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Fanfiction de Jo
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Sexe, amour, et guimauve à profusion!
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joaniepencil · 3 years ago
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Avertissement : aucun juste un peu fâchant du gros fluff.
Note de l'auteur: je le publie en vitesse avant de préparer ma journée 🤣 les erreurs sont les miennes pas de beta comme d'habitude. Non je ne fais pas de "Read under the Cut" sur mon cellulaire je n'ai pas trouver comment ! Si vous voulez me donner un coup de main vous êtes bienvenus! Bonne lecture
Le sacrifice d’une mère
la rencontre de Lili et Marshall
9 mois plus tôt.
Le vent glacé de l’hiver me gifla le visage quand je sortis de l’hôpital avec ma fille dans mes bras. La neige cinglante nous mordait le visage, je remonta mon foulard sur mon visage et le capuchon sa tête. Je la raffermir ma prise sur elle au travers de son habit de neige et hissa un peu plus haut le sac pour bébé sur mon épaule en entreprenant rapidement les 500 mètres qui me séparaient de mon petit VUS.
-Maman…. Chouina ma fille. Elle étouffa une quinte de toux dans mon foulard.
-On arrive bientôt mon poussin, on va pouvoir se reposer à la maison. Le vent froid me faisait plier le corps en deux pour protéger mon enfant. Je remarqua à peine les lumières rouge et bleue qui clignotaient dans l’air glaciale de ce milieu de nuit.
Mon téléphone se mit à sonner mais je l’ignora trop pressée de retrouver l’abri de ma voiture.
Je vis avec horreur une remorque et des voitures de police près de mon Chevrolet. Mon téléphone se mit a sonner m’irritant prodigieusement.
-Merde ! Bordel de merde qu’est ce qui se passe encore?
Eva se mit à chouiner une fois de plus de mes bras. Elle avait vu les lumières elle aussi. Un homme, que je soupçonnait être un policier, se tenait près de mon véhicule. Il était immense, vêtut de sa doudoune et d’un bonnet de laine. Il tenait un téléphone à la main, il me vit à deux mètre de lui
-Liliane Randall?
Je hocha la tête, il raccrocha et mon téléphone cessa de sonner. De plus près je vis mon auto emboutit les deux portes côté chauffeur renfoncées complètement.
Les larmes me montèrent au yeux, j’étais debout depuis deux jours, ma fille avait passé beaucoup trop de temps à l’hôpital et maintenant ça. Eva sentit ma détresse et se mit à pleurer dans mes bras.
-Qu’est ce qui s’est passé?
Le policier s’approcha de moi et se pencha un peu, nous cachant du vent mordant.
-Votre véhicule à été embouti… Ma fille hurlait dans mes bras. Venez.
Il me prit par le coude et me guida vers une grosse camionnette de couleur foncée illuminée de gyrophares. Il ouvrit la portière côté passager et nous fit monter. Il prit une couverture à l’arrière et l’a mis sur Eva l’enveloppant avec moi du même coup dans un cocon de chaleur odorant. Son véhicule sentait l’homme, l’eau de Cologne, le déodorant et le café froid. Un mélange qui s’accordait bien avec la voix profonde du policier. Il fit le tour de son véhicule pour monter son côté conducteur. Son véhicule était chaud. Eva chignait moins, mais elle va de grands yeux vers moi quand il monta à bord.
-Maman, Evy dodo, Evy malade…
Je la serra encore plus contre moi.
-Je sais ma puce, je sais. Je regarda le policier. Qu’est ce qui s’est passé avec mon auto, j’étais à la bonne place je.. .
Il alluma le plafonnier et illumina le côté conducteur.
-Vous n’avez rien fait de mal madame Randall. Un chauffard ivre à embouti votre véhicule. Heureusement vous n’étiez pas à l’intérieur….
-Si cet hôpital de merde n’avait pas raté les prises de sang de ma fille, on serait parti depuis longtemps.
La colère me fit monter les larmes aux yeux. Le policier écrit quelque chose sur le carnet dans ses grosses mains. Evy s’agitait et se remit a pleurer, elle tentant d’attrapper mon manteau pour l’ouvrir.
--Maman!
-Shhh. On fait comment pour retourner chez nous?
Je me retourna pour la première fois vers notre sauveur , je ne vis qu’une paire de yeux doux et une grosse barbe sous son bonnet.
-Votre mari pourrait venir vous chercher?
La frustration bouillait sous ma peau et en rajouter une couche.
-cela me surprendrait quelle sorte de sa tombe pour venir nous aider.
J’étais vraiment trop dur et vraiment bitch. Angels le bout de son nez dans mes paroles. Le policier murmura quelque chose qui ressemblait à des excuses.
-ne bougez pas je reviens.
Il sortit dehors dans le froid et se pencha à une fenêtre d’une auto-patrouille. Il dit quelque chose au chauffeur avant de revenir vers son camion. Il monta à bord quand ma fille murmura les yeux plein d’eau :
-Maman veut peau… dodo … plaît…
Mon petit bout de chou essayait d’être une bonne fille pour qu’on s’occupe d’elle. Une grosse larme roula sur ma joue, que je cachais en appuyant la tête sur sa tuque rose.
-je vous ramène à la maison.
Le policier enclencha la marche avant et roula doucement jusqu’à chez nous. Devant mon bloc appartement il me dit de ne pas bouger et fit le tour de son camion pour venir ouvrir la portière et me donner un coup de main avec le sac à couches et mon bébé endormi dans mes bras. Il prit mon petit bout de chou dans ses énormes bras et la garda chaudement emmitouflée pendant que j’ouvrais la porte de mon immeuble puis une étage plus haut ma porte d’entrée. J’allais tendre les bras pour qu’il me la donnes mais il regarda mon manteau mouillé de neige.
-Prenez le temps de retirer votre manteau, elle a l’air bien.
La petite frimousse d’Evy dépasser à peine du tas de couverture. Elle dormait à poings fermés le nez dans son cou. Je lui tu as une fois de plus contre les larmes. J'aurais tellement voulu que son père soit là!
Je suis rendu mon manteau et tendit les bras, je retirai la couverture et pris mon petit bout. Je retire à sa tuque et ses boucles brunes volèrent dans tous les sens. Le policier ne dit rien pendant un instant je lui jeter un œil. Il nous regardait, attendri.
-vous êtes papa, je me trompe?
Il parut revenir à lui. Il chercha quelque chose dans ses poches en me disant :
-oui, la mienne à 12 ans… tenez voici ma carte. Appelez-moi si vous avez besoin de quoi que ce soit. Je vous contacte demain pour vos assurances. Bonne soirée madame Randall. Il passa le pouce sur la joue de ma fille comme si c’était plus fort que lui. Repose-toi bien petit ange.
-merci détective Marshall.
Il me fit un timide sourire avant de partir. Une fois débarrassé de son manteau ma fille se réveille en chignant.
-Maman… peau…
-Oui.mon poussin on va faire dodo.
J'ai changé sa couche et l’emmena avec moi dans mon lit. Pour une fois. Je retira mes vêtements et la prit sur mon torse nu elle frotta son nez sur ma poitrine et nicha son visage dans mon cou et s’endormit en soupirant. La journée avait été épuisante et je fis de même en pensant à deux yeux bleus marin très doux.
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joaniepencil · 3 years ago
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When you change, don’t announce it. Just bloom.
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joaniepencil · 3 years ago
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reblog to give fic writers a gentle kiss on the forehead
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joaniepencil · 3 years ago
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depression tips™
shower. not a bath, a shower. use water as hot or cold as u like. u dont even need to wash. just get in under the water and let it run over you for a while. sit on the floor if you gotta.
moisturize everything. use whatever lotion u like. unscented? dollar store lotion? fancy ass 48 hour lotion that makes u smell like a field of wildflowers? use whatever you want, and use it all over. 
put on clean, comfortable clothes. 
put on ur favorite underwear. cute black lacy panties? those ridiculous boxers u bought last christmas with candy cane hearts on the butt? put em on.
drink cold water. use ice. if u want, add some mint or lemon for an extra boost.
clean something. doesn’t have to be anything big. organize one drawer of ur desk. wash five dirty dishes. do a load of laundry. scrub the bathroom sink. 
blast music. listen to something upbeat and dancey and loud, something that’s got lots of energy. sing to it, dance to it, even if you suck at both.
make food. don’t just grab a granola bar to munch. take the time and make food. even if it’s ramen. add something special to it, like a hard boiled egg or some veggies. prepare food, it tastes way better, and you’ll feel like you accomplished something. 
make something. write a short story or a poem, draw a picture, color a picture, fold origami, crochet or knit, sculpt something out of clay, anything artistic. even if you don’t think you’re good at it.
go outside. take a walk. sit in the grass. look at the clouds. smell flowers. put your hands in the dirt and feel the soil against your skin.
call someone. call a loved one, a friend, a family member, call a chat service if you have no one else to call. talk to a stranger on the street. have a conversation and listen to someone’s voice. if you can’t, text or email or whatever, just have some social interaction with another person. even if you don’t say much, listen to them.
cuddle your pets if you have them/can cuddle them. take pictures of them. talk to them. tell them how u feel, about your favorite movie, a new game coming out.
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joaniepencil · 4 years ago
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Le sacrifice d’une mère.
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Sexe vengeance
*Le détective Walter Marshall croyait avoir trouvé la femme idéale. Gentille, douce, soumise et jolie comme un cœur, Lili Randall était parfaite pour lui. En plus, elle avait une adorable petite fille de trois ans. Ils filaient le parfait bonheur jusqu’à ce que la vérité éclate. Lili cachait un sombre secret.*
Couple : Walter Marshall x OFC(Lili Randall)
AVERTISSEMENT. 18 ANS ET PLUS. Sexe à demi consenti, morsures, p dans v, doightage, fellation forcée, mention de prostitution, langage vulgaire, anal, dédoublement de personnalité. Sub-Switch! OFC, Dom!Marshal, Dark!Marshall. Passez votre chemin si c’est pas votre tasse de thé!
Note : Walter Marshall et Nomis ne m’appartienne pas mais Lili oui!
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-Tu as un client dans la cabine numéro 4. Il a demandé toi absolument. Il veut la totale… Allez tu vas te faire plein de cash, ajouta Clara devant mon air irrité. J’étais supposé avoir fini, il y a 20 minutes.
-D’accord. J’espère qu’il est pas trop dégueulasse pour 4 heure du matin.
J’étais fatiguée, physiquement et mentalement de ma nuit. Je passa dans la salle de bain pour me rafraichir un peu. Je remis une touche de parfum et un peu de maquillage devant le miroir de ma loge. Je me regarda un court instant j’avais l’air épuisé, ridée et flétrie.
-Une vieille pute.
Je passa ma petite robe de chambre de satin noire qui m’apportait le plus de réconfort. Celle que Walter m’avait offerte quelques mois plus tôt.
Je pris un shooter de vodka qui brula mon estomac vide et me rendit à la cabine numéro 4.
Le cubicule était suffisamment grand que pour deux personnes puissent bouger aisément Une petite table contenait tout ce qu’il fallait, condoms, mouchoir, lubrifiant et lingettes nettoyante ainsi qu’une petite lampe qui diffusait une petite lumière rosée sensé être sexy.
La cabine était plongé dans la pénombre, la musique forte du bar couvrait à peine les bruits de copulations des autres cabines.
Mon client était assit dans l’ombre, la petite lampe ne l’éclairait que très peu. Tous ce qu’elle voyait de lui était une paire de longues jambes largement écartés. Son parfum me rappela celui de Marshall. Mon esprit fatigué me jouait des tours.
-Bonsoir, je suis Angel. Je suis là pour répondre à tes besoins les plus coquins, dis-je d’une voix que je voulais sexy et douce mais qui sonnait plus comme une cassette usée. Je m’approcha en ondulant des hanches exagérément sur mes talons haut.
-C’est toujours ce que tu dis à tes clients, Lili?
Je figea. C’était impossible que Walter soit là! Sa grande main sortit de l’ombre et déposa le verre de whiskey ainsi qu’une belle pile de billet de banque sur la table.
-Qu’est ce que tu fais là? Une boule de glace se forma dans mon estomac.
-Danse!
Sa voix était rude, éraillée, loin d’être la belle voix de baryton que je lui connaissais. On aurait dit qu’il avait hurlé pendant des heures.
-Tu es venu me voir danser?
-Oui. Entre autre.
J’avala la bile qui me remontait dans l’œsophage.
-D’accord.
Je respira profondément pour essayer de m’empêcher de trembler et de retrouver la confiance que mon alter-ego Angel me donnait. Je lui tourna le dos et me mit la danser lentement et langoureusement. Je sentais son regard sur mon derrière. J’ondulais des hanches mécaniquement, je toucha mon corps doucement en me penchant un peu vers l’avant pour lui offrir une belle vue sur ma fente vêtu de mon string rose fuchsia découvert par la robe noire.
-Toute la lingerie que je t’ai offert servait ici aussi?
J’avala de travers.
-Non… seulement depuis qu’on est plus ensemble.
Il grogna dans la pénombre, je ne l’avais toujours pas vu vraiment. Je continua de danser, j’avais l’impression de me mettre à nu devant un ours qui voulait me réduire en pièce d’une seconde à l’autre.
Je balança le morceau de satin noire lui révélant complètement un autre ensemble de lingerie délicate qu’il m’avait acheter. Un grondement sourd monta dans sa poitrine.
-Approche.
J’hésita, apeurée. Walter était grand et musclé. Il pourrait me casser en deux facilement.
-Viens ici, j’ai dis! Je t’ai trouver ici avec la bite d’un autre au fond de la gorge! Je sais ce que tu fais! Approche.
Sa voix était cassante et autoritaire comme jamais auparavant. J’approcha lentement de son fauteuil et me pencha sur lui. Au fond de moi, l’interrupteur s’enclencha. Lili se réfugia en sécurité derrière un mur de brique solide et libéra Angel, la salope. Mon attitude changea, mes mouvements se firent plus félins, ma voix plus sûre. Je m’appuya les mains sur ses cuisses fermes, son odeur me submergea, mes cheveux caressait sa poitrine. Je murmura dans son oreille.
-Tu veux la totale? Tu veux voir à quelle point je suis une salope? Tu veux Angel la dépravé? Tu veux vider tes couilles avec elle?
-Oui…
Je lécha délicatement la peau juste sous son oreille. Il gronda sourdement, je connaissais les points faibles de cet homme. Je ferma les yeux et dansa sensuellement entre ses jambes comme j’aurais aimé le faire du temps où nous étions ensemble. Ma poitrine touchait la sienne, je sentais la chaleur de sa peau au travers de son t-shirt foncé. Je garda les yeux fermé en essayant d’oublier où nous étions. La mémoire de son corps me guidait.
Il ne me touchait pas, il me laissa faire. Mes mains massaient ses cuisses. Mes tibias appuyés sur le fauteuil et mes abdominaux fermes m’empêchaient de tomber sur lui. J’effleura sa fourche du revers de mes jointures.
Il était dur comme du bois. Ses boucles brunes chatouillaient mon nez, mes lèvres caressaient sa peau légèrement.
-T’es dur, babe. Tu aime ce que tu vois? Il grogna et me repoussa sa main sur mes clavicules.
- Je ne suis plus ton babe… Ouvre les yeux. Regarde-moi.
Sa voix était pleine d’autorité mais je ne voulais pas réagir.
-Non.
En une pirouette je me retourna et prit son verre de whiskey et en prit une rasade.
-Lili, ta petite soumise adorée est aller se planquer.. Il te reste seulement Angel… Je m’assis sur ses cuisses larges. La pute dominatrice.
Je me frottais sur la bosse dur de ses jeans.
-Tu es une switch? J’aurais dû y penser… Angel peut aller se faire foutre. Je veux Lili.
Il voulut m’immobilisé en me prenant les hanches ses grosses mains mais je me releva habillement et fouetta son visage de mes cheveux.
-Non, non, non. Je te l’ai dis. Lili se cache.
Je dansa lascivement dos à lui, mon corps en pleine lumière pour ses yeux que je savais affamés. Je dégrafa mon soutien-gorge et le balança vers lui sans le regarder.
Je pris mes seins doux dans mes mains et gémit effrontément. Je revoyais dans ma mémoire ses yeux autrefois amoureux qui me regardait avec désir. Je balançais mes hanches d’un côté à l’autre sur la musique sensuel.
Walter m’attrapa par les hanches m’assit brusquement sur lui. Sa bouche attaqua mon cou laissant une trainé de salive sur ma peau, m’embrasant littéralement. Mon string était sûrement tout mouillé. Il prit mes seins à pleines mains durement, sans délicatesse. Il pinça cruellement mes mamelons, m’arrachant un cri. Ses doigts me faisaient mal, il me serrait trop fort la hanche et le sein. Je me frotta sur sa grosse bite dure essayant de soulager la brûlure dans ma chatte. Je soupira entre le sanglot et le gémissement de plaisir.
Marshall me saisit brutalement à la gorge et immobilisa les hanches de son bras énorme.
-À quoi tu penses?
Je me mordis la lèvre et garda le silence. J’essaya de bouger les hanches, cherchant le soulagement. Il abattit soudainement la main sur mon sexe me faisant voir des étoiles d’un coup. Je miaula sans gêne quand son doigt frotta brusquement mon clitoris au travers de mon string trempé. Il gronda dans mon oreille.
-À quoi tu pense?
Il serra ma gorge au poing d’avoir de la difficulté a respirer. Je ne dis toujours rien. Il tira sur la dentelle délicate et elle déchira sans pitié. Il entra deux doigt énorme dans ma chatte, je cambra les reins en feulant. Je planta les ongles dans son bras.
-Réponds-moi! A quoi tu pense putain de salope!
Angel se rebella, elle voulait lui craché au visage mais Lili voulait lui faire plaisir et se soumettre à lui. Lili gagna. Je lui répondis de ma petite voix.
-À toi… à toi… Quand tu me réveille le matin avec ta bouche sur ma chatte pour me faire l’amour… Quand tu me caresse dans ton salon…
Il grogna et gronda dans mon cou. Il se mit à me pénétrer brutalement avec ses deux doigts, sa paume tapait sur mon clitoris engorgé de sang.
Le plaisir, la douleur et le manque d’air me faisait serrer les dents et voir des étoiles. Je suffoquais, j’essaya de lui faire lâcher prise mais peine perdue sa poigne de fer était inflexible, je le griffais tout de même.
-Non, non, petite pute c’est moi qui décide. Il me donna cependant un peu d’air. Tu pensais à moi quand tu te faisais sauter par tes clients?
-Je …
-Ne me ment pas ou tu ne jouira pas de la nuit. Il ralentit douloureusement lentement.
Je couina.
-Oui. C’est plus facile….
Il recommença à me pilonner de ses doigts. Je sentait les veines et les tendons saillants de son bras. Il tapait sur mon clitoris à un rythme effréné, mes jambes, largement écartées, étaient molles. Je m’accrocha à son bras qui tenait ma gorge.
-S’il te plaît…
Lili lui quémandait le droit de jouir. Même Angel hochait furieusement la tête dans son coin.
-Pensais-tu à tes clients quand tu baisais avec moi?
Il m’avait bien entrainer ma tête refusait l’abandon de la jouissance que mon corps réclamait. Je frissonna de douleur.
-Non… Seulement à toi.. tout le temps. S’il te plaît…
Il retira brusquement ses doigts de ma chatte dégoulinante et relâcha ma gorge avant de me pousser sur mes pieds. Je tomba presque à la renverse, je me retins sur le mur. Je l’entendis se lever aussi, bientôt sa boucle de ceinture tomba au sol avec ses jeans. Il m’agrippa par le bras et me retourna brusquement face à lui.
Sa bouche attaqua la mienne sauvagement. J’aurais voulu le toucher mais il m’empoigna les mains.
-Suce-moi salope!
Je me jeta à ses pieds et risqua un œil à son visage. Je ne l’avais jamais vu si furieux, si dominant et menaçant. Il poussa son gros gland sur ma bouche fermé.
-Suce!
Il me prit la mâchoire et ouvrit ma bouche de force en appuyant sur mes joues. Aussitôt que j’ouvris les lèvres, il baisa ma bouche sans ménagement, se butant sur mon aluette me faisant hoqueter. Il me faisait mal à la gorge, j’avais envie de vomir. Je me débattis mais sa grosse patte derrière ma tête me tenait fermement, je suffoquais de peur. Les larmes coulaient sur mes joues comme des petites rivières. J’essaya de dire notre mot de sécurité.
-Bl…
Il relâcha ma tête d’un coup et je me dégagea facilement. Je soufflais comme un bœuf en toussant. Il ne dit rien. D’habitude il prenait soin de moi et caressait mes cheveux quand j’utilisais notre mot mais il se contenta de me fixer. Son énorme bite devant mes yeux palpitait. Malgré la peur et la douleur qu’il m’infligeait je voulais lui faire plaisir.
-Laisse moi faire.
Je pouvais pouvait l’avaler jusqu’aux couilles mais à mon rythme. J’ouvris de nouveau la bouche et lécha son énorme queue violacé puis le prit dans ma bouche en tenant ses deux mains pour l’empêcher de me prendre la tête. J’avala son gland, mon nez se retrouvait dans le poil doux de son pubis.
-Fuck…
Il ne bougeait pas du tout et me laissait le lécher du bout de la langue pendant que ma gorge palpitait sur son gland. Je gémissais de contentement, Lili adorait l’entendre gémir de plaisir.
-Tes tellement belle avec ma bite dans ta bouche.
Mon estomac fit un saut périlleux de joie. Je redoubla d’effort.
Je pouvais sentir le pré-com couler dans ma gorge, il grossit encore, je pouvais sentir qu’il allait bientôt jouir. Il agrippa mes cheveux dans son poing et tira dessus. Sa bite sortit de ma bouche en faisant un petit « pop ».
-Je veux te baiser.
Ses grosses mains me remirent debout vigoureusement et il me souleva par les cuisses dans ses bras. D’un coup de bassin habitué, il me pénétra facilement.
Il me manquait tellement, son odeur, ses grognements primaux, sa chaire dans la mienne. Il me baisait férocement agrippant mes hanches pour me faire monter et descendre sur sa bite à une telle vitesse que j’avais le tournis. Ma chatte était tellement trempée, je sentais mon jus sur ses poils. Je me cramponnait à son cou du mieux que je pouvais. Il me mordit le cou tellement fort que je cru qu’il allait me percer la carotide.
-…Mienne….
Il recula et s’assit brusquement son gland grogna fort et me fit mal dans le fond de mon utérus.
-Haa! J’arqua le dos de douleur. Il reprit ma tête dans sa grosse main et me plaqua contre sa bouche. Ses dents mordirent ma lèvre jusqu’au sang. Je couina de douleur.
-Combien d’homme t’ont baisé ici?
Je ne voulais pas répondre. Angel chassa la douce Lili et reprit le contrôle. Je me mis à bouger de façon obscène sur lui. Je faisais des cercles avec mon bassin, je savais que je le rendrais fou mais il ne me laissa pas faire longtemps. Il me saisit une fois de plus a la gorge. Je haletais, il me faisait peur. Ses yeux avaient quelques choses de dément que je ne lui connaissait pas mais en même temps j’étais excité au plus au point, j’étais au bord de l’orgasme. Ma chatte se contractait autour de son énorme queue dur comme du fer.
-COMBIEN?
Je m’arrêta complètement.
-C’est vraiment important? Je suis une putain Walt. Une sale putain.
Il serra ma gorge encore un peu. J’aurais des bleus demain c’est sûr.
-Je veux savoir! C’est important pour moi.
Les larmes me montèrent au yeux. Lili pleurait, elle avait peur, Angel jubilait d’excitation. Je murmura :
-Je ne sais pas… Pas tant que ça. Je danse plus souvent que je baise… Tu es le seul qui compte vraiment…
Il grogna et me changea une nouvelle fois de position, il me fit tombé sur le sol froid et me couvrit de son corps chaud, il entra une nouvelle fois dans ma chatte bouillante. Ses bras chaque côté de moi m’emprisonnait pendant qu’il me pistonnait furieusement à nouveau. Il gronda dans mon cou.
-Combien de fois j’ai passé derrière un de tes clients? Tu t’es glissé combien de fois dans mon lit après…
Lili refit surface et s’accrocha à lui. Je croisa les jambes dans son dos, m’accrochant à sa nuque.
-Aucune…. Je voulais pas te salir…
Il reprit ma bouche avec sauvagerie. Je le mordis à mon tour en tirant sur ses cheveux. Tout devint sauvage féroce et bruyant. Il grognait comme ours en rut, je criais de plaisir. J’allais bientôt jouir, il cognait mon point g à répétition.
-Je t’aime Walt…
-La ferme! Viens salope viens!
C’est tout ce qu’il me manquait pour basculer dans la jouissance. Je hurlais quand il mordis mon mamelon m’emmenait encore plus loin dans la jouissance et je convulsa littéralement dans ses bras. Il ne me laissa pas le temps de redescendre. Il me retourna sur le ventre et me mit à genou. Il recommença à me baiser vigoureusement. Le visage sur le plancher froid je frissonnait et haletait.
-Combien t’on fourrer dans le cul?
Je me retourna du mieux que je pu pour le regarda. Il fixait mon derrière en allant et venant dans ma chatte.
-Non Walt… Tu vas me déchirer… Je paniquais j’essayais de me dégager de lui mais il me tint fermement contre lui. Il caressa de son pouce mon anus contracté au maximum.
