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florencerobichaud · 5 years ago
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Séance #12 | Le travail à la maison au temps de la COVID-19
J’ai longtemps rêvassé au fait de travailler à partir de chez moi. Je peux aujourd’hui affirmer, dans le contexte de la COVID-19, que ce n’est pas fait pour moi.
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Initialement, j’idéalisais le fait d’être confinée et de pouvoir réaliser mes tâches dans mes vêtements les plus confortables. Je croyais fermement que j’allais gagner en efficacité, car le temps dépensé en automobile ne serait plus inscrit à mon agenda. J’estimais également qu’il n’y avait rien de mieux que de se lever sans réveille-matin et de pouvoir déterminer son horaire soi-même.
Ces idées préconçues ont rapidement été déconstruites. En réalité, j’ai de la difficulté à départager le temps que j’alloue à mes études universitaires et à mon travail du temps que j’accorde à moi-même, à faire des activités que j’aime ou à simplement me reposer. En fait, je me rends compte à quel point la simple action de franchir le seuil de la porte au bureau et à l’école influence ma prédisposition à travailler. À l’heure actuelle, mon organisation du temps est sens dessus dessous. Il m’arrive très souvent de déjeuner à 13 h, de réaliser mes travaux à compter de 15 h et d’entamer mes tâches liées à mon emploi aux aurores. De surcroît, je ne me suis jamais sentie aussi esclave de mon cellulaire. Comme les écrans ne sont jamais complètement éteints, je cède continuellement à la pression de répondre à mes courriels ou de rédiger un paragraphe supplémentaire pour mes travaux scolaires. Tout ça, sans compter le temps passé au téléphone ou en visioconférence éradiquant les interactions sociales concrètes.
Je retiens toutefois quelques aspects positifs de cette période de confinement, tels que le temps de qualité que je passe en compagnie de ma famille. Auparavant, les soupers où tous les membres de ma famille étaient présents se faisaient plutôt rares. Ils sont désormais coutumes. D’ailleurs, les discussions intéressantes et ô combien divertissantes qui en émanent s’avèrent très thérapeutiques lorsque les notifications de mon cellulaire me martèlent le cerveau toute la journée !
 Pixabay. (s.d.). [Travailler de la maison] [Image]. Repéré à https://pixabay.com/fr/illustrations/covid-19-travailler-de-la-maison-4938932/
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florencerobichaud · 5 years ago
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Séance #10 | (S')Informer à l'ère de Google et des médias sociaux
Avez-vous été informé de l’arrivée imminente d’un vaccin contre la COVID-19 au Canada ? Avez-vous eu des échos à l’effet que les pompes à essence étaient les surfaces les plus contagieuses pour propager ce même virus ?
Que vos réponses soient affirmatives ou non, sachez que les énoncés ci-dessus font partie de la panoplie de mythes et de fausses nouvelles circulant sur le Web à propos de la pandémie COVID-19.
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À l’heure actuelle, les journalistes tentent tant bien que mal de renseigner les citoyens en leur partageant de l’information vérifiée. Néanmoins, ces derniers sont eux-mêmes confrontés au relais incessant de fausses nouvelles concernant la pandémie. En effet, plusieurs personnes s’interposent dans le processus de transmission d’information utile et exhaustive en diffusant des ouï-dire sur le Web. Ces personnes qui s’improvisent journalistes sont ce qu’on appelle des « journalistes citoyens ». Concrètement, le journalisme citoyen renvoie à « […] des pratiques journalistiques [concrétisées] sur le Web, via un modèle alternatif, fondé sur une participation accrue, voire exclusive des “amateurs” […] ». Certes, l’essor des réseaux sociaux a accentué ce phénomène, mais on estime que le journalisme citoyen est apparu vers la fin des années 1990 avec l’avènement des blogues d’information.
Contrairement aux journalistes dits traditionnels qui participent à la démocratie citoyenne en renseignant la population avec un maximum de « rigueur intellectuelle », les journalistes citoyens présentent parfois certaines lacunes relatives à l’objectivité et à la fiabilité des informations qu’ils diffusent. Des chercheurs affirment d’ailleurs que plusieurs journalistes citoyens devraient être encadrés par des professionnels, car la qualité de leurs contributions et de leur recherche est souvent discutable. Or, il va de soi qu’une part de responsabilité revient au lectorat, lequel doit être vigilant, ne partager que des sources d’information fiables et s’interroger sur la pertinence de ses interventions sur le Web.
