hell-of-angel
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Hell of words
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hell-of-angel · 3 days ago
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Je suis heureuse dans ma vie, revenir était le bon choix, je ri comme je n'ai pas ri depuis longtemps, j'aime chaque jour et chaque moment, c'est l'été dans mon cœur et je me souhaite qu'il dure tout l'hiver.
HOW
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hell-of-angel · 1 month ago
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Tu sais une des rares fois où mon père m'a parlé comme à un adulte, il a utilisé une métaphore qui m'est toujours restée. Il a comparé la vie à une traversée en haute mer. Selon lui, on nait au large, dans la soute d'un bateau dont on n'est pas le capitaine. Durant l'enfance, on est à l'abri. On explore les niveaux intérieurs, au chaud, en remontant peu à peu vers le pont supérieur. Puis un beau jour, quand on est assez grand pour voir au dela du bastingage, on découvre l'horizon. Bien qu'incapable de tenir une boussole, on est tout à coup ébloui. On finit par se lasser du rafiot et on embarque sur le premier canot disponible. Capitaine d'une coque de noix ballottée par les flots, mais capitaine quand même ! On navigue au gré des vents et très vite, la faim se fait sentir. Tout l'enjeu consiste alors à rallier un port en se trouvant un équipage. Parfois, on s'échoue sur une île déserte avec d'autres naufragés. On s'épuise à essayer de suivre le sillage des grands marins, on dérive, on croise des requins, on peche des sirènes ou des morues, mais ce que l'on désire de plus en plus, c'est la terre ferme et stable. Car n'oublie jamais que le meilleur moyen de combattre le mal de mer c'est de s'asseoir sous un chêne ! Mais mon père m'avait prévenu. "Même si tu as peur, m'a t il dit, ne te presse pas. Parce qu'une fois amarré au port, tout ce que tu feras, c'est rêver du grand large, de l'époque où tu étais perdu et où tu croyais que tu allais te noyer. Les hommes sont ainsi, à vouloir leur corps assis au coin du feu mais leur esprit lancé dans une éternelle aventure."
G.Legardinier - Une chance sur un miliard
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hell-of-angel · 1 month ago
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Nulle doute qu'elle aura découvert de fabuleux decors. Mais a t elle aussi vécu des rencontres qui l'ont fait avancer ? A t elle adopté d'autres principes de vue ? Son périple l'a t il renforcée ? Épanouie ? Après ces années de liberté, peut elle désormais se fixer et se contenter de vivre notre quotidien ? A moins que l'appel du large ne soit déjà en train de regonfler ses voiles. Sans oublier l'unique vraie question : a t elle trouvé ailleurs la dimension qui lui manquait ici ?
G.Lergardinier - Une chance sur un miliard
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hell-of-angel · 1 month ago
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Une fois par an, il se donnait une semaine pour rectifier tout ce qui clochait parce qu'il n'avait pas pris le temps de s'en occuper avant. Il pouvait s'agir de n'importe quoi : un interrupteur a changer, une lettre dont l'écriture avait ��té trop longtemps repoussée, un raccord de peinture, ou meme une visite à une connaissance. Sept jours pour se débarrasser de ces petits détails qui s'amoncellent. Tout à coup il ne remettait plus rien au lendemain. Il ne fermait plus les yeux. Place nette, sans concession ! Pendant cette parenthese, il s'interdisait de contourner tout obstacle qui polluait son quotidien, du plus insignifiant au plus sérieux. Il n'abordait le suivant que si le précédent avait été aplani. Il se levait très tôt et s'activait avec énergie. C'était un sacré chantier. Rien n'y échappait. Il purgeait sa vie !
G.Legardinier - Une chance sur un milliard
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hell-of-angel · 2 months ago
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Mais je ne veux plus attendre et espérer pour rien, j'en ai assez de quémander les miettes. Je ne veux plus me faire des films, je ne veux plus être déçue, je n'ai plus le courage de voir mes sentiments voler en éclats parce que finalement "c'était pas le bon gars". Je ne veux plus de demi-mesure, attendre comme une idiote des réponses pendant des jours, je ne veux plus me gourrer en amour.
Voilà j'ai batifolé, j'ai eu mes petites aventures, mais la prochaine fois que je met mon coeur sur la table c'est pas pour que quelqu'un le mette dans un bocal de terre. Et c'est dommage parce que peut être que ça aurai pu marcher. Peut-être qu'on aurait pu alterner les boulots, les voyages et puis un jour choisir un endroit pour vieillir ensemble. Mais ça marchera pas.
Parce que tu n'as jamais eu que des miettes pour moi. Parce que je suis l'amie sympa qu'on appelle quand on se sent seul mais pas celle qui vaut la peine qu'on se défonce pour elle.
Parce que tu es à un stade de ta vie ou tu ne crois plus en l'amour et que je suis à un stade où je ne crois plus qu'en ça. Alors ça marchera pas.
