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let-asmaa-anset · 1 year
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let-asmaa-anset · 4 years
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Ce matin, je remets mes premiers amours musicaux, une veille playlist que j'avais nommé Old School FUNK SOUL…So cliché!
Les premières notes me font sourire, et très vite je me sens plutôt triste, je crois que ça s'appelle de la nostalgie. Ce premier morceau de Quincy Jones Ai No Corrida m'expulse en une fraction de seconde des années en arrière, des décennies même, j'ai l'impression que c'était peut-être dans une autre vie, je ne m'en souviens plus. Je me souviens juste d'un poste K7 (ceux qui ne savent pas ce que c'est, arrêtez de suite de lire et allez faire des vidéos sur Snapshat)…Donc oui, un poste K7 Blanc et bleu, où je passais des journées entières à écouter les K7 de mon oncle. Oui Quincy Jones c'est les années 80, je ne suis pas si vieille, je suis vintage!
Un peu plus tard, en me trémoussant comme jamais sur ce son de ma lointaine vie, et complétement essoufflée par mes mouvements endiablés et mes poumons de Couch sportif, je me rappelais que ce n'était pas la version originale que celle de Quincy. Mais qu'il y avait eu une antérieure, du coup, bien sûr, je pianote sur le joli rectangle supérieur les mots "Ai No Corrida originale", étrangement le premier résultat était Quincy Jones 1981, perplexe….. Mon tonton m'aurait-il menti afin de discréditer notre adoré papy Quincy, lui en voulait-il pour We are The world!! Heureusement, un peu plus bas, l'ami traitre des curieux fainéants, WIKI, affiche "aller à Version Originale", je découvre donc qu'effectivement il y a eu une Ai No Corrida en 1980 d'un certain Chaz Jankel, ne me demandez pas qui c'est, jamais entendu parler, je sais juste que c'est un blanc... Non! Ce n'est pas raciste, le racisme anti-blanc n'existe pas (bisou Marine).
Je me saisis, donc de ce nom et du titre de la dite chanson, remets mon casque et redécouvre ces notes si familières à mes oreilles, l'intro me parait différente pourtant au bout de la première minute je reconnais bien là la mélodie que j'affectionne tant, la chanson est plutôt entraînante, les sons de claviers et de xylophones sont d'une clarté, un joli solo de trompette me ravie, le solo de batterie, me livre une vision d'une scène toute pleine de musiciens, je vois le batteur tout en sueur et en rythme derrière, le trompettiste, les joues gonflées tape du pieds, et Chaz se déhanchant aussi maladroitement que moi devant ma glace, mène la corrida merveilleusement.
La version de Quincy est génial, les cuivres sont deux fois plus retentissants, et donnent un ton majestueux, une chaleur, mais pour la première fois, je la trouve bien pâlotte devant celle de Chaz Jankel, elle est un peu lisse, un peu trop parfaite, le solo percu - riffs-cuivre assez emblématique est si orchestré devant celui de l'original que je me surprends à trahir Papy Quincy ! OMG! Pourtant, il n'y a pas une si grande différence entre les deux versions, la version de Quincy Jones n'est pas totalement modifiée, subtilement, elle est certes plus funky mais j'aime à penser que Papy Quincy avait tellement apprécié la chanson de Chaz Jankel, qu'il n'a pas voulu en faire des tonnes, car tout était là, elle était génial! Quel bel hommage, que de se faire reprendre sa chanson par l'un des plus grands, et sans concessions. Définitivement, j'ai préféré la version original, brut, cash, superbe!
Aya terbhou
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let-asmaa-anset · 4 years
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Copie Non Conforme
Il y a quelques jours, entre mon canapé et mon frigo, j'ai entrepris quelques recherches sur les reprises de samples orientaux dans la musique occidentale. Mon acolyte dans certaines affaires, me faisant remarquer que souvent des titres hip hop ou rap, bien connus utilisaient des sons venant souvent de la pop musique arabe des années 60 / 70 voire 80.
Très vite, après quelques clics, je retrouve des exemples déjà bien illustres, les titres de la chanteuse Aaliyah, More than a woman et Don't know what to tell ya reprennent respectivement   les mélodies de célèbres voix du monde arabe, Mayada El Hennawy  avec Alouli Ansa, et vous l'avez sans doute relevé plus d'une fois celle de Warda avec betwaness bik.  
