Je m’appelle Jade, j’ai 30 ans, un humour un peu bancal (mais assumé) et une fâcheuse tendance à tout analyser — surtout quand il serait plus simple de juste… vivre.Ce blog, Confidences entre deux crises existentielles, c’est mon espace à moi. Un endroit où je pose mes pensées quand elles se bousculent un peu trop, où je ris de mes galères et où je fais la paix (temporaire) avec mes contradictions.J’écris comme je pense : parfois floue, souvent sincère, toujours avec cette petite voix intérieure qui commente tout en mode stand-up. Pas de conseils magiques ici, juste des confidences entre humains un peu paumés — mais drôles, promis.Tu peux lire, te reconnaître, rire, soupirer, revenir. Ce foutoir est aussi un peu le tien.
Don't wanna be here? Send us removal request.
Text
Apprendre à se laisser tranquille”
J’ai passé des années à me juger.
À me dire que je devrais faire mieux, être plus rapide, plus forte, plus organisée, plus brillante.
Toujours plus.
Et puis un jour, j’ai réalisé que peut-être, ce que je devais apprendre, ce n’était pas à en faire plus.
Mais à me laisser tranquille.
À arrêter de me harceler intérieurement pour chaque fatigue, chaque doute, chaque pas lent.
À arrêter de croire que je devais justifier chaque battement de mon cœur.
Me laisser tranquille, c’est apprendre à respirer même quand je me sens bancale.
C’est arrêter de croire que ma valeur dépend de ce que je produis, de ce que je réussis, ou même de ce que je ressens.
Me laisser tranquille, c’est accepter que certains jours, juste être là, c’est déjà un exploit magnifique.
Je suis encore en apprentissage.
Mais à chaque fois que je me choisis, que je m’accueille comme je suis, même imparfaite, même fatiguée…
Je plante une petite graine de paix en moi.
0 notes
Text
Il y a la fatigue physique, celle qui se soigne (en théorie) avec du sommeil, des légumes et une vie saine.
Et puis y’a cette autre fatigue.
Celle que même huit heures de sommeil, trois litres d’eau et une cure de magnésium ne règlent pas.
Celle-là, elle est floue. Pas assez grave pour s’effondrer, mais bien là. Un genre de lassitude subtile, comme si mon âme avait besoin d’un jour de congé mais que je continuais à la traîner au boulot quand même.
Je suis fatiguée de faire semblant, parfois.
De dire “ça va” quand en fait non, j’ai juste réussi à survivre à la journée sans m’énerver contre quelqu’un dans le bus. Ce qui est, à sa manière, un exploit olympique.
Je suis fatiguée de devoir être “solide”, alors que franchement, là maintenant, je préférerais être molle, enroulée dans une couette avec un chocolat chaud et zéro responsabilité.
Mais comme d’hab, je me lève, je fais le taf, je souris. Et puis le soir venu, je m’effondre un peu en silence, sans bruit, juste en me disant : “demain ça ira mieux.”
Spoiler : parfois oui. Parfois non. Et c’est ok.
0 notes
Text
Carnet de bord
Pas de plan, pas de structure, pas de filtre. Juste moi, mes pensées du moment, et ce que la vie me balance entre deux crises de lucidité.
C’est ici que je dépose ce que je ressens, ce que je vis, ce que je digère (ou pas). Des fragments de journée, des sauts d’humeur, des instants fugaces ou des ras-le-bol en pleine conscience.
Bref, c’est le désordre organisé de mon cerveau. Et si tu t’y retrouves un peu, bienvenue dans la galère douce.
1 note
·
View note