Tumgik
leptitarmand · 5 years
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- Édition Janvier 2020 -
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leptitarmand · 5 years
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Une passion qui devient un métier
Par Rosalie Poudrier
Chaque personne a un passé. Peu importe la manière dont nous percevons les gens, il ne faut pas oublier qu’ils ont tous une histoire, des souvenirs, et que nous n’avons aucune idée de ce qu’ils ont pu vivre auparavant. Tout le monde a une famille, des amis, un rêve… une passion. Dans cet article, il sera question d’une enseignante de notre école qui a découvert sa passion lorsqu’elle avait notre âge et qui a décidé d’en faire son métier. Elle n’était encore qu’au secondaire et elle savait déjà ce qu’elle voulait faire pour le reste de sa carrière. C’est impossible de le nier, elle est, encore aujourd’hui, très investie et dévouée dans ce qu’elle fait. Il s’agit de madame Geneviève Lanoue, enseignante d’art dramatique depuis 21 ans. C’est à la Polyvalente Marcel-Landry qu’elle a découvert sa passion pour le théâtre et qu’elle a reçu son diplôme d’études secondaires en 1992. Venez découvrir son histoire et comment elle a réussi à faire de sa passion son métier.
Saviez-vous que vous vouliez devenir enseignante plus tard lorsque vous étiez au secondaire ?
Mme Lanoue : « Je voulais, oui, mais j’hésitais quand même, parce que quand j’ai commencé à faire du théâtre, je me demandais si je ne deviendrais pas comédienne... Mais c’était pas mal en dedans de moi. Même plus jeune que ça, parce que mes deux parents étaient enseignants. »
Quelle était votre matière préférée ?
Mme Lanoue : « Art dramatique. Sinon, avant que je fasse art dramatique - j’ai commencé l’art dramatique en secondaire 3- étonnamment, surtout au primaire, j’aimais beaucoup les maths. Au secondaire aussi, mais à partir de secondaire 5, c’était fini les maths pour moi. […] Après… le français aussi prenait de plus en plus de place, parce que je faisais des liens avec le théâtre quand j’ai commencé à en faire. »
Quels étaient vos loisirs en dehors de l’école ?
Mme Lanoue : « J’en avais beaucoup… quand j’étais au primaire, je faisais du ballet, du piano, du ballet classique, du piano classique. À la fin de mon primaire, j’ai lâché le ballet et j’ai commencé la peinture. Je n’ai pas lâché le piano, j’ai continué à jouer du piano jusqu’à l’université. J’écoutais des films, je jouais avec mes amis… L’été, je jouais à la balle molle. Même en loisir, je faisais du théâtre. »
Quel était votre genre de musique ?
Mme Lanoue : « J’écoutais beaucoup de musique québécoise au secondaire, vraiment, j’écoutais presque juste ça. À un moment donné, j’ai commencé à écouter, c’est mon frère qui me faisait écouter ça, des chansons françaises. Du Jacques Brel, du Georges Brassens. J’écoutais de vieilles chansons françaises. Puis, j’écoutais quand même un peu plus du rock, mais plus « underground », comme R.E.M… J’aimais beaucoup, beaucoup, au primaire et au secondaire, Cyndi Lauper. J’aimais Madonna, mais j’aimais mieux Cyndi Lauper. J’aimais Michael Jackson aussi, mais Cyndi Lauper, j’en étais une vraie fan. »
Qu’est-ce qui était à la mode quand vous étiez étudiant ?
Mme Lanoue : « C’était la mode, vers la fin du secondaire, un peu « grunge ». On s’habillait avec des vêtements amples. On avait tout le temps l’air d’avoir des sacs de patates. C’était vraiment, beaucoup d’amples, un peu de noir. Avant, au début du secondaire et fin du primaire, y’avait la mode Originale au Coton. On était tous habillés en coton ouaté… comme à c’t’heure finalement. Avec les « sweats pants », mais ça on n’en mettait pas à l’école, mais on mettait les chandails Originale au Coton, tout le monde avait ça. »
Durant votre secondaire, quel genre d’élève étiez-vous ?
Mme Lanoue : « J’étais assez élève modèle. À l’école, j’étais quand même assez tranquille : je faisais toutes mes affaires, je voulais réussir, je voulais avoir des bonnes notes… Quand j’ai commencé à faire de l’impro, à cause de ça, je me suis fait plus d’amis. J’avais moins d’amis en secondaire 1 et 2, mais en secondaire 3, 4 et 5, j’ai commencé à avoir beaucoup d’amis, parce que j’avais développé des intérêts communs avec des gens. »
De quelle manière les autres élèves vous percevaient-ils, selon vous ?
Mme Lanoue : « Tranche de vie : quand j’étais en secondaire 1, j’ai vécu de l’intimidation. […] J’étais en enrichi. Ce n’était pas le P.E.I., mais on avait des cours d’enrichissement et c’était des filles du régulier qui m’intimidaient. Mais c’est comme si, par recul, je me rends compte qu’il y avait des gens dans ma classe qui voulaient me protéger, mais qu’ils ne savaient pas quoi faire. Je pense que j’étais bien appréciée pareil et tout ça et après, à partir de secondaire 3, j’étais rendue assez populaire. Vu que j’étais bonne à l’impro […] j’étais bien populaire dans l’école. L’auditorium était plein, y’avait 350 personnes qui venaient aux matchs d’impro et y’avait du monde qui me reconnaissait… J’étais comme une vedette dans mon école. J’aimais super gros les gens, j’avais plein d’amis et j’ai encore plein d’amis. »
Est-ce que vous étiez du genre à sécher les cours ou à ne pas faire vos devoirs ?
Mme Lanoue : « Non, pas du tout… Sécher mes cours, je pense que ça me soit arrivé une fois dans ma vie, en secondaire 5… La surveillante était la mère de mon amie, mais elle m’a quand même envoyé chez le directeur... J’étais gênée que ce soit la mère de mon amie, mais on était niaiseux : on a séché notre cours sur le terrain de foot. J’ai séché cette fois-là, en mai 1992. C’était un cours d’éthique religieuse, mais dans le temps c’était religion. »
Quelles étaient vos méthodes d’étude ?
Mme Lanoue : « Pour vrai je n’en avais pas tant. Je ne savais pas comment étudier, je vais être honnête. Arrivée au cégep, ça m’a un peu nui. On n’apprenait pas comment étudier, alors j’essayais de mémoriser […] du mieux que je pouvais. Mais quand je faisais du théâtre en secondaire 5 et qu’on apprenait des textes, ma mère m’aidait et elle me faisait étudier mon texte. Je me suis rendu compte que ça pouvait vraiment aider. Au cégep, après, ça a fait ça aussi. »
Quels ont été les moments qui vous ont le plus marqué durant cette période de votre vie ?
Mme Lanoue : « La pièce de théâtre en secondaire 5 : c’était vraiment une révélation pour moi de jouer sur la scène. Faire de l’impro durant tout mon secondaire, avec la gang qui s’est développée. C’est les deux plus beaux évènements positifs, parce qu’il y a eu un gros drame : j’ai quatre amis qui sont morts d’un accident d’auto quand j’étais en secondaire 5. Ça m’a marqué autrement, négativement, mais quand même, en général dans mon secondaire, y’a plus de beaux souvenirs à cause de l’impro et du théâtre. À cause de mon implication là-dedans, j’étais tout le temps le midi à l’école, car j’aimais ça. »
Est-ce que vous avez fait des mauvais coups que vous n’arriverez jamais à oublier ?
Mme Lanoue : « En secondaire 1 et 2, je me souviens que le soir, on allait voler des poires et des pommes sur les terrains des voisins, mais ce n’est rien de bien extraordinaire ! Pour vrai, j’étais vraiment tranquille, honnêtement. C’est le genre de mauvais coups que j’avais faits. J’avais dormi chez une de mes amies et on était sorti par la fenêtre. Sa mère était bien plus sévère que la mienne. Ma mère n’était pas sévère… C’est peut-être pour ça : mes parents n’étaient tellement pas sévères, qu’il n’y avait pas d’intérêt à faire des mauvais coups. Mon frère en a fait, mais… Je voyais mon frère faire, je pense que c’était correct. »
Comment s’est déroulée votre entrée au secondaire ?
Mme Lanoue : « Je m’en souviens pu beaucoup pour vrai. […] J’avais quand même des connaissances dans ma classe. Je n’étais pas gênée… Y’a rien de marquant. »
Comment s’est déroulé votre bal des finissants ?
