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Tendresse

                            Des années de marche et de pèlerinage                             Ont fait de moi un homme de tous les âges                             J’ai connu bien des aventures                             J’ai affronté de terribles blessures                             J’ai fait une bonne quinzaine de métiers                             J’ai médité, découvert des mystères                             Et voyagé sur plusieurs plans                             J’ai connu la misère                             J’ai connu le luxe du Temps                             J’ai gouté à mille corps d’hommes                             Et touché à l’âme des dames                             J’ai côtoyé quelques fées                             Après m’être tapé de vilains sorciers                             J’écoute la musique des Etoiles                             Et perçois plus loin que la plupart.                             J’ai des amis, nouveaux, sans cesse                             Et tous sont beaux                             J’ai une famille de sang                             Et de nombreuse tribu de cœur                             J’ai retrouvé la mémoire                             Levé de vieilles malédictions                             Et on me fait don de nombreux trésors                             En soirée, on me dit que je suis beau                             Le matin le Soleil me salue                             Je côtoie la Magie et remplirai bientôt des stades entiers                             J’ai tout et aucune raison d’être malheureux                             Pourtant, quand le rideau tombe                             Quand la scène se trouve vide                             Et après ces merveilleuses envolées                             Je me retrouve avec ce qu’il y a de plus intime                             Seul                             A chercher d’un Autre un geste tendre Et qui me manque

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Nous avons été amené à Croire Nous avons été amené à croire Que notre ombre était notre seul miroir Et que de nos pères, et de nos frères Nous devions nous défaire Nous avons été amené Sur ces mêmes champs de guerre A commettre encore ces crimes contre l'humanité Pour quelques morceaux de terre. Nous avons été dupé, trompé et violé Et nous continuons ainsi à nous oublier Croire ainsi que la vie n'est que malice Et qu'il importe plus de bénir le Calice Nous entraîne Ici et Maintenant A prendre toute la mesure de notre Temps Comment pourrions-nous à présent Croire A ces Verbes venus d'En-Haut Là où, eux, refusent carrément de voir Ce qui est au cœur de leur égo? Ces questions peuvent nous rendre mauvais Et croire que le Bon est à taire Enchainant ainsi nos plus belles volontés A ce vil royaume de Fer C'est ainsi que nous croyions être différents De peau, de corps, et d'autres constitutions Sans rappelle pour ce qui nous a toujours uni Et qui dans ces Temps Nouveaux reprennent Vie Nous perdons chaque fois que nous croyions gagner Et nous gagnons chaque fois que nous croyions perdre Pour quelle raison? Quelle Vérité? Nous avons soumis l'un à la croyance de l'autre Et perdu tout véritable contact avec cet Autre Nous avons saigné, subi, et tout endossé Pour toujours préservé ce qui fait notre éternité Cessons de croire à ces maux sans vie De prendre Dieu ou l'Idéal pour raison de nos crimes Cessons de Croire à ce qui est vieux et de l'abîme Pour nous tourner vers des horizons plus sublimes Reprenons goût pour ce qui est miel et spirituel Loin d'un gros mot, c'est seulement un appel De nos âmes, de nos propres cœurs Et de tout ce que nous étouffons sous nos peurs Franchir cette porte est le fruit d'une seule décision D'un Verbe détaché de toutes ces vilaines saletés Que l'on nourrit soi-même et sans compromission CROIRE! Je veux Croire Je veux Croire En cette grande marche qui nous est toujours destiné Et à ce Temps de notre Gloire Allons, Enfant de la Vie Le jour de Gloire est arrivé Avec vous pour ami L'étendard nouveau est levé Entendez-vous dans tous ces drames L'appel suprême a une meilleur trame? Qu'ils viennent jusque dans nos cœurs Chanter un hymne meilleur Aux âmes, citoyens Aux âmes, citoyens Formons notre Union Marchons, oui et Élevons Ce sang qui est bien a purifié Et rejoindre notre véritable identité

