Ce blog est un projet de recherche sur la mode et les cycles courts de la consommation.
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Jane Birkin and Serge Gainsbourg in Cannabis, 1970
directed by Pierre Koralnik
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Before the expansion of the Inka empire, the Late Intermediate Period was marked by political upheaval and the emergence of new cultural practices. In “Ethnogenesis and Social Difference in the Andean Late Intermediate Period (AD 1100-1450): A Bioarchaeological Study of Cranial Modification in the Colca Valley, Peru,” published in Current Anthropology, Matthew C. Velasco examines how the prevalence and evolution of cranial modification practices during the Late Intermediate Period influenced ethnic identity formation in Peru’s Colca Valley. In the study, Velasco explores how head-shaping practices may have enabled political solidarity and furthered social inequality in the region.
The study employs ethnogenetic research to determine the historical processes responsible for the formation and embodiment of new group identities during this period.
Cranial modification is a deliberate, permanent, and highly visible identity marker that is inscribed during infancy. Head shape may have served as an indicator of ethnic affiliation, kin categorization, or geographic origin. Archaeological and ethnohistoric data offer insights into the head-shaping practices of two major ethnic groups in the Colca Valley, the Collaguas and the Cavanas. The Collaguas employed methods to make their heads assume a longer, narrower shape while the Cavanas sought to make their heads wide and squat.
To analyze how the frequency and significance of cranial modification changed over time, skeletal samples were collected from two mortuary sites in the Collagua region and submitted for radiocarbon measurement. Crania were assorted into five categories based on modification type. Utilizing newly-calibrated radiocarbon dates, the samples were divided into two groups representing the early LIP (AD 1150-1300) and the late LIP (AD 1300-1450).
Bioarchaeological and radiometric data present a significant increase in the prevalence of cranial modification practices. During the early LIP, 39.2% of individuals exhibited modification. This percentage rose to 73.7% during the later portion of the Late Intermediate Period. The study also reveals a significant change in the distribution of modification types as time progresses. Initially, there is an equal distribution of individuals among four modification types: tabular, erect, oblique, and slight. However, results indicate that by the late LIP, oblique modification–similar to the elongated head shape of the Collaguas–became the predominant style of cranial modification.
Increased homogeny of head shapes in the late LIP suggests that modification practices contributed to the creation of a new collective identity, and while cranial modification consolidated prior social boundaries, the author argues that the standardization of these practices may have exacerbated emerging social differences.
Acting as a signifier of affiliation, head shape may have encouraged unity among elites and fostered increased cooperation in politics. Involvement in political and social matters may have, in turn, elevated the status of modified individuals and conferred on them distinct privileges that were not available to unmodified individuals. Bioarchaological evidence also suggests that modification practices reinforced structures of inequality that prioritized modified females. Compared to unmodified females, modified females possessed greater access to diverse food options and were less likely to encounter violence.
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Vietnam color photos from Albert Kahn’s collection (1915-1920). Part 4.
[ Part 1 / Part 2 / Part 3 ]
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Quand on a dit à Rihanna que des parents, en France, ont appelé leur fille comme elle. Plus de 600 fois.
Depuis 2005, 617 petites filles françaises ont été prénommées Rihanna
La mode des prénoms - Rihanna
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Du cycle de vie aux cycles de vente
La Twingo est étonnante par sa longévité. Généralement, les constructeurs sortent des modèles dans une même gamme avec une fréquence plus élevée. Le statisticien n’a pas le loisir d’observer une fin de vie naturelle. Il ne dispose que des séries temporelles tronquées volontairement par les marques. L’alternance est nette pour la gamme des voitures moyennes, toujours chez Renault :

Source : CCFA
Il apparaît que le profil de vente de la Twingo est répété sur plusieurs phases. Le constructeur maîtrise le cycle de vie et décide de mettre un terme à la commercialisation d’un modèle donné et de relancer sa ligne. Les coefficients de corrélation entre la série temporelle réelle et la série théorique lognormale sont respectivement de 0.87, 0.93 et 0.98 pour respectivement la Renault 21, la Laguna 1 et la Laguna 2. Plutôt bons. Du fait de la relance, les ventes sont dynamisées avec un pic en deuxième année. Mais le déclin est amorcé jusqu’au lancement d’un nouveau modèle. On voit ainsi comment se forment les cycles de vente.[1]
[1] La forme des courbes est invariablement lognormale, mais les durées de cycles se rétractent ainsi que les parts de marché. Vraisemblablement, un sujet critique de préoccupation pour le constructeur.
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Cycle de vie de la Twingo
L’illustration graphique de l’évolution des parts de marché, ci-dessous, donne une courbe similaire à celle de certains films qu'on a étudié les phenoms. Elle est asymétrique, son pic est déporté à gauche et elle a une traîne épaisse.

