ferme-menchhoffen - Tumblr blog

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juin —23 Nous avons remplacé les lames de PVC du portail par des lattes de Douglas en conservant la structure acier existante. La pose en claire voie réduit la prise au vent et nous offre un petit regard vers l'extérieur. Le bois va se patiner naturellement avec le temps.

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1697 ± 1698

Après analyse pour datation dendrochronologique de cinq prélèvements sur des pièces de chêne de la charpente. Le laboratoire en charge de l'analyse a pu établir une datation à l'année près de l'abattage des arbres utilisés pour la confection de cette dernière. Les chênes ont été abattus en 1697 pour une mise en œuvre dans la foulée la même année ou l'année suivante (le bois était immédiatement façonné après la coupe).

On peut donc affirmer sans doute possible que la date de construction de la maison, restée partiellement illisible sur l'appui de la fenêtre en saillie serait donc 1697 ou 1698 !

Notre supposition est qu'il pourrait s'agir de 1698, la base du dernier chiffre manquant étant plutôt ronde (voir publication du 13 octobre 2021).

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"S'Pfeltzers"

— De tradition orale, il s’agit du nom du corps de ferme (Hoftnanme). Pflälzer se traduit par palatin (1). Il s'agirait donc de « celle (la ferme) du palatin ». Côté rue, la présence d'un croisillon en forme de chaise curule dans l'allège de la fenêtre au chambranle saillant indiquerait que la maison appartenait à un fonctionnaire seigneurial ou Stabhalter (2). Der Stabhalter, l'écoutète en français, disposait en général d'une position de gouvernance locale avec des responsabilités administratives, fiscales et judiciaires (collecte des taxes, gestion des biens du seigneur, coordination des activités économiques, maintien de l'ordre public et résolution des conflits...).

(1) Palatin : Dans certaines régions d'Europe, en particulier dans l'ancien Saint-Empire romain germanique, un palatin était un fonctionnaire ou un noble ayant un rôle administratif important.

(2) Source : Un village du pays de Hanau, Menchhoffen - 2001

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10 nov —21 Les enduits extérieurs du rez-de-chaussée ont eu le temps de sécher avant l’arrivée des températures négatives. Nous arrêtons les travaux extérieurs cette année pour nous concentrer à nouveau les nombreuses finitions intérieures.

Photos du mois d’octobre.

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31 oct —21 La porte d’entrée est une révision à l’identique de la précédente : reprise des proportions, des moulures, réemploi des ferronneries... Sa pose avant l’hiver nous apporte une amélioration notable du confort thermique dans la maison !

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13 oct —21 L’année construction de la maison (peut-être accompagnée du nom du ou des commanditaires) a été gravé sur l'appui de l'encadrement de fenêtre orné. Elle est illisible depuis qu’une partie de cet appui a été retiré pour y insérer une fenêtre plus haute et moins large que celle d’origine. Le sablage de ce qui reste de cette pièce a révélé ce qui semble être la base de quatre chiffres espacés sur toute la longueur de l’appui (seuls les deux premiers étaient visibles avant sablage).

On devine un 1, puis la base de ce qui est très probablement un 6. La suite est incertaine, on distingue la base d’un caractère droit (?), puis celle d’un chiffre à la base ronde, 6,8,0 voire un 1 final de même graphie que l’initial.

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10 oct —21 Poursuite des enduits extérieurs sur les murs du rez-de-chaussée.

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19 sept —21 La couverture de l’auvent mêle deux méthodes de disposition des tuiles : simple et double. Pour l’auvent surplombant le porte, les tuiles sont disposées de façon “simple” intercalée de bardeaux “schindle” de châtaignier.

Un joint réalisé à la chaux permet d’assurer l’étanchéité de la jonction avec le mur.

Côté schlupf, une variante moins profonde est en cours de réalisation pour protéger les têtes de solives, les sablières et les fenêtres.

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12 sept —21 La charpente est terminée, suivra la couverture en tuiles anciennes.

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05 sept —21 Confection d’un auvent pour protéger l’entrée. Composé de chêne et de pin, il sera prolongé sur le pignon sud-ouest pour protéger les zones les plus exposées aux intempéries.

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10 août —21 Les enduits de l’étage révèlent leur teinte finale et après deux brossages des colombages pour retirer la chaux résiduelle, l’échafaudage a été démonté sur les deux façades les plus visibles. L’atmosphère dans la cour est complètement différente de ce que nous avons connus pendant de longs mois. Nous (et les voisins, et les passants) pouvons enfin prendre du recul pour admirer le travail vénérable des anciens et le dessin des colombages dans son ensemble.

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09 août —21 En attendant le séchage des enduits, nous consacrons une petite après-midi au jardin pour tenter de maîtriser un minimum la végétation qui s’est exprimée sans limites durant cet été pluvieux. Nous sommes heureux de constater que le paillage est efficace et nous économise bien du travail.

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1er août —21 Après des semaines passées à retirer de la matière, vient enfin le moment où nous en apposons à nouveau. Nous débutons avec les enduits des miroirs du pignon. L’enduit chaux-sable* est appliqué directement sur un torchis bien humidifié, sans gobetis, en raison du faible retrait du torchis. L’enjeu étant de faire affleurer l’enduit au niveau du bois pour empêcher l’eau de condenser aux jonctions.

Au séchage, l’enduit va s’éclaircir et s’accorder naturellement avec les teintes des autres matériaux. Les rebords de fenêtres sont réalisés en chêne, huilés et posés au fur et à mesure. D’autres photos ici.

*3 volumes de chaux pour 6 volumes de sable, nous avons ajouté un volume de chaux pour le pignon sud-ouest, très exposé aux intempéries.

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27 juillet —21 Deux journées complètes à un rythme soutenu et 900kg de sable on été nécessaires pour venir à bout des épaisses couches de peinture appliquées sur la plupart des colombages et les pierres de taille. Le pignon côté rue en a accumulé quatre, dont une extrêmement dure (type epoxy).

L’aspect de la maison s’en trouve radicalement changé, les assemblages sont devenus lisibles et on se plait à admirer la noblesse et la qualité d’un chêne multicentenaire.

Nous n’appliquerons aucune finition sur le bois, il se patinera avec le temps et adoptera progressivement un aspect argenté en surface. Cette fine couche formera une protection naturelle. L’enduit chaux-sable bientôt appliqué sur les miroirs rehaussera les contrastes de l’ensemble.

D’autres photos ici.

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27 juillet —21 Pour préparer le sablage des colombages il était impératif de protéger les fenêtres et de fermer les coyaux le plus hermétiquement possible. Un mastic dur destiné à donner un aspect lisse sous la peinture était présent dans chaque fissure et interstice du bois, nous l’avons retiré avant sablage pour éviter de devoir insister trop longtemps sur certaines zones.

Un remplacement de dernier instant était nécessaire sur une des croix de la loggia. Les dégâts n’étaient pas perceptibles en raison de la peinture appliquée uniformément sur le bois et le remplissage.

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27 juin —21 Réparation de quelques torchis et pose d’un second échafaudage devant le pignon pour atteindre la loggia et la croupe.

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20 juin —21 Il ne reste plus une seule trace de crépi sur la maison et la corniche retirée il y’a deux semaines pour contrôler l’état des colombages et réaliser des greffes, a été remaçonnée.

L’extension située à l’arrière de la maison a été modifiée en prévision des travaux d’isolation extérieure (était initial visible ici). Retrait du garde-corps, prolongement d’un petit muret, pose d’une évacuation pour les eaux de pluie...

Photos du mois de juin ici.