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influence-numerique · 2 years ago
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Séance #13 - [Les bulles informationnelles, comment s'en sortir?]
Les bulles informationnelles en ligne font référence à la tendance des individus à s’entourer d’informations et de points de vue qui correspondent à leurs croyances et à leurs opinions préexistantes. Ce phénomène est souvent dû aux algorithmes de recommandation utilisés par les plateformes en ligne, qui suggèrent du contenu similaire à ce que les utilisateurs ont déjà consulté.
Cependant, ces bulles peuvent avoir des effets négatifs sur la société en favorisant la polarisation politique, la désinformation, le renforcement des stéréotypes ainsi que la diminution de l’empathie envers les autres perspectives. Ces bulles informationnelles, également connues sous le nom de chambre d’échos, sont très présentes sur les médias sociaux, tels que Facebook, Instagram, Twitter et TikTok. Leur présence sur ces plateformes impacte surtout l’information que reçoivent les jeunes puisqu’elles sont leur principale source d’information. Ceux-ci se retrouvent donc enfermer dans une bulle qui les expose toujours aux mêmes opinions et croyances, limitant alors leur exposition à des idées différentes et potentiellement contradictoires.
Toutefois, il existe différentes façons permettant de réduire les risques de tomber dans une bulle informationnelle en ligne. D’abord, les utilisateurs doivent faire preuve de vigilance en diversifiant leurs sources d’informations et en restant ouverts d’esprit aux opinions et aux perspectives différentes de la leur. On recommande également qu’ils s’assurent de la fiabilité de leur source avant de partager quoi que ce soit sur les réseaux sociaux. Ils peuvent aussi effacer régulièrement les « cookies » et leur historique de recherche ainsi que s’abstenir de cliquer systématiquement sur les suggestions proposées par les sites web qu’ils consultent. Outre les utilisateurs, les plateformes en ligne peuvent aussi contribuer à limiter les effets des chambres d’écho en modifiant leurs algorithmes de recommandation dans le but d’inclure des points de vue plus diversifiés.
Enfin, cela peut sembler difficile de ne pas tomber dans le cercle vicieux créé par les algorithmes de recherche. Pourtant, il s’agit seulement d’user de bon sens et de faire preuve de jugement concernant les millions d’informations disponibles sur internet. Nos parents nous ont souvent répété de ne pas croire tout ce qu’on dit. Je crois qu’il serait sage de continuer d’appliquer ce judicieux conseil lorsque nous naviguons sur le web.
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influence-numerique · 2 years ago
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Séance #11 - [Comment protéger notre vie privée de toutes ces technologies numériques?]
La rapide évolution des technologies numériques soulève certaines inquiétudes auprès d’individus dans la société concernant la protection de leur vie privée. Ceux-ci craignent que leurs données personnelles soient rendues accessibles ou divulguées au grand public.
Il est évident que l’émergence de nouvelles technologies numériques facilite la recherche de données. Toutefois, il faut savoir que, parallèlement à cette évolution, les techniques de protection de la vie privée sont aussi fréquemment améliorées afin de mieux s’adapter aux nouvelles réalités numériques. En effet, la cybersécurité est un enjeu de plus en plus important dans le monde numérique qui nécessite une mise à jour constante des pratiques de protection de données privées. La protection de ces données peut se faire à l’aide de logiciels de protection, mais l’utilisateur joue lui aussi un grand rôle dans la protection de ses données.
Alors que les technologies numériques permettent le partage de données d’un utilisateur à un autre, c’est tout de même à la discrétion de l’utilisateur d’exposer, ou non, telle ou telle donnée. Celui-ci peut sélectionner l’information qu’il préfère conserver privée et celle qu’il veut partager avec le public. Afin de protéger sa vie privée, l’individu peut d’abord « limiter le périmètre de collecte de données personnelles » en suivant le principe de « minimisation des données ». Il peut aussi utiliser les outils ou les sites web qui lui permettent de mieux contrôler et maîtriser ses données.