Mme Lanoue : « Ça c’est drôle ! […] J’étais en béquilles parce que je m’étais reblessée […]  J’étais bien déçue de ça, mais j’avais bien du plaisir pareil. Au bal, j’ai eu du plaisir, mais l’après-bal, c’était vraiment plate. C’était en même temps que la Saint-Jean-Baptiste et j’avais des amis plus vieux […] je suis allée fêter la Saint-Jean-Baptiste avec mes amis. Je suis partie de mon après-bal. Je trouvais que c’était plate… mais j’étais en béquilles, ça, c’est mémorable. Je n’ai pas dansé, je n’étais pas capable. »
Comment s’est déroulée votre remise de diplômes ?
Mme Lanoue : « La remise des diplômes était en même temps que le bal et y’avait rien d’extraordinaire. On montait sur la scène, on prenait notre diplôme et c’est tout. Moi, j’ai toujours trouvé ça drôle une remise des diplômes quand on n’avait pas encore les résultats. […] J’ai tout le temps eu cette réflexion-là : les résultats des examens n’étaient pas donnés et on recevait notre diplôme… Moi je savais que je passais, mais je trouvais ça bien bizarre de recevoir un faux diplôme. »
Selon vous, de quelle manière votre secondaire a-t-il pu influencer la personne que vous êtes aujourd’hui ?
Mme Lanoue : « Pour vrai, c’est la découverte du théâtre, même si je le savais déjà que j’aimerais ça, parce que mon frère faisait de l’impro et du théâtre. Ça c’est important, parce que c’est ma passion, et, même si j’avais toujours eu des intérêts pour les arts -je faisais de la musique, je faisais de la danse, j’ai toujours voulu chanter aussi. Plus tard, j’ai fait des cours de chant, mais j’ai toujours aimé la scène. J’ai fait du théâtre et je me suis rendu compte que j’avais un talent et j’aimais tellement ça. Mes parents étaient enseignants. Ça s’est pas mal décidé là… Comme j’ai dit, j’avais peut-être un peu hésité pour être comédienne, mais je ne suis pas allée étudier pour ça tout de suite et, au cégep […] c’est enseigner le théâtre que je voulais faire. Ma prof était tellement hot, c’était mon modèle, mon idole… D’ailleurs, le premier contrat que j’ai eu en art dramatique, c’était de la remplacer. Donc, oui, ça a influencé énormément ma vie, parce que j’ai découvert ce que j’aimais le plus au monde. J’ai plein d’amis que j’ai encore aussi. Des fois, je les vois moins souvent. Évidemment, je les voyais au secondaire, mais y’a beaucoup d’amis qui sont restés. Ce sont autant des amis de mon année, quelques-uns plus jeunes et quelques-uns plus vieux, et ça, c’est beaucoup grâce à l’impro. »
On peut le comprendre à travers ses mots, Mme Lanoue est très heureuse du métier qu’elle a choisi et elle est toujours aussi épanouie à travers sa passion. Celle-ci lui permet de gagner sa vie et ce n’est pas tout le monde qui peut se vanter de se lever tous les matins pour aller faire quelque chose qui le remplit de bonheur. Il y a plus de 20 ans de cela, elle a pris une décision qu’elle ne semble pas du tout regretter aujourd’hui. Cela va sans dire qu’elle est toujours aussi passionnée par l’impro et le théâtre ! Sa passion et son métier sont imbriqués l’un dans l’autre. Nous devrions tous tenter de suivre son exemple.
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leptitarmand · 5 years
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Du nouveau au Cinéma Capitol
Par Marius Seguin
Vous cherchez une activité à faire à Saint-Jean-sur-Richelieu? Je vous propose de redécouvrir votre cinéma Capitol du vieux Saint-Jean! Si vous n’y êtes pas allés depuis un moment, vous serez surpris par les rénovations et les améliorations des salles. Saviez-vous que le cinéma vous propose maintenant de meilleurs sièges pour vous offrir une expérience hors du commun? En effet, le Capitol vous offre désormais deux types de sièges: des fauteuils inclinables de luxe et des sièges avec mouvement immersif D-BOX. J’ai récemment eu la chance d’essayer les fauteuils inclinables. Voici ce que vous devez savoir:
Réservation en ligne
Si vous allez au cinéma entre amis ou en famille, sachez que vous pouvez désormais réserver vos sièges en ligne. Ce qui n’est pas très pratique pour un adolescent qui n’a pas de carte de crédit. Pour contourner ce problème, vous pouvez demander à vos parents de réserver à votre place. Vous pouvez toujours tenter votre chance en vous présentant au cinéma trente minutes d’avance, mais vous risquez d’être déçu et de ne pas être assis à côté de vos amis.
Les laissez-passer
Quand j’ai voulu voir le film Jumanji en décembre, j’ai vite appris que le cinéma n’acceptait pas mon laissez-passer que j’avais reçu à Noël. J’ai donc dû attendre trois longues semaines pour l’utiliser et voir mon film. Ce qui me laisse penser que lorsqu’un film vient de sortir, on ne peut pas utiliser un laissez-passer. En vérifiant sur le site web du Cinéplex, il est mentionné qu’une restriction peut être applicable pour des films sélectionnés pour lesquelles les laissez-passer ne sont pas acceptés.
Les tarifs
Si vous n’avez pas de laissez-passer, je vous conseille fortement d’y aller le mardi, car les billets coûtent moins cher. Pour les 13 ans et moins, le prix des billets est de 7,50$ le mardi et 7,99$ le reste de la semaine. Pour les 14 ans et plus, c’est 7,50$ et 12,50$ le reste du temps. Il est à noter que les sièges D-BOX sont un peu plus chers: 15,50$ le mardi pour tous les âges. Puis, les autres jours de la semaine, c’est 15,99$ pour les 13 ans et moins et 20,50$ pour les 14 ans et plus. Pendant ma recherche, j’ai découvert qu’il n’y avait pas de représentation D-BOX tous les jours de la semaine. Toutefois, vous pouvez vérifier en ligne la disponibilité des sièges et l’horaire des représentations.
Pour ma part, j’ai adoré le confort des nouveaux sièges inclinables du cinéma Capitol. Ça vaut vraiment la peine d’y aller pour le luxe et pour le confort. Par contre, il y a moins de sièges qu’avant et il faut être rapide pour réserver, car les meilleurs sièges partent vite. Pour terminer, la prochaine fois que j’irai au cinéma, j’aimerais bien essayer l’expérience immersive des sièges D-BOX, même s’ils coûtent plus cher.
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leptitarmand · 5 years
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Le Fou à pied bleu
Par Éliane Duchesne et Raphaëlle Bisson 
Le fou à pied bleu porte bien son nom puisque ses pattes sont colorées d’un bleu turquoise et que ses yeux jaunes qui ressortent de sa tête lui donnent l’air fou. En moyenne, ce petit oiseau mesure 81 cm de longueur et pèse 1.5  kg. Cet oiseau à la chance de posséder de longues ailes majestueuses et une queue triangulaire. Son cou est épais et fort. Ses narines restent toujours fermées, spécialisées pour la plongée, ce qui oblige pour cet oiseau à respirer par les coins de son bec.
Son alimentation consiste à être essentiellement de petits poissons comme des sardines, des anchois et des poissons volants. Parfois, il se nourrit aussi de calamars.
Il y a 50% des fous à pied bleu sur les Îles de Galápagos, dans le golfe de Californie, au large de la côte Ouest du Mexique, sur les côtes de l’Équateur et au nord du Pérou. Le fou à pied bleu est un oiseau marin qui n’a besoin de la terre que pour la reproduction qui se déroule sur les rocheuses.
La femelle pond 2 ou 3 œufs et ceux-ci sont couvés par leurs deux parents. N’ayant pas de plaque incubatrice, les fous se servent de leurs pattes pour couver les œufs.
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leptitarmand · 5 years
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Le cas McAfferty
Par Jean-Nicolas Tremblay
Patrice Meunier : Bon, alors monsieur Andrews, vous êtes le premier à avoir trouvé le corps de Brenda McAfferty après “l’incident” n’est-ce pas ?
René Andrews : L’un des premiers, s’il vous plait monsieur Meunier. L’un des premiers, car personnellement je ne sais pas ce que j’aurais fait si je m’étais trouvé seul lors de cette découverte...
P.M. : La scène ne devait pas être jolie à voir, j’imagine...