-Réponds Lili, combien t’on baiser dans le cul? T’es tellement mouillé je suis sûr que ça rentre comme dans du beurre. T’aime ça rough non? On aurait du essayer avant… Il fit pression sur le muscle, le bout de son pouce passa le premier couche de muscles serrés. Répond moi sinon c’est ma bite qui va te défoncé!
-AUCUN. Personne ne ma touché là! Personne à part toi.
On avait déjà essayer ensemble, son sexe était vraiment trop gros.
-Vraiment… Si c’est la seule chose que personne d’autre n’a eut… Il inséra son pouce d’un coup et j’ouvris la bouche mais aucun son ne sortit. Il recommença à me baiser aussi fort qu’avant. Sa bite dans ma chatte, son doigt dans mon cul, de son autre main il roula mon clitoris dans ses doigts. C’était trop, trop de sensations, trop de douleur physique et morale, trop d'amour perdu, Je me mis à pleurer quand je jouis en giclant sur ses couilles sans sa permission.
-Salope. Tu n’avais pas le droit!
Il me retourna une nouvelle, j’étais couché au sol à genoux au dessus de ma taille il se branlait furieusement.
-Tu n’avais pas le droit de me mentir… de me laisser t’aimer… de mettre Evy dans ma vie… de me briser le cœur. OUVRE TA GUEULE SALOPE!
Il vint sur ma bouche, mon visage et ma poitrine en longues giclés chaudes.
Il s’assit sur ses talons.
-T’avais pas le droit de me laisser rêver d’une maison entourée d’une clôture, pleine d’enfants, d’amour.
Walter se releva et s’assit sur la chaise le visage dans les mains.
J’essuya le sperme sur mon visage et jeta un œil sur l’homme devant moi. L’homme que j’aimais de tout mon cœur avait l’air complètement au bout du rouleau. Il reniflait et tremblait.
-Je suis désolée… Je suis tellement désolée.
-Pourquoi tu ne m’as pas dis la vérité dès le départ?
Je me releva et finit de me nettoyer dos à lui.
-Tu aurais voulu que je me présente en te disant, : Salut moi c’est Lili, je suis maman et serveuse dans un café le jour et Angel, la putain dépravé qui suce des bites pour arrondir les fin de mois la nuit?
Marshall se leva ses yeux étaient rouge sang de peine et de rage. Il remit son boxer et son jeans.
-Oui! Ça aurait été mieux que de te trouver ici pendant une descente avec la bite d’un autre dans la gorge!
Je baissa la tête, il avait raison, des grosses larmes roulèrent sur mes joues.
-Je suis désolée, je voulais arrêter… je voulais arrêter pour vivre nos rêves ensemble… il me restais seulement quelques mois avant d’arrêter… Je t’aime Walter… tellement… Je te jure que je ne te mentirais plus jamais… S’il te plait donne moi une autre chance...
Walter avait la main sur la poignée de la porte, j’empoigna son chandail comme une désespérée pathétique. Angel me donna une bonne claque mental mais Lili était affreusement amoureuse. Il soupira et dit tout bas.
-Arrête et trouve autre chose, on verra après. Laisse moi partir.
Il me laissa toute seule avec ma peine, mon espoir et mon désespoir.
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joaniepencil · 4 years ago
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Masterlist de mes fictions! Lisez, aimez, commentez!
Fantique de muffins (Capitaine Syverson mélanger Walter Marshall! AU x OFC)
James Syverson, capitaine de la police de New-York, sauve la vie de la belle Billie Morgan, jeune femme sourde mais magnifique. Tous ses voeux de célibat tombe à l'eau.
1-2-3-4-5-6-7-8-9-10
L'île de l'amour
Rosie Gagné travail dans une banque dans la petite ville de Saint-Martin sur l'île de Saint-Hélier. Tout son univers change quand elle fait la connaissance de Marshall Syverson riche producteur de pomme de terre. *Terminée*
1- 2- 3-4-5-6-7-8-9-Prologue
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joaniepencil · 4 years ago
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Second Chances - Masterpost
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Syverson x Eve (OFC)
Slow burn, enemies to lovers.
OFC Eve is undescripted so you can imagine her the way you most like. There's no mentions of race or body shape.
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They don't meet in the best circumstances, and it's more than obvious that they can't stand each other. But when that fatidic weekend finally ends, Eve, thinking she could finally forget about Syverson for the rest of her life, couldn't be more wrong.
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Word Count: 19.6k
Warnings: each chapter will have its own warnings. Though this story is not intended to be dark or touch such themes in depth, please be aware of what you read.
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Chapter 1 - Before the beginning
Chapter 2 - But she was, indeed, wrong
Chapter 3 - (coming soon)
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joaniepencil · 4 years ago
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Fanatique de muffins
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Chapitre 10
Résumé : La passion entre Billie et Sy se développe mais tout n'est pas tout rose. Sy cache des squelettes dans son placard qui pourrait faire peur à la jeune femme.
Pairing : James Syverson ( mélange Marshall et Syverson) X OFC Billie Morgan
*Les personnages de Marshall et Syverson ne m'appartiennent pas ainsi le reste oui! Langue des signes en italique. Pas de beta Reader donc les fautes sont de moi!!! :)*
Avertissement : 18 ans et plus! Sexe!! P dans V sexe oral, masturbation féminine. Position douteuse 🙃 fluff angst aussi. Jalousie.
Billie dormit pendant deux jours entiers. Les préparatifs du mariage l’avaient complètement épuisée. Quand finalement elle se leva pour prendre une douche, elle constata qu’elle sentait encore la présence de Sy au fond de son ventre. Il l’avait tellement baisé fort qu’elle avait encore mal au col de l’utérus.
Les jours suivants, Billie essaya de mettre cette belle soirée avec Sy dans le fond de sa tête. Il ne lui avait pas donné signe de vie. Elle finit même par se demander si elle n’avait pas rêvé.
Un midi, une bonne semaine plus tard, elle décida d’aller se chercher une salade dans sa petite boulangerie préférée.
La chaleur de juin frappait les rues de New-York, Billie suait à grosse goutte dans son blazer noir, quelle idée elle avait eu de laisser ses cheveux libres sur ses épaules? La sueur coulait sur sa nuque alors qu’elle attendait sa commande. Elle releva ses cheveux et s’éventa avec un menu de carton, elle sentit un souffle anormal sur sa nuque. Un peu effrayée, elle se retourna pour face à face avec Sy qui lui souriait doucement. Ses yeux bleu foncé la regardait intensément.
-Tu as chaud ma belle ? Elle hocha la tête lentement. Il était toujours aussi sexy avec son t-shirt bleu royal et ses jeans. Sa plaque et son arme de service accroché à sa hanche. La sueur perlait sur son front ses boucles brunes collaient sur sa peau.
-Oui il fait une chaleur d’enfer.
La commande de la jeune femme était prête elle se poussa sur le côté. Elle ne savait pas trop si elle devait l’attendre ou si elle partait tout simplement. C’était un peu inconfortable mais le désir dans le fond de son ventre, qui ne demandait que ses caresses, prit le dessus. Elle posa la main sur son bras pendant qu’il attendait son tour.
-On va prendre un verre quelque amis ce soir si tu veux venir avec nous… Ou si tu préfères tu peux me rejoindre en fin de soirée. Jane et Luke sont encore en voyage…
Sy lui fit un petit sourire en coin.
-Je travaille mais appel moi quand tu vas être prête à rentrer chez toi et j’irais te chercher. Billie sourit de son magnifique sourire qui le faisait craquer.
-D’accord… mais je n’ai pas ton numéro. Sy se mit à rire.
-Donne-moi ton téléphone. Elle lui tendit son téléphone et elle le regarda composer son numéro. Maintenant tu as le mien et j’ai le tien. À ce soir.
Il se pencha sur elle et il lui donna un baiser léger sur la joue.
L’estomac de Billie fit des bonds dans tous les sens tout l’après-midi. Elle but un ou deux verres de trop avec ses amies au bar ce soir-là. Vers 22h elle envoya un texto à Sy.
Billie : Je suis toute prête pour toi.
Cinq minutes plus tard il lui répondit.
Sy : Tu es où?
Billie : Molly.
Sy : J’arrive ne bouge pas de là.
Dix minutes plus tard, Sy fendait la foule de gens beaucoup trop bourré pour retrouver le petit bout de femme qui le faisait sortir de sa tanière.
Aussitôt qu’elle le fit, Billie lui sauta au cou laissant le jeune homme près d’elle sur sa faim. Les filles autour d’elle se mirent à glousser et lui jeter des œillades jalouses. Les deux ou trois jeunes coqs le regardèrent en se bombant le torse.
-Sy, je suis si contente de te voir! Elle avait bu quelques verres de trop, il le sentit dans son haleine et dans ses yeux qui bougeait un peu trop. Il la serra brièvement contre lui presser de sortir de cette fournaise mais Billie en avait décidé autrement.
- Les filles je vous présente mon … Elle lui jeta un œil. Ami Sy. Sy voici les filles.
Le groupe de fille le saluèrent avec un peu trop de chaleur. L’une d’entre elle le déshabilla carrément du regard. Sy n’avait pas l’intention de s’attarder.
-Bill tu ne nous avait pas dit que tu sortais avec un policier ! Dit l’une d’elle. La blonde plantureuse regarda Sy avec envie. Il portait encore sa plaque et son arme de service au grand bonheur de la blonde. Billie ne l’avait pas comprise et Sy se demandait bien ce qu’elle lui aurait dit. Billie le tenait par la taille fermement appuyer sur lui. Il pressa un peu le haut de son bras nu quelques fois pour attirer son attention.
-Tu es prête ? Elle hocha la tête et saisit son sac à main et salua tout le monde en partant. Elle marchait étonnement droit pour une personne en état d’ébriété mais Sy préférait garder la main dans le bas de son dos jusqu’à ce qu’ils soient dehors. Ce soir, elle était à lui.
La route entre le bar et sa maison était déserte. Cette fois Billie ne dormait pas, elle regardait silencieusement dehors en chatonnant un petit air à voix basse. Sy bassa le volume de la radio et l’écouta en souriant. Il prit sa main dans la sienne et embrassa doucement ses jointures. Elle soupira et le regarda faire. Comment un homme aussi imposant qu’un grizzly pouvait être aussi doux?
-Je suis contente que tu aies accepté de venir… Je n’étais pas certaine que veuille me revoir. La noirceur cacha sa réponse. Il frotta doucement sa petite main sur sa barbe. Elle ronronna presque.
Arriver à la maison, elle fit sortir Mia puis proposa un verre à Sy. Il regardait chacun de ses gestes avec attention et intensité comme un prédateur regarde sa proie. Sa petite robe noire virevoltait dans la cuisine.
Il prit la bière qu’elle lui tendit.
-Tu as faim?
-Oui mais c’est toi que je veux manger.
Billie rougit jusqu’à la racine de ses cheveux. Il s’approcha lentement d’elle et enroula ses bras autour d’elle son front touchait le sien. En un clin d’œil, il captura sa bouche dans la sienne, la souleva comme si elle n’était qu’une plume et l’assit sur le comptoir de la cuisine.
Sa bouche la dévora comme s’il n’avait pas manger depuis des jours. Billie enroula ses jambes autour de sa taille, se frottant contre lui en gémissant à son contact électrisant. Ses mains jouaient dans ses boucles brunes. Elle le repoussa un peu.
-Sy… Attends… J’ai eu tellement chaud… Pourquoi pas une douche… dit -elle entre deux baisers fiévreux.
-Ok… Je vais te baiser dans la douche. Dans ta chambre?
Elle hocha la tête.
-En haut.
La langue de la jeune femme léchait la sienne à pleine bouche. C’était le baiser le plus érotique que Sy n’eut jamais échangé de toute sa vie. Sulfureuse et passionnée, Billie envahissait sa bouche avec sa langue douce lui arrachant un grondement de plaisir. Sy la ramassa une nouvelle fois par les fesses et la serra contre lui. Il était plus qu’excité, il était tellement bandé que son jeans lui faisait mal. Billie se frottait contre lui sans retenu pendant qu’il l’emmenait avec lui dans l’escalier. Il pouvait sentir la fournaise de sa chatte contre lui. Au milieu de l’escalier il la déposa dans les marches en tapis. En continuant de l’embrasser il retira rapidement son t-shirt, elle ouvrit son jeans humide de son jus qui dégoulinait de sa chatte.
C’était une véritable urgence. Il fallait qu’il la baise furieusement, là, tout de suite. Il lui déchira sa petite culotte et l’empala avec sa grosse bite. Elle poussa un cri.
-Fuck!! Sy!! Doucement !
-Désole ma belle.
Le souffle court, la sueur au front il se retint le plus qu’il put pour ne pas la baiser le plus fort qu’il pouvait.
Lentement, il se mit a aller et venir dans sa chatte brûlante. Il parcouru son cou de baiser mouillés, elle goutait le sel et le parfum.
Elle bougea les hanches avec lui, leurs deux corps dansaient la même danse de plus en plus effrénée. Se percutant comme des vagues sur un rocher, malgré l’inconfort du tapis. À court de souffle Sy s’arrêta. Billie protesta.
-Non !
-Viens dans la douche. Accroche-toi. Il la prit dans ses bras, la bite toujours au fond d’elle. Il la releva et l’emmena avec lui en essayant de ne pas tomber, Billie continuait d’onduler des hanches pendant qu’il marchait.
-Putain Bee, tu vas me tuer... Il l’appuya brutalement sur la porte de la salle de bain et lui assena plusieurs puissants coups de rein assez fort pour lui faire voir des étoiles.
-Merde … Elle frissonna de tout son corps, sa chatte se serra sur sa bite, ses ongles se plantèrent dans ses épaules. Continue!
Sy continua et la baisa fort contre la porte jusqu’à ce qu’elle cri comme une actrice de porno.
-Serre moi fort… Dit elle les dents serrés les yeux fermés. Il la serra très fort dans ses bras, son petit visage dans son cou, ses jambes autour de lui, elle ondula des hanches encore un peu jusqu’à ce que l’orgasme soit passé. Sy sentait ses couilles complètement trempées et douloureuses.
Il la posa doucement au sol. Elle tremblait mais tenait debout. À bout de souffle et impatient il lui fit signe d’aller dans la salle de bain. Elle retira sa robe et son appareil avant d’ajuster l’eau penchée devant lui. Il se déshabilla rapidement et frotta son gros gland sur son cul magnifiquement nu. Il entra et sortit tranquillement de sa chatte dégoulinante quelques fois, il frotta même sur sa petite rondelle rose. Elle réagit vivement et le repoussa.
-Non !!! Pas là. Il lui donna un baiser sur l’épaule et la poussa doucement dans la douche. Le désir ravageur le rendait impatient et bestiale.
-Je ne veux pas te faire mal mais putain j’ai tellement envie de toi.
-Baise moi, fais ce que tu veux avec moi mais pas dans le cul. Son regard bleu la transperçait. Il aurait pu lui faire mal, la prendre de force mais elle lui faisait confiance.
-Dis non si tu n’aimes pas, d’accord? Elle hocha la tête. Il dirigea le jet de douche pour être sur leur deux corps et la retourna pour la mettre face au mur de carrelage. Il écarta ses pieds et il entreprit de la baiser d’abord doucement puis de plus en plus fort toujours plus profondément. Il mit une main sur son ventre pour l’empêcher de bouger et de l’autre agrippa ses deux poignets au-dessus de sa tête. Elle couina quelques fois mais ne lui demanda jamais d’arrêter.
Il sentait l’orgasme monter dans la base de sa bite et la retourna vivement. Il l’embrassa et lui mordit la lèvre inférieure.
-Suce moi. Elle se mit à genou devant lui et le prit dans sa bouche. Son jus encore sur sa bite. Elle n’avait jamais fait ce genre de chose avant mais Sy avait découvert la salope en elle et elle adorait ça !
Elle le prit le plus profondément qu’elle pu, avalant, léchant, suçant sa bite énorme. Sy renversa la tête en arrière en grognant de satisfaction.
-Fuck !!!
Billie s’appliqua à lui faire plaisir et elle le sentait près d’exploser. Elle branla de sa main ce qu’elle ne pouvait sucer. Tout en insérant deux doigts dans sa chatte bouillante. Elle gémit fortement quand un autre orgasme la fit s’arrêter de sucer. Sy pencha la tête vers elle et la vit se branler frénétiquement. Il n’en fallut pas plus pour qu’il explose dans sa bouche sans avertissement. Billie ouvrit de grands yeux ronds mais elle avala le tout sans broncher.
Elle reprit son souffle à quatre pattes dans la douche. Il s’agenouilla près d’elle et la prit dans ses bras en s’assoyant dans le bain. L’eau leur coulant dessus.
Elle sentait son cœur battre aussi fort que le sien. Il caressa ses cheveux et lui vola un baiser. Ils passèrent la nuit ensemble se caressant, goûtant, léchant chaques parties de leurs corps respectifs jusqu’au petit matin. Quand finalement elle se réveilla, Sy était partis depuis longtemps la laissant seule dans le grand lit.
Deux jours plus tard, Luke et Jane revinrent de leur lune de miel la peau bronzée du soleil de la Floride où ils avaient passé les deux dernières semaines.
Ils se regardaient avec amour, les yeux brillants plein de promesse de bonheur.
Dès le premier soir Billie se sentit de trop. Luke tenait Jane dans ses bras sur le sofa et lui donnait de doux baiser dans le cou la faisant rire. Sa solitude lui pesait, elle aurait voulu que Sy la cajole comme son frère faisait avec sa femme.
Elle saisit son téléphone et le reposa au moins 4 fois. Non Sy ne l’avait pas texter. Elle ne savait pas si elle devait le contacter ou non. Il avait été très tendre avec elle mais il l’avait laissé sans nouvelle depuis, elle n’osait pas non plus le contacté.
Elle se décida finalement à aller prendre un café, au moins elle sortirait de sa maison. Le soleil était déjà couché quand elle enfila un chandail à capuche noir et ses espadrilles.
Les jeunes mariés ne remarquèrent même pas qu’elle était sortie trop occuper à se fondre le plus possible dans la peau l’un de l’autre.
Elle parcouru au pas de course les deux petits kilomètres qui la séparait de son café préféré. Le Tim’s était une petite brulerie qui offrait aux amateurs de caféine une ambiance confortable pour relaxer.
Billie y allait souvent quand elle ne voulait pas être toute seule. Tim, le propriétaire était devenu un ami pour elle. Gay extraverti et hypersensible il la faisait toujours rire. Aujourd’hui il portait la chemise la plus rose flash qu’elle est jamais vu.
Il passa la tête hors de son bureau quand il entendit sa voix.
-Salut miss comment ça va? Je croyais que tu ne trompais avec le nouveau Starbucks du centre-ville!
Billie se mit à rire.
-Bien sûr que non voyons. Tim lui tendit sa tasse de café noir brûlante avec un nuage de cannelle sur le dessus. Starbucks c’est de la merde voyons!
-Tu étais où ça fait des semaines que je ne t’ai pas vu ?
-J’ai aidé mon frère à préparer son mariage, plutôt je l’ai préparé pour lui! Billie prit place dans un des grands fauteuils près de la fenêtre et enleva ses chaussures. Elle remonta ses genoux sous son menton et s’assit confortablement devant Tim, le grand jeune homme s’assit devant elle et mit les coudes sur ses genoux, le menton sur ses points.
-J’ai presque cru que tu avais enfin trouver un Roméo! Billie souffla sur son café sans rien dire. Miss? Tu as rencontré quelqu’un? Tim la regarda par-dessus ses fausses lunettes multicolores. Elle dodelina de la tête.
-Plus ou moins. On s’est fait du bien mais je crois qu’il n’y aura pas de suite… Elle haussa les épaules.
- Vraiment? Il avait une grosse bite au moins? Billie haussa un sourcil suggestif. Vraiment ?
Elle hocha la tête.
-Énorme. Assez parler de moi. Quoi de neuf ici?
Il regarda sa montre.
-Tu vas voir dans cinq minutes. On a un nouveau client… Ce type transpire la testostérone par tous les pores de sa peau. Il est tellement sexy tu vas voir… Il vient ici tous les soirs de semaines à la même heure…. La clochette de la porte sonna et Tim se leva comme si un ressort l’avait poussé sur ses pieds. Il lui fit un clin d’œil en se dirigea vers le comptoir.
Billie connaissait bien l’homme qui entra dans le café. Elle reconnut tout de suite Sy, elle se détourna vers la fenêtre. Elle essaya de ne pas être vu, elle n’était pas d’humeur ni habiller pour jouer les femmes fatales. Pour être tout à fait franche elle était mal à l’aise, elle avait très envie de le voir mais elle était trop timide pour faire les premiers pas.
Elle prit le journal sur la table devant elle et entreprit de regarder les petites annonces de logement à louer en se faisant discrète mais la discrétion n’était pas dans les habitudes de Tim.
-Ce ne sera pas très long capitaine je prépare votre commande, pourquoi pas prendre un café en attendant, les fauteuils sont vraiment confortables près de la fenêtre. Sy ne dit rien. La journée avait été épouvantable et il n’avait qu’une envie rentrer chez lui et manger mais il prit tout de même la boisson chaude et se retourna vers le coin salon. C’est là qu’il remarqua sa petite silhouette pelotonnée dans un fauteuil. Il l’aurait reconnu n’importe où, sa masse de cheveux cerise l’attirait comme une lumière dans la nuit.
Elle ne l’avait pas vu, elle regardait un journal en buvant sa boisson. Peut-être qu’elle pourrait l’aider à passer une plus belle fin de soirée… Il avait penser à elle bien plus qu’il n’aurait dû durant les derniers jours. Son sourire doux , ses gémissements sensuels quand il la baisait et la chaleur de sa chatte le hantait.
Il ne réfléchit pas avant d’aller la voir. Il se pencha au-dessus d’elle et vit quelle regardait des annonces de logement. Il se pencha un peu plus pour sentir l’odeur de ses cheveux.
« Bon Dieu qu’elle sent bon! »
Le besoin de la touché fut irrésistible. Il caressa doucement sa joue sans crier gare. Elle sursauta et se retourna vivement en renversant une partie de son café sur le journal et ses cuisses nues.
-Sy!!! Jésus Christ tu veux me faire mourir?
Sy s’excusa et trouva des serviettes de papier sur une table et s’agenouilla devant elle.
-Désole ma belle, je ne voulais pas te faire peur. Il tapota le café sur ses cuisses douces. La respiration de Billie s’accéléra quand sa grande main se posa sur sa cuisse et la caressa avec son pouce un instant. Leurs yeux se croisèrent et Billie vit dans ses prunelle bleus l’éclat du désir qu’elle commençait à connaitre. Il se releva et partit lui chercher un nouveau café ainsi que sa commande emballer dans un grand sac en papier brun.
-Qu’est-ce que tu fais ici toute seule ? Luke est revenu de voyage non ? Il s’assit tout près d’elle ses grandes jambes entrelacés possessivement avec les siennes. Elle la regarda en penchant la tête de côté, elle se mordit la lèvre avec un sourire. Il lui avait manqué même si elle avait mal à la cuisse. Au fond d’elle, elle était bien contente d’être venu là et de l’avoir croisé. Elle se sentait bien avec lui. Il dégagea une telle force et une douce tranquillité qui l’apaisait.
-Oui ils sont revenus et ils dégoulinent de bonheur de jeunes mariées. Elle fit la grimace au -dessus de son café.
- Dégoutant en effet. Il sourit en coin. Tu fais quoi ce soir? Tu as envie de partager mon repas?
Vingt minutes plus tard, Sy donna un coup de pied dans sa porte d’entrée pour la refermer. Les mains trop occupées à caresser la peau de satin de la jeune femme, la bouche sur la sienne. Billie lui arracha son t-shirt noir dès qu’il eut posé son sac, complètement droguée de son odeur et le goût musqué de sa peau.
Sa barbe rude piquait sa peau quand il la prit dans ses bras et la leva, sa poitrine au niveau de son visage, comme si elle ne pesait pas plus qu’une plume. Il la balança sur le lit de son studio. La jeune femme se mit à rire de plaisir.
Durant les semaines qui suivirent, chaque fois qu’ils se croisaient par hasard, ils finissaient invariablement dans les bras l’un de l’autre.
Peu importe l’endroit.
Il lui avoua un soir après une autre baise endiablé alors qu’il la tenait contre lui. Elle reprenait son souffle à demi couché sur son torse en sueur dans son lit.
-Avec toi on dirait que je suis un adolescent en rut. Je n’ai jamais assez de toi ma belle Bee.
-Et toi tu m’as transformé en putain gémissante. Elle se hissa jusqu’à sa bouche et lui vola un baiser. Il pinça sa fesse et la retourna sur le dos en riant.
-Tu es ma putain gémissante… Elle regarda ses yeux bleus magnifiques quelques instants, elle ne voulait pas briser le moment alors elle n’ajouta rien de plus et pris sa tête dans ses mains et l’embrassa de nouveau fiévreusement. Il était de nouveau dur et près pour une nouvelle fois…
Ils n’avaient pas vraiment mit de mot sur leur relation mais ils avaient du plaisir à se retrouver plus ou moins souvent. Billie se sentait lentement tombé amoureuse de lui. Elle se demanda s’il ressentait la même chose mais elle avait beaucoup trop peur d’être rejeté pour s’ouvrir à lui.
Un soir alors que Billie avait décidé d’accompagnée Jane et Luke boire quelques verres, elle ne s’attendait pas à grand-chose. Sy était sur une grosse enquête et il n’avait pas de temps pour leurs petites rencontres sexy.
