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À toi.
Je t'ai laissé là. Parce que je ne voyais pas l'intérêt de continuer pour ça.
Ce qu'on a vécu, c'était à la fois court et intense. Mais au jour d'aujourd'hui, cette sensation que cela n'a pas eu autant d'importance pour toi que ça en a eu pour moi est une évidence. Alors à quoi bon.
J'ai longtemps souffert de tout ça. Et j'avoue que de voir ton nom apparaître me laisse encore un pincement. Une amertume au fond du cœur. Mais je suis épuisée. Le souvenir que j'ai de toi se transforme peu à peu en regret, et je n'en ai pas envie. Parce qu' au fond, je chérie ces moments passés ensemble, cette complicité, ces rires. Alors je préfère tourner la page pour garder ce souvenir tel quel, et me dire que tout a une fin.
J'ai longtemps espéré ton retour. Je sais que tu es passé à autre chose depuis bien longtemps, je n'étais qu'un nom au pied d'une page et qu'au jour d'aujourd'hui, tu en as écrit un autre. Mais malgré tout, merci à toi de m'avoir fait ressentir ces émotions longtemps oubliées pour moi.
Je ne te souhaiterais pas le bonheur, ce serait hypocrite de ma part, parce qu'au fond, je n'en ai pas l'envie, et à quoi bon ces formules de politesse. Mais de prendre soin de toi peut être. Et si un jour, ma personne te revient en mémoire, souviens toi que j'ai été de celles qui t'a aimé et accepté pleinement. Et que l'espace de ces instants, j'étais heureuse.
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“There is so much stubborn hope in the human heart.”
— Albert Camus, The Myth of Sisyphus and Other Essays
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“I wanted it so much. I don’t know why I wanted it so much.”
— Ernest Hemingway
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“Maybe in five years our paths will cross again, i will tell you how desperately in love i was with you and we can laugh about how we broke each other’s hearts.”
— Selina Soldner
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C'est marrant comment les gens sont forts pour faire de fausses promesses. C'est surtout marrant comment je me fais avoir à chaque fois.
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C'est douloureux.
Parce que je ne peux rien y faire. Il est déjà loin, je le sens. Et essayer empire les choses.
C'est douloureux parce que j'avais envie qu'il reste un peu plus longtemps. Mais on ne retient pas les gens. Ça fonctionne pas comme ça.
On finit par les laisser s'en aller, puis un jour, ça fera moins mal.
J'ai aimé ses mots. Et puis ensuite je les ai laissé me blesser. Parce que c' était lui. Parce que c'était cette non-histoire. J'avais la sensation que lui pourrait me comprendre. Puis finalement...
C'était la fin avant même le commencement.
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“The bravest thing I ever did was continuing my life when I wanted to die.”
— Juliette Lewis
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je pars en silence
désormais
je ne retiens plus les gens.
je sais ce que cela fait
de rester
alors qu’on ne se sent plus aimé.
on fait grandir la douleur
alors que si on part à temps,
la douleur est moins grande.
encore faut-il oser,
partir alors qu’on voudrait rester
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Attendre. Encore et toujours.
Guetter un signe. Espérer.
Avoir envie de faire savoir à l'autre qu'on est là. Mais avoir peur en même temps. Peur de gêner, peur d'en faire trop.
Alors attendre dans le silence.
Sentir le vide se creuser. Autour de soi, puis au fond de soi. Tendre le bras, tendre la main. Mais ne rien sentir.
Et puis s'apercevoir qu'on est seule. Qu'on l'a toujours été.
Tout n'est qu'illusion. Les émotions sont éphémères. Les sentiments aussi. Rien n'est fait pour durer.
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Taxi Driver (1976) dir. Martin Scorsese
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“I’ve seen a lot of beautiful things with a heavy heart.”
— Albert Camus
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“When I look at my life and its secret colours, I feel like bursting into tears.” -Albert Camus
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“I and me are always too deeply in conversation.”
— Friedrich Nietzsche, Thus Spoke Zarathustra (via lost-in-couture)
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