D’ailleurs, depuis le mois de juin 2022, les consommateurs peuvent compter sur le projet de loi C-27 qui contribue à la protection de leur vie privée en leur donnant plus de contrôle sur leurs renseignements personnels et sur la manière dont ils souhaitent les utiliser sur les plateformes numériques. Cette loi impose également une limite aux entreprises quant à l’information qu’elles peuvent demander à leurs consommateurs.
Bien sûr, tous les utilisateurs sont différents et certains d’entre eux ne voient aucun problème dans la divulgation de leurs renseignements personnels alors que d’autres préfèrent être le plus discrets possible dans leur partage d’informations. C’est pourquoi c’est la responsabilité de chaque citoyen d’évaluer les conséquences potentielles avant de fournir des renseignements personnels à une entreprise ou sur une plateforme numérique.
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influence-numerique · 2 years ago
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Séance #10 - [Jusqu’à quel niveau devrait-on accepter les pratiques de l’IA ?]
L’intelligence artificielle (IA) prend de plus en plus de place dans le monde du numérique. Cette technologie numérique « permet à une machine de reproduire des fonctions cognitives d’un cerveau humain ». Grâce à cet apprentissage continu, aussi appelé machine learning ou deep learning, l’IA peut contribuer au développement d’initiative marketing numérique.
L’intelligence artificielle permet de réduire l’erreur humaine en faisant une analyse détaillée des comportements et des émotions d’un client dans le but de lui offrir la meilleure expérience numérique possible. Par exemple, il est essentiel de bien comprendre le parcours que le consommateur empruntera sur le site internet transactionnel d’une entreprise afin d’optimiser sa visite sur le site. Les données recueillies sur ce type de comportement permettront de mieux organiser les différentes sections et onglets du site web pour une meilleure efficacité.
C’est notamment l’une des fonctions des algorithmes, qui sont de plus en plus importants dans le domaine de l’intelligence artificielle, soit de « prédire et orienter les comportements des internautes à partir des traces qu’ils laissent ». Cette fonction est rendue possible au moyen de techniques d’apprentissages automatiques comme le machine learning précédemment évoqué. L’algorithme apprend en effectuant plusieurs comparaisons entre les profils des internautes afin de faire ressortir des ressemblances entre les profils similaires pour prédire différents comportements. Par exemple, l’algorithme posera la probabilité qu’une personne qui consulte tel site web consultera ensuite telle page, seulement parce qu’une personne qui lui ressemble à effectuer les mêmes manœuvres auparavant. On peut donc dire que « le futur de l’internaute est prédit par le passé de ceux qui lui ressemblent ».
Certes, tout cela peut effectivement être très utile pour ce qui est de la performance des entreprises et du ciblage de leur clientèle, mais est-ce que ce n’est pas un peu intrusif d’observer et d’analyse chaque mouvement d’une personne ? À partir de quel moment est-ce que les algorithmes peuvent soulever des enjeux éthiques ?
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influence-numerique · 2 years ago
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Séance #8 - [De nouvelles techniques de création de contenu grâce à la technologie numérique]
Depuis l’avènement du Web 2.0, l’audience peut désormais participer à la création de contenu. Grâce aux plateformes de médias sociaux, telles que Facebook, Instagram, Twitter, les blogues, etc. les utilisateurs peuvent créer eux-mêmes du contenu ou encore agencer plusieurs contenus préexistent pour en faire le leur.