Elle essayait tant bien que mal de se commander une bière quand elle sentit une paire de main sur ses hanches. Elle se retourna vivement en espérant vainement que ce soit Sy.
-Colum!!! Elle sauta joyeusement dans les bras du jeune homme blond qui lui souriait.
- Comment tu vas? Ça fait une éternité que je ne t’ai pas vu. Tu étais où?
Ils prirent place au bar et se mirent à discuter ensemble de tout et de rien. Ils avaient beaucoup de temps à rattraper. Colum était toujours aussi drôle que durant leurs années d’étude à Galaudet. Elle riait au éclat quand un mouvement près de la porte attira son attention.
Sy venait de passer la porte. Large et sexy comme toujours. Il la vit tout de suite et lui fit un petite signe de tête. Billie retourna son attention sur Colum qui c’était retourné pour voir ce que Billie regardait avec autant d’insistance.
-C’est un ami à toi?
Elle hocha la tête.
-Oui, il travaille avec mon frère… Elle se retourna de nouveau vers lui et se força à ignorer Sy. Ils ne se parlaient presque jamais en public. Ils gardaient leur relation discrète et privé. Alors parle-moi de ton travail. Tu fais quoi maintenant, tu es toujours avec Connor?
Colum touchait beaucoup Billie, ses cheveux et son bras. Il se pencha sur elle et elle se mit à rire à gorge déployer.
Au loin, Sy bouillait littéralement de jalousie. Il prenait sa bière sans vraiment écouter ce que les autres disaient son attention tourné le plus souvent vers la jeune femme et son compagnon.
-Cap pourquoi tu veux tuer ce pauvre gars? Lui demanda Evans.
-De quoi tu parles?
Sy prit une gorgée de sa bière. Evans secoua la tête.
-Le gamin avec Billie, on dirait que tu veux le tuer, tes jaloux ou quoi?! Laisse les enfants s’amuser. Bill à l’air de bien s’entendre avec lui. Pour une fois elle a un flirt qui parle la même langue qu’elle.
Sy grogna mais continua néanmoins de les regarder.
-Je dois y aller maintenant mais j’aimerais vraiment qu’on se revoit bientôt, tu m’as manqué.
Sy avala sa gorgé de travers quand il la vit sortir son téléphone. Elle le lui tendit et il composa quelque chose dessus. Le jeune homme n’avait qu’une envie, arracher les yeux de ce gamin. Billie se pencha sur lui et lui donna une chaleureuse accolade. Le jeune homme lui donna un baiser sur la joue et partit.
Le bar était bondé et elle avait besoin de prendre l’air, le gin lui montait à la tête.
Elle se rendit sur la terrasse arrière et tâcha de se reprendre son souffle. Deux minutes plus tard, une poigne d’acier la retourna sans ménagement. Elle reconnu Sy dans la pénombre.
-Qu’est-ce que tu fais avec ce gamin pré-pubert? Billie secoua son bras tenta de se défaire de son étreinte de fer.
-Lâche moi tu me fais mal! Elle ne l’avait pas compris mais elle savait qu’il était fâché. Au cas où tu n’aurais pas remarqué tu es dans le noir je ne te comprends pas…
-Et ça tu le comprends.
Il l’embrassa sauvagement, insérant sa langue dans sa bouche sans ménagement empoignant ses cheveux dans son poing. Il relâcha son bras pour mettre la main dans son dos et l’écraser contre lui. C’était sauvage et primal, son sexe dur contre son ventre attestait de son désir brut pour elle. Billie couina contre lui. Bien malgré elle, elle sentit ses genoux ramollir. Elle finit tout de même par le repousser, à bout de souffle, elle lui demanda :
-Qu’est ce qui te prend putain de bordel de merde! Je n’ai pas de nouvelle de toi pendant des jours et maintenant tu m’agresse comme un homme des cavernes? Elle se tourna pour qu’il soit face à la lumière faiblarde du lampadaire.
- Qui est ce gars ? Est-ce que tu as baiser avec lui? Ses yeux bleus scintillaient de fureur.
-Non ! Tu es sérieux? Tu me fais vraiment une crise de jalousie ? Franchement! Colum est mon ami rien de plus. Elle était furieuse elle aussi.
-Un ami? Menteuse, tu es comme toute les autres une petite chienne qui aime se faire baiser bien profond…
La gifle retentit sur la terrasse comme un claquement de fouet. Heureusement il n’y avait personne d’autre qu’eux sur la terrasse.
La main de Billie pétilla encore quand elle lui hurla :
-Va te faire foutre Syverson. Ses yeux verts étaient pleins de larmes.
Elle dit en passant à son frère.
-Je rentre à la maison en taxi. Il lui prit le bras.
-Déjà?
-Oui. J’ai mal à la tête.
-Tu es sure que tu vas bien?
-Oui, je retourne à la maison, un connard m’a gâché ma soirée. J’ai besoin d’être toute seule.
-Qui ? Il t’a fait du mal?
-Non. Je n’ai pas été blessée je suis seulement fâchée. Il hocha la tête et lui donna un baiser sur le front et la laissa partir.
Sy revint calmement vers la table, la joue lui brûlait encore, la pénombre et sa barde cachait la trace de main.
-Cap, tu étais dehors toi aussi? Billie est partie comme une furie. Un connard lui aurait gâché sa soirée…
Sy croisa les bras sur sa poitrine.
-Non j’étais au toilette. C’est peut-être ce petit gamin qui l’as fait chier. Celui avec qui elle buvait tout a l’heure.
-Colum? Luke se mit à rire. Impossible. Colum est presque un petit frère pour elle.
Sy grogna dans sa barbe.
-Peut-être qu’il voulait plus…
Morgan explosa de rire encore plus fort.
-Même complètement saoul il ne la toucherait jamais comme ça.
Il n’avait plus le cœur à boire avec ses collègues, il finit sa bière rapidement et se leva pour partir.
-Déjà. Bon dieu mais qu’est-ce qui ce passe se soir? Plus personne ne veut se saouler?
Dans son camion il poussa plus d’un juron en tapant sur son volant.
La voir avec ce jeune homme l’avait complètement rendu dingue, aveuglé par la jalousie il lui avait des paroles qu’il regrettait amèrement.
Non loin de là, Billie pleurait à chaude larmes rouler dans son lit. Tous ses espoirs de bonheur envolés. Elle avait vraiment crue que Sy était fait pour elle.
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joaniepencil · 4 years ago
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joaniepencil · 4 years ago
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L’ile de l’amour
Avertissement : juste de la grosse guimauve!
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Prologue.
Quatre ans plus tard.
Marshall piétinait d’impatience devant l’autel. Son toxedo gris foncé lui allait à ravir. Il se balançait d’un pied à l’autre en attendant que la musique commence. Ses quatre frères à ses côtés.
Rosie caché dans le fond de l’église le regardait en souriant, le cœur débordant d’amour pour cet homme merveilleux. C’était le partenaire idéal et un papa merveilleux pour leur 3 enfants. Elle regardait l’assistance qui n’attendait plus qu’elle. Caleb, son bébé d’un an et demi, courait librement entre les bancs d’église avec sa sœur Mary de 3 ans.
- Allez maman! Papa nous attends, lui dit Anna-Louise, 4 ans en tirant sur sa robe.
- Tu as raison.
Elle fit signe au violoniste qu’elle était prête. La marche nuptiale débuta. Luke lui tendit son bras et elle descendit l’allée dans la plus belle robe celtique blanche à petite fleurs brodée qu’on est jamais vu.
Rosie rayonnait de bonheur. Devant elle, sa petite lançant des pétales de roses blanche.
Marshall se retourna et lui sourit largement en essayant sans succès de ne pas pleurer. Elle était éblouissante.
Un murmure de surprise parcouru l’église, tout le monde découvrait en même temps le ventre bien rond de la jeune maman qui abritait le petit quatrième.
Fin
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joaniepencil · 4 years ago
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L’ile de l’amour
Chapitre 9
Résumé : Qu’est ce qui se passe avec la santé de Rosie.
Avertissement : 18 ans et plus, Smut doux et amoureux (enfin!)
James était parti depuis longtemps quand Rosie revint à l’intérieur de la maison. Cette toute petite promenade et leur engueulade l’avait vider de ses maigres forces.
Elle s’installa sur le sofa du salon, pas question de rester encore dans cette chambre triste. Elle alluma la télé et s’endormit en un instant.
Elle se réveilla beaucoup plus tard, elle avait dû dormir tout l’après-midi. Il faisait sombre dans le salon, Marshall l’avait bordé avec sa couverture préférée. Sur la table basse devant elle reposait ses clés de voiture et une petite boîte. Rosie s’assit en baillant. Elle prit la boîte, c’était un téléphone tout neuf, le même modèle que le sien.
-Tu n’es pas prisonnière ici, tu es en sécurité. Si tu veux vraiment partir tu peux, lui dit Marshall en sortant de l’ombre du corridor. Il entra dans le salon, torse nu en survêtement. Il sortait de la douche, ses cheveux étaient encore humide.
Elle triture la boîte dans ses mains un instant. Marshall s’assit dans son fauteuil fétiche au bout du sofa de Rosie.
-Veux-tu que je parte? Dit-elle d’une petite voix.
Elle n’osa pas le regarder même s’il était à moins d’un mètre d’elle.
-Bien sur que non mais si c’est ce que tu veux, je vais comprendre.
Elle soupira.
-Je veux que mon homme me revienne, je veux que tout redevienne comme avant. C’est tout ce que je veux.
Marshall ne dit rien et soupira tristement. Il changea de poste de télé pendant qu’elle découvrait son nouveau téléphone. Pour une fois, il n’avait pas l’air pressé de sortir.
-Tu reste ici ce soir?
-Oui. Tu as faim? Dit-il en se levant. On a pas grand-chose à manger, constata-t-il en regardant dans les placards. Tu veux qu’on sorte manger? En ville?
Rosie était totalement sidérée. Il lui avait à peine parler aujourd’hui, James avait dû se fâcher contre lui pour qu’il passe du temps avec elle et maintenant il voulait l’emmener manger au restaurant? Elle se redressa plus dans les coussins.
-Qu’est ce qui se passe? Je ne comprends pas… Tu voulais à peine me parler ce midi… et maintenant tu me propose de manger au restau?
Marshall descendit les deux petites marches de la cuisine et la rejoignit. Il s’assit sur la petite table de salon devant elle, il regarda directement dans ses yeux.
-Est-ce qu’on peut juste prendre une pause ce soir et oublier tous ce qui se passe? J’ai faim et j’ai envie de manger avec toi. S’il te plaît.
Rosie n’en croyait pas ses oreilles.
-Quoi? Une pause?
Marshall hocha la tête.
-Une soirée comme avant… S’il te plaît… J’en ai besoin.
Ses yeux bleus triste l’imploraient.
-D’accord. Prenons une pause. J’ai besoin de me changer, j’ai l’air d’une sans-abri.
Marshall sourit pour la première fois depuis longtemps.
Elle enfila un haut simple mais plus mignon que son vieux pull trop grand. Elle dû se résoudre à garder ses leggings c’était trop douloureux d’essayer de porter autre chose.
Marshall ressortit de sa chambre en jeans et en chemise. Il avait prit le temps de se coiffer et se parfumer. Rosie le trouvait tellement beau. Elle le regarda comme si c’était leur premier rendez-vous. Il avait du s’entrainer beaucoup dernièrement, il lui semblait encore plus large et massif.
Rosie ne pu qu’attacher ses cheveux fade et mettre un peu de baume à lèvre. Le reste de ses affaires étaient dans son appartement.
-J’aimerais bien récupérer quelques affaires chez moi, dit-elle pendant qu’il mettait son blouson de jeans sur ses frêles épaules. Marshall lui ouvrit la porte d’entrée.
-Fais moi une liste, j’irais chercher ce que tu as besoin.
-Ce serait plus simple si j’y allais.
-Non pas question, tu ne remonte pas là-bas. Il la regarda dans les yeux, il ne pouvait être plus sérieux.
-D’accord je vais te faire une liste.
Elle descendait lentement les marches quand il la prit dans ses bras comme une mariée. Rosie émit un petit cri de surprise mais passa rapidement ses bras autour de son cou puissant. Pendant quelques petites secondes elle se lova le nez dans son cou. Il sentait tellement bon. Du coin de l’œil elle vit sa petite voiture garer derrière la Volvo noire de Molly.
-Tu l’as sortit! Dit-elle en souriant d’une oreille à l’autre.
-Tu veux qu’on la prenne? Lui demanda Marshall content de la voir sourire.
-Non ça va. Mes béquilles n’entre pas dedans.
Il la déposa doucement dans sa camionnette, Dieu qu’il sentait bon!
-Alors qu’est ce qui te ferait envie?
Marshall prit la route de Saint-Hélier.
-Beaucoup de chose, le problème est de savoir si tout vas rester à l’intérieur… Elle regarda dehors, Marshall grogna.
-Ça m’inquiète que tu sois toujours malade…
Rosie le regarda et posa la main sur sa cuisse tout naturellement.
-Mon amour, on a prit une pause des soucis pour ce soir, on en discutera demain.
Il lui jeta un coup d’œil puis regarda sa main et mit la sienne par-dessus.
-D’accord ma chérie. Il prit sa main et lui donna un baiser. Rosie frissonna au contact de ses lèvres sur sa peau. Italien ça te dit?
Elle hocha la tête en souriant.
-C’est parfait.
Ils passèrent une très agréable soirée à discuter de tout et de rien dans un petit restaurant Italien. Pour une fois la nausée semblait être disparue.
Sur le chemin du retour, c’est le jeune homme qui posa la main sur la cuisse de sa compagne. Rosie posa la main sur la sienne et la serra aussi fort qu’elle pu.
Dans la pénombre de la voiture, elle murmura :
-Je t’aime Marshall. Je t’aime de tout mon cœur…
Il pressa la cuisse doucement.
-Je t’aime aussi ma chérie ma toute petite Rosie.
Au moment de se coucher, Rosie hésita. Elle mourrait d’envie de se retrouver dans ses bras mais elle n’osait pas lui demander.
Dix minutes après s’être coucher, elle entendit cogner à sa porte.
-Oui?
Marshall passa la tête dans la porte.
-Ça te dérange si… je dors avec toi?
Le cœur de Rosie bondit de joie.
-Viens! Elle ouvrit les couvertures de son côté. Par contre, c’est bien possible que je t’empêche de dormir. Je dors très mal. Ma jambe me fait chier la nuit.
Il s’étendit près d’elle, avec pour tout vêtement son boxer.
-Je sais. Je t’écoute toute les nuits, j’entends chacun de tes gémissements, chacun de tes pleurs en espérant que tu finisse par me demander de venir te trouver.
Rosie soupira , l’orgueil l’en empêchait. Marshall était étendu comme elle sur le dos. D’habitude, ils dormaient en cuillère mais c’était impossible avec sa grosse atèle.
Rosie avait les yeux grand ouvert dans le noir, la chaleur de Marshall irradiait dans le lit. Elle avait le cœur qui battait la chamade comme une adolescente lors de sa première fois.
-J’aurais aimé que tu vienne me trouver mais…
-Je sais… Je suis un connard…
Rosie poussa un petit gémissement entre le rire et le sanglot.
Il se retourna vers elle en s’appuyant sur son coude et mit la main sur sa joue. Il l’embrassa doucement. Ses lèvres caressèrent les siennes en parfaite harmonie. Rosie darda le bout de sa langue contre la sienne. Elle soupira de bonheur. Marshall lui donna des baisers fiévreux dans le cou.
-Est-ce qu’on peux, je veux dire avec ta jambe.
Elle l’attira à elle le plus qu’elle pu et se lova dans ses bras puissant.
-Fais moi l’amour …
Il passa les mains sous son pyjama.
-Bon sang tu es toute petite…
Elle passa la main sur son caleçon.
-Et toi tu es immense!
Avec beaucoup de tendresse et de la patience, ils firent l’amour lentement, s’appréciant l’un l’autre, se caressant pour faire monter le plaisir tranquillement.
Marshall finit par lui retirer son attèle et embrassa sa cuisse blessée.
-Je vais prendre soin de toi maintenant, je vais t’aimer tellement fort que tu vas guérir très vite, dit-il en remontant le long de sa vulve.
Cette nuit là, Rosie dormit comme un bébé dans les bras de Marshall.
Au petit matin, Rosie se réveilla encore pelotonner contre son torse. Aussitôt qu’elle remua un peu, la nausée refit surface violemment.
-Ha non pas encore, dit-elle en se précipitant dans la salle de bain. Évidemment, cette course effrénée réveilla Marshall.
-Est-ce que ça va ma chérie? Dit-il au travers de la porte close. Un son de vomissement lui répondit. Elle ressortit de la salle de bain 20 minutes plus tard, toute pâle. Marshall était au téléphone.
-… Ça n’a aucun sens James, elle se vomit le corps tous les matins… Il doit bien y avoir une explication… Il n’est pas question que je perde une autre femme.
Il était en colère, Rosie l’entendait dans sa voix même si elle était dans sa chambre. Elle remit son attèle et le retrouva dans la cuisine.
-James s’en vient. Comment tu te sens?
-Mieux, dit-elle un peu amortie. James n’est pas médecin. Qu’est ce que tu veux qu’il fasse de plus.
Elle s’assit à la table.
-Il peut te faire une prise de sang sans que tu ai besoin de bouger d’ici. Tu veux un café.
Rosie hocha la tête, elle bu quelques gorgées sans dire un mot. Marshall s’assit avec elle.
-Ça va tu es encore toute pâle.
Une larme roula sur sa joue.
-La pause est fini…
-Quoi mais de quoi tu parles?
Rosie essuya ses yeux.
-Hier, on a prit une pause c’était merveilleux et maintenant c’est fini…
Elle cacha son visage dans ses mains.
Marshall quitta sa chaise et s’agenouilla devant elle.
-Rosie, ma chérie, s’il te plaît, arrête de pleurer. On va trouver ce qui se passe avec ta santé, le reste peut attendre mon amour…
On cogna en même temps à la porte d’entrée.
-Bonjour! Oups, j’arrive au mauvais moment?
James entrait avec sa mallette.
Rosie partie à la salle de bain en clopinant.
-Non ça va. Entre.
Elle passa de l’eau froide sur son visage. Elle revint dans la cuisine un peu plus sereine.
-Alors Madame Gagné, comment ça va ce matin? Tu as encore été malade?
Elle hocha la tête. Il sortit son matériel et prit sa pression. Il l’examina sous toute les coutures.
-Ta pression est un peu basse mais rien de grave. Il lui fit une prise de sang. En rangeant son matériel, il demanda à Marshall. Tu peux nous laisser un instant?
Le grand brun croisa ses bras musculeux sur son impressionnante poitrine.
-Non! Si quelques choses cloches avec ma femme je veux le savoir!
-Ta femme? S’exclama Rosie. Marshall avait l’air buté. Ça va, il peut rester.
-Très bien. James s’installa à la table de la cuisine. Tes dernières règles datent de quand?
Rosie fronça les sourcils.
-Je prends la pilule je ne peux pas être enceinte…. Marshall s’avança vers eux.
-Tu crois qu’elle est enceinte?
James hocha la tête. Rosie paniqua.
-Non je ne peux pas être enceinte non! Non pas question!
-À quand remonte tes dernières règles te souviens tu? Lui demanda Marshall à son tour. Au moins deux semaines avant que je parte à Londres non?
Rosie se leva et essaya de faire les cents pas avec ses béquilles.
-Je ne sais plus… Oui je crois que oui. Je ne peux pas être enceinte j’ai toujours pris la pilule et tout allait bien… Sauf peut-être quand on s’est chicaner là-dessus justement…
La jeune femme tremblait, Marshall avait pâlit appuyer sur le comptoir de la cuisine. James était toujours assis à la table de la cuisine, il sortit un test de grossesse de sa mallette.
-Est-ce que tu les prends encore depuis ton accident. Rosie secoua la tête. Marshall prit le test sur la table et le tendit à Rosie.
-Passe se test qu’on ai le cœur net.
La jeune femme secoua la tête et repoussa le test de la main.
-Non je ne suis pas enceinte!
Elle était au bord de la crise d’hystérie. Elle respirait rapidement, ses yeux étaient complètement affolés.
Les deux frères se regardèrent un instant.
-Oublions ça pour tout de suite. Je crois que prendre l’air, ça te ferait beaucoup de bien. Je t’ai emmené des vitamines à prendre tous les matins. Les prises de sang vont nous dire de toute façon ce qui se passe. Est-ce que ça te convient?
Rosie hocha la tête et sortit sur le patio.Elle regarda la mer au loin sans vraiment la voir. Elle revivait dans sa mémoire chaque fois qu’elle avait passé ces foutus test de grossesse. Elle se revoyait euphorique avec Jeff quand les petites lignes roses apparaissaient. Puis, trois fois, le petit être dans son ventre s’Était décroché à peine quelques semaines plus tard, sans explication. À bout de force, Rosie avait demandé à Jeff d’arrêter d’essayer. Rosie ne se sentait pas prête à faire face à de nouvelles déceptions, elle n’en avait pas parler à Marshall non plus. S’il fallait qu’elle perde cet enfant, il ne lui pardonnerait jamais. Elle descendit l’escalier et s’assit tant bien que mal dans l’herbes verte et contempla longtemps le lointain. Marshall vint s’asseoir près d’elle mais ne dit rien.
-J’ai déjà perdu 3 bébés, dit-elle sans préavis. J’avais à peine quelques semaines de fait.
Marshall accusa le coup en silence pendant quelques minutes.
-Tu ne me l’a jamais dis, lui dit-il d’une voix peinée. Tu m’as seulement dit que tu avais de la difficulté à tomber enceinte.
Elle s’étendit sur le dos dans l’herbe et regardait les nuages.
-Tu ne m’avais pas parlé de Louise non plus… C’est la même chose, je n’aime pas en parler.
Marshall lui jeta un coup d’œil noir.
-Ce n’est pas pareil.
-De toute façon, on n’en avait même pas discuté sérieusement d’avoir des enfants…
-On en à parler plein de fois! Pourquoi tu ne m’as pas dis que tu avais fait des fausses couches, ce n’est pas si grave…
Rosie s’assit brusquement.
-Pas si grave? Tout dépend de qui le vit, je n’ai pas pu prendre mes enfants dans mes bras et leur dire adieu…
Les larmes brûlaient ses paupières, Marshall se releva à son tour et posa la main sur la sienne.
-Je suis désolé, je ne voyais pas ça comme ça… Il y a peut-être une solution, une explication?
Rosie soupira.
-Non pas d’explications. J’ai passé une batterie de test. Selon le médecin ce sont des choses qui arrivent régulièrement.
Du pouce, il caressa doucement ses jointures.
-Je connais d’excellents médecins, si tu veux, je pourrais leur parler. Il faudrait peut-être commencer par faire ce test…
Rosie soupira et murmura.
-Je ne suis pas prête à être maman maintenant. J’avais prévu faire tellement de choses avant d’avoir des enfants. Je voulais visiter tout l’Europe, l’Italie, l’Espagne et même l’Allemagne. Je voulais me retrouver un travail dans une banque…
Marshall prit sa main dans les siennes et embrassa doucement ses doigts.
-On pourra faire toutes ses choses ensembles ma chérie…
-S’il y a encore un ensemble!
Marshall passa le bras autour de sa taille et mit la main sur son ventre plat.
-S’il y a vraiment mon petit là-dedans, je me fiche bien de savoir ce qui a pu se passer avec ce gars.
-Moi je veux savoir. Je veux savoir ce qui s’est passer avec Adam.
Elle sortit son téléphone et composa un numéro. Marshall gronda et s’étendit sur la pelouse les mains derrière la tête. Elle mit le haut parleur.
-Allo? Rosie! Comment ça va ? Je voulais t’appeler mais ta ligne était coupée.
Rosie roula des yeux vers Marshall.
-Oui, j’ai eu des ennuis de téléphones… Ça va plutôt bien. Elle résuma rapidement ce qui s’était passé avec sa jambe. Adam je me demandais … l’autre soir… J’ai comme un gros blanc… Je pense que j’ai trop bu.
-T’était complètement torchée oui!
Marshall passa une main sur ses yeux.
-Oui je crois bien que oui. Tu peux me dire ce qu’on a fait chez moi? Je me souviens qu’on est arrivé à mon appart et c’est le néant total ensuite.
-On a manger un morceau, on a bu encore et puis tu t’es effondrée dans le sofa.
Rosie haussa les sourcils vers Marshall.
-Et tu es resté dormir chez moi?
Adam se mit à rire.
-Évidemment, j’avais beaucoup trop peur que tu te lève au milieu de la nuit et que tu te blesse ou que tu sois malade couchée sur le dos. Tu était tellement finie. J’ai dormi sur ton fauteuil épouvantable.
Rosie rougit, Marshall riait doucement.
-On n’a pas… tu sais…
-Non seigneur Non! On n’a rien fait de mal! Tu as passée la soirée à me dire à quel point tu aimais ton gros gorille de copain, je n’aurais jamais osé te toucher. S’il m’avait crut tu ne serais pas tombé… Je lui ai dit mais il m’a quand même foutu son poing sur la gueule.
-Quoi? Elle fit les gros yeux à Marshall qui détourna le regard en souriant.
-Oui quand tu es partie en ambulance, il m’a mit son poing dans la tronche. Je dois te laisser, ravi que tu aille bien à la prochaine.
-Merci Adam.
Elle raccrocha.
-Tu l’a frappé ?!
Marshall haussa les épaules.