Un peu plus surprenant, un titre de Foxy Brown "Hood scriptures", qui est quasiment une reprise complète de la chanson de Ragheb Alama Ya Bouy, dans laquelle elle rappe un peu quand même :) ! En poursuivant mes recherches, je découvre une histoire peu banale,   d'un héritier du compositeur égyptien Baligh Hamdi qui aurait attaqué en justice le rappeur mondialement connu Jay-Z pour l'utilisation d'un sample de la chanson de Abdel Halim Hafez , Khossara Khossara dans la chanson Big Pimpin. L'histoire reste assez trouble et pas très documentée, ce que l'on sait en revanche, c'est que la star américaine aurait payé dans les 100 000 dollars, selon moi la Khossara (la perte) ici n'a pas vraiment été du côté de Jay-Z!
Et même si, les reprises sont facilement perceptibles (je trouve) dans ces titres hip hop et Rap, leur utilisation dans les musique électroniques, semble occulter que ce sont des reprises, et a étrangement donné plutôt naissance à un nouveau genre, appelé souvent Electro Chaabi ou Electro Oriental. Hommage ou usurpation d'une culture, ceci est un autre débat qu'on abordera une autre jour, parce que vous ne me contredirez pas, le sujet mérite d'être abordé longuement, et parce qu'entre le nouvel orientalisme et l'engouement pour l'esthétisme arabe, mon cœur balance.
Evidemment ces utilisations de samples que ça soit pour des titres hip hop ou remix de djs, soulève la question des droits d'auteur ,et de la protection du patrimoine immatériel, souvent négligé dans le monde arabe. Ce patrimoine, mal préservé, méconnue et ne suscitant jusqu'ici parfois que trop peu d'intérêt au sein même des pays arabes (pourtant le public parisien et occidental en raffole) est une véritable aubaine et une manne financière très lucrative pour certains chercheurs de trésors sonores.
Ceux que j'appelle chercheurs, sont les vinyles diggers. Qui en quête de la plus rare pépite, rapportent dans leur valises les sons perdus et oubliés de l'âge d'or de la musique arabe. Parcourant frénétiquement et librement ;) le Moyen orient et l'Afrique du nord, tout excités de découvrir sur les étals, ou dans de vielles caves, des noms parfois inconnus mais Ô combien déroutants d'un chanteur de chaabi égyptien, d'un groupe de rock syrien, ou de rap algérien. De Beyrouth à Casablanca, il y a les  purs passionnés bien sûr, mais aussi et  malheureusement pour beaucoup, les opportunistes, qui jouissent alégrement de ce manque de préservation et de protection de nos patrimoines, pour acquérir à des sommes maudites, ce que vous vendra excessivement cher Jay-Z la prochaine fois ;)
Et vous alors, vous avez remarqué des reprises dans certaines de vos musiques préférées, balancez nous ça :)
Aya terbhou   
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let-asmaa-anset · 5 years
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D'ombre et de lumière, Unissant leurs deux arts, la photographe Lola Khalfa sublime le mouvement du calligraphe 5919 dans une œuvre éblouissante et pleine de poésie. Explorant ensemble cet art du Light Painting, la matière du peintre devient immatérielle et la lumière de la photographe se cherche dans l'obscurité, questionnant ainsi les limites établies de ce qui doit être. L'outil matériel fait-il aboutir l'expression de l'art? Le corps et l'instinct suffirait à être un moyen de langage? A travers cette œuvre, nos deux artistes illustrent leur langage dans une écriture, une langue, un mouvement, une lumière, un instant….et on admire! #art #artist #lightpainting #photography #artcollectif #paris https://www.instagram.com/p/B6c8o0kITpS/?igshid=zohxz1izr1rz
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let-asmaa-anset · 5 years