R.A. (Tire une cigarette de sa poche) Ça vous embête si je fume ? Je sais que c’est interdit dans l’école, mais il y a une sorte de loi non écrite qui dit que le prof est maître dans son bureau. De toute façon, si vous voulez mon avis jeune homme, dans trois semaines, vingt-trois jours tout au plus, cette école sera fermée par le gouvernement qui fera tout pour la faire oublier.
P.M. : Pensez-vous vraiment ce que vous dites ? Le gouvernement va-t-il fermer l’école pour étouffer l’affaire ?
R.A. : Après un événement de telle ampleur ? Évidemment que le ministre fera tout pour que cela reste sous silence ! Son règne soulève déjà bien assez de controverses ! Mais bon, nous ne sommes pas ici pour parler de politique... Que disiez-vous déjà ?
P.M. : Que ce ne devait pas être une très jolie scène à voir !
R.A. : Ah oui ! Et pour répondre à votre question : non. Ce n’était pas la chose la plus réjouissante à voir. J’en cauchemarde encore la nuit !
P.M . : J’imagine que vous pouvez détailler...
R.A. : Oui, mais vous comprendrez... Ce n’est pas quelque chose de très facile pour moi de vous raconter ce que j’ai vu là-bas. Je... je ne souhaiterais pas à qui que ce soit de voir ce que j’ai vu cette journée-là. Même pas à mon pire ennemi.
P.M. : Pouvez-vous en venir au fait et arrêter de tourner autour du pot nom de dieu ? C’est un reportage que j’écris moi, pas un compte rendu de ma discussion avec un vieillard quelque peu sénile !
R.A. : D’accord, d’accord ! C’est bon, je vais tout vous dire, tout ce que je sais. Tout ce que j’ai vu et pensé au moment de la découverte de... De tout ce gâchis! Aussi, tout ce que je sais sur Brenda MacAfferty et j’espère que votre café est bien chaud, que votre copine n’avait pas prévu de vous présenter ses parents et que personne ne vous attend pour souper, car nous en avons pour plusieurs longues heures de discussion et d’écoute... Alors, satisfait?
P.M. : Je n’en attendais pas moins.
R.A. : Alors, avant de commencer avec Brenda MacAfferty et la longue série d’événements, qui ont lentement, mais inexorablement poussé la petite fille timide et renfermée qu’elle était à ce monstre de colère et de destruction qu’elle était lors de ses derniers instants, je crois qu’il est important de se mettre en mémoire que nous nous situons dans le petit village d’à peine 400 de Saint-Médérique-Des-Terres-Fertiles qui est le plus gros village d’un petit rassemblement de villages de L’Abitibi-Témiscamingue et que, par conséquent, beaucoup de services essentiels de ces petits villages tels que: Le poste de police de la SQ, l’hôpital, la caserne de pompier, le centre commercial, le bureau de poste et la polyvalente se situent dans notre petite, mais magnifique communauté.
P.M. : Euh... Je ne vois pas en quoi c’est utile...
R.A. : Attendez, attendez, j’y viens... Mais d’abord, une autre cigarette. Je vais en avoir besoin... (Sort une autre cigarette de sa poche) Ah ! … Voilà, c’est mieux... Donc, vous voyez, comme l’indique son nom, notre petit village possède des territoires au sol très fertile, mais aussi regorgeant de dizaines de pierres et minéraux. Ce n’est donc pas surprenant lorsque l’on sait cela : 35% des emplois du village sont en lien avec le domaine minier et que ce même domaine attire quelques malheureux et leurs familles à la recherche d’emplois et/ou de meilleures vies... C’est d’ailleurs dans cette optique que Vincent MacAfferty avait décidé de venir s’installer avec sa femme : Carietta Pince et sa fille.
P.M. : Brenda MacAfferty ?
R.A. : Tout juste. Vincent MacAfferty était d’origine irlandaise et sa femme était d’origine écossaise. Leurs deux familles avaient immigré durant la Seconde Guerre pour être protéger par les lois sur l’immigration canadienne et ainsi éviter d’aller combattre sur le front européen.
P.M. : Malin !
R.A. : Tout à fait, mais je vous demanderais de bien vouloir cesser de m’interrompre s’il vous plait...
P.M. : Oui... Bien sûr... Continuez, je vous prie...
R.A. : Merci bien ! Donc comme je le disais, les parents de la petite Brenda MacAfferty étaient tous les deux d’origines étrangères... Le père, Vincent, n’était pas un bon élève. Sans doute était-il un TDAH non diagnostiqué ? Il avait donc laissé tomber l’école pour pratiquer des métiers manuels qui demandaient relativement peu de qualifications. Vous comprendrez donc que lorsqu'il apprit par le biais du Journal de Québec qu’une nouvelle mine de zinc nouvellement ouverte recherchait des mineurs et que les qualifications requises pour cette tâche étaient relativement peu nombreuses, celui-ci, sans en avoir longuement discuté avec son épouse, décida de venir s’installer dans la région.
P.M. : C’est la raison pour laquelle tous les élèves de 4e secondaire, dont moi-même, avons eu la chance de côtoyer sa charmante jeune fille dans quelques-uns de nos cours le semestre dernier ?
R.A. : Absolument, mais s’il vous plait, ne me mentez pas. Ne qualifiez pas vos “contacts” avec Brenda MacAfferty de chances... Si ce n’est pas pour moi, faites-le au moins pour elle. Si ce qui s'est passé vous attriste vraiment tel que vous le dites, vous le ferez...
P.M. : Oui, bien sûr pardonnez-moi... Veuillez continuer, je vous prie.
R.A. : Comme vous l’avez dit, Brenda MacAfferty est venue étudier à notre école secondaire : L’École secondaire des Rares-Hauts-Manoirs. Mademoiselle MacAfferty était, selon les avis de mes collègues, une élève timide, mais brillante, ni trop jolie, ni trop laide et malheureusement le souffre-douleur tout désigné pour ses camarades. 
P.M. : Oui pour l’avoir eue en tant que camarade de classe en sciences et en art plastique, je peux le confirmer. Brendass et MacAfferfiff étaient d’autres surnoms que ces intimidateurs, et Dieu sait qu’ils étaient nombreux, lui avait trouvé.
R.A. : Vous l’avez dit, ils étaient nombreux, mais tous le savent, le pire était de loin Simon Callahan, le capitaine de l’équipe de football de notre belle école...
P.M. : C’est bien vrai, mais ce que Brenda ignorait, c’est que ce bel abruti et toute sa bande de fier-à-bras avaient un plan plus poussé, plus élaboré que de simples insultes, que de simples surnoms dégradants.
R.A. : Là, nous arrivons en plein cœur du sujet, êtes-vous sûr de vouloir continuer ?
P.M. : Allez-y, il n’est que 21h12. L’avenir nous appartient...
R.A. : Bien. Alors comme vous le savez surement, notre école organise pour les élèves du deuxième cycle, tous les automnes, le “bal de l’automne” à l’intérieur duquel tous les élèves peuvent inviter un cavalier ou une cavalière. Il n’y a rien de bien important là-dedans, me direz-vous ? Sauf que justement personne ne pouvait se douter que le premier à se précipiter aux pieds de cette chère Brenda McAfferty, et probablement le seul, ne serait nul autre que Simon Callahan lui-même !
P.M. : Oui, je m’en souviens. Je crois même qu’il y a eu article à ce sujet dans le journal de l’école. Ce n’était pas tant pour cette demande surprenante, mais plus pour la réponse qu’elle lui a donnée. Personne, moi y compris, n’aurait pensé qu’elle aurait accepté l’invitation au bal de celui qui l’avait tant rabaissée et insultée...
R.A. : Oui, mais n’oubliez pas que malgré ses airs de gros durs sans cervelle, Callahan était un élève doué, surtout avec les mots. Il aurait pu devenir poète s’il avait eu d’autres intérêts que le football et s'il n’avait pas eu... Enfin vous me comprenez... Il avait donc fallu un simple poème pour que le cœur de la pauvre Brenda fonde comme neige au soleil...
P.M. : Et puis le jour vint, le Jour J...
R.A. : Oui le jour J comme vous le dites... De mémoire, je ne crois pas avoir vu une aussi belle fille pour son bal de l’automne et je ne crois pas que j’aurai la chance d’en voir beaucoup d’autres, car cette école sera bientôt fermée... Une magnifique robe rouge qu’elle avait elle-même cousue, des bottes de véritable cuir et des boucles d’oreille en cristal qui avaient appartenu à sa mère le jour de son mariage...
P.M. : La pauvre, elle n’avait aucune idée de ce qui l’attendait...