Dans le contexte actuel, je tends à dire qu’un individu bâclant sa lecture de l’information est tout aussi perméable aux ravages de la désinformation qu’une personne avec un faible système immunitaire peut l’être vis-à-vis la pandémie COVID-19. Il ne faut pas propager le virus, au même titre où il ne faut pas propager de fausses informations sur le Web. En ce temps de crise, cessons d’être des colporteurs automatisés et devenons plutôt des citoyens consciencieux.
  Bibliographie:
Bégin, P. (2014). Journalisme et société : pratiques et discours du journalisme citoyen (Mémoire de maitrise, Université du Québec à Montréal, Montréal, Québec). Repéré à https://archipel.uqam.ca/6182/1/M13290.pdf
De Lancer, A. Ouatik, B. et Yates, J. (26 mars 2020). Voici la désinformation qui circule à propos de la COVID-19. Société Radio-Canada. Repéré à https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1685377/desinformation-covid-19-coronavirus-decrypteurs
Société Radio-Canada. (2020). Voici la désinformation qui circule à propos de la COVID-19 [Image – Capture d’écran]. Repéré à https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1685377/desinformation-covid-19-coronavirus-decrypteurs
Université de Montréal. (s.d.). Devenir journaliste. Repéré à https://fep.umontreal.ca/programmes/certificats/communication/journalisme/devenir-journaliste/
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florencerobichaud · 5 years ago
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Séance #9 | Culture 2.0 : la revanche de l’amateur
Le terme « culture participative » renvoie à la désignation « […] des situations au sein desquelles les usagers ne se vivent pas uniquement comme des consommateurs de contenus, mais comme des “communautés créatives” qui, tout en tirant leur matière première des divertissements commerciaux, se les approprient et les remixent pour créer leur propre culture ». Plusieurs expressions telles que « prosommateur », mot-valise de « producteur » et de « consommateur », révèlent cette tendance des usagers à osciller entre l’utilisation et la création d’objets culturels. On dit également que la culture participative est issue du phénomène de la construction de communautés d’intérêts, soit des groupes d’individus entre autres liés par des préoccupations ou des expériences communes. À titre d’exemple, les fans des films Harry Potter se sont créé des forums de discussion et des sites internet pédagogiques, ont réalisé des courts-métrages parodiques, etc. (François, 2009 : 214). De fait, les fans ont outrepassé leur rôle de spectateur pour s’approprier des contenus et devenir des créateurs.
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Certes, même si la culture participative existait bien avant l’avènement du Web, le numérique a multiplié les possibilités de participation. Flickr et Twitter, d’où émergent de ces communautés d’intérêts, en sont de bons exemples parce qu’ils encouragent la participation citoyenne. Toutefois, il n’en demeure pas moins que des tensions subsistent entre la culture des fans et « […] celle des industries commerciales auprès desquelles ils [puisent] leur matière première ». D’une part, des professionnels, tels que la professeure de sociologie à l’Université Paris-Diderot Anne-Marie Dujarier, jugent que les consommateurs ont amputé une partie des fonctions des entreprises. Ils s’interrogent également sur la façon dont sont rémunérés les amateurs, de même que sur la formation de ces derniers. D’autre part, certains estiment que cet engagement de la part du public est essentiel à la survie des créations culturelles et qu’elle assure la pérennité de leur succès original.
Personnellement, je suis mitigée. Même si je comprends les enjeux soulevés par Dujarier et que j’estime qu’il y a là la notion de propriété intellectuelle à respecter, je demeure convaincue que si les fans s’investissent autant, c’est parce qu’ils sont passionnés par des contenus culturels et que leur motivation intrinsèque prédomine sur les questions monétaires. Vous direz sans doute que c’est naïf de ma part ? Peut-être, mais j’admire le fait que des gens liés par des champs d’intérêts communs se rassemblent pour partager leur savoir et créer des produits culturels personnalisés.
