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Bilan n°2 : Sublimer le réel

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, alors que la France connaît la révolution industrielle et que les villes gagnent en importance, les poètes souhaitent s’approprier des thèmes nouveaux qui correspondent à la réalité qui les entoure. Tout objet, même le plus banal (« À une passante ») ou le plus laid (« Les petites vieilles »), devient digne d’être transformé en objet artistique. La poésie devient alors un moyen de sublimer le réel.

De nouvelles formes poétiques, comme le poème en prose (« Le Port »), accompagnent la modernité des thèmes abordés. Les poètes s’affranchissent également des règles traditionnelles de la versification et donnent à leurs poèmes des rythmes capables de refléter les métamorphoses du monde moderne.

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Bilan n°1 : Traduire des états d’âme

Écrire ce bilan en rouge, partie textes, à la suite du travail mené en classe sur le poème de Lamartine. Les mots en gras doivent être soulignés.

Les poètes cherchent à établir une correspondance entre le monde extérieur et les sentiments qu’ils éprouvent. Les paysages contemplés sont ainsi le reflet de leurs sentiments et de leurs états d’âme. C’est particulièrement le cas des poètes romantiques, dans les œuvres desquels la Nature représente un lieu de recueillement et d’inspiration, à l’écart du tumulte de la société. Ainsi la contemplation solitaire d’un lac permet-elle à Lamartine de faire ressurgir des souvenirs d’une femme aimée et trop tôt disparue.

S’il s’exprime à la première personne, le poète romantique ne se contente pas d’exprimer sa seule subjectivité ; il vise à décrire l’être humain tout entier : ses rêves, ses fantasmes, ses angoisses. Lamartine médite ainsi sur l’impuissance de l’homme à ralentir le temps tandis que Victor Hugo, en racontant le pélerinage qui le mène à la tombe de sa fille Léopoldine, offre une réflexion sur la mort.