R.A. : Le bal se passa exactement comme je l’avais prévu. Avouons-le, j’avais pris la décision de surveiller Callahan au cas où il aurait prévu un coup à l’encontre de Brenda durant cet événement festif … Oui, tout se déroula comme sur des roulettes, jusqu’au moment d’élire le roi et la reine du bal. Comme par hasard, ce fut Brenda et Simon qui furent élus à ce poste. Callahan prit le micro pour dire son discours de gagnant et cria FEU !!!
P.M. : (Aux bords des larmes) Non...
R.A. : Oui, et vous le savez très bien. Ne prenez pas la peine, monsieur Meunier, car je vous ai vu avec les élèves. Vous vous êtes mis à la bombarder de fruits et de légumes pourris... La suite, du moins la suite immédiate, vous la connaissez, n’est-ce pas ?
P.M. : (En larmes) Oui ! Oui ! Je le sais et si seulement vous savez comment je regrette pour elle, pour ses parents et pour cette ordure de Simon. C’était un sale type, mais il ne méritait pas ça ! Brenda a poussé un cri horrible, un cri déchirant et... Elle s’est sauvée, je ne sais pas où. Simon était bien décidé à sonner le glas de sa blague avec une tomate qu’il faisait pourrir depuis trois semaines au moins... Et... Et...
R.A. : Et il l’a trouvée dans la place publique en train de pleurer ses rêves perdus et cet amour impossible pour lequel elle avait commis l’erreur de croire. Il l’a appelée pour avoir son attention et lorsqu’elle a posé sur lui un regard plein de désespoirs, il a lancé la tomate. Pour Brenda MacAfferty, c’en était trop. Elle a poussé un cri, son dernier cri. Elle a littéralement explosé, carbonisant la place publique de l’école, Simon Callahan et elle-même par le fait même. (Entre lui-même en larmes) C’est à ce moment que je suis arrivé talonné par le professeur Dubreuil et le professeur Austins. Il ne restait que de MacAfferty et Callahan des éclaboussures sanglantes, des lambeaux de peau et des bouts de tissus des habits des deux adolescents. Je me souviens d’avoir ramassé quelque chose de brillant par terre : il s’agissait d’une boucle d’oreille de la mère de Brenda. C’est d’ailleurs le seul souvenir d’elle que ses parents possèdent maintenant...
R.A. : À ce moment, la tristesse qui me submergeait avait atteint son paroxysme. Je me suis assis au sol, directement sur le plancher recouvert de sang et je me suis mis à pleurer. J’y suis resté jusqu’à ce que des ambulanciers, appelés par le professeur Dubreuil, viennent me chercher. J’étais tellement sous le choc qu’ils ont dû m’injecter un calmant et m’hospitaliser en psychiatrie pendant un moment. On m’a autorisé à sortir seulement si je continuais de voir le psychologue. Ce qui m’allait parfaitement, car je n’arriverais pas à vivre une vie ordinaire sans... Alors monsieur Meunier, est-ce assez précis pour vous, ou je dois en rajouter ?
P.M. : Non c’est parfait merci. (Se lève sert la main au prof Andrews et quitte.)
Au départ, quand j’ai décidé d’interviewer le professeur Andrews, c’était pour calmer ma culpabilité. Je me disais que si je racontais aux gens ce qui s’était réellement passé, le spectre de Brenda MacAfferty arrêterait de me suivre partout où j’allais. Puis, plus j’écoutais le professeur Andrews et plus je notais ce qu’il me récitait (comme si c’était une pièce de théâtre pour ne pas perdre l’essentiel de l’action), plus je croyais que cet article pourrait peut-être gagner un prix (peut-être pas un prix Pulitzer, mais qui sait ?). Par contre, lorsque je suis sorti de ma rencontre avec le professeur Andrews, j’étais plus troublé que je voulais me l’admettre. J’ai relu ce que j’ai écrit deux ou trois fois avant de finalement décider de brûler cette dissertation. Je me disais que le monde n’était pas prêt et ne voulait pas savoir et que le monde ne pouvait pas être au courant. J’ai alors brûlé ce texte et je me suis enfermé dans ma chambre pendant trois semaines. L’homme, qui en est sorti trois semaines plus tard, était un homme complètement différent.
Fin
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leptitarmand · 5 years
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Réduire notre consommation de viande
Par Rosalie Lepage
Depuis très longtemps, la viande représente un élément très important de notre alimentation. Depuis peu, on nous conseille de remplacer la viande rouge par des légumineuses, de la viande blanche (par exemple du poulet), des noix et bien d’autres. Cependant, pourquoi devons-nous faire ce remplacement ? 
Premièrement, la consommation de viande transformée peut entraîner le développement d’un cancer colorectal. Certaines études ont prouvé qu’il y a 50 000 personnes qui ont développé un cancer à cause de la viande rouge et 34 000 en raison de la viande transformée.
Deuxièmement, diminuer notre consommation de viande réduit bien évidemment l’abattage des animaux. Étant donné notre consommation élevée de viande, un très grand nombre d’animaux vivent moins longtemps, ils reçoivent un grand nombre d’antibiotiques pour ensuite être abattus et ils se retrouvent dans nos assiettes.
De plus, il y a de nombreuses solutions de remplacements offerts tels que : le poisson, les haricots, le tofu, les œufs, le poulet et les lentilles. Ces dernières peuvent être préparées de plusieurs manières, telles qu’en potage. Voici une recette que je vous invite à essayer : 
1 boîte de 398 ml (14 oz) de tomates italiennes hachées
125 ml (½ tasse) de lentilles rouges
250 ml (1 tasse) d’oignons hachés
750 ml (3 tasses) de bouillon de légumes ou de poulet
1 c. à soupe de graines de coriandre fraîchement moulues ou 2 c. à thé moulues
1 c. à thé de cumin
¼ c. à thé de curcuma
1 c. à soupe de gingembre râpé
1 piment pour un peu d’épicé
125 ml (½ tasse) de coriandre (feuilles et tiges) ciselée
½ c. à thé de sel
160 ml (⅔ tasse) de lait de coco bio
Dans une casserole, mélanger tous les ingrédients, à l’exception du lait de coco, et porter à  ébullition. Baisser le feu et laisser mijoter à mi-couvert 45 min en brassant à quelques reprises.
Incorporer le lait de coco et réchauffer quelques minutes. Goûter et rectifier l’assaisonnement.
Garnir la soupe de feuilles de coriandre et servir avec des quartiers de lime et, si désiré, du pain naan ou des papadums.
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leptitarmand · 5 years
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Séries de Netflix
Par Gabrielle Hébert
Entreprise multinationale américaine, elle est renommée pour son abondante variété de contenus audiovisuels, originaux ou non, qui sait réjouir ses abonnés. En effet, Netflix a pris une ampleur importante au sein des méthodes de « streaming » en ligne et à la télévision ces dernières années. Ce n’est pas du tout surprenant compte tenu de sa diversité de films, de séries ou même de documentaires. Dans cet article, il sera question de la massive partie de cette illustre firme qui pour moi est la plus représentative : les séries. Nous verrons donc le top 10 des séries les plus populaires qu’il y a eu en 2019 sur Netflix, selon leurs recherches et leurs études à ce sujet. Il est cependant à noter que cette liste est basée sur les titres sortis en 2019 et que ces titres ont été classés à l’aide des comptes qui regardent la série au moins deux minutes durant ses premiers 28 jours sur Netflix en 2019. Cette énumération a aussi été publiée sur le compte Instagram de Netflix US en fin décembre dernier. Sans perdre de temps, voici le classement et le synopsis de chacune des séries en espérant que vous aurez envie de les visionner :
1.      « Stranger Things »
Un soir de novembre 1983 à Hawkins, dans l’Indiana, le jeune Will Byers disparaît brusquement sans laisser de traces, hormis son vélo. Plusieurs personnages vont alors tenter de le retrouver : sa mère Joyce, ses amis menés par Mike Wheeler et guidés par la mystérieuse Eleven (ou Onze), une jeune fille ayant des pouvoirs psychiques, ainsi que le chef de la police Jim Hopper. Parallèlement, la ville est le théâtre de phénomènes surnaturels qui ne semblent pas étrangers à la disparition de Will.
2.      « The Witcher (ou Le Sorceleur) »
La série suit l'histoire de Geralt de Riv, un sorceleur chasseur de monstres en tous genres, qui arpente les royaumes fragiles et corrompus du continent. Sa destinée mettra sur son chemin Yennefer, une puissante sorcière et Ciri, une jeune princesse dotée d'un don.