Bibliographie:
Edutopia. (2017). Helping Struggling Students Build a Growth Mindset [Image]. Repéré à https://www.edutopia.org/article/helping-struggling-students-build-growth-mindset-donna-wilson-marcus-conyers
François, S. (2009). La participation médiatique selon Henry Jenkins (note critique). Terrains et travaux, 1(15). 213-224. Repéré à https://www.cairn.info/revue-terrains-et-travaux-2009-1-page-213.htm
Jenkins, H. Ito, M. boyd, d. (2017). Culture participative – une conversation sur la jeunesse, l’éducation et l’action dans un monde connecté. Repéré à https://cfeditions.com/cultureParticipative/ressources/cultureParticipative_specimen.pdf
Lionel, A. (2017). L’action culturelle à l’épreuve des nouveaux médias. L’Observatoire, 2(52). 94-95. Repéré à https://www.cairn.info/revue-l-observatoire-2018-2-page -94.htm
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florencerobichaud · 5 years ago
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Séance #6 | Construction et présentation de soi
Il va sans dire que les médias numériques teintent la façon dont nous percevons les autres et, à l’inverse, nous permettent d’orienter la perception d’autrui à notre égard. J’illustrerai ma pensée en utilisant deux exemples concrets relevant des réseaux sociaux.
Tout d’abord, la possibilité de sélectionner les moments à partager avec les autres est une des causes de cette perception malléable. C’est une infime partie des gens qui ose se montrer vulnérable sur les réseaux sociaux. Au contraire, la plupart des gens publient des moments de joie durant lesquels le Kodak sort à l’instant idéal. Dans ce même ordre d’idées, Caroline Vrignaud, titulaire d’une maitrise en communication, distingue quatre façons d’embellir la réalité fréquemment utilisées par les utilisateurs des réseaux sociaux, soit par la mise en scène sous le registre de la fête, sous le registre du comique, la mise en scène d’une passion et, enfin, la vision contrôlée de la mise en scène de soi. Ses observations vis-à-vis ces profils témoignent de « […] la prégnance d’une volonté de contrôle [de l’image] chez les [utilisateurs des réseaux sociaux] ».
Ce n’est pas tout ! Une fois la mise en scène réalisée, pourquoi se priver « d’enjoliver » les acteurs qui en font partie ?
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Il y a là la problématique de la construction de l’image de soi/la présentation de soi à proprement parler. L’application de retouche photo Facetune est très souvent pointée du doigt lorsque vient le temps de trouver un coupable. En effet, que ce soit pour sculpter le corps ou lisser la peau, Facetune transforme considérablement les égoportraits, mais le fait avec tant de minutie et de précision qu’il devient très difficile pour les usagers des réseaux sociaux de repérer ces changements. L’image ci-haut en est un excellent exemple. Nellie Brière, spécialiste des réseaux sociaux, affirme d’ailleurs qu’il y a « […] une culture chez les plus jeunes qui met beaucoup de pression sur l’apparence [et qu’avec] cette application, [il] peut être assez facile de devenir une autre personne ». Ces propos sont très révélateurs du double visage des réseaux sociaux et du traître reflet des utilisateurs qui en ressort.
Bibliographie :
Odwin. (2019). Voici comment les adolescents modifient leur personnalité pour les médias sociaux [Image]. Repéré à https://owdin.live/2019/02/18/voici-comment-les-adolescents-modifient-leur-personnalite-pour-les-medias-sociaux/
Simard, V. (28 mars 2019). Facetune: le tabou de la transformation. La Presse. Repéré à https://www.lapresse.ca/vivre/mode/beaute/201903/27/01-5219813-facetune-le-tabou-de-la-transformation.php
Vrignaud, C. (2015). Se mettre en scène sur les réseaux sociaux : le rôle de la photographie sur Facebook (Mémoire de maitrise, Université du Québec à Montréal, Montréal, Québec). Repéré à https://archipel.uqam.ca/7604/1/M13870.pdf
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florencerobichaud · 5 years ago
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Séance #5 |Sociabilité et vie « en ligne »
Étant une utilisatrice assidue de Messenger, Facebook et Instagram, je reconnais aux réseaux sociaux de nombreuses vertus. Ceux-ci me permettent entre autres de rester en contact avec mes compères et de pouvoir communiquer avec ces derniers instantanément.
Toutefois, plusieurs phénomènes sociétaux prouvent que les technologies numériques, spécifiquement les réseaux sociaux, ont une emprise sur nous et influencent nos relations avec les autres.