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La Prière, Dans le dico, tu es un nom et tu es féminine Je t'imagine ainsi drapée d'une séduisante Magie Tu me reconnais homme et réponds à mes pensées cristallines Enveloppant ici mon Être à l'infini Souvent je te dis, ou je te crie Cherchant avec hâte la réponse à tous mes bruits Sœur parfois, je te chante et je me sens uni A moi-même, à ma vie et à la vôtre aussi Ta voix douce guide le mouvement de mon âme Qui à travers cette communication toute personnelle Trouve les repères dans tous mes foutus drames Et me réconforte d'un sens plus éternel Quand je t'écris, j'y expose tous mes maux J'y vois les questions d'hier préservées sur le papier Et dans lequel je peux me replonger  la recherche d'un sens plus fidèle Permets-moi Déesse de te rendre vivante encore A tous ces hommes et ces femmes qui dans leur effort Conscient ou non, pratiquent cette pulsation naturelle D'expérimenter sur Terre ce verbe essentiel Mes amis, mes sœurs, cette énergie est partout présente Même dans les caresses apparemment anodine Qu'adressent mes doigts à cette simple comptine Cette gratitude est pleine et la vision brillante Je reprends une à une ces paroles bien intentionnées Et découvre qu'après le temps nécessaire de l'oubli J'en reçois aujourd'hui toutes ces bénédictions désirées Eclairées d'une lumière nouvelle au fil de ma Destiné Pour Soi, pour Toi ou même pour un Rêve Tester vraiment cette belle et éternelle magie D'accorder à notre marche une pause, même brève Pour s'adresser simplement à notre bel Esprit J'ai croisé des gens qui ne se rendent même pas compte A quel point leur Vie répond à leur mission profonde Dans leurs épreuves, dans leur manque et dans notre honte Se cache toujours une lumière et son Nom Cette femme qui sans cesse se laisse battre et abuser Jusqu'au moment où elle ose tout lâcher et ainsi se libérer Cet homme qui s'appauvrit et s'épuise au boulot Jusqu'à ce qu'il dise Non et tire un meilleur lot Cet enfant qui joue et fais ABA ABA Trouve dans le monde son propre vibrato Car non, nous ne sommes jamais seul ici-bas Puisque reliées à l'infini de cette vie tout là-haut Alors n'ayons plus peur et attelons nous à résoudre Tous ces soucis, ces doutes et ces peurs constantes Osons parler, osons vibrer, osons être une personne consciente Partout le Monde nous confis son langage à apprendre

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 Pour la Paix Quels mots ? Quelles images encore sur nos écrans pouvons-nous produire, pour enfin se réveiller? Et percevoir Percevoir que derrière la guerre c'est nos vies que nous enchaînons à ce drame contre-nature; elle est aujourd'hui à la télévision, sur nos téléphones, du moins bien chez les autres. On nous a habitué à ses cris, à ses corps mutilés et à leurs vieux discours de justification. Des enfants meurent, sont tués, violés, vendus, affamés... Et on s'habitue Les mêmes horreurs pour nos femmes, nos ainés, nos frères et nos amis. Et on abdique. Pourquoi confions nous à ces fous, à ces irresponsables, à ces gens de peu de valeur, le pouvoir de tout détruire en notre nom? Quelle horreur se tapie en nous-mêmes qui justifie cela et dont nous nous voilons la face? Car nous voilà encore à entrer en Guerre et à commettre le Crime. Entendons-nous la tristesse et la misère de tout cela? Entendons-nous notre responsabilité à tous ces massacres? Nous faut il nous même baigner dans le sang et voir notre mère déchirée pour se rappeler à cet Enfer? Nous sommes malade. Malade de croire qu'il peut y avoir une raison pour frapper l'autre. Malade de croire qu'il existe un bien fondé là où nous devrions tous nous indigner. Où est notre conscience ? Pourrai-je avoir raison de rentrer en conflit avec celui qui chasse juste parce que je me suis persuadé d'être meilleur ? Devrai je lutter contre celui qui verse le pesticide dans mon assiette car c'est un empoisonneur? Serai-je légitime si j'abats celui qui a déjà tué? Une vrai maladie cette guerre, donnant des raisons à ce qui n'est tout simplement plus supportable, nous arrachant à notre dignité d'homme. On s'y est habitué. A ce vil pouvoir qui fait de nous de la chair à canon, nous avons pourtant préserver la simple et sage attitude ; on apprend bien à nos enfants que se battre ne règle aucun conflit, et que c'est par l'écoute et la parole que l'on retrouve la Paix. Chose élémentaire apprise dans le bac à sable, si vite oublier à l'âge adulte et de raison. C'est que le piège est facile, tentant même. Qu'il est plus facile de s'emporter, de se buter et de toute manière j'ai bien raison non ? Peu nous importe donc toutes notre histoire et ces terribles leçons ? Faut-il encore rejouer ce que l'absurdité a à nous révéler ? C'est simple d'agiter nos peurs pour accepter l'inacceptable. C'est devenu si banal que l'on se bat même pour l'Idéal Quel gâchis ! Quel défi ! Comment y arriver ? Comment la refuser? Personnellement je tente de faire déjà ma part en admettant que, bien sûr, je porte en moi la trace et le goût pour cette machination. Je tente d'apaiser ces contraires qui m'animent dans ma propre psyché. Je pose mon esprit réfléchi et me reconnaît moi même pris à ces pièges de la pensée. C'est humain Comme il est humain, de s'en rendre compte et de se raviser. Ah oui, ça peut faire mal à l'égo d'admettre ces propres vulnérabilités, et pourtant c'est la moindre des choses. Plutôt que d'accuser, de s'armer et de tirer. Prenons le temps de nous poser. Baissons les armes! Que ces conflits extérieurs et mondiaux, ne nous fassent pas oublier ce que l'on porte et qui nous appartient de pacifier. Car, avec toi, comme avec toi, je connais ce qu'est le conflit. Une justice viendra, j'en accepte l'écoute et le dialogue Et refuse de jouer à ces jeux sordides plus longtemps. Il existe d'autres hommes et femmes prêts à cette entreprise ? Existe-t-il assez de volontés en Nous pour oser pardonner ? Et tout recommencer ?