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Happy Anniversary REBELZ! Sous leur slogan, it's just the begning, les REBELZ fête leur un an de diffusion sur MixCloud, et ce n'est plus qu'un début mais une véritable éclosion.  Un an, un an que le collectif REBELZ nous offre tous les jeudis, à travers ses sets et ses Djs, une parenthèse enchantée, un moment suspendu dans le temps, une palette impressionnante de sons et de musicalités. Un vrai travail de professionnel, qu'on ne peut que saluer, et qui contribue grandement au développement de la scène électronique en Algérie. Une exploration passionnante, des abîmes de la musique électronique underground; de la techno, de la house, de la tech house, de la minimale et que sais-je encore. Une mise en lumière des meilleurs djs de la scène électronique underground en Algérie, avec la diffusion des sets de leurs guests (invités). Un rendez-vous hebdomadaire attendu aujourd'hui par un bon nombre. Et c'est au talentueux et anonyme DJ Fenn, que l'on doit ce 52 ème set, celui pour lequel j'avais levé modestement mon stylo ( ou allumé mon ordi plutôt)  la première fois pour décrire mon ressenti, le sentiment que j'avais en écoutant leur sets. Je voulais revenir sur ce 52 ème set, et vous en parler comme je l'ai fait précédemment, en précisant le genre, en analysant les mélodies et relevant les minutes qui me transportaient….Seulement, les mots me manquent, tellement j'ai trouvé cela transcendant. Plus d'une fois, une émotion particulière m'a submergé, et une envie irrépétible de pleurer m'a envahi, ce n'était ni un spleen, ni une mélancolie mais simplement la sensation hypnotique d'avoir un infini (univers, monde, pensée, idéal, ce que vous voulez) à porter de main, en écoutant ces lignes de basses subtiles, comme en filigranes, mais qui offrent une continuité absolue, et entremêlée d'un groove superbe. Des mélodies puissantes, qui oscillent entre techno,  microhouse et minimale. Des séquences hyper immersives, une texture très particulière entre le festive et le sombre. Ce côté très épuré du son, aux rythmes incroyables est très difficile à décrire, il est simplement à écouter. Aya Bon anniversaire, terbhou #music #elecronicmusic #algerianelectronicmusic #rebelz #djey https://www.instagram.com/p/B3mzclFIGCt/?igshid=7hlpatuyu8ig
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let-asmaa-anset · 5 years
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Do you know Shkoon ? When the sweet and warm voice of syria meets the German electronic beats. Ameen Khayr and Thorben Tüdelkopf are an atypical and fair duo. Unpretentious, their music envelops us making us forget the terrestrial weight(lessness). Connaissez vous Shkoon ? Lorsque la voix suave et chaleureuse de la syrie rencontre les beats éléctroniques allemands. Ameen Khayr et Thorben Tüdelkopf forment un duo atypique et juste. Sans prétention, leur musique nous enveloppe nous faisant oublier l'a(pesanteur) terreste #music #electromusic #orientalmusic #fusion #beats #electroriental #electroproducer #djproducer #djs #singer #syria #germany #_shkoon @_shkoon https://www.instagram.com/p/BxaKeuBBDgY/?igshid=kf219snqv59p
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let-asmaa-anset · 5 years
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REBELZ : it’s just the beginning
Cette semaine, le collectif REBELZ invite Fonky Williams, pour un 51 ème set, Fonky Williams, que je suis contente de retrouver après tant de temps. Contente de retrouver dès le début de son set, ce son groovy et entrainant, contente de redécouvrir son univers et d'en explorer de nouveaux avec lui. C'est ce que Fonky Williams m'a offert cette semaine, une découverte minute par minute d'une techno, raffinée et so chic! Ce délicieux son, que je savourais, je le goûtais par gourmandise, puisé dans le choix de ce Dj, chaque ingrédient était là, des basses profondes, des breaks  et des mélodies house. Résolument explorateur dans le seconde moitié du set, il pousse l'éclectisme, et  nous laisse savourer un mix à intensité variable, mêlant à la fois ses racines musicales et ses envies.  Une démarche plutôt fédératrice, car on y retrouve le rythme assez rapide de la techno et un aspect un peu plus funky des mélodies. Je réalise ayant des coups de cœur à plusieurs reprises, à la 25 et à la 35ème minutes, je ferme les yeux pour apprécier ce délicat sentiment d'apaisement, avant de me laisser glisser  vers une fin de set tout aussi aérienne. Au croisement de la house et de la techno, Fonky Williams, a posé une ambiance de qualité,  tout le monde y trouve son compte même si cela demande parfois un petit écrémage, en somme c'est la recette qui marche bien!
