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Yu - Gi -Oh de 

J’ai quelques souvenirs d’enfances un peu flous, mais l’ambiance me happait toujours petite. Je l’ai revu en partie récemment, un peu comme une madeleine de Proust et plutôt ironiquement... et comment dire ? J’ai vraiment accroché ? C’est dur à dire, mais c’est vraiment plaisant. Comme truc doudou, bien que y’ai pas mal de trucs vraiment pas ouf sur la bonne réappropriation culturelle, la représentation de l’Egypte très discutable et sortie du cul. En fait, y’a des défauts, mais les bons sentiments, les youtubes poops, les moments sympas et le fait que je m’obstine à lire entre les lignes que Maï est en fait la plus badasse de la série rendent la série vraiment fun à regarder. 

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Les désastreuses aventures des Orphelins Beaudelaire de 

Bordel, que dire ? Énorme coup de cœur pour cette adaptation qui apporte son lot de détails tip top, qui est maline, bien ficelée et rythmée admirablement de bout en bout, et qui a une esthétique ultra soignée et réussie. C’est beau, c’est prenant, c’est touchant, c’est bourré d’aspects, de moments et de détails géniaux, tout le monde joue bien et elle s’est hissée en un rien de temps au rang de mes séries préférées. 

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Steven Universe de Rebecca Sugar

Steven Universe, tout le monde a dû vous en parler, mais je dois bien avouer que je suis tombée complètement dedans. C’est une petite merveille, aux personnages passionnants, à l’ambiance géniale, et aux thèmes profonds. Bon, y’a des petits souces de rythme, mais ça reste excellent, et c’est extrêmement touchant. 

Mais en plus d’avoir rythmé un peu ma vie jusqu’à sa récente fin, de théories et discussions passionnantes avec mes potes, cette série a été celle dont j’ai bingewatché la saison 1 et la moitié de la 2 à un moment où ça allait vraiment pas du tout et où c’était un peu un des seuls trucs chouettes. Donc, pour ça aussi, je penses que c’est une série marquante, de par les messages doux, les personnages touchants et l’ambiance mélancolique qui m’ont permis de penser un peu à des choses chouettes à ce moment là. 

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Scott Pilgrim de Brian Lee O’Malley

Ouais, 0 originalité, blablabla. Ce comic, je l’ai lu en premier vers 13 ans, et à l’époque, j’ai surtout noté le ton de l’humour et des références, que j’avais adoré, ainsi que le dessin. Et récemment, j’ai tout relu, et j’ai failli chouiner à la fin, parce que bordel, c’est juste sur l’âge adulte. C’est encore des jeunes paumés, qui savent pas comment gérer leur relations humaines, ou ce qu’ils feront et ça sonne très vrai encore une fois. Les discours de Scott et Ramona sur leur relation à la relation amoureuse à la fin est je trouve très juste et moi ça a touché mon kokoro. Et c’est vrai qu’en plus c’est très drôle et inventif dans la manière de raconter. 

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Be Twin de Maïween 

Déjà, Maïween, c’est la grosse claque du début de mon adolescence, ma découverte du fanzinat, je crushe immédiatement sur son travail, voilà, bonne journée, bonsoir. Du coup, quand elle lance un webcomic sur la mafia, j’étais au taquet, et je le suivait avec assiduité. Ça a quelque part rythmé ma vie pendant trois ans et ça m’a beaucoup inspiré dans ma propre création de webcomic/bd à l’époque.   

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Sing Yesterday for me de Kei Toume

Je crois que ce titre regroupe aussi beaucoup de choses que j’aime. Lu à l’adolescence, c’est une histoire mélancolique sur des jeunes paumés qui collectionnent généralement les petits boulots et savent pas trop quoi faire de leur vie. Et je penses, que même lu ado, déjà ça m’a touché, mais qu’en plus, c’est un peu un des thèmes de ma génération haha. Les personnages sont très réussis et touchants, et beaucoup de choses sonnent juste sur les relations humaines. Et je devrais vraiment le relire (et le finir). 

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Dans mes yeux de Bastien Vivès

Soyons clair, je déteste les trois quart du travail de Bastien Vivès, je déteste sa vision de beaucoup de choses (en particulier des femmes, mais pas que), et je trouve qu’il se donne un air dissident qu’il n’a pas du tout parce que le sexisme et la suffisance, c’est complètement monnaie courante sociétalement. Et je ne supporte pas que tout le monde lui cire les pompes parce qu’il dessine bien. Effectivement (et encore certaines planches de l’infâme Décharge Mentale sont vraiment dessinée à la va vite) mais ça fait pas tout.

Bon, n’empêche que avant sa descente récente dans les albums foireux, il a sortis quelques titres, qui je dois bien l’admettre m’ont plu, et en particulier Dans mes yeux, qui est surement une de mes bds préférées (comble de l’ironie). Mais bon, ça doit être parce que je suis une fille (notez le sarcasme mdéaire -- en vrai je fais référence à ses formidables interviews). 

Mais bon, à force de m’égarer, j’ai pas parlé du titre. L”idée narrative est futée et bien utilise (on est directement dans les yeux du personnage), le personnage féminin est rendu d’un point de vue masculin, mais ne reste pas trop cliché, de part tout ce qu’on ignore aussi d’elle, le dessin est très bon et l’histoire est plutôt bien menée. 

Bref, c’est assez triste de voir comment l’auteur a évolué, bref, bref, bref. 