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Mon Émoi Mon émoi s'éveille à cette simple Joie De m'exprimer librement et dans toute sa poésie Qui l’entend ? Et qui m'écoute? À cette question je n'ai plus de doutes Je vous écris et je suis tout content Même si jamais vous lirez ce chant Quelque part, ici, il t'est adressé Et je suis heureux d'en percevoir la félicité Alors oui, je suis ému et je tord le cou A ces vieilles blessures qui m'ont mis à genoux Car maintenant je sais que je suis bien aimé Et c'est là une bien belle grande vérité A ces mots, j'écoute, j'ouvre mes capteurs J'en suis le destinataire et l'émetteur D'une chose bien plus vaste que ma réalité A laquelle je m'ouvre tout entier

Souvent je suis ballottés par ces médiums divins Quand ils glissent en nombre dans mes Idées et mon Corps Mon âme, elle, connait tout ce décors Et m'entraîne à ce que je nomme: mon destin Mon enfant, tu as le droit de verser tes larmes Toute cette eau qui lave le passé et mes drames M'emplit de fantaisie et du plaisir à la Vie Cet émoi-là, il est à moi, je suis à lui Merci Papa, père, d'Être toujours tout là-haut Je grimpe encore et toujours à toutes les cimes Pour jouer et discuter avec toi de tous mes maux Et saisir enfin le courage de ma rime Mon sourire est large et tout de lumière À côté de ce Père tout fier Fier de son enfant et curieux de ses mystères A qui tu offres toujours les moyens de plaire Merci, Papa, Merci Père au Ciel Tu es bel et bien éternel A cet émoi, vient celui pour ma Mère Toute sous mes pieds, elle me permet d'être à la Terre Avec elle, oui, peines et galères Mais tout cela s'étaient hier Car là on entre dans la nouvelle ère Accompagnée de toi maman, on change d'air On laisse de côté cet âge du fer et du vieux Pour accomplir quelque chose de plus prodigieux Ton corps est là, ta matière est toute tendre J'ai plus qu'à bien me détendre Et sentir cette éclosion puissante Cette graine, qui, en fait, est une géante Divine, tu l'es, quand tu te laisses pas souillée Et mon enfant te propose à cette destiné De laver et nettoyer tout ce qui a été tracé Pour qu'enfin se dresse notre banquet C'est à cette abondance Mère que nous sommes reliés Ouvrons les vannes à nos belles qualités Dans ton ventre je me suis nourri À tous ces talents à la Haute Magie Merci maman, d'Être toujours là où est ton fils De chérir et tisser ce fil Proche de mes frères et sœurs J'en partage le malheur et le bonheur Mon émoi se poursuit De ce chemin J'en écrirai la suite A demain

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Nos racines,

Cette Sainte mangeait uniquement des racines ; car les racines sont importantes, me dit-elle.

Quel regard je pose à présent sur cette Terre qui est mienne ?

Cette racine qui m'entraîne à des profondeurs dont l'appel m'est suprême, m'apparurent rugueuses, lourdes et sales.