-J’étais furieux et tu étais inconsciente, j’avais peur pour ta vie… J’ai fais la première chose qui m’est passé par la tête… Je suis désolé, dit-il s’en en penser un traitre mot. Son immense sourire trahissait sa fierté mâle.
-Alors tu me crois maintenant?
Marshall prit son visage dans ses mains et l’embrassa doucement.
-Oui, je te crois. Je t’aime ma chérie. Maintenant j’aimerais que tu passe ce test s’il te plaît.
Rosie soupira profondément.
-D’accord.
Il l’aida à se relever. Rosie avait le cœur qui battait la chamade en attendant le résultat mais au fond de son cœur, elle se doutait bien de la réponse. Marshall faisait les cents pas dans la cuisine en attendant qu’elle ressorte de la salle de bain. Elle avait perdue toute ses couleurs quand clopina dans de la cuisine.
-Alors ?! Lui dit-il en lui arrachant presque le test des mains. Deux petites barres foncées s’affichaient dans la fenêtre de résultats.
-C’est positif, non?
Marshall riait et exultait de bonheur. Il prit Rosie dans ses bras et la souleva de terre en l’embrassant partout dans le visage. La jeune femme ne réagissait même pas, elle avait les yeux pleins d’eau. Marshall la reposa délicatement.
-Rosie ma petite femme… Qu’est ce qui se passe? Tu n’es pas contente?
Elle hocha la tête en essuyant des yeux.
-Oui… mais j’ai tellement peur! Je ne veux pas perdre ce bébé là…
Elle fondit en larmes dans ses bras. Il la serra très fort contre lui.
-Ne t’inquiète pas ma Rosie, tout va bien aller. Je t’aime mon amour, je vais vous protéger tous les deux.
Quelques Mois Plus tard…………………
-S’il te plaît… On peut rentrer à la maison! Ça fait des heures qu’on fait des courses. J’ai super mal au pieds.
-Oui ma belle femme d’amour, juste une dernière boutique et on retourne à la maison, dit-il en la prenant par la main. Il la regarda comme toujours avec des paillettes pleins les yeux. Elle arrêta devant la boutique de robe de mariée et s’extasia encore une fois sur la magnifique robe celtique.
-Tu serais magnifique dans cette robe… Il entoura son ventre rond de ses mains. Qu’est ce que tu en pense bébé? Maman serait jolie là-dedans non?
Leur bébé donna un coup dans la main de son père. Rosie s’appuya sur lui.
-J’ai une dernière petite course à faire tu veux bien aller chercher les steaks à la boucherie, on se rejoint à la voiture?
-Oui.
Il relâcha son étreinte et partie dans la direction opposée. Elle était épuisée, la chaleur de l’été la fatiguait vraiment beaucoup, elle avait l’impression d’être une baleine échouée et il lui restait encore 12 semaines de grossesse. Heureusement la boucherie du village était climatisée.
-Bonjour Rosie, comment allez vous? Lui demanda le boucher.
-Bien, ça va bien, dit-elle avec un sourire fatigué. Elle choisit 2 steaks.
-Vous avec l’air fatiguée, ma petite reposez-vous avant que ce petit ange arrive.
-Oui je suis épuisée! Marshall a décidé de me faire faire le tour des boutiques je crois bien. Heureusement on a terminé!
La Volvo était stationnée à l’ombre et Rosie eut amplement le temps de faire la sieste avant le retour de Marshall. Elle fut réveillée en sursaut par un Marshall paniqué penché au dessus d’elle.
-Rosie, Rosie mon amour ! Tu vas bien? Marshall la secouait par l’épaule doucement. Elle papillonnait des yeux un instant.
-Oui ça va ! Je dormais ! Je suis épuisée Marsh’ c’est tout. Tout va bien. Marshall se calma doucement, ses deux grosses mains posées sur son ventre. Bébé va bien.
Il soupira et lui donna un baiser sur les lèvres et un sur son ventre. Depuis le début de sa grossesse il était plus que protecteur. Rosie le trouvait parfois ridicule avec ses inquiétudes excessives mais il avait ses raisons et Rosie le comprenait. Elle le trouvait souvent adorable à veiller sur elle à outrance.
-On retourne à la maison? Dit elle en baillant.
-Oui. Repose-toi moi mon amour, tu en a besoin.
Rosie se rendormit bercé par le ronronnement de la Volvo.
-Mon amour on est arrivé.
Rosie ouvrit lentement les yeux, Marshall souriait comme un gamin. Il entrait dans la cour de leur maison. La porte de l’entrée ouvrit et une envolée de ballon rose et bleu sortit de la maison.Tous les amis et la famille du jeune couple sortirent de la maison en criant :
-Surprise!
Rosie crut qu’elle allait défaillir de bonheur. Elle se mit à pleurer avant même qu’il n’arrête la voiture. Sa mère et son frère avait même fait le voyage depuis la canada. Ils l’attendaient dans le salon.
-Maman, Luke! Vous êtes ici? Elle pleura à chaude larmes dans les bras de sa mère.
-Ne pleure pas ma chérie.
Durant leur absence, ses belles sœurs avaient dressé de longues tables et un immense buffet les attendaient sur la pelouse. Une autre table chargée de cadeau de bébé était disposée non loin. La moitié du village devait être présente tellement il y avait des gens.
Rosie avait le tournis de voir tout ce monde. Elle se réfugia momentanément dans leur chambre et en profita pour se changer. On cogna à la porte.
-Mon amour? Tout va bien?
Marshall s’inquiétait comme toujours.
-Oui, je me change.
Marshall entra.
-Ho… tu es… tellement belle, dit-il en la découvrant en dessous de dentelle noire. Ses seins ronds avaient doublé de taille. Tous son corps s’était arrondi magnifié par la grossesse, au grand plaisir de Marshall.
-Merci, elle rougit sous le compliment.
-Est-ce que je peux mettre mon pénis entre ses deux seins fabuleux? Il s’approcha en se lécha les lèvres. Il l’embrassa dans le cou et enfouie son visage dans son décolleté.
-La maison est pleine de monde! Dit-elle en riant. Il grogna contre son cou et posa délicatement les mains sur son ventre ronds à la peau sensible.
-Tu as raison mais ce soir j’ai bien l’intention de profiter de tes charmes. Il lui donna un dernier baiser sur sa belle poitrine. Rosie ébouriffa ses boucles brunes.
-Bien sûr mon chéri.
Elle revêtit une jolie robe à fleur parfaite pour les journées chaudes. Une grosse tresse nouait son épaisse chevelure blonde. Tous le monde dans la maison s’accordèrent pour dire qu’elle était une magnifique femme enceinte. Les cadeaux furent déballés, la nourriture, appréciée. Juste au moment où Rosie allait couper le gâteau qui allait révéler le sexe du bébé encore inconnu, Marshall l’arrêta et lui dit :
-Attends. Il tremblait en repêchant une petite feuille pliée dans la poche de son jeans. J’ai quelque chose à dire.
Un murmure parcouru l’assemblé et tous le monde se turent. Marshall s’éclaircit la gorge noyée par l’émotion.
-Ma belle Rosie, j’ai eu dans ma vie beaucoup de douleur et de jours sombres comme tu le sais. Puis je t’ai rencontré et le soleil est revenu dans ma vie. Je croyais être mort mais tu m’as rendu la vie. Tu me rends tellement heureux… L’émotion le gagna et il s’essuya les yeux comme beaucoup de gens donc Rosie. Je sais que ça n’a pas toujours été facile pour nous mais je t’aime plus que tout.
Il mit la main dans sa poche et s’agenouilla devant elle. Rosie comprit tout à coup où il voulait en venir et mit les mains sur la bouche des larmes coulaient librement sur ses joues. Il lui présenta la plus belle et la plus parfaite bague en argent finement ciselé de petites feuilles et de petites fleurs avec de minuscules diamants tout le tour. C’était une bague magnifique et peut conventionnelle comme bague de fiançailles mais elle était parfaite pour Rosie.
-Veux-tu faire de moi l’homme le plus heureux du monde et devenir ma femme?
La jeune femme était totalement incapable de parler mais elle hocha frénétiquement la tête. Quand il passa la bague à son doigt, tout le monde applaudit. Il la prit dans ses bras en pleurant de joie. Après beaucoup de félicitation le moment de couper le gâteau revint.
-Je peux y aller maintenant? Dit-elle en riant.
-Oui vas-y.
Rosie coupa la première tranche de gâteau, l’intérieur était rose fuchsia.
-Une fille! Marshall caressa son ventre et lui donna un baiser. Une fille! Ma fille!
Après tellement de souffrance et de peine il allait enfin être le papa d’une petite fille. Les larmes ruisselaient sur ses joues sans retenues.
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joaniepencil · 4 years ago
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L’Île de l’amour
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Chapitre 8
Résumé : Depuis son accident, Rosie glisse dans la dépression.
Avertissement : Dépression, tristesse, isolement, maladie bref sortez vos mouchoirs. (Promis ça va mieux aller!) Le dessin n'est pas de moi!
Elle se réveilla avant le lever du soleil le lendemain matin. Elle chercha Marshall dans le lit, elle n’avait qu’une seule envie se lover contre son amoureux. Puis elle se souvint de sa chute et des cris… La nausée était toujours présente et la douleur aussi. Elle se leva lentement, elle avait besoin d’aller aux toilettes et de manger. Elle entendait Marshall dans la cuisine. Il l’avait sûrement entendu lui aussi. Quand elle entra dans la cuisine, il s’apprêtait à sortir, il avait revêtu sa casquette et son coupe-vent.
-Il faut qu’on discute, s’il te plaît, laisse moi t’expliquer.
Le jeune homme passa une main sur son visage.
-Pas maintenant, dit-il en sortant.
Rosie s’effondra en pleure sur la chaise de cuisine, ses béquilles tombèrent au sol avec fracas. Comment sa vie avait pu basculer si horriblement mal en si peu de temps?
Il ne rentra que très tard ce soir là. Rosie était couché mais ne dormait pas. Apparemment, il avait bu, elle l’entendait tituber dans la cuisine. Il buvait rarement autant. C’était inutile de lui parler maintenant. Elle l’entendit aller vers sa chambre. Il sembla hésité devant sa porte mais rebroussa chemin en jurant tout bas.
Il fallut près d’une semaine à Rosie pour qu’elle puisse finalement le forcer à l’écouter. Il rentrait souvent tard et lui disait toujours qu’il ne voulait pas discuter.
Un soir alors qu’il passait en coup de vent pour prendre sa douche, elle se choqua.
-Tu vas finir par m’écouter oui! Dit-elle en criant presque.
Il haussa un sourcil et la contourna facilement pour entrer dans sa chambre. Visiblement, il n’avait pas l’air de vouloir l’écouter. Il tenta de fermer la porte mais elle mit la béquille dans la porte.
-Est-ce que je peux m’habiller? Dit-il froidement. Il était en colère et elle le sentait dans chaque pore de sa peau.
Il ressortit une minute plus tard avec une chemise bleu nuit qu’elle ne connaissait pas et un jeans. Il avait l’intention de ressortir et avait fait un effort sur ses vêtements. La jalousie reprit le dessus et lui brûla la gorge comme de la lave en fusion. Il finit de boutonner sa chemise en lui indiquant la cuisine. Elle devait garder son calme.
-Tu voulais me parler? Alors parle, j’ai autre chose de prévu ce soir. Il croisa les bras et s’appuya sur l’îlot de cuisine.
Elle prit place devant lui à la table.
-Parfait, je ne te retiendrais pas longtemps. Je ne t’ai pas trompé. Marshall crispa les mâchoires mais ne dit rien. Adam est un ancien collègue de travail, il était en vacances sur l’île, il a assisté à une de mes visites par hasard. On a simplement pris un café ensemble après…
-As-tu déjà coucher avec lui avant?
Sa voix claquait comme un fouet sur son âme.
-Oui, une seule fois il y a trois ans avant d’arriver ici.
Marshall grogna de frustration.
-Pourquoi il est revenu te voir tout les soirs au Shack? Il voulait remettre ça?
Rosie avait la sensation que tout ce qu’elle dirait serait retenu contre elle. Marshall était dur comme de l’acier avec elle.
-Il venait prendre un verre c’est tout. Je travaillais bon sang, je ne peux pas empêcher les clients de venir. Marshall grogna encore.
-Tu as bu avec lui? Jeudi? Tu l’as embrassé?
Marshall regardait par la fenêtre avant de replonger son regard dans le sien. La douleur se lisait claire comme le jour dans ses yeux.
-On a prit un verre après mon service, il m’a embrassé c’est vrai…
Marshall frappa la table du poing violemment. Il était rouge de colère.
-Je le savais! Tu as baiser avec lui?
Rosie ravala ses larmes et sa peur, elle demeura le plus calme possible.
-Non. Quand il m’a embrassé je lui ai dit que j’avais un amoureux. Ça s’est arrêter là. On a continuer à boire et discuter. Il m’a raccompagné parce que j’étais trop saoule pour conduire c’est tout. Je me suis couché tout habiller tellement j’étais fini. Je n’aurais jamais été capable de baiser!
-Pourquoi il était à poil dans ton appart? Pourquoi tu ne lui à pas dit avant que tu avais quelqu’un? Tu as honte d’être avec moi?
-Non! Je lui ai dit que j’avais une belle vie ici je croyais qu’il avait comprit… Je ne sais pas ce qu’il faisait à poil dans mon appart. Il avait peut-être pris une douche…
Marshall empoigna la chaise devant lui si fort qu’elle craqua et se pencha devant elle.
-Tu essaie de me faire croire qu’un mec qui t’a embrassé, à passer la nuit dans ton minuscule appartement avec seulement un lit sans qu’il ne se passe quoi que ce soit? Ne me prend pas pour un imbécile! Il t’a embrassé et tu as aimé ça. Avoue! Tu as baisé avec lui.
Dans sa bouche cela sonnait comme une évidence. Rosie n’en revenait pas du manque de confiance qu’il avait en elle.
-Non, jamais de la vie. Je t’aime!
Les larmes roulaient de nouveau sur ses joues. Marshall se redressa et se pinça l’arête du nez. Il se pencha de nouveau au dessus d’elle et planta ses yeux dans les siens. Ses yeux bleus furibonds étaient remplis de larmes.
-Ne redit plus jamais cela.
Il sortit dans la nuit la laissant en pleure dans la cuisine.
Durant les jours qui suivirent, Rosie n’essaya même plus de se lever. Elle ne mangeait pratiquement plus, sa jambe et sa cheville lui faisait mal et la nausée ne lui laissait que peu de répit.
Marshall s’occupait à peine d’elle ne s’assurant qu’occasionnellement de sa santé. Elle lui répétait toujours qu’elle n’avait rien fait de mal mais il ne la croyait pas.
-Arrête de dire des conneries ce serait mieux pour tout le monde, dit-il un midi alors qu’il venait voir si elle avait faim.
Un après-midi, James, le frère de Marshall passa la voir. Pharmacien de profession, il s’inquiétait des symptômes de la jeune femme.
Elle était couchée sur le côté les yeux dans le vague.
-Bonjour Rosie, lui dit James doucement en entrant dans la chambre. Il avait plusieurs années de plus que Marshall et il était l’un des frères préférés de Rosie mais elle n’avait envie de voir personne.
-Si tu es venu me faire la morale, passe ton chemin, ton frère s’en charge régulièrement. James s’avança un peu plus dans la chambre. Il s’assit sur le bord du lit.
-Je ne suis pas venu te faire la morale, je suis venu prendre de tes nouvelles. Marshall m’a dit que tu ne bougeais pas beaucoup. Ça n’a pas l’air de bien aller.
Rosie faisait peur à voir. Elle avait perdu du poids, ses joues s’étaient creusées, ses yeux verts étaient cernés de noirs. Ses cheveux rouges étaient d’une couleur orange dégueulasse. Il était évident qu’elle avait besoin d’une douche.
-Tu permet que je t’osculte?
Rosie soupira et repoussa les couvertures, l’attèle de sa jambe partait de sa cuisse jusqu’à son pied. James détacha doucement l’attèle et palpa délicatement sa jambe par-dessus son pyjama. Elle frissonna de douleur et eut un haut le cœur.
-Tu as souvent la nausée?
-Tout le temps.
Il fit plusieurs manipulations avec sa jambe.
-Il faudrait que tu bouge un peu plus, les muscles de ta jambe doivent reprendre de la force.
L’eau déborda des yeux de Rosie.
-Pourquoi? J’ai aucune raison de reprendre des forces.
James prit sa main dans la sienne.
-Rosie… Tout va finir par s’arranger…
Elle s’essuya les yeux rageusement.
-Rien ne va s’arranger! Marshall ne veut même pas entendre parler de moi. Il me déteste, dit-elle en pleurant à chaudes larmes. Il se fou complètement que j’aille bien ou non. J’aurais du mourir dans ce foutu escalier. Rosie cacha son visage dans ses mains. Le désespoir l’avait envahit et englouti totalement. De lourds sanglots s’échappait de sa poitrine.
James repoussa l’atèle plus loin sur le lit et s’assit près d’elle il la prit dans ses bras.
-Non Rosie… Ne dis pas ça. Marshall t’aime beaucoup et il se fait beaucoup de souci pour toi. Il t’aime…
-Vraiment? Il m’a dit de ne plus jamais lui dire que je l’aime! C’est par amour qu’il passe toutes ses soirées Dieu sait où? Probablement qu’il couche de nouveau avec Madeline! Je suis certaine qu’ils baisent de nouveau comme des lapins.
-Non bien sûr que non. Ne t’inquiète pas pour les autres femmes. Rosie il est temps que tu te reprennes en mains. Tu dois sortir de cette chambre et reprendre des forces. Sinon j’ai bien peur que ta cuisse et ta cheville gardent des séquelles graves. Il est temps de prendre une bonne douche. Il la relâcha doucement et passa la main dans ses cheveux poisseux.
Rosie haussa un sourcil.
-Comment je suis supposé prendre ma douche, je tiens à peine debout?
James fronça les sourcils.
-Mon frère ne te donne pas un coup de mains? Il ne t’aide pas à te lever et te laver? Un bref instant, James eut vraiment l’air en colère. Je vais lui toucher un mot à propos de ça. Allez viens, si tu ne peux pas prendre ta douche tu peux au moins prendre ton bain. Être propre va t’aider à avoir les idées moins noires.
-J’imagine.
Il aida la jeune femme à se lever, elle prit quelques affaires et il la soutint jusqu’à la salle de bain.
-Tu n’as pas d’amie avec qui discuter, te changer les idées?
-Je n’ai pas beaucoup d’amies ici. Je suis sur l’ile depuis un peu plus deux ans seulement. De toute façon je n’ai plus de téléphone ni de clé d’auto.
-Pourquoi donc?
Il l’aida à s’asseoir sur la cuvette.
-Ça ne donne pas grand-chose d’avoir mes clés de voiture, je ne pourrais pas conduire. Pour mon téléphone je ne sais pas pourquoi mais il a été détruit. C’est ce que m’a dit Marshall. Je croyais que Sarah était mon amie mais on dirait bien que non.
James régla la température de l’eau.
-Sarah est très protectrice avec Marshall, Molly était sa meilleure amie, elle lui a juger de prendre soin de lui.
-Je croyais qu’elle m’aimait bien.
-C’est le cas mais elle aime notre frère aveuglément. Pour elle tu lui a fait mal.
Rosie se frotta la main sur le front.
-Je n’ai rien fait de mal.
James posa la main sur son épaule.
-Tu n’as pas à te justifier, je te crois. Il lui tendit une serviette. Déshabille-toi, je reviens.
Elle se déshabilla et l’attendit bien sagement assit sur la cuvette. Il dut mettre un bon vingt minutes avant de revenir. Il finit par cogner à la porte, elle resserra la serviette autour de son corps.
-Oui, entre.
Ce n’est pas James qui entra mais Marshall. Il ne dit pas un mot, il avait l’air de mauvaise humeur. Rosie se cacha de son mieux avec la serviette honteuse et intimidée. Elle ne s’attendait pas à le voir. Elle baissa les yeux sur le carrelage gris.
-Appuie-toi sur moi.
Il passa le bras autour de sa taille et l’aida à se relever. Pour la première fois depuis presque trois semaines, il la touchait. Rosie avait une énorme boule d’émotion dans la gorge, elle fit un effort surhumain pour ne pas se jeter à son cou. Elle mit péniblement les jambes dans l’eau et n’eut d’autre choix que d’enlever la serviette qui la cachait. Timidement, elle la laissa tomber près du bain. Elle s’assit avec l’aide de Marshall en essayant le moins possible de plier sa jambe blesser. Elle grimaça de douleur et Marshall grogna dans sa barbe. Elle crut tout de suite qu’il était fâcher contre elle.
-Désoler de te déranger dans ton travail. Tu as sûrement mieux à faire que de m’aider, dit-elle en prenant la barre de savon. Marshall se releva sans un mot et sortit.
Rosie ne peut retenir un petit sanglot. Tout était fichu entre eux. Elle replia sa jambe valide et s’appuya le front dessus. Son homme lui manquait, elle aurait adoré prendre son bain avec lui comme avant et faire l’amour dans la mousse. Elle s’essuya les yeux en vitesse quand on ouvrit la porte de nouveau. Marshall revenait avec un gros bol.
-Pour tes cheveux. Tu veux que je t’aide?
Rosie haussa les épaules et décida de jouer l’indifférente. Elle en avait assez de quémander son attention et son pardon.
-Ne te sens pas obliger.
Il grogna une nouvelle fois, s’agenouilla près du bain et remplit le bol d’eau. Il versa l’eau doucement sur son dos d’abord puis remontant lentement vers le sommet de son crâne. Rosie ne s’attendait pas du tout à autant de délicatesse de sa part. Elle ferma les yeux et savoura l’eau chaude qui lui coulait tranquillement dessus. Il versait de l’eau non seulement sur ses cheveux mais aussi dans son dos, sur sa nuque et ses épaules.
Elle finit néanmoins par ouvrir les yeux et prit le shampoing pour laver sa tignasse.
-Tes cheveux étaient plus jolis en blond…
-Qu’est ce que ça peut te faire la couleur de mes cheveux? Tu n’en a rien a foutre de moi.
Marshall ne bougea pas de sa place assit à côté du bain à même le carrelage du plancher. Il grogna dans sa barbe mais ne dit rien de plus. Il rinça ses cheveux deux fois toujours aussi lentement. Quand il déposa le bol il murmura d’une voix rauque.
-Tu me manque ma chérie.
Rosie le dévisagea franchement pour la première fois depuis longtemps.
Ses yeux bleus étaient aussi cernés que les siens. Il avait l’air épuisé. Le cœur de Rosie se serra de douleur. Elle se rapprocha du bord de la baignoire et mit la main sur sa joue barbue. Il posa la main sur la sienne et ferma les yeux. Une larme roula et glissa sur sa main.
-Mon amour, dit-elle doucement. Il pressa sa main très fort et se releva en s’essuyant les yeux.
-Je dois y aller, James est dans la cuisine quand tu vas avoir fini.
Rosie essuya les larmes qui avaient débordées encore une fois. Elle était toujours triste mais un faible espoir c’était réveiller dans son cœur.
Elle finit de se laver rapidement et en profita pour raser ses jambes et demanda l’aide de James pour sortir du bain.
C’était humiliant d’être ainsi réduit à demander de l’aide mais elle n’avait pas le choix. Une fois sur pied, James ressortit pour qu’elle puisse s’habiller. Elle se regarda dans le miroir et eut presque peur.
Elle avait perdu beaucoup de poids, ses joues s’étaient creusées, son ventre était maintenant tout plat. Sa belle poitrine généreuse avait dégonflée, ses yeux étaient cernés noirs à cause de ses trop petites nuits de sommeil. Elle devrait aussi faire quelque chose avec la couleur de ses cheveux. Marshall les préférait blond mais pour l’instant il avait plus l’air d’un couché de soleil passant du rouge au orange fade et au jaune terne.
-Merde je fais vraiment peur à voir.
Il était temps qu’elle se reprenne en main. Elle revêtit un pull et un legging qui lui faisait puisqu’une bonne partie de ses affaires étaient dans son appartement et remit son attèle en soufflant comme un buffle. Pour la première fois depuis des jours, elle portait autre chose qu’un pyjamas et se sentait propre.
Elle retourna dans la cuisine, elle avait faim. Pour une fois la nausée était absente. James était seul dans la cuisine et préparait un diner frugal.
-Pourquoi Marshall est venu dans la salle de bain? Elle chipa une carotte qu’il venait de déposer sur la table.
-Parce que je lui ai demandé. Il t’a emmener vivre ici presque de force. Il est temps qu’il s’occupe de toi convenablement. Se cacher dans son garage ne l’aidera pas à se sentir mieux et toi non plus. Toute cette situation le bouleverse beaucoup tu sais?
Rosie soupira.
-J’ai essayé chaque jour de lui parlé mais rien n��y fait. Il continue d’être convaincu que j’ai mal agit.
-Tu n’as rien fait de mal, tu le sais. Arrête d’essayer de le convaincre.
Il mit les légumes dans le bouillon de soupe qu’il préparait. Elle fronça les sourcils.
-Je fais quoi alors ?
James haussa les épaules.
-Sort de cette chambre et de cette maison recommence à vivre normalement. Arrête d’agir comme si tu était coupable. Prend soin de toi. Marshall va finir par se calmer et voir la vérité. Il est aveuglé par sa colère mais ça finira par passer quand il va te revoir comme la jeune femme belle et intelligente que tu es et qu’il aime tant.
Rosie se mit à réfléchir, James avait raison. En déprimant comme elle faisait, elle agissait en coupable et donnait du carburant à sa colère.