3.      « Umbrella Academy »
Alors qu’elles ne sont pas enceintes, 43 femmes vont pourtant donner la vie à un enfant chacune au même moment dans le monde. Ces enfants semblent dotés de pouvoirs surprenants. Sir Reginald Hargreeves, un inventeur richissime, recherche et adopte sept de ces enfants dans le but de sauver le monde. Les enfants grandissent et accumulent les exploits au sein de l'Umbrella Academy.
4.      « Dead To Me (ou Morts à mes yeux) »
Jen Harding vient de perdre son époux dans un accident de la route avec délit de fuite. Agente immobilière, elle doit faire face à la colère du deuil ainsi qu’aux dures réalités de la vie qui la rattrapent. Elle rencontre Judy lors d’une séance de thérapie de soutien face au deuil. Elles finissent par devenir amies, mais Judy cache un lourd secret.
5.      « You (ou Parfaite) »
Joe Goldberg est le gérant d'une modeste librairie à New York. Un jour, il fait la rencontre d'une cliente, Guinevere Beck. Joe devient vite obsédé par elle. Il l'observe et cherche à connaître chaque détail de sa vie sur les réseaux sociaux, notamment ses habitudes ou ses amis. Persuadé qu'ils sont faits l'un pour l'autre, il va tenter de renverser tous les obstacles qui pourraient se dresser au travers de son chemin et il va élaborer un stratagème machiavélique pour la séduire.
6.      « When They See Us (ou Dans Leur Regard) »
Dans la nuit du 19 avril 1989, une jeune joggeuse blanche est retrouvée violée dans Central Park, à New York. Cinq adolescents (quatre Afro-Américains et un Hispanique), pr��sents sur les lieux au moment du drame, sont arrêtés et condamnés par un jury sur la base d'aveux obtenus sous la contrainte malgré le manque de preuves matérielles lors de deux procès distincts qui se sont tenus dans un contexte de forte tension raciale en 1990.
7.      « Unbelievable (ou Incroyable) »
Marie Adler, une étudiante dans un programme d'aide aux jeunes défavorisés, est violée une nuit dans son appartement à Lynnwood. Elle appelle la police, mais les policiers sont étonnés par le manque de traces du violeur. Trois ans plus tard, à Golden dans le Colorado, l'inspectrice Karen Duvall enquête sur un viol qui a lieu dans l'appartement d'une étudiante. Un mois plus tôt, un cas très similaire était arrivé et la chef de Karen, l'inspectrice Grace Rasmussen, liera les deux enquêtes qui finiront en une série de faits très similaires.
8.      « Sex education (ou Éducation sexuelle) »
Le jeune Otis, dont la mère est sexologue, refuse les questions ou conseils de celle-ci à propos de sa propre sexualité. Par un concours de circonstances, Otis se retrouve à aider la terreur du lycée, Adam, qui a pour sa part des problèmes à comprendre sa sexualité. Témoin de cette thérapie improvisée, Maeve, une jeune rebelle qui vit sans parents et qui a des problèmes d'argent, propose à Otis de créer un cabinet de sexologie au sein du lycée. Ils s’embarqueront donc dans la création d'une cellule de thérapie sexuelle clandestine dans leur école secondaire.
9.      « 13 Reasons Why (ou Treize Raisons) »
Clay Jensen reçoit une boîte contenant sept cassettes de la part d'une de ses amies, Hannah Baker, qui a mis fin à ses jours quelques semaines plus tôt. Ces sept cassettes, chacune composée de deux faces à écouter, contiennent l’une des treize raisons qui ont poussé Hannah Baker à prendre cette décision. Chaque face correspond également à une personne qu'elle considère comme responsable de son acte. Perturbé par la réception de ces cassettes, Clay va vite découvrir au fur et à mesure des révélations de Hannah que ses camarades ne sont pas vraiment ce qu'ils laissent paraître.
10.  « Raising Dion (ou Comment Élever Un Super-Héros) »
Après la mort accidentelle de son mari, Nicole Reese élève seule son jeune fils de sept ans, Dion. Une nuit calme, elle découvre avec frayeur les étranges capacités surnaturelles de Dion qui sont assez spectaculaires. Elle décide de garder son secret. Plus tard, après qu’il ait lui-même découvert ce secret, Pat, le parrain de Dion et ami de longue date de son père, décide de l’aider à protéger Dion contre ses ennemis tout en cherchant l’origine de ses pouvoirs surnaturels.
En conclusion, j’espère que ces populaires idées de séries Netflix vous auront poussé à les regarder. Je souhaite aussi que cet article vous motive à visionner les autres productions cinématographiques présentes sur ce fameux site !
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leptitarmand · 5 years
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Un super projet
Depuis le mois d’octobre, les élèves de PEI de 3e secondaire, avec la supervision et l’aide de Geneviève Lanoue, professeure d’art dramatique pour les élèves de 2e et 3e secondaire, travaillent sur une pièce de théâtre parascolaire, c’est-à-dire qu’ils la conçoivent et la pratiquent volontairement après l’école, autrement dit à la maison, et qu’ils la présenteront à l’extérieur de l’école. C’est un gros projet pour les élèves ainsi que pour l’enseignante. Cette superbe pièce, qui a vu le jour grâce à une subvention de la MRC du Haut-Richelieu obtenue par Mme Lanoue, nous présente d’une manière dramatique, parfois humoristique et toujours facile à comprendre des faits très intéressants sur les femmes qui ont marqué l’histoire du Québec. Les élèves font toute la recherche sur ces femmes importantes, ils écrivent le dialogue et ils jouent dans la pièce, tandis que Geneviève Lanoue les supervise, fait la mise en scène et y met évidemment du sien en leur faisant part de ses idées. Il y a également d’autres élèves qui jouent dans la pièce, mais ils n’ont pas participé à la recherche ni au dialogue. Néanmoins, ils se sont dévoués en venant aux nombreuses rencontres et pratiques. Nous sommes toujours en attente de confirmation, mais ce magnifique et enrichissant projet devrait être présenté deux fois à la salle Arto à Saint-Jean-sur-Richelieu dans les alentours du 16 janvier 2020. Bref, je leur lève mon chapeau et je ne sais pas pour vous, mais j’ai très hâte de voir tous ces talentueux artistes à l’œuvre.
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leptitarmand · 5 years
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Procès-verbal du Conseil des élèves
1ère   séance
Conseil étudiant de la Polyvalente Chanoine-Armand-Racicot,
Salon de lecture le 21 octobre décembre 2019  à 12 h 05
 Présences : Louis-Philippe Dubois, Sylvie Labelle, Nathaniel Tremblay, Philippe-Olivier Dufour, Annabelle Paul-Hus, Alice Robert,
Absences : Eden  Bevilacqua
1.       L’ouverture de la séance est proposée par Philippe-Olivier Dufour et est adoptée à l’unanimité
2.       Nomination d’une secrétaire : Sylvie Labelle 
3.       L’adoption de l’ordre du jour proposée par Philippe-Olivier Dufour est adoptée à l’unanimité.
4.       Mme Labelle remet aux membres les pochettes, les dates des rencontres ainsi que les autocollants.
5.       Mme Labelle remet la charte du conseil étudiant qui a été révisé et mise à jour. Elle demande qu’elle soit retournée et signée pour la prochaine rencontre au plus tard.
6.       Philippe-Olivier remet un document intitulé : Principes généraux du Conseil étudiant. Mme Labelle précise qu’elle aurait dû en prendre connaissance avant la rencontre et que ce point sera remis à l’ordre du jour de la prochaine rencontre.  
7.       Les membres sont satisfaits de la formation de Vox Populi du 7 octobre dernier. Plusieurs outils proposés sont jugés très pertinents par les élèves.  
8.       Le défi Pierre Lavoie est de retour cette année.  Mme Labelle informe les élèves que le mandat d’organisation a été donné à Madame Binette, technicienne en loisirs.  Puisque c’est l’un des 4 mandats du Conseil étudiant, une collaboration est à prévoir.  
9.       La suggestion d’acheter une boîte pour suggestions d’idées est apportée. Mme Labelle propose une boîte avec serrure.  Les 3 endroits suggérés sont le babillard de Mme Labelle, le secrétariat ou la bibliothèque. Mme Labelle verra avec Mme Schneider premièrement si un budget est accordé et s’il y a un endroit plus favorable qu’un autre pour l’installation.  