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Sabine de Maya Minhindou

Découverte inattendue du salon du livre, j’ai craqué immédiatement pour son dessin assez atypique et pour sa narration, entre la bd et l’album. C’est joli, assez poétique et plutôt étonnant. Je penses pas que ça fera forcément l’unanimité, mais j’ai été charmée. 

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Blacksad de Juanjo Guarnido et Juan Díaz Canales 

Blacksad, c’est la première BD où je me suis dit que c’��tait de la BD pour grands quand je l’ai lue. Ça a été une claque aussi bien scénaristique que visuelle. Déjà, les scénarios sont terribles et passionnants, mais surtout le dessin a une maestria ouf. C’est beau, c’est vivant et diablement dynamique, et les couleurs, BORDEL. Je peux toujours passer des heures devant les pages. 

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Les rigoles de Brecht Evens 

Brecht Evens généralement, ça a été une découverte assez ouf. J’adore son trait, je trouve ses planches assez sublimes je dois bien l’avouer, et on sent qu’il maîtrise de plus en plus ses projets et histoires je trouve. J’avais été assez soufflée par Panthère, qui est terrifiant mais génial, mais celui là est aussi une sacré tuerie. 

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Starve de Zezelej et 

Mon énorme coup de coeur en BD de l’année 2017. J’adore ce comic. Déjà le dessin est superbe grâce au coup de crayon de Zezelej, mais l’histoire n’est pas en reste. C’est malin, c’est politique, les personnages sont intéressants et divers, et ça t’attrappe et ça ne te lâches pas. 

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Comme j’ai lamentablement laissé tomber mon truc de 1/jour, je vais poster ce que j’avais déjà fait maintenant et peut être le reprendre un jour. Peut être. 

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One Piece d’Eichiro Oda 

Quand j’étais petite, chez moi, il y a avait la bibliothèque de mon grand frère, qui était remplie de mangas, et parmis la collection, il y avait LA série : One Piece. Je n’avais rien eut le droit de lire jusqu’à mes 9/10 ans, et j’avais déjà eut le temps de fantasmer la série avec des illustrations que me montrait mon frère et les couvertures, et quand j’ai eut le droit le lire, je me suis plongée dans les 45 premiers volumes avec la grosse joie de ma vie. 

Et évidement que ça m’a marqué, c’est un des premier shonens que j’ai lu gamine, voire un des premiers mangas, j’ai recopier les dessins un nombres incalculable de fois, j’ai relu beaucoup de tomes, en particulier l’arc d’Enies Lobby les mercredis après midis pluvieux avec Camille en fond sonore. 

Bref, ça a été très important et je suis incapable d’être objective dessus. Bien que je ne suive plus vraiment depuis longtemps, j’ai toujours plaisir à relire les anciens tomes chez moi, et même si je reconnais beaucoup de défauts, j’ai une affection particulière et je reconnais aussi certains aspects assez sympas vis à vis des nekketsus habituels. 

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Ramona de Naïs Quin 

J’avais déjà lu des planches sur son deviantart (lien ici, allez voir c’est très cool) et déjà à l’époque, ces parties m’avaient beaucoup marqué. Après le crowfunding auquel j’avais malheureusement pas pu participé et surtout une ressortie aux éditions Vraouuum, j’ai sauté dessus et j’ai vraiment adoré. L’ambiance générale, les attitudes des personnages, la retranscription des émotions et sensations, y’a un truc assez chouette et puissant qui s’en dégage. Je peux que vous le conseillez. 

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Blast de Manu Larcenet

C’est le truc le moins original du monde, je penses que beaucoup d’anciens étudiants en BD se pignolent (ce mot est à la fois laid et rigolo) sur du Manu Larcenet. Et surtout sur Blast. Le truc, c’est que j’avoue que ça sort pas de nulle part. Déjà, graphiquement c’est sublime, chaque case joue sur des contrastes et des jeux de lumières au lavis qui sont magnifiques. L’histoire est très prenante et bien foutue, et te laisser bader sur le sol de ta chambre tout l’après midi après que tu l’ai finie en entier. Et la narration sublime le tout. Dur d’en dire du mal, c’est une tuerie, même si je moins attirée par ce qu’a fait l’auteur après (enfin graphiquement c’est toujours ouf hein, mais bon.). 

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Bergères Guerrières de Jonathan Garnier et d’Amélie Fléchais

Un petit bijoux découvert tout récemment car je m’étais décidée à m’intéresser de près à la BD jeunesse. J’ai pas été déçue, c’est vraiment top. Le dessin est superbe, avec des personnages aux bouilles expressives et adorables, des décors réussis et des motifs partout ultra bien exploités. Pour ce qui est du scénario, c’est malin et bien ficelé, j’attends le tome 3 avec une impatience non dissimulée. 

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Duncan chien prodige de Adam Hines

Surtout une des BDs qui a le plus influencée ma vie véritable car ça a probablement le déclencheur de mon végétarisme haha. C’est une BD expérimentale ultra étonnante et intéressante, qui a mille idées sur un tome et dont le scénario et les réflexions sont assez chouettes. Bon des fois, il faut du courage pour le lire, car ça philosophe un peu à 2 balles ou que les cases font 4 cm, mais ça vaut le coup, c’est fort, c’est chouette, c’est pleins d’idées et j’ai l’impression que je suis seule à l’avoir kiffée.