Aya terbhou
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let-asmaa-anset · 5 years
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REBELZ: it's just the beginning Aujourd'hui je rencontre BAD RI en lançant le 50e set des REBELZ. Je ferme les yeux un instant... Je me surprends à le suivre dans sa ballade musicale enchantée. Son mouvement est progressif et surtout, sacrément tripant ! Dès les premières minutes, l'atmosphère est chaude et rassurante. Il me tient par la main et m'initie aux incantations célestes. C'est la voix d'une femme qui me rappelle la magie de Lisa Gerrard, qui vient à ma rencontre. Je me laisse volontiers emporter. Un peu plus tard, nous sortons des sentiers (devenus) battus pour s'enfoncer dans les méandres d'un son plus sinueux et profond.la marche est plus haletante mais plus précise. Je suis déja lancée et ne veux surtout pas m'arrêter. Après 30 minutes de traversée, nous sommes tous les deux prêts à se lâcher la main. je me fraie ma voie dans cette jungle psyché-mélodique que mon coeur et mes pieds ne veulent plus quitter. Le set se termine sur des ondes Alpha.J'ouvre les yeux. Non, je ne suis pas à Goa, mais sur le canapé de mon studio parisien. BAD RI, merci pour cette odysée. By @jah.smeen #music #elecronicmusic #algerianelectronicmusic #djeying #algeria #kiffdudimanche Anset https://www.instagram.com/p/B3CHHO6ovCz/?igshid=rpu5po1jzkri
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let-asmaa-anset · 5 years
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Paris electronic week Paris a accueilli en cette fin septembre la semaine des musiques électroniques. Et ce week-end, on a vibré aux sons des chars de la techno parade🎊 Et pour la première fois, un char consacré à la musique électronique du monde arabe. Bien que je trouve ça un peu réducteur pour les artistes d'assimiler autant de pays représentés et autant de style différents à seulement la bannière de musique du monde arabe, néanmoins c'était avec fierté et enthousiasme qu'on a suivi ce superbe char, en espérant voir encore plus d'artistes l'an prochain 😊 Bravo à @traxmag et à @institutdumondearabe pour cette initiative et bien sûr grand bravo aux artistes #music #elecronicmusic #pariselectronicweek #technoparade #arabmusic #maghreb #algeria #tunisia #morroco #jordan #palestine (à Paris, France) https://www.instagram.com/p/B2_z8CrIADJ/?igshid=c8bkukb57eyq
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let-asmaa-anset · 5 years
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REBELZ : it's just the beginning J'ai entamé ma semaine aujourd'hui, pas vraiment du bon pied, avec du bon son en revanche, le superbe 49 ème set des REBELZ. Keyell tu m'as réconcilié avec les lundis !! (enfin presque). Un petit nectar de son, meilleur que mon troisième café de ce matin. Enveloppée dans la lascivité des premières minutes, la sensualité vocale à la 15 ème minute et la chaleur  de cet univers, je me surprends à taper du pieds (le bon cette fois-ci) emportée par la sensation d'espace infini que ce set me faisait transparaitre. Une invitation à la fête, voilà ce que c'était. A la 35ème minute, je décolle littéralement, cette dynamique rythmée aux effets diffus, donne une impression massive et profonde.  Toutes ces  boucles entremêlées, pendant des phases montantes et descendantes paraissaient envoutantes. Tout au long, Keyell nous laisse entrevoir une puissance subtile, constamment entre le rêve et l'émotion. Et comme, pour nous élever encore, la métaphore du poème dessine les cieux dans lesquels ils nous emportent. Et puis, ces notes de pianos, …...Ah! Celles-ci annonçaient la fin de mon doux songe, délicat et raffiné... J'ai rêvé, j'ai dansé, je me suis évadée. Ce set était tout simplement sexy! Aya terbhou #music #elecronicmusic #artist #algerianelectronicmusic #rebelz #djeying #dj @rebelz_crew https://www.instagram.com/p/B2wQXOMIbi-/?igshid=puxs7m6cnplv
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let-asmaa-anset · 5 years