En effet, l’un des critères d’une audience est qu’elle ne produit pas de messages, mais qu’elle les reçoit. Cependant, ce critère n’est plus tellement représentatif de l’audience des médias numériques. La production de contenu n’est plus réservée seulement qu’aux professionnels de la communication. Les « gens ordinaires » peuvent maintenant y prendre part. L’une des manières les plus courantes est sans doute le remix culture, soit le fait que chacun s’exprime en remixant plusieurs contenus. Il peut s’agir d’agencer des images, des vidéos, de la musique, des passages d’articles, etc. dans le but de partager leurs idées et intérêts à travers ceux-ci. D’autre part, le partage de contenus ou de publications préconstruits sur les réseaux sociaux est une autre forme de participation de la part de l’audience. Le partage est un élément important d’un réseau puisqu’il permet de faire circuler l’information et contribue ensuite à entretenir le réseau. 
D’ailleurs, la circulation dans un réseau ne consiste pas seulement à retransmettre l’information telle quelle. Généralement, l’utilisateur va transformer le contenu afin de se l’approprier et de l’adapter à ses propres idées avant de le redistribuer dans son réseau. Cette circulation d’information est surtout très appréciée et encouragée de la part des médias, car elle contribue à l’agrandissement de leur audience.
Cependant, qu’en est-il de l’authenticité des remix de contenu ? Il est possible que certaines images soient truquées et que le message transmis soit erroné ou encore qu’un agencement de contenu modifie l’information initialement transmise, entre autres. Avec les technologies numériques modernes, le trucage d’information est facilité. Il est donc nécessaire de s’assurer de la véracité des contenus provenant de « gens ordinaires ».
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influence-numerique · 2 years ago
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Séance #5 - [ Quand l'identité virtuelle prend le dessus sur l'identité civile]
Depuis plusieurs années, les réseaux sociaux font partie intégrante du quotidien de la majeure partie de la population. Ces plateformes permettent aux gens d’entretenir des relations avec leurs proches et amis, de socialiser avec de nouvelles personnes, de s’impliquer dans des communautés en ligne, etc. Même si les formes de socialisation en ligne et hors ligne peuvent être semblables à certains niveaux, il ne faut tout de même pas oublier de différencier le monde réel du monde virtuel.
Certains jeux en ligne amènent l’utilisateur à se créer un avatar, soit un « système de signes qui se substitue au corps dans les mondes virtuels » (Georges, 2012). Initialement, les avatars étaient anonymes, ce qui permettait au joueur d’expérimenter différentes identités. Aujourd’hui, ils sont de plus en plus associés à l’identité numérique du joueur, c’est-à-dire sa représentation identitaire. Celui-ci peut choisir les caractéristiques de son avatar pour lui donner l’apparence désirée. Ce type d’identité que l’on qualifie de numérique ou virtuelle peut s’avérer être bénéfique dans certaines situations. En effet, pour ceux qui éprouvent de la difficulté à développer des relations sociales ou à s’intégrer dans des groupes sociaux, ces plateformes leur offrent la possibilité d’avoir un meilleur contrôle sur l’identité qu’ils souhaitent projeter. De plus, cette identité virtuelle donne l’occasion aux internautes d’expérimenter des rôles et des identités sociales variés.
Cependant, dans beaucoup de cas, il y a ce qu’on qualifie de fusion identitaire, c’est-à-dire que l’identité numérique du joueur est en fait son identité réelle. Cela concerne davantage les joueurs qui passent beaucoup de temps à jouer au jeu. Ils développent alors des relations d’amitiés, amoureuses, professionnelles avec les autres joueurs et ces relations se transposent éventuellement dans la vie du joueur par l’entremise des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter.
Enfin, il est juste de dire que ces plateformes d’interactions sociales représentent une bonne manière de s’exprimer et d’expérimenter avec nos identités. Cela permet aussi aux internautes de rencontrer des gens qui partagent les mêmes intérêts qu’eux et ainsi développer des liens forts. Néanmoins, je me demande si l’importance accordée à ce monde virtuel ne risque pas d’impacter les relations dans le monde réel. Si ces plateformes prennent de plus en plus de place au fur et à mesure qu’elles évoluent, quelle place prendront-elles dans 10 ans ?
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