-D’accord tu as raison. Il est temps que l’ancienne Rosie revienne.
Sur l’heure du lunch, Marshall revint manger à la maison comme d’habitude et sursauta en apercevant Rosie à la table de la cuisine avec James.
James fit comme si tout était normal et leur fit la conversation le plus naturellement du monde. Rosie était mal à l’aise et Marshall ne répondait que par monosyllabe.
-Alors tu es en train de réparer quoi?
Marshall grogna.
-La voiture de madame Barns, sa vieille Peugeot fonctionne mal.
Rosie picorait dans son bol de soupe.
-Où est ma voiture?
-Elle est dans le hangar, je l’ai réviser pendant que tu peux pas t’en servir, elle est prête quand tu veux.
-Super.
Au moins, elle aurait sa voiture. James lui demanda alors la deuxième question qui la tracassait.
-Dis donc pourquoi son téléphone est brisé? Dit-il sur un ton innocent.
Marshall se leva et ramassa son bol.
-Il est tombé sur le béton, dit-il simplement.
Rosie se doutait bien pas aussi simple. Elle avait un étui protecteur en caoutchouc dessus. Il avait résister à tout un tas de chute sur les rochers durant l’été.
-Tu l’as exploser?
Marshall rinça son bol dos à eux.
-Il as essayer de t’appeler… J’ai peut-être rouler dessus avec mon tracteur…
Rosie secoua la tête.
-Je vais en avoir besoin d’un autre… Je fais comment pour payer mes factures, je ne peux pas sortir et tu n’as pas d’ordinateur ici?
Marshall s’essuya les mains.
-Ne t’inquiète pas pour ça. Tes factures sont payées. Tu aura un autre téléphone.
-Merci, dit-elle simplement en chipotant dans son bol de soupe.
Rosie secoua la tête, elle avait perdu des couleurs.
-Tu n’as plus faim, lui demanda James.
-Non, la nausée est revenue.
Marshall grogna à son frère.
-Ce n’est pas normal qu’elle soit toujours malade comme ça.
Rosie repoussa le bol que Marshall prit et vida.
-C’est peut-être un effet secondaire, qu’est ce que tu prends comme antidouleurs?
-Du Naproxen le jour et de la morphine la nuit je n’aime pas la morphine j’ai le cerveau dans le brouillard avec ça.
James fronça les sourcils.
-La morphine provoque des nausées mais pas autant surtout si tu en prends peu. Je vais vérifier au bureau pour te changer de sorte d’antidouleurs. En attendant veux-tu prendre un peu d’air frais, ça te ferais du bien ?
-Oui merci beaucoup, dit-elle reconnaissante.
Marshall visa sa casquette sur sa tête et maugréa à son frère.
-Tu ne travail pas cette après-midi?
Rosie soupira, Marshall n’avait pas envie de que James s’occupe d’elle.
-Tu as raison petit frère, pourquoi tu n’accompagnerais pas Rosie faire une balade dehors? Dit James à Marshall en mettant son manteau.
Marshall grogna et ronchonna quelque chose à voix basse. Rosie rougit de colère.
-Ne te dérange pas pour moi, je suis capable toute seule. Elle se leva et buta sur ses béquilles manquant de peu tomber. Marshall saisit ses béquilles.
-Non, je viens avec toi, tu tiens à peine debout. Et tu viens de lui dire oui.
Rosie s’emporta encore plus.
-Tu as sûrement autre chose à faire que de te promener avec moi. Visiblement ça ne t’intéresse pas plus que ça, dit-elle en empoignant rageusement ses béquilles.
Elle sortit sur le balcon furieuse. Devait-elle vraiment se battre aussi fort pour que son homme veuille passer du temps avec elle? Il n’en avait pas envie, c’était évident.
« Il a sûrement plus envie de passer son temps avec Madeline…» La nausée la retournait encore, l’idée qu’elle puisse toucher au corps de son homme lui faisait tourner la tête de jalousie. Elle luttait pour garder le bol de soupe dans son estomac quand elle entendit des grondements et des éclats de voix dans la cuisine. Marshall et James avaient l’air de se disputer.
Elle descendit laborieusement les escaliers avant que Marshall ne la rejoigne.
-Tu veux aller par où? Il était de mauvaise humeur. Elle se dirigea vers le hangar, Marshall l’accompagnait sans dire un mot. Il ne lui touchait pas, il s’assurait seulement qu’elle ne tombe pas, la suivant à quelques pas derrière.
Deux heures avant, il lui disait qu’elle lui manquait et maintenant c’était aussi pire qu’avant entre eux.
-Où est ma voiture? Dit-elle en essayant de faire comme James lui avait dit. Revivre normalement.
-Par ici, dit-il en la guidant dans l’immense hangar à machinerie. L’hiver arrivait et les gros tracteurs qui servaient à la production des pommes de terre de Marshall était entreposer dans le hangar.
Sa Mini-Cooper était coincée entre deux immenses tracteurs, pour l’instant c’était impossible pour la jeune femme de sortir son véhicule de là.
-On dirait que je suis pris au piège…Pourquoi? Elle se retourna et regarda Marshall en pleine face. La pénombre du hangar l’empêchait de bien voir son visage.
-De quoi tu parles? Tu n’es pas prise au piège. J’ai seulement stationner un tracteur devant ton auto. Tu ne peux pas conduire…
Rosie s’appuya sur son petit bolide.
-Pourquoi tu m’as emmener ici? Pourquoi tu m’héberge chez toi?
Un ouvrier entra dans le hangar et Marshall lui fit signe de sortir.
-Je ne voulais pas que tu tombe. Rosie craqua.
-Trop tard!
-Bon sang Rosie! Je t’ai emmener chez moi pour prendre soin de toi… Elle explosa de colère et de chagrin elle lui hurla dessus.
-Vraiment? Tu passe tes journées entière ici à travailler et tes soirée Dieu sait où! Sûrement à baiser Madeline! Ne me dis pas que tu prends soin de moi! Tu m’as enlever mes clefs, mon téléphone, je ne peux plus conduire, je me peux même pas marcher toute seule. Fuck je ne peux même pas me laver toute seule. Tu t’en fou royalement ! J’aurais dû crever dans ce foutu escalier… Marshall sursauta comme si on l’avait giflé. Je suis tout le temps malade….
Marshall ne desserra pas les dents laissa sa rage déborder. Toute sa colère se transforma en tristesse.
-Je veux retourner chez moi, dit elle en fondant en larmes le front appuyer sur le châssis de son bolide. Je n’ai rien à faire ici. Tu ne m’aimes plus, laisse moi crever en paix.
Marshall fit un pas vers elle mais ne la toucha pas.
-Non je ne te ramène pas chez toi. Ta place est ici avec moi. Sa voix était basse et rauque pleine de chagrin
-Pourquoi? Tu me déteste pour quelque chose que je n’ai pas fait! Laisse moi partir! Comme ça tu vas pouvoir baiser autant que tu veux avec la belle Madeline.
-Quoi? Je ne vois pas Madeline voyons! Tu ne te rends pas compte à quel point je m’inquiète pour toi? Il est pas question que je perde une autre femme! J’ai cru mourir quand je t’ai vu tomber dans cet escalier! Tu ne retournera pas là-bas, pas question! J’ai eu tellement peur de te perdre! Je t’aime bon Dieu Rosie. Il criait à son tour. Il se retourna dos à elle et mit les mains sur ses hanches en respirant profondément.
Rosie sécha ses yeux et entreprit de sortir.
-Parfait, tu ne veux pas que je retourne chez moi soit, mais tu vas te rentrer une bonne fois pour toute dans le crâne que je ne t’ai pas tromper. Je n’ai rien fait de mal. Je n’ai jamais regarder d’autre homme que toi depuis que je te connais. Elle sortit du hangar sans que Marshall ne fasse ou dise quoi que ce soit.
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joaniepencil · 4 years ago
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L’île de l’amour
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Résumé : Rosie revoit un de ses amis, le monstre vert refait surface.
Avertissement : Blessures, méga angst! (Finalement ma fic est assez sombre 😅) Comme toujours les photos ne m’appartiennent pas.
Chapitre 7
Il ne fût plus question de Louise. Marshall continua d’agir comme si de rien était. Il continua de travailler fort et d’aimer follement sa Rosie.
Leur seul désaccord concernait la contraception, chaque matin Rosie prenait sa pilule religieusement même si Marshall essayait de l’en empêcher.
Un matin alors qu’il la prenait à bras le corps pour l’empêcher d’accéder à ses contraceptifs dans sa salle de bain, elle se fâcha.
-Arrête! Laisse-moi prendre ma pilule.
-Arrête-les ! S’il te plaît Chérie. Sa voix et son regard l’implorait. Elle savait à quel point c’était important pour lui. Elle s’assit sur le lit, toute nue, l’emballage de contraceptif dans ses mains. Marshall se passa les mains sur le visage et se recoucha dans le lit les bras en croix.
-Tu étais prête il y a 5 ans pourquoi maintenant tu n’es plus prête? Tu m’as promis…. Tu as changer d’avis ?
-Non, je veux encore des enfants, je veux tes enfants mon amour mais … Elle soupira en triturant l’emballage d’aluminium et le déposa sur la table de nuit. Quand j’essayais d’avoir des enfants, j’avais une belle carrière, un bon salaire, une grande maison. J’étais en couple depuis 5 ans. Ma vie était stable. Elle se leva et commença à s’habiller pour aller travailler. Maintenant c’est différent, plus rien n’est stable. Je sais que tu en veux vraiment mais c’est trop tôt pour moi. C’est quoi l’urgence?
Elle se rendit dans la salle de bain et entreprit de de brosser sa chevelure rouge feu. Marshall la suivit et s’appuya flambant nu dans le cadre de la porte, les bras croisés.
-On est stable nous. Le reste c’est uniquement du matériel. Tu ne manquera jamais de rien avec moi, ma chérie.
Il s’approcha et mit les mains sur ses épaules et appuya son menton sur le sommet de sa tête elle se retourna contre lui.
-Je trouve ça vite, dit-elle en mettant les mains sur sa poitrine.
- Je vais avoir 36 ans ce printemps et je veux plusieurs enfants. Si ça prend du temps avant que tu tombe enceinte aussi bien commencer tout de suite. Il caressa doucement ses joues de ses pouces et lui donna un baiser sur le front.
-Laisse moi y penser pendant que tu vas à Londres. Tu pars quand demain?
-Demain matin. Pourquoi tu ne viens pas avec moi. On pourrait faire un petit Syverson à Londres…
Elle se lova contre sa poitrine.
-Les dernières semaines ont été dures pour moi aussi. Je vais en profiter pour relaxer et j’ai promis à Sarah d’être là.
-D’accord, on en reparlera à mon retour.
-On se voit se soir?
-Bien sur je vais te donner une bonne raison de t’ennuyer de moi.
Marshall partit le lendemain matin pour une semaine de formation sur l’agriculture biologique. Rosie avait envie de passer sa semaine sans lui à relaxer et faire le point sur toutes les nouvelles informations qu’elle avait eu dernièrement mais les choses ne se passèrent pas comme prévu.
Le mardi après-midi, durant la deuxième visite touristique, Rosie eut la surprise de retrouver un ancien collègue de travail.
-Adam qu’est ce que tu fais ici? Dit-elle agréablement surprise pendant que les autres touristes arrivaient pour la visite.
Adam McDreamy était un jeune homme qu’elle avait connu à Londres quand elle y travaillait à la Desjardins Bank. Ils avaient flirté un peu ensemble quand Rosie était devenue célibataire. Ils avaient même couché ensemble après une soirée bien arrosée.
Adam était toujours aussi craquant. Un grand châtain au yeux noisette et au sourire contagieux.
-Je fais un peu de tourisme. On m’a dit qu’il y avait une visite à Saint-Martin fabuleuse. Je suis venu voir et je tombe sur toi. Quelle bonne surprise!
Cette après-midi là, Adam flirtait ouvertement avec elle. Adam était charmeur et de bonne compagnie. À la fin de la visite, il lui proposa d’aller boire un café.
-Désolée, je ne peux pas, je travaille au pub du village ce soir. Pourquoi ne viendrais-tu pas prendre un verre là-bas?
-Super.
Rosie fut bien contente de le revoir au pub ce soir là. Ils parlèrent du bon vieux temps.
-Dis-moi, pourquoi tu ne travaille plus à la banque? J’ai su qu’on t’avait proposé un poste à Londres?
Rosie lui donna une bière et répondit à sa question entre deux clients.
-J’aime Jersey, je suis bien ici. Je me suis fait une nouvelle vie que j’adore.
Durant toute la semaine, Adam fréquenta le Rivers Shack. Un soir, il paya quelques verres à la jeune femme et lui vola un baiser elle le repoussa bien vite même si elle était vraiment éméchée,
-Non, désolé Adam mais j’ai un amoureux que j’aime vraiment beaucoup.
Adam était déçu.
-Pourquoi tu n’en n’as pas parler avant ? On s’est vu toute la semaine. Il est ou?
Rosie bu un shot de gin, elle venait de finir son service.
-Il est en voyage à Londres il revient demain. On a pas parler de nos amoureux voila tout. Je t’ai dit que j’avais une nouvelle vie ici.
Ce soir là, Rosie bu plus que de raison.
-Viens, je te ramène. Tu es torchée.
Les heures qui suivirent furent plutôt floues pour Rosie.
Elle se réveilla toute habillée le lendemain matin aux sons des coups sur la porte. Tout son corps était dans le brouillard. La tête lui tournait.
Adam ouvrit la porte et Rosie entendit des grognements et des éclats de voix.
-Qu’est ce que tu fais dans l’appartement de ma copine?
Marshall était totalement furieux et hors de lui. Les yeux exorbités, il tenait Adam par la gorge au-dessus de la balustrade et le menaçait de son point. Au dessous trois mètres de vide le séparait du sol.
-Marshall!!! Arrête!!! Il n’a rien fait de mal.
Marshall la regardait un instant, ses yeux flamboyants de colère et de jalousie.
-Il n’a rien fait de mal? Il est à poil chez toi!
La pluie tombait drue ce matin là.
-Ta baiser ma femme ? Dit-il en poussant un peu plus sur Adam par-dessus la rambarde.
Rosie essayait de le faire lâcher sa prise sur son ami mais c’était aussi dur que de déplacer un mur de brique. Ils étaient tous les trois trempés.
-Il ne m’as pas touché…
Rosie tira très fort sur son avant-bras mais sa prise glissa en un instant elle bascula dans les escaliers mouillés. Elle roula une première fois tête première puis son pied droit se coinça dans la rambarde stoppant net sa course. Elle hurla de douleur avant de perdre connaissance.
Elle se réveilla dans l’ambulance et se mit à pleurer quand elle comprit qu’elle était fermement attachée à la civière. On avait placé sa tête dans un genre de coussin pour l’empêcher de bouger. De même que ses épaules. On avait mit une couverture entre ses jambes et on les avait attachée ensembles.
Totalement immobile, elle ne pouvait bouger que les yeux et les doigts. La terreur l’envahit toute entière.
-Mademoiselle Gagné rester calme tout va bien aller, lui dit l’ambulancière en lui tenant la main. Elle lui essuya délicatement les yeux complètement indifférents au chaos de la route et au hurlement des sirènes.
-J’ai mal à la jambe… Où est Marshall? Je veux mon homme. Dit-elle en français.
Elle regarda autour d’elle du mieux qu’elle pu.
-Marshall va nous rejoindre à l’hôpital. Ne vous inquiété pas. Tout va bien aller maintenant. On va bien prendre soin de vous.
Le trajet jusqu’à l’hôpital sembla durer une éternité à Rosie mais il ne fallut que quelques minutes pour arriver à l’hôpital de Saint-Hélier.
Rosie pleura de douleur et de peur tout le long du trajet.
On prit des radiographies de tout son corps, sa cheville avait été disloquée, son genou tordu et les muscles de sa cuisse avait faillit déchiré mais somme toute elle s’en sortait bien. On avait craint pour sa colonne vertébrale mais elle n’avait rien à part quelques bleus.
Elle ne revit pas Adam. Marshall se trouvait dans sa chambre quand elle revint de ses examens. Visiblement, il avait l’air inquiet mais il ne l’approcha pas même si elle lui tendait les bras.
-Je vais apporter quelques affaires chez moi, tu ne peux pas monter 3 étages avec une jambes comme ça, dit-il en se levant pour partir.
-Marshall tu es fâché? Je n’ai rien fait de mal.
Le jeune homme lui renvoya un regard triste.
-On en reparlera à la maison.
Il revint la chercher le lendemain quand elle eut son congé. Le trajet de 20 minutes se fit dans le silence le plus complet. Arriver à la ferme, Marshall l’aida à entrer dans la maison la touchant le moins possible.
Rosie ne comprenait rien, il était tellement froid et distant avec elle.
-J’ai installé tes affaires dans la chambre d’amis. Repose-toi, dit-il en sortant par la cuisine.
-Quoi? Pourquoi? Je veux dormir avec toi!
Il hésita la main sur la poigné de porte.
-Tu m’as trompé, je ne veux pas de toi dans mon lit.
Rosie crut qu’elle allait s’évanouir.
-Non!!! Je n’ai pas fait ça…
Marshall sortit en claquant la porte. Les larmes inondaient ses joues avant qu’elle n’ait atteint la chambre d’invité avec ses béquilles. Elle s’assit sur le bord du lit et balança ses béquilles en travers de sa chambre.
« Il pense vraiment que j’ai pu faire une chose pareille? »
Elle fini par s’endormir au bout de ses larmes.
Quand elle se réveilla, il faisait noir dans la chambre. La douleur dans sa chambre était horriblement vive, sa tête lui faisait mal aussi. Elle ne trouva pas ses antidouleurs dans la chambre. Elle prit ses béquilles et clopina vers la cuisine.
À mi-chemin, elle entendit une conversation dans le salon.
-Ça n’a aucun sens Marsh’, elle t’a trompée et tu l’héberge chez toi. Fou la dehors! Disait Sarah.
-C’est de ma faute si elle est blessée, je ne peux pas la laissé…
Rosie s’avança lentement et vit Marshall regarder le feu, un verre d’alcool ambré à la main. Il regardait le feu appuyé sur le manteau de cheminé. Ses épaules affaissées semblaient porter le poids du monde. Sarah était debout au milieu du salon à faire les cents pas autour de la table basse.
-Ce n’est pas ta faute si elle est tombée! Putain Marsh’, si elle n’avait pas coucher avec ce gars on en serait pas là. Rosie s’avança un peu plus, Marshall la vit dans le reflet du miroir au dessus de la cheminée.
-Pourquoi vous ne me demander pas ma version? Dit-elle en cognant rageusement sa béquille au sol.
Sarah s’enflamma.
-Je t’ai vu embrasser ce type qui est venu te voir tous les soirs et il t’a ramené chez toi. Facile de savoir ce que vous avez fait!
Marshall continuait de regarder le feu sans les regarder, Rosie voyait ses mâchoires se crisper de colère.
-Marshall je n’ai rien fait de mal, je ne t’ai pas trompé. Mon amour …
Sarah monta les deux marches qui séparaient le salon de la cuisine où Rosie chancelait sur ses béquilles.
-Tu n’es qu’une menteuse, je t’ai vu avec lui !! Cria-t-elle à quelques centimètres de son visage.
Rosie tremblait de tout son corps la douleur, la rage et la peine courait dans ses veines.
-Je n’ai rien fait de mal… Je lui ai dit pour Marshall, je lui ai dit que j’avais quelqu’un dans ma vie…
-Tu gâche la vie de mon frère. Tu ne trouve pas qu’il a assez souffert comme ça?
-ASSEZ! Ragea Marshall. Sarah va-t’en!
-Ne laissa pas cette sorcière t’ensorceler encore!
Elle claqua la porte en sortant.
Rosie était complètement vidée, sa jambe l’élançait terriblement et sa tête aussi.
Elle s’affala sur un banc de l’îlot de cuisine la tête entre les mains. La nausée lui retournait l’estomac tellement elle avait mal.
-Où sont mes antidouleurs? S’il te plaît j’ai mal.
Marshall ne bougea pas toujours absorbé dans la contemplation du feu.
-Est-ce que c’est vrai? Tu l’as embrassé?
Sa voix grave avait des accents encore plus rauques que d’habitude. Rosie se força à prendre de grandes inspirations pour calmer la nausée.
-Où sont mes pilules?
Marshall hurla :
-Réponds-moi!
Rosie se leva lentement, la douleur était si vive, les hauts le cœur la gagnèrent pour de bon.
-Je vais être malade.
Elle clopina vers la salle de bain et s’effondra devant la cuvette pour vomir. Une fois la première vague de nausée passée, elle ferma les yeux la joue sur la porcelaine froide et essayait de calmer les vagues de nausée. Elle se sentait dégueulasse, elle avait besoin d’un verre d’eau et ses médicaments. Tous son corps lui faisait mal, elle avait besoin de l’aide de Marshall mais il ne semblait pas décidé à l’aider. Les larmes continuaient de rouler sur ses joues autant de douleur que de tristesse. Une autre crise de vomissement la terrassa avant que Marshall ne vienne la voir. Il lui donna ses médicaments avec un verre d’eau.
Elle ne réussit même pas à avaler une gorgée d’eau sans qu’elle ne ressorte. La jeune femme n’avait même plus la force d’essayer de se lever. Marshall finit par soulever ses cheveux humides et lui mettre une serviette mouillée sur la nuque. Pour la première fois depuis des heures, Rosie le regarda dans les yeux et y vit tellement de colère et de tristesse.
Elle n’osa rien dire, elle n’avait plus la force de se défendre. La douleur était éblouissante, assise au sol sa jambe était trop tendue.
-J’ai trop mal.
Elle tenta de se lever mais tout devient noir rapidement et elle se sentit glisser sur la céramique.
-Merde ma chérie…
Il la prit dans ses bras et l’emmena semi-consciente dans la chambre d’invité et la déposa doucement sur le lit. Elle se réveilla au moment où il revenait avec un verre d’eau, une bassine, ses médicaments et une serviette froide. Il mit la serviette sur son front. Elle ouvrit les yeux pendant qu’il la bordait doucement. Elle retint son bras faiblement.
-Reste ici j’ai besoin de toi…
Marshall se leva sans la regarder.
-Repose-toi.
Rosie prit ses médicaments et s’endormit les larmes aux yeux.
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joaniepencil · 4 years ago
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L’île de l’amour
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Chapitre 6
Résumé : Les vieux démons de Marshall refont surface.
Avertissement : 18 ans et plus. Smut, mention de maladie et de mort. Tristesse. Heureusement plein de fluff aussi! Comme toujours les photos ne m'appartiennent pas, Google est mon ami!
Durant les semaines qui suivirent, Rosie n’eut pas une seconde à elle. Les visites touristiques s’enchainaient les unes après les autres et dès qu’elle avait une minute à elle, elle en profitait pour donner un coup de main à Sarah au pub. Elle avait perdue une serveuse en pleine saison touristique. Rosie lui avait offert de la remplacer, voyant une façon de faire de l’argent de plus. Sarah à court de ressource avait accepter tièdement au départ mais Rosie avait accumulé tellement de dette qu’elle avait su la convaincre.
Elle se sentait souvent submergée et déboussolée, elle regrettait parfois de ne pas avoir prit le job à Londres le soir en fermant la porte de son studio complètement claquée.
Elle avait jeté sa carrière aux ordures pour quoi aux finales? L’image de Marshall souriant lui vint en tête. Pour une relation compliquée? Des gens qui ne l’appréciait que très moyennement et une vie de misère?
Son père était tellement fier et content que son avenir soit assuré dans une banque.
Une après-midi de pluie tandis qu’elle passait la serpillère au Shack en réfléchissant à tous les changements dans sa vie depuis 6 mois l’abattement et la déprime prirent le dessus sur son courage.
Le menton appuyé sur le manche de sa serpillière, elle regarda durant un instant la pluie tombée. La petite cloche de la porte sonna.
-On est fermé, désolée, dit-elle, les yeux dans le vague.
-Rosie? Qu’est ce que tu fais là? Lui dit Marshall. Sarah est là?
Marshall tenait dans ses mains un cageot de pomme de terre qui devait bien pesé 50 kilos dégoulinant d’eau. Rosie lui ouvrit la porte de la cuisine.
-Le plus jeune de Sarah avait mal au ventre, elle est rentrée. Elle va revenir plus tard ne t’inquiète pas. Elle ne me laisse pas toute seule ici.
Marshall entra un second cageot.
-Tu travaille ici maintenant? Tu n’es plus guide touristique?
-Je travaille ici aussi quand je n’ai pas de visite. Alors tu as de bonne récolte à se qu’on dit?
Il prit nonchalamment une tasse et se versa un café que Rosie venait d’infusé.
-Oui je n’ai pas à me plaindre. On a un bel été. Tu travaille beaucoup? Il s’appuya sur le comptoir du bar.
-Oui, je n’arrête pas beaucoup.
Elle recommença à passer la serpillère.
-C’est pour ça que tu ne me rappelle pas ?
Rosie s’arrêta de bouger. Il l’avait contacté à plusieurs reprises mais elle ne lui avait pas donné de signe de vie.
-Entre autres. Je m’excuse de ne pas t’avoir rappelé. Elle reprit le mouvement de sa serpillière. Ces temps-ci, je n’ai pas trop envie de voir des gens en dehors du boulot. Ne le prends pas personnel. Je suis simplement trop épuisée quand je rentre chez moi. Il s’approcha lentement entre les tables.