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REBELZ, it's just the beginning Ce jeudi, c'est au tour de Chakib. L de nous embarquer dans l'énergie du 47ème set du collectif REBELZ.  Je dois avouer que ce set m'a doucement dérobé toute concentration. Les lignes vocales dès le début, vous offrent, si vous tendez l'oreille, la promesse d'une expérience holistique  et humaine. Et cela continue, tout au long de son set, la générosité et l'énergie qu'il transmet y est plus qu'évidente. Au bout de la 17ème minute, une voix chaude et un accord quasi oriental vient vous caresser du coin de l'âme….Ce set me rend poétique….Cette touche de sitar ( je crois) en parfait accord avec cette mélodique techno, est sensuelle et puissante à la fois.  D'accord en accord, cette deep house se mue en percussions,  généreuses et  tintés des vocalises voluptueuses. Ce son progressif explore ces percussions, qui en deviennent faisant partie d'un tout, d'un ensemble indissociable. Comme si plusieurs couches sonores se superposaient, engendrant une distorsion harmonieuse. Cette trance mélodique, vous envahie progressivement, pour vous emmener vers un closing au couleurs d'un crépuscule...je vous ai dit que ça me rendais poétique ... Un son complexe, et une palette riche que nous a offert Chakib. L dans ce set, en nous glissant les derniers meilleurs tracks de cet été! Et moi, je dis Merci! Aya terbhou #music #artist #elecronicmusic #algeria #algerianelectronicmusic #rebelz #djeying @rebelz_crew @chakspeace https://www.instagram.com/p/B2EmBlCil8R/?igshid=2xcwwyudayoa
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let-asmaa-anset · 5 years
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Rebelz, it's just the beginning Chkoun FENN, littéralement qui est FENN, ou plutôt qui est ART…. Et son art à lui, c'est la musique. Ce mystérieux dj nous a offert jeudi le 46ème set du collectif REBELZ.  Si on ne sait toujours pas qui c'est, car souhaitant garder l'anonymat, on sait en revanche ce qu'il fait. Nous emportant dès les premières minutes de son set, vers un son profond et éclectique, des vibrations oscillantes, qui vous saisissent et submergent à la fois. On se laisse petit à petit voguer sur une vibe particulière, puis comme suspendue dans ce processus évolutif, quelques subtiles beats donnent ce groove astucieux  qui vient enrichir cette boucle infinie. (Ça me fait penser au ruban de Möbius, un ruban simple, deux faces, mais où l'on passe de l'une à l'autre sans saut ni rupture). Et puis... autour de cette boucle infinie, on y voit s'y dessiner des variations,  qui nous  perdent entre complexité et fluidité. FENN a conservé ce qui est essentiel pour nous faire kiffer, et même si l'on ne connait pas ce dj, je suis convaincue qu'il fera très bientôt reparlé de lui,  et de sa musique et on a hâte!  En attendant, si vous avez des idées de qui c'est, n'hésitez pas à me le dire. Aya terbhou #music #elecronicmusic #algerianelectronicmusic #underground #fenn #algeria #arabmusic #djeying #dj #rebelz @rebelz_crew https://www.instagram.com/p/B102B_6o3Ea/?igshid=ca5bw93i0lvd
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let-asmaa-anset · 5 years
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Allez viens f la guinguette 😍� �ma petite brise de cette fin d'été. Une mélodie entrainante, des sons tout droit venu d'un passé futuriste. Une intro qui m'a replongé dans l'ambiance des booms à 16 hr de ma grande cousine fan d'IAM.�� Ah cette guinguette, ou le seul Kas jus qu'on pouvait avoir était un Nagaous pas frais mais qu'on sirotait avec autant de classe que la danse de Mami à Makam Echahid. A big  Funky thanks, je vous tire mon Bob cher  Gourblias, ce morceau est génial, les programmations rythmiques servent à merveille les voix, le groove  donne au rap toute son aisance! j'avais écouté 42 favelas et quelques autres titres que je trouvais vraiment chouette comme Rap, mais la direction innovante et rafraichissante sur ce titre me laisse carrément penser à cette mouvance des années 80 porté par Arthur Baker et Jon Robbie, et à en faire presque l'analogie avec les Brooklyn Funk Essentiels. Un petit PS pour mes copains de fac, qui se foutaient de ma gueule parce que j'adorais écouter de la Funk ! Chah, douka ga3 te7bou ! Aya terbhou
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let-asmaa-anset · 5 years
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Ifrikya by Miriam Makeba Aux peuples africains, aux peuples opprimés, aux enfants de Novembre, vous avez mon salut... Ma première rencontre avec l'#Algérie africaine c'était à travers les récits nostalgiques que contaient mes parents se souvenant du PANAF , le festival panafricain de 1969 (pas celui de 2009) lors de la première décennie de l'Algérie indépendante.  