10.    Philippe-Olivier propose que les membres se présentent par la voie d’un sondage. Ceci pour éviter un dérangement pour les enseignants et un temps d’absence pour faire la tournée. Mme Labelle suggère la tournée conventionnelle afin que les élèves puissent les voir et les reconnaître par la suite.  Cette formule lui semble plus chaleureuse et efficace.   Ce point sera revu à la prochaine rencontre.
11.    Monsieur Louis-Philippe Dubois vient rencontrer les élèves.  Il précise le rôle d’un conseil étudiant dans une école ainsi que ses limites.  Il renomme les 4 mandats qui ont été écrits sur les mises en candidature et que seuls les projets qui s’y ’inscrivent pourront être proposés. La journée verte est donc mise sur la glace. Il nomme ses attentes quant au rayonnement que le conseil devrait avoir dans l’école à travers le ou les projets ainsi qu’aux attitudes positives et collaboratives des membres du conseil. Il rappelle également que Mme Labelle est la responsable du Conseil étudiant et que toutes demandes devront lui être adressées d’abord.  Elle évaluera la pertinence d’une rencontre avec la direction.  
12.    Philippe-Olivier propose la signature d’un document intitulé : Pacte pour la Transition. Il souhaite que l’école s’engage.   Mme Dubois demande qu’une présentation de ce projet soit faite pour le 11 novembre, soit à la prochaine soirée des bulletins. Évidemment que l’ensemble des élèves doivent être consultés et informés avant la présentation par les membres du Conseil étudiant.
13.    Le directeur mandate le Conseil des élèves de faire une tournée des classes avant le 14 novembre. Les membres doivent donc déterminer les périodes - s’il y a lieu - qu’ils ne pourront absolument pas manquer.
14.    Clôture de la séance à 13h10
 Rédigé par Sylvie Labelle, secrétaire
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leptitarmand · 5 years
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Procès-verbal du Conseil des élèves
2e  séance
Conseil des élèves de la Polyvalente Chanoine-Armand-Racicot
Salon de lecture / 4 novembre 2019
 Présences : Alice Robert, Annabelle Paul-Hus, Philippe-Olivier Dufour, Nathaniel Tremblay, Sylvie Labelle et Geneviève Paré, Directrice adjointe
Absences : Eden Bevilacqua
1.      Ouverture de la séance
Sylvie Labelle ouvre la séance à 12h02.
2.      Nomination d’un(e)  animateur (trice) et d’un(e) secrétaire.
Philippe-Olivier Dufour se propose comme animateur
Adopté à l’unanimité
Nathaniel Tremblay se propose comme secrétaire
Adopté à l’unanimité
3.      Lecture de l’ordre du jour
Philippe-Olivier Dufour lit l’ordre du jour
Nathaniel Tremblay propose que le point Varia soit placé en priorité 3.5 Nathaniel Tremblay propose aussi d’ajouter le point Régie interne 2019-2020 du Conseil des élèves aux varias.
Sylvie Labelle demande le vote sur l’amendement de Nathaniel Tremblay.
L’amendement de Nathaniel Tremblay est adopté à l’unanimité
Il est proposé par Nathaniel tremblay,
QUE, l’ordre du jour de la séance soit adopté tel qu’amendé.
Adoptée à l’unanimité
3.5 Varia
·         Régie interne 2019-2020 du Conseil des élèves
Il est proposé par Philippe-Olivier Dufour
QUE  la Régie interne 2019-2020 du Conseil des élèves soit adoptée.
Adoptée à l’unanimité
4.      Lecture et adoption du compte-rendu de la première séance
Philippe-Olivier Dufour lit le procès-verbal de la 1re séance
Philippe-Olivier Dufour demande les modifications suivantes :
▪     « Compte Rendu » devient « Procès-verbal »
▪     Le point 1 devient « L’ouverture de la séance est proposée par Philippe-Olivier Dufour et est adoptée à l’unanimité » et les points suivants sont décalés.
▪     Le point 2 « Lecture et adoption de l’ordre du jour » devient « L’adoption de l’ordre du jour est proposée par Philippe-Olivier Dufour et est adoptée à l’unanimité. »
▪     Le point 9 « (…) et un temps d’absence pour faire la tournée (une période maximum). » devient « (…) et un temps d’absence pour faire la tournée. »
▪     Le point 10, entre la 3e phrase et la 4e phrase, se fait ajouter : « La journée verte est donc mise « sur la glace » ».  
▪     Le point 11 :
o   « Mme Dubois » devient « M. Dubois »
o   « pour le 14 novembre » devient « pour le 11 novembre ».
▪     Le point 12 devient « Le directeur mandate le Conseil des élèves de faire une tournée des classes avant le 14 novembre. Les membres doivent donc déterminer les périodes – s’il y a lieu – qu’ils ne pourront absolument pas manquer. » et le point « Clôture de la séance » est décalé.
 Il est proposé par Philippe-Olivier Dufour
QUE le procès-verbal de la 1re séance soit adopté tel qu’amendé.
Adoptée à l’unanimité
5.      Date pour la tournée des classes et contenu (Pacte)
Philippe-Olivier Dufour souhaite passer dans les classes le 11 novembre.
Nathaniel Tremblay souhaite passer dans les classes le 7 novembre.
Annabelle Paul-Hus souhaite passer dans les classes le 7 novembre.
Alice Robert souhaite passer dans les classes le 11 novembre.
Les membres enverront officiellement leurs dates de tournée dans le groupe Messenger.
Les membres devront aller rencontrer Valérie Dumont (TSO) et Jocelyn Roy (Directeur adjoint) avec le message destiné aux enseignants rédigé.
Il est proposé par Nathaniel Tremblay
QUE Nathaniel Tremblay soit mandaté de façon à ce qu’il doive envoyer le document sur le Pacte pour la Transition avant le 6 novembre, à minuit. Ce document sera présenté au Conseil d’établissement.
Adoptée à l’unanimité
6.      Boîtes à suggestions et p.v.
La boîte en bois fera office de boîte à suggestion. Eden Bevilacqua a fait un croquis d’affiche et les membres sont d’accord avec le contenu de ce dernier.
Philippe-Olivier Dufour demande à ce que « Conseil étudiant » soit remplacé par « Conseil des élèves ».
Eden Bevilacqua proposera une affiche plus complète lors de la 3e séance.
Il est proposé par Sylvie Labelle
QUE le contenu du croquis soit approuvé tel qu’amendé.
Adoptée à l’unanimité
7.      Entente de collaboration
L’entente de collaboration avec la Direction de l’an passé sera donnée par Sylvie Labelle lors de la prochaine rencontre. Il faudra la mettre à jour.
 8.      Remise de la Charte
Les membres remettent la Charte du Conseil étudiant 2019-2020 signée à Sylvie Labelle.
 9.      Principes généraux du Conseil étudiant
Ce point n’a pu être traité durant la 2e séance.
 10.  Pacte pour la transition
Ce point n’a pu être traité durant la 2e séance.
 11.  Logo
Ce point n’a pu être traité durant la 2e séance.
 12.  Visibilité du Conseil
Ce point n’a pu être traité durant la 2e séance.
 13.  Remerciements
Ce point n’a pu être traité durant la 2e séance.
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leptitarmand · 5 years
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- Édition Novembre 2019 -
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leptitarmand · 5 years
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Partir en famille à Boston et à Salem
Incontournables à visiter, conseils pratiques et témoignages pour vous donner le goût de voyager
Par Marius Seguin
Bonjour, je m’appelle Marius et j’aime beaucoup voyager. Le week-end de l’Action de grâce, j’ai visité la ville de Boston et de Salem avec ma famille. Comme c’était notre première visite, nous avons choisi de nous déplacer à pied pour mieux explorer. Je vous laisse découvrir ma brève sélection de lieux incontournables à visiter, quelques conseils pratiques et mes témoignages pour vous donner le goût de voyager.
 Le musée des sciences de Boston
J’ai adoré le musée des sciences de Boston. Parmi toutes les expositions, ma préférée fut «Body Worlds and the Cycle of Life». J’ai été émerveillé de voir l’intérieur du corps humain de l’enfance à la vieillesse. Tous les muscles, les tendons, les nerfs et les organes que j’ai vus étaient vrais! J’ai même pu voir les effets néfastes de la nicotine sur les poumons et le corps humain. Bref, j’ai trouvé cette exposition fascinante!