Et je ne peux pas continuer à sourire à tes messages, à alimenter du vide. Je suis désolée, je ne peux pas, je ne peux plus, je ne veux plus. Alors je pense que rien n'a changé depuis ce jour où devant le parking je t'ai dis "viens on se casse". T'as pas sauté dans cette putain de voiture. Je veux rencontrer quelqu'un qui le fera. Et tant que je m'accroche à ce que ma vie aurait pu être si tu avais ouvert cette portière cassée, je ne pourrai pas avancer.. et je refuse d'attendre encore, un an, deux ans, l'eternité pour me retrouver au bout du fil avec des promesses que personne ne peut tenir et des "on verra où la vie nous mène"... voilà je suis desolée, peut être que c'est mieux qu'on prenne un peu de distance.
Ça ne sera pas trop compliqué pour toi, tu as l'habitude de pas appeler, alors soi gentil, fille moi un coup de main et oublie de répondre la prochaine fois que je renverrai une bouteille à la mer.
Après tout, je suis une pirate qui n'a personne qui l'attend à terre.
HOW - Discussion avortée
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hell-of-angel · 8 months ago
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Nous leur ramenions nos anecdotes, quelques souvenirs maladroits, une petite attention tout au plus, notre joie et des photos. Ils nous ramenaient à la vie.
Sur d'autres chemins, ils avaient grandi. Ils avaient des maisons, des armoiries, des ménageries. Nous avions notre sac. Ce n'était pas grand chose mais nous les avions eux, alors le reste, que vous dire, importait peu.
Le ciel gris n'y pouvait rien, ils étaient nos soleils. Le froid n'y pouvait rien ils étaient nos soleils. Le temps, les peines, les solitudes n'y pouvaient rien, ils étaient nos amis.
HOW
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hell-of-angel · 10 months ago
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Deuxième choix.
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hell-of-angel · 10 months ago
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Le temps se mesure en heures. La vie, en émotions.
Antonio Curnetta
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hell-of-angel · 10 months ago
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Chacun sait que la bave d’escargot était un élément de choix des potions des sorcières. On le dit capable d’apaiser la phtisie, l’anthrax et la tuberculose. Il est souvent recommandé de le mêler au lait d’ânesse. Tout récemment, la médecine a découvert que les sécrétions du mollusque contiennent un anti douleur plus puissant que la morphine. On a su avant de comprendre. Ce fut de la magie, et après de la science.
L.Bastide - Courire l'escargot
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hell-of-angel · 10 months ago
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J'applique désormais leur dogme : il faut croire. À ce que l’on dit, à ce que l’on fait, aux vœux que l’on formule. En somme à ce que l’on est.
C.Sapin-Defour - Son odeur après la pluie
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hell-of-angel · 1 year ago
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Il va me falloir une vie pour vivre toutes ces expériences.
Et c'est précisément ce que j'ai.
Une vie.
Une vie que j'ai la chance de pouvoir vivre, quand d'autres n'ont pas le choix que de la traverser et croulent sous l'horreur, quand certain se laissent emporter par l'appel de l'or.
Voilà la chance que j'ai. Voilà tout ce que j'ai d'ailleurs, ce sablier de temps, une vie, unique et précieuse. Une vie d'ombre et de lumière, de calme et d'aventure. Une vie entière, dense comme du plomb, éphémère comme un courant d'air. Une vie que je n'échangerai pour aucune autre.
Cette vie. Sinon rien.
HOW
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hell-of-angel · 1 year ago
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Vivre à deux, finalement, c’est cette même danse. On fait un bout de chemin ensemble et l’on met tout en œuvre pour le faire élégamment, durablement. On est lié par des objectifs communs dont celui, cardinal, qu��ils soient partagés. On laisse l’autre prendre les devants si tel jour sa vitalité ou son désir l’emporte et on lui fait les marches les plus confortables qui soient lorsqu’il peine à nous suivre. On se déporte pour que celui de derrière aussi prenne la lumière et on l’attend lorsqu’il s’agit de célébrer la réussite et de regarder au loin. On ne se quitte jamais vraiment des yeux mais on sait vital que chacun dispose d’une aire de liberté, d’action et de songe où l’on ne viendra pas lui marcher sur les pieds. Une aire d’air. Et si un jour, sans prévenir, la vie se redresse et se fait plus rude, pour l’un, pour l’autre ou pour les deux, alors on se rapproche jusqu’à se serrer, on se serre jusqu’à se confondre, on prend ce que l’on a sous la main, un bout de corde, de l’amour ou toute autre chose et l’on s’assure le temps qu’il faut, s’ancrant solidement et ensemble à la Terre pour que la suite s’envisage. Ça dure le temps qu’il faut puis les lendemains s’adoucissent, on reprend alors notre itinérance commune, respirante et respectueuse. De ces vies qui se touchent sans se piétiner, de ces parallèles qui se rejoignent quand ça leur chante. On se dit alors que nous avons cette chance inouïe d’avoir trouvé cet autre qu’on aime suffisamment pour que notre chute ne cause pas nécessairement la sienne. Lier des solitudes, elle est peut-être là l’absurde clef du bonheur à deux.