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Je prendrai en exemple le syndrome FOMO - Fear of Missing Out, se traduisant par « La peur de rater quelque chose ». Comme son nom l’indique, le FOMO consiste à avoir peur de louper « […] quelque chose d’intéressant, de divertissant ou d’important […] [et ce syndrome] se manifeste notamment dans les réseaux sociaux, là où la socialisation devient parfois obsessive ». Selon une étude menée par Eventbrite , le FOMO touche 69 % des millénariaux. Il va donc sans dire que bon nombre de personnes passent des heures incalculables à rafraichir leur fil d’actualité et à visionner les stories de leurs comparses, de peur de ne pas assister à un moment captivant. Il est pourtant très paradoxal de vouloir vivre l’instant présent de manière virtuelle et de n’avoir d’yeux que pour son cellulaire afin d’observer les interactions sociales des autres en différé. Force est de constater que ce syndrome individualise et isole les gens qui en sont atteints, car le temps dépensé à scruter la vie d’autrui se soustrait au temps qu’il serait possible de passer avec des proches, en temps réel.
Or, certains optimistes ont réussi à faire chavirer la tendance en lançant le JOMO, lequel signifie Joy of Missing Out, soit « La joie de rater quelque chose ». Les pratiquants du JOMO tendent vers une détoxication numérique luttant contre l’hyperconnectivité, le tout se faisant en apprenant à apprécier les plaisirs de la vie en solitaire et sans appareils électroniques.
Une chose est certaine : c’est en trouvant un équilibre entre le vécu de la réalité et la consommation du virtuel qu’il est possible de conserver de saines relations sociales.
Bibliographie :
Eventbrite. (2014). Millennials | Fueling the Experience Economy. Repéré à https://eventbrite-s3.s3.amazonaws.com/marketing/Millennials_Research/Gen_PR_Final.pdf
Office québécois de la langue française. (2013). Syndrome fomo. Repéré à http://gdt.oqlf.gouv.qc.ca/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=26522716
Not therapy. (s.d.).  Heads Up: FOMO is For Real [Image]. Repéré à https://www.nottherapy.us/2019/03/11/fomo-dr-lauren-mad/
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florencerobichaud · 5 years ago
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Séance #4 | Angoisses et vertiges du numérique
« En 2014, [au Canada], environ 17 % des personnes de 15 à 29 ans (soit environ 1,1 million de personnes) ayant accédé à Internet à un moment ou l’autre entre 2009 et 2014 ont déclaré avoir été victimes de cyberintimidation ou de cyberharcèlement ».
Cette statistique témoigne d’une situation alarmante liée aux médias numériques.
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Par définition, la cyberintimidation est « […] le fait de harceler [en ligne] une personne ou de tenir à son endroit des propos menaçants, haineux, injurieux ou dégradants, qu’ils soient illustrés ou écrits ». Bien souvent, la possibilité d’anonymat est le premier facteur incitatif chez le sujet malintentionné. Le fait de pouvoir utiliser un pseudonyme lui procure un faux sentiment de courage, car il devient difficile à retracer. La barrière virtuelle qu’est l’écran lui donne également une impression de pouvoir, car le sujet ne ressent pas les retombées négatives de ses propos sur la victime.
Ces interventions acrimonieuses sur le Web ne sont pas sans conséquence. Parmi les dommages les plus fréquemment observés, on remarque une diminution considérable de l’estime de soi, de même qu’une augmentation des risques de dépression et de suicide.
Malgré un taux élevé de cyberintimidation chez les jeunes, il n’en demeure pas moins que les générations qui les précèdent ne font pas que bon usage des plateformes Web. « L’intimidation chez les adultes est peu documentée en tant que problématique particulière », mais ce n’est pas pour autant qu’elle n’existe pas. À titre d’exemple, j’expliciterai une situation déconcertante et ô combien récurrente à laquelle les utilisateurs de tous âges de Facebook pourront probablement s’identifier, peu importe le rôle qu’ils incarnent.
Le scénario type débute par un utilisateur dudit réseau social qui consulte un article apparaissant sur sa page d’accueil. À la suite de sa lecture, cette personne jette un coup d’œil aux commentaires des autres lecteurs. On y est ! Il y a là une cohue d’utilisateurs enflammés desquels fusent des menaces, des attaques sur le physique, des appels à la haine et j’en passe. Le sujet décide alors de demeurer pacifique ou d’éclater en invectives contre les autres usagers de Facebook. Suis-je la seule à trouver désolantes ces escalades de commentaires haineux ?