-Pourquoi tu ne prends pas une journée de congé ou deux? Ça te ferait du bien. Tu as l’air claquée, lui dit-il avec sollicitude. Rosie rit tristement.
-Je ne peux pas me permettre de prendre des journées de congés. L’argent ne pousse pas dans les arbres malheureusement. Elle continua de laver le sol. Je dois en profiter pendant que les touriste sont sur l’île.
Marshall s’approcha encore.
-Pourquoi tu as besoin de deux jobs?
-J’ai besoin d’argent c’est tout.
Marshall croisa les bras et se posta devant elle.
-Pourquoi tu as tant besoin d’argent? Ton loyer ne te coute pourtant pas une fortune…
-Qu’est ce que tu en sais? Dit-elle frustrée de cette interruption dans sa vie privé.
-L’immeuble où tu vis m’appartient. Pourquoi tu as besoin d’autant d’argent? Je peux t’aider si tu veux?
Rosie haussa un sourcil.
-Est-ce qu’il y a quelque chose qui n’appartient pas aux Syverson dans ce village?
Rosie retourna au bar en soupirant. Marshall n’avait vraiment pas l’air pressé. Il s’assit au bar devant elle pendant qu’elle lavait les verres sales. Elle grogna légèrement.
-Tu n’as pas du travail à faire toi aussi? Il haussa les épaules et prit une gorgée de son café.
-J’ai des employés. Pour une fois on peut discuter sans que tu puisse te sauver. Qu’est ce qui se passe, tu as tellement changé depuis notre rencontre. Tu as besoin d’aide?
Rosie soupira, les mains dans l’eau brûlante et savonneuse elle se mit à parler, le barrage de ses émotions refoulés céda, elle lui raconta tout.
-En octobre dernier, j’ai rencontré un homme merveilleux avec qui je me sentait tellement bien et que j’aimais à la folie… puis je me suis laisser embrumer la tête par la peur et la jalousie. J’ai fais l’erreur de le quitter… J’ai perdu mon père, j’ai perdu mon travail, j’ai refusé stupidement de retourner à Londres alors qu’on me proposait un poste parce que je croyais que ça serait facile de me trouver un travail ici mais finalement je me suis retrouvé sans emploi pendant 2 mois et demi, alors je me suis endetté, j’ai déménagé dans un minuscule studio et maintenant ma voiture est encore brisée…. Depuis novembre ma vie est une vraie piscine de merde dans laquelle j’essaie de ne pas me noyer. Et je ne parle même pas des habitants qui me déteste parce que j’ai brisé le cœur de l’homme le plus aimé du village…. Tous ce qu’il me reste c’est ma fierté alors merci mais je vais m’en sortir.
Pendant qu’elle parlait, Marshall avait fait le tour du comptoir et était venu la trouver. Il entourait doucement ses épaules et sa taille de ses grands bras. Elle le laissa faire. Cette tendresse lui faisait tellement de bien. Elle ferma les yeux et appuya sa tête sur sa poitrine. Il lui donna un baiser sur le dessus de la tête.
-Petite femme tu n’es pas seule. Lui murmura t-il en français.
Sa barbe douce effleurait sa tempe, Marshall sentait terriblement bon comme toujours. Il la tint dans ses bras pendant plusieurs minutes sans dire un mot de plus. Elle finit par se sentir moins désespérée et moins triste.
-Merci, je me sens mieux maintenant.
Il relâcha son étreinte avec un soupir et entreprit d’essuyer les verres qu’elle venait de laver.
-Je comprends que tu ne veux pas de mon aide financière mais je suis là si tu as besoin de discuter ou juste de câlins…
Rosie comprit où il voulait en venir.
-Marshall, à propos de nous deux… Ces temps-ci c’est compliqué… Tu sais comment ça c’est fini…
-Relax Rosie, je comprends. Je ne veux pas être une source de stress pour toi… On peut prendre tout notre temps. Je veux être ton compagnon. Amoureux ou non. Ça ne me dérange pas.
Rosie le regarda incrédule essayant de sonder son regard pour voir s’il se foutait d’elle juste pour l’avoir dans son lit. Bouche bée elle ne dit rien.
-Qu’est ce que tu veux de moi Rosie? Si tu veux encore de moi…
Le doute s’installa dans ses yeux.
-Bien sûr que oui! Je suis chanceuse que tu veuille encore de moi après ce que je t’ai fais. Je veux te garder dans ma vie Marshall. Je t’aime comme j’ai jamais aimé avant mais présentement … J’essaie de remettre ma vie en ordre. Je ne veux pas compliquer les choses avec ma jalousie maladive en plus… Toi, qu’est ce que tu veux? Dit-elle en le regardant dans les yeux. Son cœur battant tellement fort dans sa poitrine qu’elle crut qu’il allait l’entendre. Il lui vola un petit baiser.
-Je te veux toi, Rosie Gagné, je te l’ai déjà dis je suis dingue de toi. Je prendrais ce que tu peux me donner mais à une condition. Rosie l’écouta attentivement. Je veux que tu me fasse confiance. Je suis tout à toi, Rosie. Jamais je ne te tromperais mais en échange je veux que tu sois aussi à moi. Je sais que tu vois souvent d’autres gars… Sa mâchoire se resserra. Je déteste ça.
Rosie toucha doucement sa main sur le comptoir.
-Monogamie c’est facile mais la confiance c’est plus dure…Marshall inclina la tête en levant les sourcil. Je vais travailler la dessus. Je sais que je n’ai pas à avoir peur mais c’est les autres filles qui m’inquiète.
Le jeune homme prit ses deux mains dans les siennes.
-Quand tu te sentira trop jalouse ou que la panique t’envahira, parle moi. Peut importe l’heure qu’il est. Parle moi, appelle moi ou viens me voir. Je n’ai aucune envie que tu pète encore un plomb et que tu me quitte encore. Ça serait trop dure, Rose… J’ai cru que j’aillais devenir complètement fou. Il appuya le front sur le sien. Parle moi, crie moi dessus mais ne me quitte plus pour ça.
-D’accord… Je t’aime Marshall.
Un surplus d’émotion déborda des yeux de la jeune femme. Marshall les essuya de ses pouces et lui donna un doux baiser.
-Je t’aime aussi ma Rosie.
Il la serra très fort dans ses bras et soupira de contentement.
-Marshall Syverson! Qu’est ce que tu fais derrière mon bar?
Sarah venait d’entrer par la porte de service. Rosie se dégagea rapidement le rouge aux joues. Marshall souriant d’une oreille à l’autre en repassa de l’autre côté du bar en rajustant sa casquette.
-Tu dérange mon employée et toi Rosie ne laisse jamais cet homme rentrer dans la cuisine, il est capable de mettre le feu.
Marshall se mit à rire.
-C’est seulement arrivé une fois! Tu exagère!
-À peine! Tu m’as apporté mes pommes de terres? Dit la mère de famille les mains sur les hanches.
-Oui m’dam, elles sont dans la cuisine. Rosie donne moi tes clés.
Elle les repêcha sous le comptoir.
-Pourquoi?
Il lui tendit la main au dessus du bar.
-Je vais y jeter un œil si tu veux bien.
Elle lui donna la clé de sa mini Cooper.
-Tu es mécanicien maintenant?
Il lui fit un clin d’œil.
-Je suis fermier ma jolie, je peux tout réparer, au revoir mesdames. Je vous aimes, dit -il en sortant le sourire au lèvres.
Rosie finit de sécher les verres en souriant. Un immense poids venait de se retirer de sa poitrine. Marshall lui avait manquer terriblement.
Sarah s’appuya le dos au bar les bras croisés.
-Alors? Vous êtes de nouveau ensemble?
Rosie lui jeta un regard la brune n’avait pas l’air d’accord.
-Je crois que oui. Ça te dérange?
-Ne fais plus mal à mon frère. Il a assez souffert comme ça.
Sarah la fixa très sérieusement. Tellement que Rosie fini par se sentir mal à l’aise.
-Je vais faire de mon mieux…
Sarah fini par sourire.
-Bien. Je suis contente que tu sois de nouveau avec lui. Tu le rends heureux, il est bien avec toi ça se voit.
Rosie sourit de nouveau de toute ses dents le rose aux joues.
******************************************
Dans les semaines qui suivirent, les deux amoureux essayèrent de se voir autant que possible malgré leurs horaires chargées. Marshall essayait de lui laisser de l’espace même s’il avait très envie de la voir tous les jours. Rosie quant-à-elle essayait de lui faire plus confiance et de faire taire le monstre vert qui hurlait dans ses oreilles. Elle lui parlait beaucoup plus. Madeline essayait toujours de se mettre entre eux mais Marshall la repoussait encore et toujours.
Une nuit après une longue journée, Rosie retrouva Marshall endormit sur son canapé. Une pizza végétarienne attendait sagement son retour sur le four. Il devait l’attendre depuis un bon moment. Elle était affamée et comblée de joie.
Elle mit la pizza au four et s’approcha de son homme. Son petit canapé deux place était beaucoup trop petit pour lui. Son minuscule appartement dans les combes était surchauffé et ridiculement petit pour un homme aussi grand et large que lui. Il se cognait constamment la tête sur les poutres. Il aurait pu simplement lui dire de passer chez lui dans sa grande maison mais il lui avait fait une surprise. Sur la table reposait un joli bouquet de fleurs des champs. C’était presque trop beau pour être vrai.
Rosie se pencha sur lui et caressa sa joue. Sa barbe était plus courte que d’habitude et un peu rugueuse. Elle lui donna un baiser sur la joue. Il se réveilla.
-Tu es là, dit-il tout endormi en souriant. Il s’étira de tout son long. Il s’assit. Ton canapé est vraiment merdique tu sais.
Rosie passa à la salle de bain.
-Tu aurais pu simplement me demander d’aller chez toi.
Elle ressortit de la salle de bain vêtue uniquement d’un t-shirt gris et usé qu’il avait oublié là. Elle avait l’air minuscule dedans, il lui arrêtait aux cuisses.
-C’est ici que je l’ai laissé… dit-il en la prenant dans ses bras.
-Il est à moi maintenant, dit elle en se mordant la lèvre, elle passa les doigts sous son t-shirt. Elle lui retira son t-shirt marine et le regarda avec adoration et désir.
-Je ne me lasserais jamais de te regarder mon amour. Dit-elle en passant les mains sur son torse musclé et poilu. Il se pencha et l’embrassa à pleine bouche en caressant ses courbes douces. Il prit ses fesses à pleine mains et constata sa nudité.
-La pizza. Elle se tortilla loin de lui et sortit la pizza du four. En se relevant, elle sentit ses doigts qui parcouraient les plis de sa féminité.
-Marshall! Tu vas me brûler! Les pantalons du jeune homme étaient déjà tombé au sol. Il la prit par les hanches et la poussa loin de la surface chaude. Les doigts de Marshall firent place à son énorme engin.
-Haaa…. Enfin…. Soupira-t-elle de bonheur.
-Bon dieu chérie tu es toujours aussi trempée.
Il lui assena de grand coup de reins profond.
-C’est ta faute… Je suis folle de toi…
Quelques caresses plus tard, Marshall se vida dans les profondeurs de sa chattes chaudes et trempée.
-Depuis quand tu viens dans ma chatte? Tu n’as même pas mis de capote! Dit-elle en sentant le sperme couler le long de ses cuisses. Marshall haussa les épaules.
-J’aime te remplir et savoir que tu es pleine de moi encore un moment. De toute façon, tu prends la pilule non ?
Elle lui répondit de la salle de bain.
-Oui mais quand même. Tu devrais mettre des condoms. Ça serait plus sécuritaire et puis c’est dégueu le sperme qui coule!
-On est supposé voir personne d’autre non? Il prit deux verres et versa de la bière dedans.
- Je ne parle pas de maladie. Bien sur que je ne vois personne d’autre, je t’aime espèce de con! Elle posa deux parts de pizza dans les assiettes. Je parle de bébé. La pilule n’est pas fiable a 100%
Marshall prit une gorgée de bière.
-Ça serait si horrible si tu tombait enceinte?
Rosie faillit s’étouffé avec sa bouchée.
-Quoi?!
Marshall fit la grimace et avala un brocoli. Il joua un instant avec un bout de fromage.
-Je veux vraiment des enfants. C’est un de mes buts dans la vie, avoir une famille bien à moi. Il marque une longue pause, il prit sa main et lui dit les yeux dans les siens.
-Je … voudrais qu’on aille des enfants ensemble.
Rosie leva leur main et frotta sa joue sur le dos de sa main.
-Je vais faire tout ce que je peux pour te donner plein de bébés mon amour mais ce n’est pas garantie. On a essayer longtemps avec mon ex et ça n’a pas marché. Peut-être que je ne peux pas en avoir.
Marshall serra très fort sa main.
-Raison de plus pour les arrêter tout de suite!
Il prit une gorgé de bière.
-J’aimerais mieux qu’on attendent encore un peu. Nous ne sommes même pas officiellement ensemble … Je ..
Marshall soupira en chipotant avec sa pizza.
-Nous sommes monogame et nous nous aimons. Désolé mais je te considère comme ma copine et tu es ma propriété.
-Ta propriété? Je suis quoi? Ta jument? Marshall rit et repoussa leur assiette.
-Oui ma belle pouliche. Veux-tu monter ton étalon? Il la prit sur ses genoux. Elle mit les mains derrière sa nuque et frotta son entrejambe sur la sienne en l’embrassant.
-Tu es ma propriété Marshall Syverson autant que je suis la tienne.
La pizza fut mangée complètement froide.
Quelques jours plus tard, avait lieu le diner mensuel des Syverson qui cette fois-ci avait lieu chez Marshall. En pleine récolte, les frères Syverson donnaient un coup de main à Marshall. Les femmes préparaient le repas pendant que les hommes étaient aux champs.
Sur l’heure du repas, plus d’un remarquèrent le bonheur et l’amour évident du jeune couple.
Marshall regardait sa compagne avec adoration.
Jack, le père de Marshall dit à son fils :
-Mon garçon on dirait bien que tu as retrouvé le bonheur avec cette jeune femme. Rosie rougit en faisant la vaisselle le sourire aux lèvres.
-Oui, je crois bien que oui. J’adore cette petite femme.
Ericka, la fille de James, demanda alors à son oncle.
-Est-ce que vous allez avoir un autre bébé? Comme Louise?
En un instant l’ambiance dans la cuisine passa du tout au tout. Marshall se raidit à côté de Rosie et perdit une bonne partie de ses couleurs. La jeune femme n’y comprenait rien. Elle se pencha sur l’enfant de 6 ans et lui demanda.
-Qui est Louise, ma belle Ericka?
La petite brune haussa les épaules.
-Ma cousine Louise. Le bébé de mon oncle Marshall et tante Molly…
Marshall déglutit péniblement et continua de ranger la cuisine. Rosie le regarda les yeux ronds.
-Tu as un enfant? Marshall ne dit rien et évita son regard.
Sarah lui demanda.
-Tu ne lui a pas dit?
-Je ne peux pas, j’ai essayé mais je ne peux pas…
Rosie était complètement perdue, elle regardait Sarah, Jack et Marshall tour à tour, les autres membres de la famille semblaient s’être trouvés d’autres occupations.
-Si tu veux faire ta vie avec cette jeune femme tu dois lui dire fils.
-J’en suis tout simplement incapable. Vous le savez…
Il commençait à hausser le ton.
-Tu le dois mon garçon.
Marshall se fâcha et partie vers sa chambre, il revint un instant plus tard avec un album photo qu’il lança sur la table de la cuisine.
-Dites-lui!
Rosie savait que c’était grave, Marshall était complètement bouleversé, il mit son blouson et sortit en claquant la porte.
« Ben voyons calvaire. » En moins de 10 minutes, l’ambiance joyeuse s’était transformé en mélodrame.
-Bon sang où est Louise?
Sarah avait les yeux dans l’eau tous le monde était bouleversé. Personne ne lui répondit. Elle prit l’album photo.
Jack et Sarah se regardèrent.
-Quelqu’un doit lui dire.
Rosie ouvrit l’album et la parcourut lentement.
La première était une des photos qui avait été prise au mariage de Marshall et Molly, souriant et amoureux, ils s’étaient mis du gâteaux partout dans le visage.
La suivant Marshall tenait un test de grossesse avec un air totalement surpris. Probablement que Molly avait pris la photo à l’instant même au elle lui avait annoncé la nouvelle.
La suivante montrait Molly avec un petit ventre bombé, en sous-vêtements dans la salle de bain. Elle était très mince et plutôt pâle.
Autour de Rosie la famille Syverson discutait à voix basse. Tranquillement, elle commençait à comprendre.
La photo suivante, le jeune couple avait été pris par un professionnelle probablement pour marqué sur pellicule la grossesse de Molly. Elle portait une magnifique robe rose poudre qui moulait son petit ventre rond. Marshall vêtue d’une chemise blanche était à genou devant elle et donnait un baiser à son ventre les yeux fermés. La photo était magnifique.
La suivante avait été prise dans un lit d’hôpital en égo portrait par Marshall. Molly et lui était couché tous les deux dans le lit, Molly dormait le nez dans son cou. Marshall regardait la caméra un petit sourire triste aux lèvres, ses yeux bleus étaient rouge vif et gonflés. Molly était visiblement malade, son teint était gris, son visage était beaucoup trop maigre pour une femme enceinte. Rosie réalisa soudain qu’elle regardait les derniers moment de Molly.
L’avant dernière photo montrait Marshall tenant dans ses bras un tout petit bébé emmitouflé dans une couverture rose. Il lui donnait un baiser sur sa toute petite tête de boucle blonde.
La page suivante n’était pas un photo mais un avis de décès. La petite Louise Syverson avait vécut à peine un mois.
Rosie lâcha l’album photo qui tomba sur la table et mis ses deux mains sur sa bouche. Des frissons parcoururent tout son corps. Les larmes se mirent à couler sur ses joues.
-Qu’est ce qui s’est passé? Pourquoi Marshall n’a plus sa fille ?
Sarah lui donna un verre d’eau et l’invita à s’asseoir. Jack se mit à parler doucement.
-Durant la grossesse de Molly, son médecin à découvert un tumeur sur son sein droit. Elle avait un forme agressive de cancer… Si elle avait avortée, elle aurait peut-être pu s’en sortir mais elle ne voulait pas. Malgré les supplications de Marshall, elle a continuée sa grossesse le plus longtemps qu’elle a pu. Les médecins lui ont donné plein de médicaments pour que le bébé grossisse plus vite. Elle a accouché à 26 semaines. Son cœur a lâché. Elle n’a pas pu voir son bébé.
Jack prit une profonde inspiration.
-Qu’est ce qui est arrivé à Louise? Demanda Rosie en essuyant ses yeux. Sarah lui répondit pendant que Jack essayait subtilement ses yeux.
-Elle était trop petite, son petit cœur travaillait trop fort, ses organes ont lâchés.
Rosie digéra toute cette horrible histoire. Son cœur se serrait pour l’homme qu’elle aimait.
-Comment ce fait-il que Marshall ne soit pas devenu fou? Demanda-t-elle la tête dans les mains.
-Des heures de thérapie, des heures passés à la salle de sport, de bons antidépresseurs et sa famille autour de lui même quand il ne le voulait pas, lui dit Sarah.
-Maintenant je suis supposé faire quoi? Je ne peux pas faire comme si de rien était! Il faut que je le vois. Elle sortit comme une tempête de la cuisine et chercha Marshall. Elle le retrouva dans le garage, seul, pencher au dessus du moteur de sa petite voiture.
-Mon amour… Il se releva mais ne se retourna pas.
-S’il te plaît ne dit rien. Je ne veux pas de ta pitié.
Rosie ne dit rien mais s’approcha et le serra dans ses bras. Il éclata en sanglots silencieux. Il ne faisait aucun bruit mais Rosie sentait tout son corps secouer de tremblements et de chagrin. Elle le serra encore plus et mit une main sur son cœur. Il mit les mains sur les siennes et les serra à lui faire exploser les os. Elle le serra contre elle longtemps jusqu’à ce que la tempête se calme. Il prit sa main et lui donna un baiser dans le creux de sa paume.
-Laisse moi travailler maintenant ma chérie.
Elle lui donna un baiser sur la nuque.
-Je t’aime Marshall Syverson, je comprends que tu ne veuilles pas en parler. Je respecte ton silence, je t’aime, je vais faire tout ce que je peux pour te donner la famille que tu mérite mon amour.
Il lui donna un autre baiser sur la main, sa voix encore plus grave lui répondit.
-Merci ma chérie.
Ce soir là, Marshall rentra très tard de son garage. Il prit sa douche et se glissa dans le lit auprès de Rosie qui dormait. Il se lova dans son dos. Elle était nue et sentait bon. Elle se réveilla quand elle sentit son érection glisser sur l’entrée de sa fente humide.
-Mon amour…
-Je t’aime Rosie, laisse moi te faire l’amour.
Lentement et tendrement, il lui fit l’amour en cuillère en la serrant dans ses bras.
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joaniepencil · 4 years ago
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L’île de l’amour
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Chapitre 5
Résumé : La vie de Rosie à changer du tout au tout.
Avertissement :18 ans et plus! Consommation d’alcool, sexe sans protection. Angst un peu fluff aussi. Les images ne m'appartiennent pas, je l'ai trouvé sur Google.
Enjoy.
Les semaines et les mois qui suivirent furent pour la jeune femme horriblement éprouvants.
En plus d’avoir rompu avec un homme merveilleux, elle perdit son père juste après.
Pour ne rien arranger, à se retour du Canada après les funérailles de son père, elle eut la mauvaise surprise d’apprendre que la succursale de la Desjardins où elle travaillait allait fermer ses portes. Elle allait devoir se trouver un autre travail ou repartir pour Londres.
Un après-midi du mois de mars, Rosie était assise au petit Pub du village appartenant à Sarah.
Le « Rivers Shack » était petit et charmant dans le genre pub de village. Rosie regardait les petites annonces dans le journal en sirotant un café.
Sarah ne la portait pas dans son cœur pour ce qu’elle avait fait à Marshall mais Rosie vivait tellement de malheur qu’elle ne pu s’empêcher de lui demander en lui reversant du café.
-Qu’est ce que tu vas faire? Tu cherche un nouveau travail?
Rosie soupira et regarda Sarah qui venait de s’asseoir devant elle.
-Je n’en ai aucune idée. Perdre mon emploi ne faisait pas partie de mes plans.
Elle prit une gorgée de café.
-Est-ce que tu vas retourné au Canada ? Ou à Londres?
Rosie regarda par la fenêtre les champs de pommes de terre qui commençait à fleurir.
-J’aime cette ville. Je ne veux pas retourner à Londres et je n’ai plus rien qui me rattache vraiment au Québec. Même si tu veux que je parte comme la plupart des gens du village.
-Je ne veux pas que tu partes même si je t’en ai voulu beaucoup.
Rosie soupira. C’était de notoriété publique que Marshall avait eu le cœur brisé. Toute la ville en avait parlé.
Marshall était retourné à la fête après avoir reconduit Rosie et avait littéralement hurlé sur Madeline.
-Je sais. Ton frère n’est pas le seul à avoir eu le cœur brisé. J’ai brisé le mien aussi.
Elle sourit tristement au dessus de sa tasse de café. Rosie c’était montré très discrète durant les derniers mois et personne ne soupçonnait à quel point elle avait souffert. Et elle souffrait encore. Elle avait tellement pleuré qu’elle n’avait plus de larmes. Elle remit son blouson et laissa un billet sur la table.
-À la prochaine Rosie. Bonne chance dans tes recherches.
-Bye Sarah. Merci, dit-elle en franchissant la porte.
Elle marchait le long de la rue principale et passa devant la salle d’entrainement. La camionnette noire était là. Elle ne s’entraînait plus, elle ne voulait pas voir Marshall. Elle s’efforçait le plus possible de l’éviter, de toute façon, elle n’avait pas les moyens de payer son abonnement au gym.
La banque avait fermé ses portes la semaine d’avant et elle gardait son argent le plus possible.
De façon générale, on ne la voyait presque plus au village.
Avril se montra le bout du nez et Rosie finit par se décrocher un emploi. Entre temps, elle avait du déménager sa maison de location lui coûtait trop cher. Elle louait maintenant un minuscule studio dans le grenier d’une ville maison centenaire. Le seul avantage de ce studio ridicule était son prix abordable.
Elle était maintenant guide touristique sur les magnifiques plages de Jersey. Les châteaux du Moyen-âge attiraient les touristes.
Ce travail ne lui rapportait pas une fortune mais au moins elle pouvait rencontrer des gens sympathiques et en prime elle avait fini par perdre les kilos donc elle avait tellement honte.
Elle avait également changée ses cheveux, elle avait coupée ses longs cheveux blonds qui cascadaient jusqu’au milieu de son dos avaient fait place à de jolies boucles rouge flamboyante. Tous juste aux épaules. Elle s’était métamorphosée littéralement.
Rosie faisait tournée les têtes, les hommes la regardaient différemment maintenant.
Elle en profitait bien, elle ne souhaitait pas de relation sérieuse mais elle avait du plaisir. Juin vit arrivé la première récolte de pomme de terre de l’île et tout le village était en fête. Plus de la moitié du village travaillait de près ou de loin dans la culture de la pomme de terre. Rosie prenait son déjeuner au pub quand Marshall entra.
Comme toujours, le cœur de Rosie débattait furieusement dans sa poitrine à la vue du beau brun. Elle fit comme si elle ne l’avait pas vu, le nez dans son livre. Elle continua de manger au bar. Sarah fit la bise à son grand frère. Marshall s’assit au bar également, beaucoup plus loin.