C.Sapin-defour - Expresso
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hell-of-angel · 1 year ago
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Ce que je suis incapable de faire pour ma propre mère je le ferai pour vous.
Quand vos enfants ingrats refuseront de vous accueillir vos couches et vous dans leur tout nouveau chez eux. Lorsque vous perdrez un peu la boule, ne sachant plus où vous aurez mit les clés de votre autonomie. Le jour où, pour avoir trop couru, le temps vous coupera l'herbe sous le pied, ou bien, salop, les pieds tout court. Le moment venu, alors que vous ne parviendrez plus à pousser votre propre fauteuil, à trainer votre propre carcasse, à retenir secondes, souvenirs et parfois pire. Je serai là.
Sûrement aussi croupissante, et cabossée. Balle de tennis au pied, la tête là où mes jambes n'iront plus jamais. Mais malgré tout, je serai là.
C'est dit, puisque je ne puis le faire pour elle, faute d'avoir trop à vivre, je souhaite ici vous le promettre, chers amis que le temps n'épargnera pas. Je serai là pour vous. Et alors, incontinents et gâteux, nous finirons nos jours comme nous les commençons aujourd'hui, ensemble et heureux.
HOW
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hell-of-angel · 1 year ago
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Je ne suis pas perdue, je suis en chemin.
Un chemin tordu qui serpente au milieu de montagnes d'émotions. Un chemin bordé de ronces qui piquent comme toutes mes questions. Un chemin qui coule sous la boue et les doutes. Un chemin mal éclairé, escarpé et dangereux.
Mais malgré tout c'est un chemin. Où passent sanglier et biches, où les oiseaux veillent, où les mûres et les framboises s'expriment.
Alors je ne suis pas perdue, je suis simplement en chemin. Et j'arriverai bien quelque part pourvue que je marche suffisamment longtemps.
Donc je continue, sur mon chemin tordu, comme une bête, malgré les griffures, les pas mal assurés, les chutes tout juste évitées. Je continue, bifurcant tantôt d'un côté tantôt de l'autre, m'égarant parfois un peu je l'avoue, sans jamais me perdre.
Car il est impossible de se perdre vraiment quand on s'est déjà trouvé. Voilà, même si j'hésite quelques fois sur la direction, que je perds un peu le nord que je suis parfois à l'ouest, je suis simplement en chemin pour me retrouver.
HOW
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hell-of-angel · 1 year ago
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Le pacte.
Elle s'avança près du feu discret et lui tendi un carreau de chocolat. Il lui offrit une infusion. À la tombée du jour, ils échangèrent quelques mots qui scellaient le pacte tacite qui existe entre ceux qui dorment loin de chez eux. Ils ne prirent même pas la peine de se faire cadeau de leur nom, seul le pacte comptait : "maintenant que nous avons partagé, je ne te crains plus, maintenant que nous nous sommes reconnu nous ne pouvons plus nous faire de tors". Voilà ce qui était écrit.
Lorsqu'elle reparti il dit "je vais jouer du tambour pour réveiller la lune, j'espère que cela ne te dérangera pas", elle avait souri "non tu as raison, il est l'heure d'allumer les étoiles".
Puis ils quittèrent la vie de l'autre sans regard en arrière.
HOW
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hell-of-angel · 1 year ago
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En rentrant elle s'installerai. Elle aurait bientôt 26 ans, et il serait alors l'heure, pour elle qui avait tant attendu, tant provoqué de départ, tant de fois quitté des mondes, de trouver une place. Entre les mûres des montagnes et les effluves d'écume, entre l'odeur du foin et celles des cafés. Il serait temps, oui, à la douceur de septembre, de s'échouer, et donc de réussir, enfin, à tenir ses promesses. Un gagne pain qu'elle aimerait, une chaumière pour les soirs d'hiver, un coin de nature, 4 pattes et 4 sabots, qui lui rendraient finalement sa liberté ultime, celle de se sentir chez sois, à la juste hauteur entre ciel et terre.
HOW
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hell-of-angel · 1 year ago
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Elle réalisa qu'elle pleurait. Ses larmes n'avaient rien a voir avec celles de ses chagrins habituels. Des chagrins tout tordus, plein de colère et de détresse. Cette fois, ses sanglots étaient lents, comme apaisés. Des larmes lourdes de sel, sans sursaut ni agitation. Des larmes silencieuses, pures qui n'avaient pas d'autre raison qu'elles-memes. Les perles nacrées d'un chapelet brisé sur un sol de marbre.
J.C.Grangé - Rouge karma
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