Je note ce qui fait écho pour que cela fasse écho à nouveau.
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L'un des ingrédients de la sauce secrète du culte est la mort de soi. L'individu se considère comme irrémédiablement corrompu, démuni, incapable de s'épanouir. Parce que le moi devient une source de douleur insupportable, le désir naît de mourir à soi-même et de se fondre dans le collectif. Le collectif efface le fardeau de l'individualité et promet une utopie idéologique où l'individu n'est plus forcé de faire face à sa propre insuffisance (c'est une illusion, personne n'est insuffisant). Sauf qu'à l'arrivée, il n'y a pas d'utopie, seulement des meurtres de masse, des prisons, des goulags et la famine. Ceux qui ne participent pas aux cultes sont invariablement ceux qui ont - ou développent par conviction - un fort sentiment d'autonomie personnelle. C'est le bouclier. Si vous tirez de l'intérieur tout ce dont vous avez besoin pour survivre et prospérer dans la vie - la foi, le courage, la certitude - vous ne vous laisserez pas séduire par de fausses idoles et des idéologies séduisantes qui n'ouvrent que la voie de l'enfer. L'une des choses les plus intéressantes dans la recherche sur la société est que plus on en apprend sur le collectif, plus on en apprend sur le soi. Tout commence toujours par le soi.
Elica Le Bon, avocate
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Toute idéologie - c'est-à-dire tout ensemble de convictions émotionnelles sur l'homme et sa relation au monde - peut être entraînée par ses adeptes dans une direction totalitaire. Mais ce sont les idéologies les plus radicales dans leur contenu et les plus ambitieuses - ou messianiques - dans leurs revendications, qu'elles soient religieuses, politiques ou scientifiques, qui ont le plus de chances d'y parvenir. Lorsque le totalitarisme existe, une religion, un mouvement politique ou même une organisation scientifique ne devient guère plus qu'une secte exclusive.
Robert Lifton, qui a étudié les sujets de la réforme de la pensée communiste dans la Chine de Mao.
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Si le féminisme libéral vous plaît tant, c'est parce qu'il vous permet de soutirer ce dont vous avez besoin chez les femmes, tout en vous positionnant comme de parfaits alliés. Vous soutenez l'industrie du sexe, parce que cela vous permet de vous masturber devant des violences sexuelles filmées sans avoir de mal à vous endormir le soir. Vous adhérez à la prostitution et prônez le slogan « sex work is work » parce que cela vous permet de vous acheter la compagnie d'une femme qui est exposée derrière une jolie vitrine dans un shop à Amsterdam pendant un week-end entre potes - pour essayer. Vous faites de l'idéologie du genre une religion, en vous permettant de redéfinir ce qu'est une femme : une potiche maniérée vêtue de rose en semaine A, un four à accueillir la GPA en semaine B. Vouloir prendre la parole pour parler de ces formes d'exploitation est aujourd'hui considéré comme une violence, mais pour qui ? Pour ceux qui ne peuvent pas obtenir nos services? Mais de quel côté vous situez vous ? De celui des femmes ou de ceux qui aimeraient pouvoir acheter nos corps et nos bébés et nous dire quoi dire et quoi penser ? L'intersectionnalité se résume-t-elle à un croisement des luttes de toutes les minorités possibles et existantes sauf les femmes ? Quelle est la valeur de nos vies ?
meme.pas.lheure sur Instagram
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La culture "queer" dont fait partie le drag porte bien son nom. elle rend la féminité des hommes gays "bizarre", elle la pornifie pour les hommes hétéros, elle capitalise dessus. Ça ne fait pas du bien aux gays et aux lesbiennes d'être associé•es à ça. Le drag prend le travestissement et le rend exubérant, spectaculaire. Alors que le but du drag était de renverser les normes, c'est l'inverse qui se passe. Maintenant le drag est une forme de conformité à l'idée qu'un homme féminin est sexuel, qu'il est bizarre, qu'il doit se mettre en scène, qu'il est un cliché. Si les femmes trans et les partisans des Dragshows, de la culture queers sont si violents envers les femmes et féministes c'est parce qu'ils savent qu'ils ne risquent rien en nous tapant dessus. S'ils s'opposaient aux hommes en revendiquant leurs personnalités "féminines" comme faisant partie intégrante de l'humanité masculine, la violence de la répression serait inouïe. Comme elle l'est pour les femmes. Les hommes, même gays, même "différents" savent où résident leurs intérêts et sur quels cous faire peser leurs bottes (ou talons aiguilles pour les drags) de dominateurs.
@radcaen et Gwladys KantFail
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Plus tu guéris, moins tu perçois l'attention comme de l'affection, l'attachement comme une connexion, la co-dépendance comme du soutien, le désaccord comme une attaque, le chaos comme de l'intimité, le manque de limites comme de l'empathie, la validation externe comme de l'amour-propre, et le trauma-bond comme de la guérison.
Mélanie Omaia (sexothérapeute)
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Quand vous faites le choix de ne pas travailler sur vous, vous faites aussi le choix (in)conscient de saigner sur des gens qui ne vous ont pas blessé.
Mélanie Omaia (sexothérapeute)
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Le transsexualisme masculin est une fétichisation du corps féminin tandis que le transsexualisme féminin, une négation violente de ce même corps.
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Napoléon dit du corset qu’il est si ajusté qu’il est l’« assassin de la race humaine ».
1804, François Boucher, Histoire du costume en Occident Une histoire politique du pantalon, Christine Bard
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Vous ne serez intéressantes et vraiment dignes d’estime que lorsque vous serez ce que la nature a voulu que vous fussiez. Nous voulons que les femmes soient respectées, c’est pourquoi nous les forcerons à se respecter elles-mêmes.