A présent, je la vois Autre ; le Temps et les Orages ont apaisé mon sentiment.

Mes amies, la joie se trouve-t-elle là où on ne l'entend plus ?

Et de ses errances orgueilleuses, j'en lâche le fardeau.

Adieu vieille rancœur douloureuse

L'avenir tient dans ces Étoiles qui brillent pour Nous.

Seul, face à l'immensité du Ciel

Pourrait-on croire qu'il y a la nôtre origine ?

Seul, face à la chaleur de ces feux Célestes

Je gagne la paix et l'assurance d'un horizon sans limite

Seul, face au Génie de nos vies, Je vous attends bien sagement

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Si on me demande ce que je fais, si on m’oblige à dire ma Vérité ; voilà ce que je dirai :

Moi je m’occupe de tout ce que la plupart refusent de voir, d’écouter, et encore moins d’admettre.

Les peurs qui enchaînent nos systèmes de pensées, cette manie de reprocher et combattre l’autre pour ce qui est notre.

Le refus aussi d’ouvrir sa porte à la lumière du Monde et du vivant

Mon travail est bien spirituel, mon goût est spirituel, ma nourriture est spirituelle.

Je m’occupe, dans un Monde qui a tendance à tout rejeter, à justement préserver l’Essence et la Sagesse des choses anciennes.

Je suis la voix des prophètes et des mystiques, car je sais l’avènement proche. Je connais le mouvement des cycles et en perçois le remoue dans nos vies et nos systèmes.

Je vous sais perdu et affolé, prêt à prendre une arme pour défendre le peu que l’on a acquis durement.

Mais devrions-nous renoncer aux promesses de l’Esprit pour si peu ? Devrions-nous oublier de chercher le sens à nos épreuves ? de comprendre qu’il est commun et universel ?

Devrions-nous rejouer la guerre et la déchirure pour enfin comprendre qu’il est bon d’être en paix ?

Moi aussi, j’aimerai pleurer mes drames, que vous les entendiez tous et que vous me plaignez pour tant de souffrance, mais à quoi bon continuer ?

Nos eaux ne sont-elles pas suffisamment sales pour ainsi les charger encore et encore ?

Traverser ce flot là est aussi de mes occupations, comme il est de spiritualiser tout ce qui est et sera.

Quand je vois la guerre dans le Monde, je vois la guerre en moi, et je tache d’en pacifier les raisons. Il est trop facile de reprocher l’autre, d’entrer en conflit.

S’écouter, se comprendre et comprendre l’autre est un autre geste.

Une humilité

Je m’occupe de ces Sagesses. Je m’occupe de ce bon gouvernement.

Oui, en votre tête siège un gouvernement ; mettez-y du clair ; venez le vivifier ; car il est là le centre qui contient vos sens les plus subtils, les plus raffinés.

Et comme disait Coluche, dans sa Sagesse : « Nous avons les gouvernements qu’on mérite »

Mais bien plus que de m’opposer, de rentrer en guerre comme on le fait si vite, je préfère m’occuper à réanimer une discussion, un dialogue entre nous sur ce que peut être un bon gouvernement.

Je ne retrouve plus cette flamme de l’homme pour la beauté, la bonté, la bienveillance.

Où sont passé les bons jardiniers ? ou trouver les bons bergers ?

Je me limite donc pas à la nourriture que désire mon corps, ou mon cœur. Je cultive aussi une nourriture pour l’esprit, pour ces lumières éternelles dont nous sommes tous les dépositaires et dont l’éveil se fait ressentir de plus en plus.

En somme, et depuis longtemps déjà, je me prépare.

Car gravir la montagne se fait lentement, en zig-zag, jamais de front.

Et dans cette ascension dont nous sommes tous les appelés, soyez bon et prenez le temps de vous reposer, de revoir, mastiquer le champ extraordinaire de vos vies.

Tout y est, toutes les épreuves, les leçons et les émotions ont été vécues.

Je veille à bien les percevoir et les intégrer pour nourrir un point essentiel et vitale : à quel avenir je me destine

Car une vision nouvelle approche, une ouverture toute spéciale au Monde de nos vertus et de nos qualités.

Mais la montagne, aussi, est énorme.

Prendre un repos aujourd’hui, pour affronter demain la marche à gravir

Voilà ce que je fais

Voilà les choses sur lesquelles je veille

Et vous, que voyez-vous de votre Monde ?