Jour 22 16 kms de Saint-Martin de Joux au plateau du Retord. Hier en fin de soirée, une dame qui habite sur la place et qui m a chargé mon portable est venue arroser un petit arbre tout sec. Elle m a dit que le maire l avait planté après la noyade d un enfant dans les "marmites". Ensuite elle me dit que la première femme qui a gravi le Mont-blanc (enfin la deuxième mais la première s'était faite aider) s est entraînée là où on va marcher demain. La nuit Lounes se plaint d avoir mal au poignet (il est tombé en descendant à la rivière), S. lui donne un Doliprane. On dort mal, le sol est dur, les cloches sonnent toutes les heures. Au réveil, quelques doutes nous saisissent : 700m de montée, ça va être dur. Pas grand chose à l épicerie mais le bar est sympa. On se motive et on grimpe, on grimpe... Et puis ça va, on sait que le soir on a un gîte réservé en 1/2 pension. On arrive vers 17h et bonne surprise, on tombe sur Alice et Maxime (vous vous souvenez "les Parisiens "). Ils/elles ont dû faire du stop encore regardez comme ils/elles sont tout(e) frais/fraîches sur la photo. Le gîte est super, plein de gens sympas à pied ou en vtt et un garçon adorable qui nous accueille. On finirait bien notre vie ici. En plus on a une chambre double avec une fenêtre !!!
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Jour 18 15 kms la chaleur est revenue. On part vers 10h15 ( pour voir le soleil se lever), direction Lajoux, il fait très chaud, nos réserves d eau s'amenuisent. A Lajoux, ambiance moyenne, au siège du parc du Jura , une fille me refuse l accès à l eau pour cause de covid. Au bar, je vois marqué "eau : gourde 20cts, poche 1 euro", je trouve ça tellement con que je m en vais. Devant l hôtel, une dame ne semble pas comprendre ce qu on fait à l ombre, je retourne au siège du parc du Jura et tombe sur un être humain qui nous donne de l eau. L épicerie qui est une fruitière rouvre à 16h. On finit par manger au restau avec la dame bizarre qui nous demande de laisser nos sacs dehors et c est assez bon. Après une bonne sieste à l ombre nous repartons à 16h15. Beau parcours mais on arrive crevé(e)s à 21h à Moussieres. Et là, petit miracle, un camion pizza sur la place tenu par un petit-fils de Marseillais de Martigues et un beau proxi qui sera ouvert demain, en même temps que le bar. Le moral remonte ! On s installe à côté de l aire de jeu derrière le camion. Le moral est revenu.
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Jour 14 (suite) On a retrouvé Alice et Maxime, les Parisiens trop sympas du début, vous vous souvenez. On était restés en contact et du coup hier soir on a pu se voir et boire un coup (pendant que les enfants regardaient M6 à l envers). Ils n ont pas pris trop d avance finalement mais vous savez ce qu on dit à Paris "pas trop vite le matin et doucement le soir" tandis qu à Marseille, on a un côté un peu "winner".
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Ce matin, il s est passé un truc incroyable. Je me suis levé très tôt comme à mon habitude pour observer la nature et il avait un peu neigé. Je suis tombé nez à nez avec un lynx boreal que j ai juste eu le temps de photographier !
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Jour 12 30 kms. Réveil au lac de Saint-Point avec un petit bain bien agréable. A 9h il fait déjà très chaud, on marche le long du lac en croisant quelques chalets cossus. A Malbuisson la chaleur est à son comble, le village a un petit côté "station balnéaire" un peu bourgeoise. La mauvaise impression se confirme lorsque je demande de l eau au restau " Chez Marie et Jean-Louis" (la patronne me répond malgré la canicule, "de l eau j en vends, j en donne pas") Heureusement au restaurant "La ferme" on a le droit de l ouvrir et on remplit gentiment nos gourdes. Bon pour les 30 kms, je rigolais parce qu on a marché 6 bornes et après on a fait du stop. Un gars trop sympa nous a amené à Mouthe, pâtissier de son état. Il voulait s installer au Canada, les Canadiens l ont refoulé, tant pis pour eux, tant mieux pour nous. A Mouthe ça sent la montagne, le petit camping est cool, il y a un bar-hôtel restaurant, les gens sont vraiment très gentils. On est en fait arrivés la source du Doubs. Demain on reste là. Rym a fait de jolis dessins, un qui représente Lounes et un d un canard. Il y a plein de canards et les enfants adorent. Ah qu on est bien ici.
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