Pierre-Gaspard Chaumette, le procureur de la Commune, menaçant les femmes des Jacobins, 11/1793, cité par Olivier Blanc dans Marie Olympe de Gouges. Une humaniste à la fin du 18e s. Une histoire politique du pantalon, Christine Bard
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Olympe de Gouges qui « voulut être homme d’État », en oublia « les vertus qui conviennent à son sexe ». L’exclusion politique des femmes est en contradiction quotidienne avec la reconnaissance de leur existence politique, l’article X de la Déclaration de la Femme et de la Citoyenne d’Olympe de Gouges dit : « La femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la Tribune. »
Le Moniteur du 19/11/1793 et la Feuille du Salut public, 17/11/1793 Une histoire politique du pantalon, Christine Bard
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Quel est le caractère propre à la femme ? Les mœurs et la nature lui ont assigné ses fonctions : commencer l’éducation des hommes, préparer l’esprit et le cœur des enfants aux vertus publiques, les diriger de bonne heure vers le bien, élever leur âme et les instruire dans le culte politique de la liberté ; telles sont leurs fonctions après les soins du ménage ; la femme est naturellement destinée à faire aimer la vertu. Quand elles auront rempli tous ces devoirs, elles auront bien mérité de la patrie. Charlier proteste, en vain : Je ne sais sur quel principe on peut s’appuyer pour retirer aux femmes le droit de s’assembler paisiblement. À moins que vous ne contestiez que les femmes font partie du genre humain, pouvez-vous leur ôter ce droit commun à tout être pensant ?
Discours prononcé pdt la séance du 9 brumaire an II devant la Convention nationale, Le Moniteur Une histoire politique du pantalon, Christine Bard
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L’artiste qui se marie n’est pas un artiste mais un propriétaire, toujours prêt à se courroucer quand on vient chez lui, et qui dit « ma femme », comme il dirait « ma canne » ou « mon parapluie ».
Gustave Courbet, artiste peintre, 1819-1877
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Les hommes portent un vêtement fermé, et les femmes un vêtement ouvert. La jupe soulevée est le cauchemar des femmes ordinaires… Le vent, de même que les accidents, les chutes et de nombreuses activités et postures, sportives ou non, outragent la pudeur. Le rapport entre les sexes est aussi engagé par cette dissymétrie vestimentaire, dès les jeux enfantins (la peur des jupe soulevées), et pour la vie. L’ouverture du vêtement féminin évoque la facilité de l’accès au sexe féminin, sa disponibilité, sa pénétrabilité. Le pantalon n’est pas simplement « pratique », il symbolise le masculin ainsi que les pouvoirs et les libertés dont jouissent les hommes.
Une histoire politique du pantalon, Christine Bard
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En 1899, la féministe Hubertine Auclert dit, à propos de l’autorisation des femmes à porter le pantalon suite à la Révolution : « Les hommes libres ont uniformisé leur costume simple ; celles qui rêvent de devenir leurs égales ne peuvent prétendre conserver les artifices d’esclaves, le luxe anti-égalitaire qui ne s’acquiert qu’au détriment de la liberté. » La peintre Rosa Bonheur, qui a adopté le costume masculin trouvait « ce costume tout à fait naturel, la nature ayant donné deux jambes à tous les humains, sans différence de sexe. » Dans le Deuxième Sexe (1949), Simone de Beauvoir saisit bien l’enjeu politique du pantalon : « Rien n’est moins naturel que de s’habiller en femme ; sans doute le vêtement masculin est-il artifice lui aussi, mais il est plus commode et plus simple, il est fait pour favoriser l’action au lieu de l’entraver, George Sand portait des costumes d’homme. Toute femmes active aime les talons plats, les étoffes robustes. »
Une histoire politique du pantalon, Christine Bard
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L’homme, s’avilit en endossant son habit correspondant à un statut au sien ; la femme, au contraire, grimpe dans la hiérarchie, et peut en tirer de multiples bénéfices. Les travesties veulent surtout échapper à une famille hostile et à la misère ; nombreuses parmi elles sont les soldâtes, moins nombreuses les prostituées, (qui peuvent ainsi pénétrer dans les lieux masculins) et les tribades (lesbiennes qui endossent alors un rôle social masculin auprès de femmes féminines).
Une histoire politique du pantalon, Christine Bard
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Dans certaines sociétés, le genre peut être disjoint du sexe, le nord de l’Albanie présente la particularité, depuis des siècles, d’autoriser certaines femmes à s’habiller en hommes et à jouer un un rôle masculin. Dans une maison sans héritier masculin, une fille peut devenir vierge jurée et rester avec ses parents dont elle pourra ainsi hériter. C’est une voie pour celles qui veulent éviter le mariage ; elles se coupent alors les cheveux, enfilent un pantalon et s’arment, en renonçant solennellement à toute vie sexuelle. Devenues hommes de la maison, elles partageront la sociabilité masculine, et pourront même siéger dans certaines assemblées locales. Cette possibilité peut représenter une forme d’évitement de la domination masculine, très forte dans cette société patrilinéaire, écartant totalement les femmes de la transmission. Dans ce pays, longtemps très isolé, les dernières vierges jurées atteignent désormais un âge canonique ; leur « sacrifice », n’aurait plus de sens aujourd’hui, parce que les hommes et les femmes sont à peu près semblable et qu’une maison sans homme n’est plus stigmatisée.
Une histoire politique du pantalon, Christine Bard
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