Ainsi, je conviens qu’il ne serait pas insensé d’offrir aux personnes plus âgées, à l’instar des adolescents, des conférences de sensibilisation contre la cyberintimidation. Il s’agit d’un fléau sociétal, dépourvu d’âgisme, qui pourrait s’estomper avec un apport de retenue, de filtre et de censure.
Bibliographie :
Curio.ca. (21 octobre 2013). [Cyberintimidation] [Image]. Repéré à https://mondiapason.ca/fichiers/OutilBibliographique/#1_44_253 
Institut national de santé publique du Québec. (s.d.). L'intimidation chez les adultes. Repéré à https://www.inspq.qc.ca/intimidation/adultes 
SPVM. (s.d.). Cyberintimidation. Repéré à https://spvm.qc.ca/fr/Jeunesse/Cyberintimidation
Statistique Canada. (2016). Regards sur la société canadienne - La cyberintimidation et le cyberharcèlement chez les utilisateurs d’Internet âgés de 15 à 29 ans au Canada, (Publication no 75-006-X). Repéré à https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/75-006-x/2016001/article/14693-fra.htm
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florencerobichaud · 5 years ago
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Séance #3 : Promesses et vertus du numérique
Les générations Y et Z sont sans contredit les précurseurs d’une éducation bonifiée par l’intégration du numérique à l’école. D’abord, l’utilisation d’appareils technologiques en classe permet aux écoliers de se familiariser très tôt avec diverses plateformes auxquelles ils seront « […] inévitablement exposés un jour ou l’autre […] ». Il s’agit donc d’une « […] préparation utile à la vie professionnelle ». De surcroît, ces outils portatifs peuvent contenir une pluralité de ressources électroniques qui offrent la possibilité de modifier le format des pages, la taille de la police, etc. Autrement dit, les étudiants peuvent personnaliser leur mode d’apprentissage. L’accès à l’information est également facilité. Puis, d’après une étude menée auprès de 439 acteurs du milieu de l’éducation par l’équipe de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies en éducation, en partenariat avec la Fédération du personnel de l’enseignement privé (FPEP) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), l’avantage le plus marqué est irrévocablement le gain en motivation chez les étudiants (43,2 %). Cette motivation s’explique entre autres par le fait d’avoir accès à des séances toujours plus interactives et de remettre des travaux esthétiques et créatifs.
Ayant moi-même fait partie de l’une des premières cohortes de l’école secondaire Mont-Saint-Sacrement à utiliser l’iPad en classe, je peux témoigner de la véracité des avantages évoqués ci-haut. J’ajouterai également que, depuis 2018, cette institution scolaire a perfectionné son programme en y intégrant la possibilité de faire l’école à la maison. De fait, en cas de tempêtes hivernales, les étudiants disposent de toute la journée et d’une partie de la soirée pour réaliser une liste de travaux et d’exercices préalablement envoyés par les enseignants. Ces derniers sont d’ailleurs disponibles en ligne pour répondre aux questions des étudiants selon l’horaire habituel des classes. La sécurité des étudiants n’est donc pas compromise et les jours de tempête ne se soustraient plus aux journées pédagogiques.
Toutefois, malgré les nombreux bienfaits que représente l’utilisation du numérique à l’école, il ne faut pas surestimer la capacité de concentration des étudiants, car à travers les applications éducatives se retrouvent plusieurs réseaux sociaux qui peuvent rapidement se transformer en une énorme source de distraction. Disons-le : qui ne s’est jamais laissé tenter par une bannière signalant la réception de nouveaux messages provenant d’acolytes ?
 Pour ma part, je plaide coupable.
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Bibliographie :
Hassin, Hadi. (12 novembre 2019). L'école à la maison pour déjouer les tempêtes hivernales. Radio-Canada. Repéré à https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1387390/ecole-maison-tempete-hivernale-ecole-mont-saint-sacrement?fbclid=IwAR2DRjuiE_kfqN9hU8v6gJWrCfSZohnNZHPGTR6o9y-tXoURZL528im_yhE
Karsenti, Thierry. (2018). Le numérique dans nos écoles : usages, impacts et charge de travail. Repéré à http://www.karsenti.ca/numerique_charge_de_travail.pdf
Lettres numériques. (2018). Outils numériques à l’école : avantages et inconvénients. Repéré à http://www.lettresnumeriques.be/2018/10/26/outils-numeriques-a-lecole-avantages-et-inconvenients/
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