-Comment tu vas? Tu as fini tes récoltes?
Marshall jeta un œil à Rosie qui était la seule autre personne dans le bar.
-Les récoltes sont finies. Je commence l’engrais demain ou après demain.
-Super, viens-tu ce soir? Tout le village va être là.
Marshall dit quelque chose que Rosie ne comprit pas.
-Allez quoi! T’éclater un peu ça te ferait du bien! Ça fait combien de temps que tu n’as pas … rencontré quelqu’un.
Rosie aurait certainement fondu sous le comptoir si elle avait pu.
-Un bout de temps.
Même penchée sur son livre, elle sentit son regard sur elle. Mal à l’aise, elle en profita pour aller aux toilettes. Quand elle revint, Marshall était partit. Avec un pincement au cœur et un peu de soulagement, elle retourna à sa place pour finir de manger.
-Tu viens ce soir Rosie? Lui demanda Sarah. Rosie hésita.
-Je ne sais pas trop. Je ne pense pas, non. Dit elle finalement en remettant son coupe vent de guide touristique.
-Aller Rosie! Tout le village va être là.
-Justement! Il y a beaucoup de gens qui se porte beaucoup mieux quand je ne suis pas dans le décor.
Sarah saisit une bouteille et l’observa à la lumière.
-Tu as tords Rosie. Certaine personne se porte beaucoup mieux quand tu es là.
Rosie regarda Sarah qui faisait comme si de rien était.
-Je verrais. Bye Sarah.
-Bye Rosie.
Rosie hésita tout l’après midi. Elle téléphona à son ami Antoine pour l’invité à venir avec elle.
-On se bourre la gueule ? Tu ne travaille plus à la banque même si tu es complètement torché ce n’est pas grave.
-D’accord.
C’est ainsi que Rosie arriva au bras d’Antoine vers 22h déjà un peu éméchée. Sa robe moulante noire lui allait comme un gant, épousant son corps comme une seconde peau. Elle avait également reteint ses cheveux encore plus flamboyants. Elle était sublime.
Quelques têtes se retournèrent. Au fond de la salle, Marshall s’étouffa avec sa gorgée de bière. Rosie fit comme si elle ne l’avait pas vu et salua les gens qui étaient content de la voir.
Rosie bu un peu trop et s’amusait follement. Quand Madeline lui rentra dedans elle renversa une partie de son verre sur sa robe.
-Oups, je ne t’ai pas vu petite naine. Heureusement ta robe est noire.
Rosie lui fit un grand sourire.
-Connasse si tu peux crever. Elle regarda la grande blonde se frayer un chemin vers la table de Marshall et ses frères.
Apparemment, Marshall lui avait pardonné parce qu’elle minaudait accrochée à son bras.
Les yeux de Marshall croisèrent ceux de Rosie. Elle détourna les yeux et prit un autre verre.
-On dirait que ta copine Madeline est retournée avec lui… Lui dit Antoine en regardant vers la table des Syverson. Rosie reprit un shot suivit d’un autre et haussa les épaules.
-Tant mieux pour lui. Je m’en fiche.
Elle prit plusieurs autres verres et bientôt elle se ramassa en état d’ébriété.
Elle se déhanchait sur la piste de danse improvisée au milieu du pub et s’amusait beaucoup en aguichant des charmants touristes. Elle s’en donnait à cœur joie et se foutait totalement des imbéciles qui ne l’aimaient pas. Madeline entre autres. La grande blonde faisait exprès de la faire enrager. La grande blonde dansait aussi mais elle avait la coordination et la sensualité d’un bébé orignal qui venait de naitre. Et lui cognait dans le dos à tout bout de champs.
Rosie finit par en avoir assez. Elle se commanda une vodka jus de canneberge et décida qu’elle allait prendre sa revange sur la grande connasse avec ses jambes de 14 kilomètres de long. Elle était retournée s’asseoir près de Marshall qui n’avait même pas l’air de l’avoir vu.
Pour aller à la salle de bain, il fallait passer derrière Madeline. Rosie feint de trébucher et renversa son verre en entier dans le dos de la blonde. Celle-ci hurla en se relevant. Tous le monde les regardaient. Sa robe fleurit était complètement trempée et collante.
-Salope ! Tu l’as fait exprès.
-Oups désolée je ne t’ai pas vu, vraiment désolée. Elle tentait d’éponger vainement la robe de la blonde.
-Tu l’as fais exprès j’en suis sûre…
Derrière elle, Marshall avait un petit sourire en coin.
-N’importe quoi.
Rosie exultait de fierté et souriant encore quand elle sortit de la salle de bain. Sans savoir pourquoi, elle se retrouva face à face avec Marshall dans l’embrassure de la porte.
Elle releva les yeux vers lui et plongea son regard dans le sien. En un battement de cil, il prit son visage entre ses mains et l’embrassa à pleine bouche.
La porte claqua quand il la ferma du talon. Il releva le bas de sa robe et déchira sa culotte de dentelle en la plaquant au mur. Rosie haletait et tremblait en essayant de détaché sa ceinture. Il la souleva et l’adossa brutalement au mur en lui mordant la lèvre du bas. Ses gestes n’avaient rien de doux, c’était frénétique, hargneux et désespéré. Les dents se cognant, les nez aussi. Rosie tremblait en cherchant sa peau sous sa chemise. En un mouvement sauvage du bassin, il la pénétra facilement et profondément. Rosie renversa la tête en arrière en se cognant sur le mur.
-Fuck. Il lui mordit le cou et elle gémit si fort qu’il dû mettre une main sur sa bouche pour assourdir le son. Elle mordit sa main et tira sur ses cheveux. Il grogna sauvagement et la prit plus vigoureusement encore en la serrant plus fort contre lui. C’était son point faible, elle jouit rapidement ainsi prisonnière de ses bras. En deux poussées de plus, il grogna sa jouissant en l’embrassant. Elle le serra contre elle le plus fort qu’elle pu.
Il appuya le front contre le sien alors que leur corps se calmaient enfin.
-Rosie…
Elle l’embrassa encore avant qu’il ne parle. Tendrement et doucement, elle caressa sa langue avec la sienne. Il rompit le baiser le premier et la déposa au sol.
-Tu me manque ma chérie…. Dit-il tout bas alors qu’elle se rhabillait dos à lui. Rosie s’arrêta de bouger une seconde mais ne dit rien. Elle entra dans une cabine pour nettoyer les dégâts. Elle appuya la tête sur le mur.
-C’était une erreur on aurait pas du faire ça. Elle marqua une longue pause. Tu me manque aussi…
Elle ouvrit la porte, il était appuyé sur le lavabo les bras croisés, quelqu’un cognait à la porte.
-Hé ho vous avez bientôt fini?
Rosie remit de l’ordre dans ses cheveux.
-Oui ça va! Une seconde. Elle lissa sa robe, Marshall l’a regarda dans le miroir.
-Il faut qu’on se parle Rose...
Rosie essuya du mascara sur sa joue.
-Pas maintenant, elle ouvrit la porte. Je suis saoule et j’ai mal au vagin!
Elle bouscula Madeline qui attendait devant la porte.
-Dégage, grande conne.
Madeline vit Marshall dans la salle de bain et péta en plomb en comprenant ce qui s’était passé.
-Viens ici, petite garce. Tu me vole encore mon homme? Salope! Elle criait de rage en l’agrippant par le dos de sa robe. Rosie faillit tombée à la renverse et se rattrapa sur le cadre de la porte.
-Madeline! Ça suffit! Tonna la voix grave de Marshall. Il prit le bras de Madeline qui lâcha Rosie et l’entraina dans la salle de bain, furieux. Il claqua la porte. Rosie l’entendit crier par-dessus la musique.
-Combien de fois il faut que je te dise qu’on n’est pas ensemble? Laisse Rosie tranquille…
-Mais Marshall…
Rosie en avait assez entendu en souriant, elle décida de retourner chez elle. La journée avait été assez longue et en plus elle avait vraiment mal au vagin!
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joaniepencil · 4 years ago
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L’île de l’amour
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Chapitre 4
Résumé : Les choses se compliquent, la jalousie pointe le bout de son nez.
Avertissement : Curvy OFC, jalousie, colère. Personnage secondaire détestable!
Le samedi suivant, Rosie décida d’aller faire une promenade au village, elle avait besoin de se changer les idées. En passant devant un magasin de vêtement, elle s’arrêta devant la vitrine. Un mannequin présentait une magnifique robe de mariée.
C’était une vraie robe de princesse avec des kilomètres de jupons et de magnifique broderie délicates de petites feuilles. C’était la plus belle robe qu’elle n’est jamais vu. Rosie secoua la tête.
-Faut pas rêver ma fille.
En se retournant elle buta sur une femme.
-Désolée.
Elle reconnu la grande blonde qui discutait avec Marshall au Ten’s le soir qu’ils avaient couchés ensemble la première fois.
La grande blonde la dévisageait et la détailla de la tête au pied un léger air de dégoût sur le visage.
Rosie remit son masque de caissière professionnelle et lui sourit poliment.
-Désolée, je ne vous avait pas vu.
La grande blonde était absolument magnifique dans son tailleur de créateur blanc cintré sur sa taille ridiculement mince.
Elle continua de la dévisagée bêtement jusqu’à ce que son regard soit attiré par quelque chose derrière Rosie et qu’elle se précipite en bousculant Rosie au passage.
-Marshall! Sarah! Ça fait tellement longtemps!
La blonde se précipita dans les bras de Marshall et plaqua ses lèvres rouge carmin sur celle de Marshall. Rosie écarquilla les yeux d’horreur. La jalousie lui mordit le cœur et lui retourna l’estomac. Marshall l’avait vu lui aussi. Il repoussa la blonde à bout de bras. Rosie tourna les talons, elle ne voulait plus jamais le voir!
Elle entendit son amant l’appeler tandis qu’elle se ruait hors de sa porter, Marshall courut et la rattrapa en peu de temps. Rosie était furieuse.
-C’est toi qui me parlait de disponibilité? Quelle bonne blague! Il agrippa le haut de son bras.
-Madeline est juste une amie.
Rosie croisa les bras et haussa un sourcil. Il posa ses grandes mains sur ses épaules mais elle se dégagea.
-On a été plus ou moins ensemble pendant quelques temps mais ce n’est pas sérieux. Ne t’inquiète pas…
-Alors essuie ce fichu rouge à lèvre!
-Marshall! Qu’est ce que tu fais? Dit une voix derrière elle. Elle entendit 2 paires de talons hauts approcher.
Rosie serra les dents.
-Sarah, Madeline, je voudrais vous présenter quelqu’un.
Marshall était visiblement mal à l’aise en essuyant le rouge à lèvre.
Rosie se redressa.
« Tu mesure 2 mètre, il est à toi. » Elle se plaqua un sourire totalement faux mais très convaincant sur le visage et se retourna. La grande blonde était accompagnée d’une belle brune bouclée. Définitivement la sœur de Marshall, les mêmes boucles, les mêmes yeux et le même sourire chaleureux.
-Rosie je te présente ma petite sœur Sarah et Madeline, une vieille connaissance. Rosie serra chaleureusement la main de Sarah, Madeline avait les mains froides.
- Voici Rosie ma… Le jeune homme regarda sa belle petite blonde. Rosie le regarda se démerder sans dire un mot en souriant mesquinement.
-Ton amie très spéciale? Tenta Sarah gentiment.
-T’as raison petite sœur. Rosie est une amie très spéciale, dit Marshall en posant un regard doux sur la jeune femme.
-Enchantée de te rencontrer Rosie. Mon frère m’a beaucoup parlé de toi.
Madeline essaya de rattraper sa chance en minaudant.
-Alors Marshall, tu viens ce soir chez Mark? Tout le monde va être là. Tu ne dois pas manquer ça. Elle posa sa grande main manucurée de faux-ongle sur son bras. Si tu veux, tu peux emmener ton amie. Elle regarda brièvement Rosie. Elle vit le dégout pur dans les yeux de la grande blonde.
-C’est vrai, ajouta Sarah. Tout le monde va être là et ça nous donnera l’occasion de connaître Rosie.
Rosie regarda Marshall qui hésitait visiblement.
-Oui pourquoi pas. Il sourit à sa sœur. On se voit là-bas? Madeline s’éloigna lentement en envoyant un regard langoureux. Rosie frissonna de jalousie.
Marshall passa un bras autour de sa taille pour l’empêcher de partir.
-Tu me donne une minute Sarah? Je te rejoins chez Frank.
Sarah n’était pas dupe.
-D’accord, ravie de t’avoir rencontré, j’espère qu’on va se voir ce soir.
Sarah s’éloigna en direction de la boucherie. Le joli sourire de Rosie s’effaça et elle se retourna vers Marshall en croisant les bras.
-C’était quoi ça? Et je ne vais nulle part ce soir.
Il la prit par le coude et l’emmena avec lui dans une petite allée.
-Je sais qu’on avait dit qu’on allait prendre notre temps mais j’ai vraiment envie de te présenter mes amis. C’est juste une petite soirée chez Mark. C’est notre tradition avant Noël. Quelques-uns de mes frères font être là aussi et Sarah.
-Et Madeline? Elle haussa un sourcil. Marshall grimaça un peu.
-Surement.
Rosie grogna et regarda les gens passé dans la rue.
-Qu’est ce qu’il y a entre vous? Elle avait l’air très… intime avec toi.
-Comme je te l’ai dit, on s’est vu plus ou moins régulièrement pendant quelques mois mais ce n’était pas sérieux.
-Elle n’a pas l’air au courant que c’est terminer entre vous deux. À moins que ce ne soit pas le cas?
Elle planta ses yeux verts dans les prunelles bleues du jeune homme.
-Je ne l’ai pas revu depuis quelques semaines avant qu’on commence à se voir toi et moi. Je n’ai pas pu lui dire pour toi, je n’ai pas son numéro et elle n’a pas le mien.
-Ben voyons, tu vois une femme pendant des mois mais tu n’as pas son numéro?
Il passa la main dans ses boucles.
-Saint-Martin est une petite ville. C’est facile de trouver quelqu’un quand tu le recherche. Ce n’était pas sérieux, vraiment pas. Rosie je comprends ce que tu as vécut avec ton ex mais je ne joue pas avec toi. Je veux être avec toi, j’ai passé l’âge des jeux de séduction débile. Tu peux me faire confiance ma chérie.
Il s’approcha et prit son visage entre ses mains en appuyant son front sur le sien il lui dit tout bas.
-Rosie Gagné je suis fou de toi. Viens avec moi chez Mark ce soir et demain chez mes parents. Viens avec moi que je puisse me vanter d’être avec la plus belle femme de l’île.
-J’ai peur… souffla-t-elle. Je suis complètement folle de toi comme je ne l’ai jamais été avant.
Marshall l’embrassa à pleine bouche faisant danser doucement sa langue avec la sienne. Il plaqua son corps contre le sien. Il la serra contre lui et lui dit à l’oreille.
-Ne t’inquiète pas, tout ira bien ma chérie. Je vais dire à Madeline que je suis avec toi.
Plus tard, ce soir là, Marshall passa prendre Rosie au volant de sa camionnette. Elle était très nerveuse, elle s’était changée de vêtements 4 fois pour finalement opter pour un chemisier de satin noir simple et une paire de jeans bleu pâle qui mettait en valeur ses fesses.
Elle avait noué ses cheveux en un gros chignon un peu négligé, elle ne s’était pas maquillée beaucoup. Marshall aimait quand elle en mettait peu. Elle n’avait mis qu’une touche de mascara et un léger gloss.
-Tu es très jolie ma chérie, dit-il en lui ouvrant galamment la portière de la camionnette. Elle rougit un peu.
-Merci, tu n’es pas mal non plus.
Il portait une chemise rouge à carreaux et des jeans bleu foncé. La chemise moulait parfaitement ses muscles impressionnants. Encore une fois, elle n’en revenait toujours pas que cet homme magnifique veuille être avec elle.
Elle ne dit presque rien de tout le trajet, trop nerveuse. Devant la maison de Mark Walter, plusieurs véhicules étaient déjà stationnés. Rosie du pick-up presque nauséeuse. Elle lissa son chemiser et s’assura que son chignon tenait le coup.
Marshall prit sa main dans la sienne.
-Tu es magnifique. Viens.
Il posa la main dans le creux de son dos et la pilota jusqu’à la grange. Beaucoup de gens les dévisageaient et surtout les femmes murmurèrent entre elles sur leur passage. Marshall ne s’en souciait pas du tout. Il serra sa main dans la sienne et enlaça fermement ses doigts. Il souriait comme un gamin en la présentant à ses frères, Caleb et James ainsi que ses amis proches.
La soirée se déroulait bien pour Marshall mais Rosie avait moins de plaisir. C’était leur première sortie à deux et elle n’en revenait pas de toute l’attention qu’il attirait de la gent féminine. Plusieurs magnifiques jeunes femmes le regardaient du coin de l’œil. Marshall ne s’en rendaient pas trop compte ou il l’ignorait volontairement. À un moment donné, Sarah et Rosie discutèrent un peu plus loin, Rosie vit deux filles discuter avec Marshall, elles flirtaient ouvertement avec lui, Marshall les ignorait de son mieux. Rosie suffoquait littéralement de jalousie.
-Est-ce que c’est toujours comme ça? Demanda-t-elle à Sarah.
Sarah suivit son regard.
-Les filles autours de mon frère? Rosie hocha la tête. Plus ou moins. Disons qu’il est très en demande depuis que Molly n’est plus là. Les beaux célibataires prospères ne courent pas les rues sur notre petite île.
Rosie blêmit sensiblement. « ça va toujours être comme ça? Des putes qui veulent mon homme? »
-Ne t’inquiète pas, Marshall est loyal et incroyablement fidèle. Jamais il ne tromperait sa compagne.
Rosie le regarda de loin. Il discutait toujours avec les deux mêmes filles. La peur courait dans ses veines comme un poison glacé.
-Tu en es sûre?
Sarah la regarda, choquée.
-Bien sûr que oui! Marshall est fidèle mais il est poli si une femme lui parle il va répondre voila tout.
-Super. La tête lui tournait. Je vais prendre l’air.
Elle sortit dehors et s’appuya sur le côté de la grange au frais pour reprendre ses esprits.
Elle entendit des voix, elle reconnut la voix nasillarde de Madeline. Elle fumait une cigarette de l’autre côté.
-Non mais tu as vu cette grosse conne. Elle ne ressemble à rien… Avec son accent de merde.
-Mark m’a dit qu’il passait beaucoup de temps ensemble. C’est sérieux à ce qu’on dit.
-Elle va dégagée la grosse. Je ne lui laisserais pas mon Marsh’ ça ne fait même pas un mois qu’ils sont ensemble. Ce n’est pas si sérieux, je vais le ravoir c’est sûr, il revient toujours vers moi. Toujours. Je sais ce qu’il aime... Il m’aime je le sais, il veut seulement me rendre jalouse. Elle n’est pas de taille la grosse.
Rosie suffoquait et soufflait. Cette fille était une véritable mégère. Elle s’appuya sur le mur et respira profondément. Elle aurait voulu lui arracher les yeux à cette connasse blonde.
Madeline retourna à l’intérieur et Rosie sortit de sa cachette. Elle ne devait pas laisser cette conne l’empêcher d’être heureuse.
Elle retourna à l’intérieur bien décidé à retrouver son homme. Évidemment elle le retrouva avec Madeline et Sarah.
Dans le fond de son cœur, Rosie se dit que Madeline avait raison. Au loin, elle les regardait discuter, ils formaient un beau couple équilibré. Ils étaient tous les deux magnifiques. Rosie n’était qu’une petite grosse insignifiante.
Rosie avait presque les yeux dans l’eau quand Marshall se retourna et lui sourit.
-Rosie! Tu étais passé où?
Il s’approcha d’elle, derrière lui Madeline fit la grimace.
-J’avais besoin d’air. Elle essaya de feindre un sourire mais Marshall commençait à bien la connaître. Il se pencha sur elle.
-Tout va bien? Tu as un drôle d’air ma chérie.
Rosie avait les yeux qui roulaient dans l’eau.
-Non, je ne me sens pas bien. Tu veux bien me ramener à la maison? Après un rapide au revoir, Marshall reprit le volant pour la ramener.
-Ramène moi chez moi s’il te plaît.
-D’accord qu’est ce qui se passe? Il lui mit une main chaude sur la cuisse tout en conduisant.
-J’ai la migraine.
Elle regarda la nuit noire dans la fenêtre. Les sanglots bouillonnaient dans sa gorge.
Arriver devant chez elle, elle lui dit dans un souffle.
-Marshall, je crois qu’on ne devrait pas être ensemble.
Le jeune homme se retourna d’un bloc.
-Pourquoi tu dis ça? Tu ne m’aime pas? La peur et la peine envahissait sa voix. Est-ce que j’ai fais quelque chose… Je…
-Tu n’as rien fait de mal. C’est moi. Je suis beaucoup trop jalouse… Ça ne fonctionnera jamais.
Marshall paniquait pour de bon.
-Non, Rose, je peux… On peux… Rosie avait la tête penchée sur sa poitrine et des grosses larmes coulaient sur ses joues.
-Tu n’y peut rien. J’ai cru que j’allais devenir folle ce soir avec toutes ses femmes qui te convoitent. Je ne peux pas compétitionner contre elle…
Rosie sortit de la camionnette. Marshall la rattrapa en trois enjambés.
-Rosie, chérie, qu’est ce qui s’est passé? Contre qui tu ne peux pas compétitionner? Il lui saisit les deux bras et essaya de lui relevé la tête pour qu’elle le regarde. Elle pleurait à chaudes larmes.
-Qu’est ce qui s’est passé? Madeline t’a bourré de connerie?
-Elle a raison, je ne sais pas fais pour toi. Je ne te rendrais pas heureux. Je vais te rendre fou tellement je suis jalouse… C’est mieux qu’on en reste là…
Elle se débattit.
-Non pas question! Je m’en fou que tu sois jalouse, on peut faire avec… Je t’aime Rosie, tu me rends plus heureux que je ne l’ai été depuis des années. Rosie s’il te plaît.
Elle s’évertuait à lui échapper en se débattant.
-Je ne serais jamais heureuse avec toi. Lâche-moi! Cria-t-elle très fort.
Marshall la relâcha d’un coup. Rosie faillit perdre l’équilibre. Elle releva la tête vers lui, dans la faible lumière de son entrée, elle vit ses joues mouillées de larmes.
-Comme tu veux.
Sa voix était cassée, brisée par la douleur. Il monta dans son camion et démarra en trombe.
Cette nuit là, Rosie s’endormit au bout de ses larmes.
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joaniepencil · 4 years ago
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Fantique de muffins
Chapitre 9
Capitaine Syverson X OFC Billie Morgan
Résumé : Le mariage de Luke et Jane arrive finalement, l'attirance de Billie et James atteint son paroxysme!
Avertissement : 18 ans et + Smut!
Langage des signes en italique.
Lundi matin très tôt, Sy levait des montagnes d’aciers avec ses jambes. Comme presque chaque jour, il s’entraînait au gym du poste de police.
Ses écouteurs crachaient du vieux rock dans ses oreilles. Morgan venait de le rejoindre son œil était toujours violacé mais il avait dégonflé un peu. Sy baissa ses écouteurs.
-Hey mec ...comment ça va?
Morgan ajusta la machine côté de lui.
-J’ai juste hâte que la semaine soit fini! Jane est en train de me rendre complètement fou!
Sy se mit à rire.
-Je te jure! On dirait que je ne reconnais plus ma copine, elle s’est transformée en monstre!
-Les femmes deviennent toutes folles à l’approche du mariage. Faith était pareille.
-Faith?
-Mon ex-femme. Mes frères ont tous dit la même chose. Heureusement ça va passer! Tu n’y penseras plus à ta nuit de noce.
-Si je m’en sors vivant! Je croyais que Bill était une tornade, Jane est bien pire.
Sy demanda subtilement.
-Comment elle va, Billie?
Luke s’arrêta et le fixa de son regard intense.
-Pourquoi tu veux savoir ça? Ma sœur t’intéresse?
Sy haussa les épaules. Bien sûr qu’elle l’intéressait, mais ça ne serait pas avec lui qu’il en discuterait.
- Je voulais seulement prendre de ses nouvelles après la visite de Chris elle avait l’air plutôt sonnée.
-Elle est encore sous le choc mais c’est du passé. Je vais m’assurer que ça le demeure.
Il ajusta les poids sur le rameur et prit place.
-Qu’est ce qui s’est passé. J’ai cru comprendre que la surdité de Billie le dérangeait?
Luke plissa des yeux en le jugeant avant de répondre.
- Chris a été son premier grand amour, ils ont été ensemble pendant 5 ans. Son handicap ne le dérangeait pas. Il avait même appris la langue de signe pour elle. Jusqu’à ce qu’il réalise 2 mois avant leur mariage que Billie ne pourrait jamais entendre leur bébé pleurer.
Sy fronça les sourcils.
-Il n’y avait pas penser avant?
Luke haussa les épaules.
-Je ne sais pas. Tous ce que je sais c’est que Billie est revenu à la maison après un voyage dans sa famille, absolument démolie. Le rêve de Chris d’avoir la parfaite petite épouse au foyer lui avait sauté au visage.
Sy sentit un élan de tendresse pour la jeune femme.
-Pourquoi elle ne pourrait pas être la parfaite épouse? Parce qu’elle est sourde? C’est ridicule!
Luke se mit à ramer tranquillement sur le rameur.