 Freedom Trail et la ville historique de Boston
Pour découvrir la ville historique de Boston, vous n’avez qu'à suivre la «Freedom Trail» pendant 4 km. C’est facile, suivez la ligne de briques rouges sur le sol, laquelle vous guidera à travers la partie historique de la ville. En suivant celle-ci, vous découvrirez des monuments liés à la Révolution américaine. Le départ se fait au «Boston Common», un très beau parc, et se termine au «Charlestown Navy Yard», un chantier naval. Il est possible de faire un tour guidé avec un guide habillé en tenue d'époque. Parmi les différents lieux historiques, j’ai eu la chance de visiter le magnifique «Faneuil Hall Marketplace».
 Faneuil Hall Marketplace
Marcher, ça creuse l'appétit! Je commençais à avoir très faim lorsque nous sommes arrivés au «Faneuil Hall Marketplace». C’est un sympathique marché avec de nombreuses boutiques et restaurants. Apparemment, je n’étais pas le seul à avoir faim, car il y avait de longues files d’attente pour commander les repas. Toutefois, l’ambiance du marché était à la fête avec les nombreux touristes et les amuseurs publics.
 J’ai finalement pu goûter aux délicieuses spécialités de la région telles que le «clam chowder», c’est-à-dire chaudrée de palourdes, le «lobster roll», sandwich au homard. Au début, j’avais du mal à comprendre les Bostonnais qui disaient «lobstah roll» et «clam chowdah», car ils ne prononcent pas le son «r». Comme dessert, j’ai pris un «Boston Cream Pie». Ça n’a rien d’une tarte, c’est plutôt un petit gâteau à la vanille avec de la crème pâtissière et un glaçage au chocolat. C’est TRÈS bon!
 MIT (Massachusetts Institute of Technology)    
Notre hôtel, le Royal Sonesta Hotel, était très bien situé à Cambridge, le long de la rivière Charles. Le matin de notre départ, nous avons marché sur la piste cyclable en direction du MIT, une prestigieuse université de sciences et de technologie. Il est possible de visiter le MIT à pied gratuitement. Sur le campus, il y a des cartes pour s’orienter à plusieurs endroits. Ça vaut vraiment la peine d’aller faire un tour pour voir l’architecture des bâtiments. Mes préférés sont le «Maclaurin 10» et le «Ray and Maria Stata Center». Le premier est majestueux avec ses grandes colonnes de béton, tandis que le dernier semble sorti d’une bande dessinée avec ses murs penchés et ses nombreuses couleurs. Quel contraste!
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Bâtiment Maclaurin 10 (MIT) 
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Ray and Maria Stata Center (MIT)
 Salem en quelques mots
En banlieue de Boston, Salem vaut le détour. Cette ville est devenue tristement célèbre à cause d’une chasse aux sorcières. En 1692, plus d’une centaine de personnes fut accusée injustement de sorcellerie. 19 personnes ont été pendues et un homme a été écrasé par des pierres. Aujourd’hui, dans une ambiance festive, on célèbre l’Halloween pendant tout le mois d’octobre. Dans les rues et les commerces, on peut voir des sorcières et d'autres personnages effrayants. Pendant ma visite, je suis allé au «Wynott», le fabricant de baguettes magiques.  
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Conseils pratiques
Pour terminer, voici quelques conseils pratiques pour réussir votre séjour:
●       Arriver tôt aux activités pour éviter les longues files d’attente.
●       La foire alimentaire des centres d’achats est un bon lieu pour économiser et faire plaisir à tout le monde.
●       Prévoir une veste chaude, un manteau imperméable, des espadrilles confortables, un sac à dos, un appareil photo, une gourde, des lunettes de soleil et un guide de voyage.
●       Vérifier à l’avance le prix des activités et établir un budget.
●       Pour se déplacer, laisser l’auto à l'hôtel et marcher. Pour aller à Salem, privilégiez le train.
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leptitarmand · 5 years
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La pluie
La pluie,
C’est bien.
Une fois le soleil éteint,
Elle remplit les puits.
Elle s’en sert en guise d’appui.
 Elle fait courir certains.
Moi,
Elle me fait danser,
Rêver.
Elle me donne envie de vivre,
De sourire,
Ou parfois,
De m’écrouler,
De pleurer.
 C’est la plus grande voyageuse
Que je connaisse.
Elle se promène de plages
En nuages,
D’air
En rivières.
  Elle se fraie un chemin
De mon front
À mon menton
Et recommence demain.
 On en a tous besoin.
Elle nettoie notre cœur
Nous laissant
Sans plus aucune peur.
 La pluie,
C’est bien.
La pluie,
J’aime bien.
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leptitarmand · 5 years
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D’élève à professeur
Par Rosalie Poudrier
Nos professeurs ont tous eu une vie avant d’en être où ils en sont aujourd’hui. Ils ont, comme nous, vécu les drames que représentent les amitiés, les peines d’amour et tous les autres problèmes que l’on peut vivre à l’adolescence. Aujourd’hui, je vais questionner l’un des membres du personnel de l’école pour savoir comment c’était lorsqu’il était un élève du secondaire. Je vais donc le questionner sur ses impressions en tant qu’écolier et sur la façon dont il a vécu son adolescence. Le professeur que j’ai choisi d’interroger pour cet article est très apprécié des élèves. Il s’agit de M. Louis Lafontaine, professeur d’histoire depuis 23 ans. Il a fait son secondaire à l’école Le Boisé, à Victoriaville, et il a reçu son diplôme d’études secondaires en 1988. Mais comment en est-il venu à choisir ce métier ? À quel moment a-t-il décidé de passer d’élève à professeur ?
 Saviez-vous que vous vouliez devenir professeur plus tard lorsque vous étiez au secondaire ?
M. Lafontaine : « Oui. En secondaire 3, j’ai dit à mon enseignant de géographie qu’un jour je viendrais travailler avec lui. »
 Quelle était votre matière préférée ?
M. Lafontaine : « Évidemment, histoire et géo […], éducation physique et j’aimais beaucoup la physique, mais je détestais la chimie. »
 Quels étaient vos loisirs en dehors de l’école ?
M. Lafontaine : « La pêche… Et le sport; hockey, baseball, soccer, football, ski alpin… tout ce qui fait bouger. »
 Quel était votre genre de musique ?
M. Lafontaine : « C’était assez rock. Mon groupe préféré était Van Halen, c’est beaucoup de guitare électrique. Eddie Van Halen, pour moi, c’est le meilleur guitariste... J’ai saigné des oreilles avec lui. »
 Qu’est-ce qui était à la mode quand vous étiez étudiant ?
M. Lafontaine : « Par exemple, en secondaire 5, ce qui était très populaire c’était les cheveux longs sur les épaules, un peu comme on voit dans le film 1987, c’est exactement la même chose que ça… Le blanc et le rose; un beau pantalon blanc avec une chemise rose et une cravate grise en cuir. Puis, l’année d’ensuite, c’était tout ce qui était Vuarnet. Ces chandails Vuarnet, une gamme de linge. T’étais très, très populaire si tu avais ton Vuarnet rose saumon; t’étais hot. »
 Est-ce que vous aimiez l’école ?
M. Lafontaine : « Pas tant que ça. J’aimais tout ce qui était à l’entour de l’école, il y avait des matières que j’aimais beaucoup, mais non, pas tant que ça. Je n’étais pas non plus, je dirais… pas le plus studieux, je passais partout, ça, il n’y a pas de problème, mais… triper vraiment école […] ? Non. D’ailleurs, anecdote par rapport à ça; quand j’ai annoncé que je voulais m’en aller enseignant, une personne de ma famille a dit : t’es sûr que tu veux aller autant longtemps à l’école ? Je n’ai pas le choix, c’est ça que je veux faire. »
 Durant votre secondaire, quel genre d’élève étiez-vous ?
M. Lafontaine : « En classe, très tranquille. Pas studieux outre mesure, mais tranquille. »
 Est-ce que vous étiez du genre à sécher les cours ou à ne pas faire vos devoirs ?
M. Lafontaine : « Si j’avais à choisir entre les deux c’est sûr que ce n’était pas sécher mes cours, ça n’aurait pas passé à la maison du tout… Pas faire mes devoirs; si j’avais à choisir entre les deux. »
 Est-ce que vos professeurs vous appréciaient ?
M. Lafontaine : « De un, j’ai l’impression qu’ils ne se souviennent pas de moi pantoute… À part quelques-uns. Il y a un de mes enseignants d’ailleurs, avec qui j’ai fait mes stages d’enseignement, qui me connaissait très bien parce que j’aimais beaucoup l’histoire. Il se souvient de moi. Mais… honnêtement… non, je ne suis pas ce genre d’élève, trop tranquille. »
 Et vous, est-ce que vous les appréciez ?