Les décennies... un terme qui revient souvent lorsqu'on parle de l'histoire algérienne, la décennie Boumediene, les années 80, la décennie noire, bon les deux décennies,  pour Bouteflika…. A croire que notre histoire est sans cesse, dans des cycles décennales, j'imagine cela comme des cercles. Comme pour une montre, Chaque fois que l'on fini la révolution de ce cercle, une nouvelle est déclenchée, avec ses nouveaux démons, ses nouvelles peurs, ses nouveaux questionnements. Je m'égare… Cette chanson Ifrikya, je l'avais écouté maintes fois, et aujourd'hui plus qu'un autre jour, elle a encore plus de sens, mes pensées voguent au grès des discussions et des échanges que j'ai avec chacun d'entre vous, l'Algérie, le #Soudan, l'Egypte, tous me reviennent…..et j'ai du mal à contenir mon émotion. La veille d'une date tel que le 5 juillet. Un doux mélange de peur et d'espoir m'envahie. Cette  Mecque des révolutionnaires n'était-elle qu'un lueur! Moi qui croyait en sa grandeur passée et ses promesses futurs, je ne vois aujourd'hui qu'un égoïsme sournoisement déguisée en passion! Laissez moi, me draper des couleurs que je choisirai, qu'elles soient bleu jaune ou vert et blanche, mon histoire partagée reste celle de mon Algérianité, de mon africanité, de mon amazighité et de mon arabité.  De cette chanson, #Ifrikya, j'aime imaginer que ces voix  ne cherchaient pas à justifier leur identités , ils ne cherchaient pas non plus à l'imposer. Miriam chantait en arabe dans ce qui est aujourd'hui le plus grand pays africain, les chœurs chantaient en arabe pour l'une des plus célèbres chanteuses d'Afrique du Sud.  Miriam savait qu'elle était l'Afrique, que ceux qui l'écoutaient étaient l'Afrique. Ils chantaient leur amour de la paix et de la liberté, ils chantaient l'espoir. Aya terbhou
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let-asmaa-anset · 5 years
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Abu Leila Cela faisait longtemps que je n'avais pas fait un post sur le cinéma. Le @collectif_asnzar, me prend tout mon temps😉mais mes premiers amours reviennent me hanter.... Ce dimanche à paris, semblable aux autres, c'est journée #cinéma. Ce dimanche à Paris, semblable aux autres...jeunes gens, dit de la diaspora algérienne, sommes allées, tout excités et fiers à la projection du premier long métrage de Amine Sidi Boumédiène. Abou Leila, dont tout le monde parle bien évidemment. Je ne pouvais pas passer à côté de ce que j'avais déjà découvert par petits bouts, en lisant critiques, articles et commentaires. Fiers, nous l'étions car nous le sommes toujours lorsqu'une œuvre traverse nos frontières et fait du bruit autour d'elle. Bien que parfois certaines d'entre elles, ne le mérite pas tant que ça, celles qui renferment un orientalisme exacerbé ou une vision stéréotypée, joliment creuse et sans reliefs, non là, non merci! Mais ce n'est pas le propos… En sortant de la projection, je savais déjà que les avis étaient partagés, que les commentaires bons comme mauvais allaient fusés, entre le "Oh mon dieu, c'était magnifique" et le "Qu'est-ce que c'est que cette connerie", les débats s'annonçaient passionnants, et distrayants. Mais, en regardant autour de moi, ce qui me surpris le plus, c'étaient les regards hébétés, perdus, perplexes que les gens avaient.Évidemment parfois c'était seulement parce qu'ils cherchaient leurs amis dans la foule amassée devant la cinémathèque française. Ce dimanche à Paris, moins semblables aux autres, c'était veille de jour férié, ce qui annonçait une longue nuit de bavardage. Avec les hébétés, les perplexes et les perdus, nous n'étions pas d'accords, le guépard était-il une représentation mentale, un mirage ou une allégorie. Lotfi est-il aussi fort et lucide, qu'on veut nous le faire croire, héro écorché mais héro quand même, protecteur de celui dont on ne connait le prénom. La folie est-elle une conséquence du drame de la décennie noire ou sommes-nous tous différents devant la fragilité de nos âmes. Nous n'étions pas d'accords, mais cela n'est-il pas le propre même de l'art! Une confusion nécessaire. Bravo #abouleila Aya terbhou (à Paris, France)
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let-asmaa-anset · 5 years
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Ya Zina! Créé il y a plus de 35 ans, ce groupe mythique a fait voyager le rai au-delà des frontières. Les enfants de Sidi bel Abbès, la ville du Fen w rai, ont révolutionné la musique algérienne par la richesse de leur sonorités, et l'harmonie de leur mélodies . Tout d'abords il étaient les aigles noires mais ils sont ensuite devenus Raina Rai. Un groupe que j'affectionne tout particulièrement, m'insufflant une nostalgie que je n'ai pas, mais qui m'a été transmise par une mémoire commune et inconsciente. Par mon papa d'abords, fils de bel Abbés, mais aussi par toutes les autres générations d'algériens que j'ai pu côtoyer, grands et petits, pouvaient vous fredonner une de leur chanson. Ils ont été pour moi synonyme de liberté, de renouveau et de contemporanéité, aujourd'hui intemporel, leur état d'esprit éternellement rock me fera croire à tous les espoirs pour une jeunesse belle et algérienne! Aya terbhou
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