-Chris a été élevé dans la soie. La cuillère en argent dans la bouche. Il voulait la femme bibelot parfaite qui élève et éduque les enfants pendant qu’il faisait son boulot d’avocat. Être avec une personne sourde c’est différent.
-Pourquoi ? Billie a un travail comme tout le monde, des amis, des hobbies, je ne vois pas pourquoi se serait différent.
- Quand tu vas mieux la connaitre tu va-t’en rendre compte, elle fait d’énormes efforts pour que personne ne se rende compte qu'elle est sourde. C’est différent dans tous les aspects de la vie. Des choses aussi connes que parler au téléphone ou discuter en voiture, ce n’est pas possible. Tout est bien différent. Tu l’as entendu comme moi l’autre jour. Si elle ne fait pas de gros effort elle va finir par complètement arrêter de parler. J’adore ma sœur mais des fois c’est vraiment dur.
Sy avala une gorgé d’eau, il n’avait pas pensé à tout ça. Sa bite parlait toujours plus fort que tout le reste quand il s’agissait de Billie Morgan.
Dans le milieu de l’avant-midi, la jolie rousse entra dans le poste de police. Elle passa par la sécurité et le détecteur de métal, armée de son badge visiteur arriva près de son frère. Elle tenait un sac de nourriture et une housse à vêtements. Elle ne s’était pas maquillée et portait un jeans et un sweat noir extra grand. Elle fit un petit sourire à Sy dans son bureau vitré. Elle donna son dîner à Luke. Le poste de police était pratiquement désert.
-Une salade? Tu te fou de ma gueule? Elle haussa les épaules.
-Les ordres de madame la mariée! Luke passa les mains dans ses cheveux.
-Elle va me rendre dingue!
-Courage ! Elle veut que tu chois parfait pour votre grand chour. Déjà que chu vas avoir un beau cocard sur les photos…
Elle s’assit sur la chaise près de son bureau.
-Vous en êtes rendu où? Tas l’air épuisée?
Billie hocha la tête.
-La maison est nickel, les décorations sont presque fini. Mais …Prendre une semaine de vacances c’était la pire chose à faire! Jane est tyrannique! La maison est pleine de monde, bientôt tout tes vieux potes vos être là pour votre soirée.
--Super! Tu t’es sauvée?
-Oui, je chuis passé chez le tailleur récupéré ton habit. Tu peux l’essayer s’il te plaît? Edward voulait savoir si la taille était correcte.
--Maintenant? Ici?
-Oui ch’il te plaît, je dois le rapporter chi quelque chose cloche.
Il avala sa bouchée.
-Ok. Il prit la housse et se dirigea vers la salle de bain.
Billie en profita pour aller voir Sy, elle cogna timidement sur le cadre de sa porte ouverte. Son regard s’illumina et il lui fit signe d’entrer même s’il était au téléphone. Elle posa les fesses sur l’accoudoir de la chaise devant son bureau et regarda les photos accrocher à son mur. Il y avait une belle photo de famille. Les cinq frères Syverson, ils avaient tous la même silhouette musclée. Les mains dans sa poche de sweat elle essayait de se réchauffer. Le vent soufflait fort aujourd’hui et il faisait un froid de canard.
Sy la regarda à la dérobée, elle avait l’air encore plus jeune que ses 27 ans aujourd’hui avec son grand chandail qui appartenait sûrement à Luke et ses jeans trouée.
-Oui… je vous tiens au courant. Bye. Il raccrocha et attendit un instant qu’elle le regarde.
-Oh Bonjour Capitaine!
-Bonjour, qu’est ce qui me vaut le plaisir de te voir dans mon bureau aujourd’hui?
Ses yeux verts trahissaient sa fatigue. Les cernes sous ses yeux étaient violets.
-Tu sais que je t’avais dit que je parlais à des amis dans l’immobilier? Elle sortit une petite carte de sa poche. Mon ami Kevin à peut-être quelque chose qui pourrait t’intéresser. Une jolie maison avec une grande cour et des arbres près d’ici. Elle est pas aussi grande que la nôtre mais elle à l’air vraiment bien.
Sy haussa les sourcils et prit la carte.
-Vraiment? Fantastique! Je te dois un dîner. Elle sourit en se frottant le nez.
-Si on commençait par ce stupide mariage avant? Sy se mit à rire, avec elle il avait le rire facile.
-D’accord...Je crois que le marié est prêt…
Billie se retourna vers son frère et ses yeux se remplirent de larmes instantanément. Il était absolument sublime dans son habit noir 3 pièces coupé sur mesure pour lui. Il avait même mis la cravate assortie.
-Non non Elizabeth Rose Morgan tu ne vas pas te mettre à pleurer.
Il avait les yeux aussi mouillés qu’elle.
-Tu … beau! Elle essuyant les larmes de ses yeux. Papa et maman seraient tellement fiers de toi!
-Arrête ... Il ouvrit les bras et elle se jeta dedans.
Même Sy était ému. Les jumeaux Morgan s’étaient fait une place dans sa vie chacun à leur manière. Luke comme ami et Billie comme la femme qu’il souhaitait ardemment conquérir.
Luke la repoussa bien vite en chassant une larme de son pouce.
-Alors tu en pense quoi?
Elle respira à fond et fit le tour de son frère en l’inspectant des pieds à la tête.
-Enlève la veste. Il s’exécuta et la lança sur son épaule tel un mannequin. Elle s’assura que la taille était correcte et la longueur des pantalons était bonne. Elle prit quelques photos.
-Je vais les envoyer à Edward. Il voulait voir ton joli petit cul dans les pantalons qu’il a fait spécialement pour toi. Elle reprit avec un air sérieux pince sans rire. Ouais t’es pas trop moche. Jane devrait sûrement dire oui.
-Aller monsieur le marié va te changer avant que le téléphone sonne.
-Oui capitaine.
Luke retourna se changer.
-Et toi, monsieur mon cavalier as-tu trouver quelque chose de décent à porter?
-Ouais, j’ai trouvé quelque chose de convenable pour accompagner ma sublime cavalière. Tu vas toujours porter cette jolie chose bleu foncé?
Elle hocha la tête.
À vrai dire, il avait galéré comme un malade pour trouver un habit parfait pour sa taille de colosse. Il ne voulait surtout pas avoir l’air con à son bras.
Le téléphone de Billie se mit à vibrer et à clignoter comme un arbre de Noël.
-Désolée. Oui maîtresse? Dit-elle en ouvrant la conversation vidéo. Jane hurlait dans l’appareil.
-Où est ce que tu es bordel? Tu étais supposé revenir il y a 45 minutes!
Elle sortit du bureau de Sy en lui faisant un petit signe de la main.
-Bye.
-Je suis au bureau de Luke. Son habit est parfait. La jeune fiancée passa de la colère aux larmes de joie.
-Vraiment?
-Oui ne t’inquiète pas il va être beau comme un cœur.
-A part ce foutu œil au beurre noir!
-Ça lui donne un côté bad Boy sexy arrête de t’en faire. Photoshop est là pour ça!
-Tu es tellement une bonne amie! Je te revaudrais ça à ton mariage!
Billie se mit à rire.
-Jamais de la vie. J’arrive bientôt. Elle raccrocha.
Luke lui redonna son habit dans la housse.
-Alors vous avez prévu quoi comme fête d’enterrement de vie de fille?
-Une soirée au club de stripteaseurs je crois bien, Sarah et Marina se sont occupés de cette soirée. Je dois y aller avant que ta chère future rameute le SWAT pour me ramener.
-Tu vas aller aux stripteaseurs?
-Jamais de la vie!
Le grand jour arriva enfin. Debout aux petites heures du matin, Billie veilla à ce que tout soit fin prêt. Le marié jouait au golf avec ses amis pendant que la mariée se faisait coiffée et chouchouter par l’équipe beauté qui avait été engagé pour l’occasion.
La réception aurait lieu dans un magnifique parc derrière l’hôtel où aurait lieu la cérémonie. Tout était absolument parfait.
Billie avait très hâte que tout soit fini. Entre le dîner de réception, l’arrivée des nombreux invités, le stress de la mariée, elle était sur les rotules mais elle devait tenir.
On lui fit un sublime chignon et de jolis petits diamants dans ses cheveux rouges. Elle enfila sa robe cette fois-ci elle avait prévu des caches mamelons pour cacher un peu sa féminité.
Tout était parfait la cérémonie pouvait avoir lieu comme prévu. Les invités prirent place pour la cérémonie. Billie se tenait dans le fond de la salle, elle devait attendre Luke. Elle avait convenu avec Sy de se rejoindre après la cérémonie étant donné que Billie était demoiselle d’honneur et serait à l'avant. Billie était nerveuse d’être devant tous ses gens, heureusement ce n’était pas elle la mariée.
Elle faisait les 100 pas nerveusement en attendant, elle marcha la tête penchée. Elle buta sur un invité qui se tenait devant elle.
-Pardon.
L’homme ne bougea pas. Elle releva la tête et tomba sur le sourire en coin de Sy.
-Bonjour mademoiselle Morgan.
Il était renversant, il avait choisi un superbe costume 3 pièces gris perle coupé parfaitement pour son corps musclé. Il l’avait agencé avec une chemise blanche et avait rajouter un détail qui toucha Billie. Sa cravate et son mouchoir de poche était bleu nuit exactement comme sa robe. Ses yeux bleus brillaient de joie. Billie le trouvait magnifique, il avait fait tailler sa barbe et ses cheveux. Il s'était donné beaucoup de mal pour être beau pour elle. Ses yeux verts lui disait qu'il avait eu raison.
-Bonjour Monsieur Syverson. Elle était très heureuse de le voir et lui fit la bise pour la première fois. Sy se prêta au jeu avec joie et effleura sa joue de sa barbe bien taillée.
-Allez va t’assoir, dit-elle en le poussant un peu. Ça va bientôt commencer.
Cinq minutes plus tard, Luke arriva nerveux et excité à la fois.
-Tu es parfait Lulu. Jane va t’adorer.
Luke souffla longuement.
-Je t’aime petite sœur.
Il posa son front sur le sien. Il prit son bras. C’était convenu depuis le début que Billie accompagnerait son jumeau jusqu’à l’hôtel.
-Tu es prêt?
-Non. Allons-y.
La musique résonna dans la salle de réception et Luke se mit en marche en tenant sa sœur par la main.
Devant l’hôtel Billie sourit à son frère.
-Je suis fière de toi mon petit frère. Je t’aime.
Quelques personnes versèrent une larme, Billie et Luke étaient très touchant ensemble.
Puis la mariée fit son entrée. Jane était éblouissante dans sa longue robe blanc crème de dentelle. Sa silhouette de sirène était parfaite. Luke ne put s’empêcher de verser quelques larmes.
La cérémonie fut parfaite et émouvante. Luke prit Jane pour tendre épouse et l’embrassa avec joie. La réception avait lieu dans le jardin derrière l’hôtel. Billie retrouva facilement Sy au travers des invités et il ne lâcha pas son bras de toute la soirée.
Il était prévenant avec elle s’assurant qu’elle avait toujours un verre frais à la main. Il faisait une chaleur de folie pour un premier juin.
-Tu veux qu’on aille dehors tu dois avoir chaud avec ton habit?
Sy avait le front en sueur. Il hocha la tête.
-Oui. Si tu veux bien m’accompagner.
Il prenait son rôle de cavalier à cœur. Pas un seul homme n’osait l’approcher et elle en était très contente. Elle ne voulait que celui qui la tenait délicatement par la taille pour ce soir.
Les invités commençaient à danser sur la piste de danse. Rendu hors de la tente surchauffée, Sy ouvrit son veston, dénoua sa cravate et deux boutons de chemise.
-Ça me surprend, tu ne danse pas? Je croyais que tu adorais danser.
-Je ne suis pas terrible pour la danse de salon. Je suis un peu gênée devant tout ce monde.
-Danse avec moi. Il lui tendit la main. Ils venaient de rejoindre une petite terrasse déserte éclairé par une guirlande de petites lumières. Surprise elle s’arrêta de marcher.
-Tu es sûr? Tu veux danser ici?
-Oui! On est à un mariage, il faut danser! Danse avec moi Billie, je ne danse pas aussi bien que Luke mais je me débrouille. Il n’y a personne ici tu n’as pas à être gênée avec moi.
Billie se mordit la lèvre et accepta.
La noirceur commençait à descendre doucement. Il lui tendit la main et elle la prit. Il l’attira à lui, elle posa l’autre main sur son épaule.
Sy posa la main dans le creux de son dos et l’attira doucement à lui plus encore. Leurs corps se touchaient, Billie se sentait bien contre lui, la chaleur de son corps se diffusait au travers de son habit, la protégeant du froid de ce début de soirée.
Sy caressa son dos du bout de ses doigts un peu rugueux. Billie se lova encore plus dans ses bras, un petit gémissement de plaisir lui échappa. Sy sourit, il caressa sa joue et elle releva la tête vers lui. Ses yeux verts brillaient différemment, sa petite main vint caresser sa nuque se pressant encore plus contre lui. Sy n’hésita qu’un instant et posa ses lèvres sur sa belle bouche pulpeuse.
Au premier contact, se fut électrique des ondes de plaisir parcoururent le petit corps de la jeune femme. Billie ferma les yeux de plaisir, Sy envahit sa bouche sans résistance sa langue caressa la sienne avec une passion longtemps refoulée. Il mordilla sa lèvre lui arrachant un soupir. Ses mains sur ses joues jouaient dans ses cheveux et caressaient sa mâchoire. Il traça du bout des doigts le contour de ses oreilles.
La jeune femme fondait littéralement dans ses bras, elle gémissait et grognait dans sa bouche. Elle suça sa lèvre, caressant de sa langue la sienne, ses dents claquaient sur les siennes. Elle sentait le grondement dans son torse alors qu’elle se frottait contre lui, un bras contre sa taille et l’autre autour de son cou. Elle pouvait clairement sentir l’excitation dans son pantalon aussi grande que la sienne.
Puis en un instant il était loin d’elle, elle le regardait sans comprendre à bout de souffle. Il s’essuya le rouge à lèvre sur sa bouche.
-Luke te cherche… Il arrive.
Elle n’eut que le temps se reprendre en main avant de sentir la présence de son frère dans son dos.
-C’est ici que vous être? Qu’est-ce que vous foutez ici?
-Il fait une chaleur d’enfer sous la tente. Nous avions besoin d’air frais.
Luke les regarda successivement heureusement il avait trop bu pour remarquer le rouge sur les joues de Billie et le souffle court de Sy.
-Viens petite sœur, ma femme veut danser avec sa demoiselle d’honneur. Il lui prit la main et l’emmena avec lui. Elle n’eut que le temps de faire un petit sourire à Sy avait de partir vers la tente. Sy lui retourna son sourire. Il toucha ses lèvres qui pétillaient de son contact électrisant.
La soirée battait son plein, Billie avait avalé bien plus de champagne qu’elle n’aurait du mais ça lui était égale. Elle dansait avec plaisir et s’amusait follement. Elle sentait toujours le regard ardent de Sy sur elle et quelque part cela la rassurait. Après quelques danses Billie retourna s’assoir près de lui. Elle tituba légèrement et s’appuya sur son épaule pour ne pas lui tomber dessus.
-On dirait que tu as bu une coupe de champagne de trop toi…
Billie se mit à rire, un petit sourire en coin flottait sur les lèvres de Sy tandis qu’il regardait les danseurs évoluer sur la piste de danse.
-Non… peut- être…
Il se retourna franchement vers elle.
-Tu t’amuse? Elle hocha la tête.
- Oui beaucoup. Merci de m’avoir accompagné. C’est gentil de ta part d’être venu avec moi.
Sy sourit. Billie bu le verre d’eau qu’il lui tendait. Ils regardèrent les danseurs pendant quelques minutes. Billie avait un peu froid, elle frissonna et se colla sur Sy, il irradiait de chaleur.
Sans même sans rendre compte, elle mit la main sur le tronc d’arbre qui lui servait de cuisse sous la table.
Sy ne bougeait pas pendant un instant quand il sentit la petite main sur sa cuisse. Elle la retira quand un invité s’approcha de leur table et discuta un instant avec Billie. La petite main reprit sa place sur sa cuisse et Sy ne pu s’empêcher de soupirer de soulagement.
Enhardie par le manque de réaction négative de Sy, Billie fit remonter sa main lentement de l’intérieur de sa cuisse, elle sentait un renflement dans son pantalon quand Sy saisit son poignet brusquement. Il murmura :
-Qu’est-ce que tu fais?
-J’ai froid, je cherche la chaleur.
Le regard de Sy était brulant, il se mordit la lèvre. Il retira son veston et le mit sur ses épaules.
- Merci
-De rien. Docilement, elle garda sa main sur ses propres cuisses pendant un instant mais elle avait d’autres idées en tête. Timidement elle reposa la main sur la cuisse de Sy.
-Tu as encore froid? Elle hocha la tête. Alors remet-là à la chaleur… Il posa sa grande main sur la sienne et la fit remonter vers l’intérieur de sa cuisse. Billie effleura la bosse dans son pantalon, Sy frissonna sous son contact délicat, il ferma les yeux un instant.
-Depuis combien de temps personne n’a toucher ceci, dit-elle en tapotant l’énorme bosse dans le pantalon de costume de Sy. Un intense frisson le parcouru. Dieu que c’était bon, cette petite main sur lui!
-Trop longtemps.
-On devrait faire quelque chose pour ça.
- Qu’est-ce que tu veux dire? Elle haussa les sourcils et se mordit la lèvre de façon suggestive.
-Viens avec moi dans le jardin…
Il hésita un instant mais l’envie de soulager la tension qu'elle créait en lui depuis des semaines fut plus forte.
-Je te rejoint dans une minute….
Aussitôt arriver sous le couvert des arbres, Billie s’attaqua à son pantalon de ses mains fébrile, Sy se colla contre elle, embrassant son cou cherchant sa peau de ses mains, sa bouche chercha la sienne fébrilement. Sa langue caressa la sienne, son souffle se mélangeant au sien. Leurs dents claquaient ensemble. Sy était affamé de sa peau, de son goût sucrée.
Elle sortit son énorme verge de son pantalon et se mit à rire nerveusement. Sy la regarda. Il ne faisait pas cet effet d’habitude. C’était presque insultant.
-Pourquoi tu ris?
-C’est pas humain une grosseur pareille!
-Arrête de rire et mets ta main dessus s’il te plaît.
Elle le caressa de tout son long elle faisait à peine le tour. Sy soupira et appuya la joue sur sa tête. Elle sentait ses veines palpiter dans sa main. Il caressait doucement ses seins au travers de la soie de sa robe. Ses mamelons pointaient vers lui. Elle ne portait pas de culotte...
L’urgence de le sentir au fond de son ventre prit le dessus sur tout le reste.
-Baise-moi Sy…
Il ne se fit pas prier. Il prit ses fesses dans ses mains et la souleva facilement. Il l’appuya contre un arbre, la maintenant en équilibre sur son bassin. Elle saisit sa verge et la frotta sur sa fente trempée.
-Fuck, tu es tellement mouillée. Billie frissonna de plaisir la main accrocher à son épaule. Elle le guida vers son entrée intime et lui donna un coup de bassin en l’invitant à entrer. Ce qu’il fit.
-Merde ce que tu es immense!
Il n’avait que le gland d’entré et Billie se sentait déjà étirée, chaque centimètre de son vagin s’étirait pour laisser passer l’envahisseur qui faisait son chemin lentement.
Sy soupirait et grognait dans son oreille. Bien au fond, il lui laissa une petite minute pour s’habituer à lui en lui donnant des baisers dans le cou. Il lui donna quelques coups de nez sur son front pour qu’elle le regarde. Ses yeux luisaient de désir.
-Ça va ? Tu es tellement serrée. Je ne te fais pas mal?
Elle secoua la tête.
-Non c’est bon ça va.
Elle mit les mains sur sa nuque et bougea le bassin contre lui. Elle était chaude, douce et trempée autour de lui. Il se remit à l’embrasser pénétrant autant sa bouche que sa chatte.
Sy le sentait qu’il ne tiendra pas longtemps mais il voulait lui faire plaisir avant. Il la déposa au sol et se retira de son vagin si doux.
-Qu’est-ce que tu fais?
Il s’agenouilla devant elle.
-Je ne tiendrais pas longtemps… je veux te faire jouir avant… il souleva sa robe et passa une de ses cuisses sur son épaule. Elle n’avait pas trop compris jusqu’à ce qu’elle sente son souffle chaud sur sa chatte.
Elle gémit longuement quand il passa le plat de sa langue sur toute la longueur de sa fente trempée.
-Putain de merde!
Un grognement vibrant sur sa chatte lui répondit.
Il la dévora comme si elle était le meilleur dessert au monde, léchant et aspirant chaque goûte de son jus. Le bout de sa langue vibrait frénétiquement que son clitoris engorgé, elle était déjà au bord de l’extase. Elle murmura.
-Mets un doigt…
Il plongea son majeur au fond de sa caverne et toucha le petit point rond qui s’y cachait.
Billie cria presque. Les mains cramponnées à ses cheveux complément indifférente aux curieux qui pouvait les entendre.
-Fuck…. Je … vais…
L’orgasme fulgurant la surprit elle-même la laissant tout tremblante. Elle n’arrivait pas à tenir debout. Sy la soutint et l’étendit sur la pelouse douce. Elle respirait rapidement encore sous le choc, les yeux fermés. Sy lui donna des baisers sur le visage et inséra doucement son pénis douloureusement dur en elle. Elle était encore plus étroite et chaude.
-Fuck…. Elle bougea le bassin contre lui les yeux maintenant grand ouvert.
Elle enroula les jambes autour de lui et le serra dans ses bras, enfouissait son visage dans son cou.
-Baise-moi fort. … Il n’en fallait pas plus pour que Sy se déchaîne. Il la baisa si fort qu’elle sentait son gland cogner contre son utérus. Ça faisait mal mais c’était tellement bon en même temps.
Pour la première fois de sa vie, Billie sentait des coins de son vagin qu’elle n’avait jamais senti avant. Sy frottait partout en elle et c’était absolument délirant. Elle jouit pour la deuxième fois très fort. Ses muscles intimes massaient la verge de Sy qui glissa dans la jouissance. Elle le sentit grossir et durcir encore plus.
-Fuck..
-Sort de là!
Il sortit in extremis pour exploser sur sa cuisse satinée. Les gouttes de sueur perlaient sur son front alors qui se reposa sur un coude. Billie respirait rapidement, Sy passa une main chaude sur son ventre et lui donna un baiser sur l’épaule. Billie regardait les étoiles entres les branches de l’arbre. Elle retourna la tête pour le regarder.
-Ça va?
-Oui. Je pense qu’on devrait retourner à la fête.
-Oui… Il prit son mouchoir de poche et essuya sa cuisse. Allons-y.
La soirée battit son plein jusqu’à tard dans la nuit. Billie dansa avec Jane puis Sy l’invita à danser une nouvelle fois. Il n’était certes pas le meilleur danseur mais ils avaient du plaisir.
Vers 4h matin, Billie n’en pouvait plus, elle était littéralement vidée. Elle étouffa un bâillement qui n’échappa pas à Sy.
-Tu as l’air épuisée. Tu veux que je te raccompagne?
-Oui s’il te plaît.
Ils dirent bonne nuit au marié et prirent le chemin de la maison de Billie à bord du camion de Sy. Il n’eut même pas le temps de sortir du stationnement que Billie dormait déjà pelotonner dans son siège la tête sur la console centrale. Il la couvrit de son veston.
-Dors petite fée.
Il se stationna devant leur maison et fit le tour de son camion et ouvrit la portière. Il devait la réveillée. Il lui secoua doucement l’épaule et elle se mit à gémir.
-Non… s’il vous plaît... non. Rien …. fait… Jane…
Elle faisait un cauchemar. Il la secoua plus fort en espérant la réveiller.
- Merde, Billie ma belle réveille toi.
-Non! Non!!! Je veux pas mourir! Elle ouvrit les yeux subitement et le regarda. Elle était terrorisée! Sa respiration affolée s’emballa.
-C’est moi ma belle. Elle le repoussa et toucha sa bouche. Elle reprit pied dans la réalité lentement et regarda autour d’elle.
- J’ai fait un cauchemar…
-Tu vas bien?
-Quoi? Il alluma le plafonnier.
-Tu vas bien? Elle cligna des yeux, un peu perdue.
-Oui. Ça va maintenant. J’ai rêvé à Jones… quand je me suis réveillé tu étais là comme au chalet…
-Tu fais souvent des cauchemars? Elle hocha doucement la tête. Il lui donna un doux baiser sur le front. Tu as parlé à quelqu’un de tes cauchemars ? Un professionnel?
Elle secoua la tête.
-Non. Je pensais que ça passerait tout seul. Il pressa sa main dans la sienne.
-Tu fais un choc post-traumatique ma belle. Tu devrais vraiment parler à quelqu’un. Ça te ferait du bien.
Une autre voiture se gara derrière Sy et deux femmes en sortirent. Une jeune femme tituba et tomba sur la pelouse en riant. L’autre essaya de la relever mais peine perdu.
-Je crois bien que ma cousine Annie à besoin d’aide, je dois y aller.
Il ne lui répondit pas mais prit son visage entre ses grandes mains et l’embrassa une nouvelle fois profondément. Billie soupira contre lui. Il savait exactement comment l’embrasser pour qu’elle se transforme en jello dans ses bras. Il rompit leur baiser et se détacha d’elle.
-À la prochaine petite femme. Fais attention à toi.
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