M. Lafontaine : « Pas tous, mais la plupart du temps, oui. D’ailleurs, si j’ai aimé la physique, c’est grâce à un enseignant. C’est vraiment lui qui m’a fait aimer la physique et bizarrement, des fois, on dit : ah ça fait du bien, il y a des jeunes enseignants, etc. qui arrivent. Cet enseignant-là, qui m’a donné le goût de la physique, il était à sa dernière année d’enseignement, donc, moi, je ne vois pas le lien avec l’âge de l’enseignant. »
 Quels ont été les moments qui vous ont le plus marqué durant cette période de votre vie ?
M. Lafontaine : « Je me souviens de mon groupe très turbulent en secondaire 1. Très, très, très turbulent avec vraiment des troublemakers incroyables. Ils étaient tous dans le même groupe et moi qui étais tranquille… Ça faisait bizarre pour moi […], mais ça s’est grandement amélioré parce qu’à l’époque et je ne dis pas que ce n’est plus le cas aujourd’hui, quand on appelait à la maison l’enfant se replaçait assez vite. Donc on avait grandement l’appui du côté parental. Grandement. Je me souviens de certains coups: mettre le feu dans une prise électrique avec une paire de ciseaux, couper des briques pour voir ce qui se passe dans l’autre classe à côté, mettre les bureaux de côté dans une classe et faire une bande comme pour jouer au hockey… vous voyez le genre ? »
 Est-ce que vous avez fait des mauvais coups que vous n’arriverez jamais à oublier ?
M. Lafontaine : « Mes amis, oui. Moi, personnellement, non. En secondaire 5, il y avait des gens qu’un de mes amis n’aimait pas du tout, il était vraiment achalant et il faisait de l’intimidation avec plein d’autres personnes en plus. Voyez-vous que ça ne date pas d’hier l’intimidation ? Alors, il a emmené de chez lui du colorant permanent qu’il a vaporisé dans le casier de la personne qui faisait de l’intimidation, donc les vêtements étaient complètement finis, c’était liquide. La personne faisait de l’intimidation et l’autre personne, entre autres, ne venait plus à l’école pour ne plus se faire intimider. Et lui, il a décidé qu’il arrangeait ça comme ça. Je ne veux pas donner d’idée à personne ! […] Moi, je ne serais pas capable de faire ça, mais lui il était à l’aise et il le faisait d’un geste d’entraide, je pense… Et on tenait à ce que la personne ne sache pas d’où ça vient, mais de savoir pourquoi il y avait quelqu’un qui avait fait ça et que ce n’était pas la personne qui était intimidée qui avait fait ça. C’était arrangé pour ça, je m’en souviens très bien: automne 1987. »
 Comment s’est déroulée votre entrée au secondaire ?
M. Lafontaine : « Il y avait deux écoles secondaires d’où est-ce que je viens… même trois… et je me suis ramassé dans l’école où aucun de mes amis n’était. Je me suis ramassé totalement seul et ce qui m’a grandement aidé c’est mes équipes sportives où je me suis refait des chums qui venaient à l’école avec moi. Le sport a été très, très important là-dedans, parce que je me suis ramassé à une école que je ne connaissais pas personne et en plus dans un groupe turbulent de troublemakers solides. »
 Comment s’est déroulé votre bal des finissants ?
M. Lafontaine : « Je suis supposé m’en souvenir ? J’étais seul et les personnes de ma gang étaient toutes seules. […] On avait un souper, les enseignants étaient invités, les parents n’étaient pas invités… de la danse… c’était plutôt plate. Sérieusement, c’était plutôt plate... »
 Est-ce que vous avez aimé vos années de secondaire en général ?
M. Lafontaine : « Oui. Beaucoup de camaraderie… Je n’étais pas studieux, je passais partout, mais, oui je te dirais que dans l’ensemble oui. Je ne retournerais pas là. Ou, en tout cas, avec certaines différences… Mais ça m’a permis d’avoir une carrière aujourd’hui et ça m’a permis d’avoir du monde que je connais. J’ai des bons souvenirs. D’ailleurs, on a encore, aux 10 ans, nos rencontres de finissants. On était rendu à notre trentième l’année passée. »
 En résumé, peu importe ce que nous vivons aujourd’hui que ça nous semble insurmontable ou que nous n’arrivions jamais à bout de cette période de notre vie, on peut se consoler avec la pensée que ce n’est qu’une passade. Notre vie ne sera pas ainsi pour toujours. Nous finirons par évoluer et ce sera les épreuves que nous vivons en tant qu’adolescents qui détermineront le genre de personne que nous serons plus tard. À votre tour de passer d’élève à professeur !
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leptitarmand · 5 years
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LE CHAT
Par Éliane Duchesne
Le chat est l’un des cousins éloignés du lion, du tigre et de bien d’autres animaux qui ont apporté tout autour de lui autant de la fascination que du dégoût. Si vous êtes en train de lire cet article, c’est que vous aimez les chats et peut-être même que vous en avez un ou plusieurs à la maison. Comme moi, j’ai trois chats dont deux sont des Bengale et le dernier est un Siamois.
L’histoire du chat auprès de l’homme débute dans les années 7500 av. J.-C. Bien évidemment, à cette époque ce n’était pas des animaux de compagnie, mais ils étaient utilisés pour protéger les denrées alimentaires des rongeurs.
En Égypte, autour de 4000 ans av. J.-C., les chats étaient vénérés comme étant la réincarnation de la déesse Bastet. Ils nommaient le chat par l’onomatopée « Miou » qui représente désormais un miaulement. Aussi, on raconte que chaque temple avait ses propres chats et que l’homme en avait la charge constante.
Plus tard, en Europe, des chats ont été volontairement importés pour éloigner la vermine autour des bateaux et des résidences. Ils n’étaient toujours pas considérés comme des animaux de compagnie, car les Européens n’aimaient pas leurs apparences. C’est principalement la cause des nombreux chats errants en Amérique de nos jours.
Les races de chat ne se comptent plus tellement elles sont nombreuses. Elles sont passées de 8 en 1900 à plus de 100 aujourd’hui. Parmi les plus populaires, on retrouve le Siamois, le Persan, le Maine coon et le Ragdoll. Par contre, mon préféré de tous est le Bengale qui se trouve au 5e rang des plus populaires. Il est à noter que le plus beau chat du monde fait partie de cette race et s’appelle Thor.
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leptitarmand · 5 years
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Sports parascolaires
Par Gabrielle Hébert et Rosalie Poudrier
En ce qui concerne nos Obélix, élèves inscrits aux sports parascolaires, tout vient de commencer! Les pratiques de plusieurs sports, entre autres le volley-ball, le badminton et le rugby féminin, ont déjà débuté. Cependant, seulement les joueuses de cette dernière discipline ont commencé les tournois durant la fin de semaine. D’ailleurs, ce sont des matchs dans lesquels une grande quantité d'écoles ont participé. En effet, depuis le début de cette saison 2019-2020, les joueuses de rugby ont pu concourir contre des équipes adverses. Grâce à cela, elles se sont rendues en 4e place dans le premier classement et elles iront aux régionaux en fin de semaine. Nous leur souhaitons tous bonne chance! Il est à noter que les championnats des autres activités débuteront en milieu ou fin novembre. Pour de nouveaux développements dans les sports de l'école, restez à l’affût des articles du journal étudiant qui arriveront sous peu!    
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leptitarmand · 5 years
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Sauvons notre planète !
Par Rosalie Lepage
Depuis peu, nous avons commencé à nous mobiliser pour sauver notre planète. Voici 10 initiatives que vous pourriez prendre: 
·         Utiliser des bouteilles réutilisables, préférablement en métal, car la pollution causée par le plastique est dévastatrice.
·         Utiliser des plats réutilisables pour les collations et non des sacs de type « ziploc ». (En plus d’être écologique, c’est plus économique.)
·         Réduire l’utilisation de l’automobile (utiliser le transport en commun, marcher ou prendre le vélo)
·         Réduire l’utilisation de paille en plastique.
·         Réutiliser avant de recycler. Réutiliser est beaucoup plus bénéfique pour l'environnement que de simplement déposer nos objets dans le bac de recyclage.
·         Acheter usagé (voiture, équipement de sport, vêtement, etc.)
·         Éviter d’acheter des aliments suremballés (acheter plus de produits en vrac)
·         Manger moins de viande rouge (privilégier le poisson et les légumineuses)
·         Jeter les déchets dans les poubelles, non par terre.
·         Laisser sécher ses cheveux à l’air de temps en temps.
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