lentement, comme on va porter à boire à un prisonnier. Tes cheveux environnaient de parfum mon visage, mes yeux étaient fixés sur ta nuque si blanche, mes mains ne te dévêtaient pas tout à fait, mais, à travers tes vêtements, ton corps semblait s'appuyer à elles et venir à leur rencontre ; et j'avais un peu de ton être qui se donnait à moi, timidement. J'étais sensible à la délicieuse douceur d'éveiller dans ton corps des velléités d'abandon... Mais ce n'est là qu'une image. Et mon amour pour toi va beaucoup plus loin. Je me sens vivre dans tes entrailles, comme si tes souvenirs avaient lentement introduit mon âme dans toute la profondeur de ta chair. De même, je te porte en moi : à chaque battement de mon cœur, mon corps se traverse de la blancheur du tien, une flamme me parcourt. Ta bouche est dans mes lèvres, ta voix est le trésor de ma voix. Ton être est dans le mien comme une lampe dans le jour, qui brille aussitôt que l'espace se referme sur elle. Ta forme hante la mienne et si tu étais là, si je me faisais une révélation de ton corps, si je le pressais sur moi, je ne ferais que me pénétrer davantage de cette âme à ton image qui brûle au-dedans de moi.
Joël Bousquet
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