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Quelques extraits du Livre Rouge de Hortensius Flamel
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The Discoverie of Witchcraft by Reginald Scot (1584)
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Janet and Stewart Farrar
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“The Whore of Babylon” by William Blake (1809).
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"Dans la salle à manger d'un hôtel d'Issoire, nous dînons à deux tables d'un couple qui parle si fort qu'il est impossible de ne pas entendre toute la conversation. Entendre, mais pas comprendre. Ces jeunes gens (lui : tenue BCBG, cheveux longs, foulard autour du cou, vingt-cinq ans environ ; elle : jeans, tee-shirt, queue de cheval, vingt ans maximum) parlent en effet un langage technocratique qui semble un pur flatus vocis, tant il sonne creux et paraît détaché de tout contenu. Le mot projet revient dans toutes les phrases, alternant avec celui de mégaprojet et accompagné d'expressions telles que : ligne temporelle, mapping du projet, segmentation, matrice, le focus, bon niveau de détail (du projet), le Watch out. La jeune fille apparaît péremptoire et fait des distinctions : il ne faut pas confondre le niveau organisationnel et la consommation des ressources ; il ne faut pas leur présenter la solution, mais leur faire prendre conscience des questions ; le macroprojet n'est peut-être pas aussi important que cela par rapport au buzz ; dans le découpage temporel, il faut distinguer entre avenir certain et avenir incertain. Elle paraît plus forte dans l'abstraction que le jeune homme, qui se contente souvent de relancer la conversation et de barbouiller une feuille de notes et de schémas (il doit y avoir un Powerpoint à présenter). Parfois, il semble lui-même dépassé par le discours de son interlocutrice : Elle : -Si ça nous aide à identifier les ressources critiques...Lui : -C'est à dire ?Elle : -Il nous manque cette ressource opérationnelle. Peut-être que ça rentre dans le focus. Avec ça, imprécision et pauvreté de l'expression. Le vocabulaire est parsemé de le truc, etc. A un moment donné, la jeune fille utilise le terme d'abscisse. Tu veux dire ordonnée ?, réplique le garçon. Elle acquiesce. Le fascinant, c'est qu'à aucun moment nous n'avons pu savoir à quel domaine s'appliquait ce qui devait être du consulting, à quelle entreprise ou institution pouvait s'adresser cette stratégie de projets et de mégaprojets : industrie, foire régionale, maison de la culture ? Avions, fromages, élection de Miss Puy de Dôme ? On était dans le métadiscours absolu, dans un langage de spécialistes - ou d'imposteurs ? - qui semblait s'autogénérer et se déplier comme les tentacules d'un monstre. Mais un monstre grotesque." Journal d'un amateur de fantômes - Daniel Sangsue
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La Monade Hiéroglyphique de John Dee
Vous avez sûrement déjà du croiser ce symbole, mais savez-vous ce qu’il signifie ?


Le “Latin MS 82″ de la Bibliothèque John Rylands à Manchester, dont sont issues ces photos (credit photos : Stephen Gordon), est un document regorgeant de miscellanées alchimiques datant du début du 17ème siècle. Il s’agit d’un corpus alchimique comprenant des extraits de nombreux traités connus et reconnus, incluant entre autres Raymond Lull, Heinrich Khunrath et Paracelse.
L’une des pages les plus marquantes de ce corpus contient la représentation de la fameuse Monade Hiéroglyphique de John Dee, illustre occultiste et scientifique britannique. La Monade ne peut être réduite à une explication simpliste, mais peut généralement être comprise comme une écriture occulte visant à expliquer toutes choses en ce monde. Lue de haut en bas, elle représente les symboles de l’astrologie : croissant (Lune), cercle avec un point central (Soleil), croix (les 4 Éléments), deux demi-cercles (signe du Bélier ; accès gnostique vers Dieu selon Peter French), ainsi qu’un amalgame des 7 principaux symboles des planètes (représentés à gauche et à droite de la Monade sur la première image) : Mercure, Saturne, Jupiter, Lune, Vénus, Mars, Soleil - dans l’ordre présenté dans le livre. On trouve aussi les chiffres 1 (le point), 2 (la droite), 3 (la croix : deux lignes perpendiculaires se croisant en un point), 4 (les quatre segments de la croix), qui sont les nombres de la Décade (Tetraktys) de Pythagore.
La Monade est à elle seule l’expression d’un procédé alchimique : les noces mystiques du soleil et de la lune (or et argent, masculin et féminin, forces positives et négatives, projectives et réceptrices), les 4 éléments émergeant du cinquième (représentés par la croix), le tout activé par l’élément Feu (symbole du Bélier à la base ; le feu sous le creuset de l’alchimiste). En somme, la Monade est un symbole de la perfection physique et métaphysique.
Selon Pierre Béhar, la Monade Hiéroglyphique trouve son sens dans la kabbale chrétienne et dans La philosophie occulte de Cornelius Agrippa (1533), lequel cherchait les symboles géométriques des anges : le Père de la Trinité chrétienne est figuré par le point, le Fils ou le Verbe par la croix, le Saint-Esprit ou l’Âme du monde par la totalité de la figure : c’est donc un signe magique par lequel le mage peut invoquer la divinité elle-même et s'approprier les pouvoirs divins. Dee reprend cette figure sur la page de titre de ses Propoedeumata aphoristica en 1558 et en 1568.
Dans son écrit The Meaning of the Monas Hieroglyphica with regards to Geometry, Jim Egan propose une théorie alternative. Il clame que la Monas Hieroglyphica n’est pas du tout un traité alchimique, mais plutôt un livre à propos des nombres “cachés” dans le langage alchimique. “Dee découvrit une interconnection entre les deux branches des mathématiques : l’arithmétique et la géométrie. Il trouva que certains rythmes naturels du domaine des nombres étaient aussi trouvables dans le domaine des formes. Il était si stupéfait par sa découverte qu’il voulut la partager au monde, mais il craignait que ce pouvoir tombe entre de mauvaises mains, donc il masqua ses découvertes derrière un parler alchimique.” La sténographie de Johannes Trithemius peut être pensée comme un prototype de cette technique de présentation de la matière d’un point de vue ésotérique, un texte dont Dee était très certainement familier. Robert Hooke suggéra même que Dee usa de la sténographie de Trithemius pour dissimuler ses entretiens avec la Reine Elizaberth I.
(Pour lire le document source de Egan en entier : par ici )
Portrait de John Dee, XVIe siècle, artiste inconnu.
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