L’évolution des parts de marché de la Twingo a la forme d'une courbe en cloche : elle est asymétrique, son pic est déporté à gauche et elle a une traîne épaisse. Cette courbe, de forme lognormale, est typique des phénomènes de mode. Son coefficient de corrélation le prouve avec 0.96, un bon score. Le pic de vente est atteint en trois ans. La phase de croissance est extrêmement rapide si on la met en rapport avec une durée de vie de 12 ans. Dés que son sommet est atteint, la chute est irrémédiable mais lente. Le cycle de vie du produit mode présente une phase de maturité tellement raccourcie qu’on peut considérer qu’elle est inexistante. En revanche, la phase de déclin est prolongée. A nouveau, la courbe de popularité se distingue nettement de la loi normale ou de la courbe de vie classique.
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A vous d'inventer la vie qui va avec

Renault a toujours été présent sur le segment des voitures de petites tailles. La 4CV, la R4, la R5 et la Clio forment une ligne cohérente de modèles populaires. Aux débuts des années 1990, Renault lance la Twingo, un véhicule urbain de taille réduite. La problématique consistait à ne pas cannibaliser les ventes de la Clio. Il fallait donc trouver un design innovant destiné à séduire une clientèle différente. Riche du succès de l’Espace, Renault a défini une nouvelle approche pour sa gamme entière: l’habitabilité. Ce concept se démarque complètement de la conception marketing classique qui définit avant tout un véhicule par son usage : familiale, utilitaire, sportive… En 2005, l’intégralité des modèles du constructeur a été mise en conformité avec le concept. La Twingo fut le second véhicule de Renault basé sur l’habitabilité. Le véhicule a été lancé comme un pur produit mode. L’offre repose sur un modèle unique: une seule motorisation, un seul niveau d’équipement, aucune option. La différenciation ne se fait que par les couleurs et les matières. Puis pour renforcer le côté mode, le constructeur à lancé les versions Benetton, Kenzo, Elite… Voiture différente pour conduire autrement, loin des clichés de la virilité de l’automobiliste, la Twingo a séduit un public jeune, urbain et féminin.
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Stratégie de mode – cas des automobiles
Le marché automobile se segmente en plusieurs catégories :

Source : CCFA
Par effet de concurrence, les constructeurs proposent un modèle de leurs marques dans chaque segment. La notion de modèle est importante car les cycles courts de consommation ne jouent ni sur le marché global, ni sur les segments de marché, mais sur les modèles. Un modèle correspond à la taille d’une carrosserie. Sur cette base, les fabricants déclinent leur offre avec de multiples motorisations, options, intérieurs, équipement, coloris...
Les constructeurs d’automobiles ont adopté une stratégie mode pour deux raisons notables. D’une part, parce que la technologie le permet. Les techniques de conception (ingénierie, informatique, achat, stratégie de plate-forme) se sont améliorées au point que les délais de mise sur le marché se sont considérablement réduits; ce qui veut dire que la fréquence de rafraîchissement des gammes est telle que l’automobile est devenue un produit à effet de cycle. D’autre part, les constructeurs ont véritablement intérêt à accélérer l’obsolescence visuelle des modèles pour animer leur marché périodiquement. Les progrès technologiques (direction assistée, ABS, airbag, climatisation…) sont dorénavant assez rapidement intégrés et ne font plus de véritables différence. La différenciation se fait par le style, par conséquent, par le goût des consommateurs sur des critères d’imitation / distinction.
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Toujours en musique
Les CD deux titres ont des comportements de ventes similaires à ceux des albums CD avec des corrélations de 0.99 pour Chimène Badi et 0.98 pour Kylie Minogue.

Les DVD musicaux le même comportement de vente que les CD et les CD deux titres, modélisables par la distribution lognormale. A titre d’exemple ci-dessous, une compilation de titres de rap et un concert de Pink Floyd avec des coefficients de corrélation de 0.98 :

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En avant la musique !
Le cycle de vie des produits musicaux est aussi Lognormal :
Source : ventes FNAC – hiver 2003*
La forme des courbes de diffusion des ventes est variée. Le disque de Bowie a un profil ascendant puis plongeant similaire à la Twingo. Le disque de Brel se présente comme un produit désiré avec avidité. La distribution lognormale modélise encore une fois ce type de marché avec de bon coefficients de corrélation : 0.99 pour Bowie, 0.98 pour les autres.
*C'était une époque où l'on vendait encore des CD ! - On verra plus loin qu'il en va de même pour les mp3
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Phénomé-nologie de mode
Voilà quelques phenoms (voir billet sur ce sujet ici) :





Les coefficients de corrélations sont aussi très bons pour les phenoms.
Avec une seule distribution statistique, il est donc possible de modéliser avec d’excellents coefficients de corrélation les stars du box office (profil immédiatement plongeant) et les phénoms (profil en forme de cloche).
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Box Office USA
Ci-dessous, 20 résultats du box office américain. Ces 20 films on enregistrés des entrées entre 20 et 230 millions de dollars. Chaque film est modélisé par la distribution lognormale. On obtient de très bons résultats, voir des résultats presque parfaits : 99% pour Chicken Little !

Quelque soit le pays (France ou USA), quelque soit la mesure (nombre d’entrées ou dollar), la distribution lognormale modélise de manière extrêmement satisfaisante le box office.
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Excellente corrélation
On a vu que certains films, les blockbusters, suivaient un modèle particulier, celui des distributions temporelles lognormales.
La liste, ci-dessous, correspond à un échantillon de block-busters sortis en France entre 2003 et 2004. Les coefficients de corrélation entre les historiques réels et les modélisations lognormales sont supérieurs à 90% à nouveau la distribution lognormale fait loi.

Les coefficients de corrélation sont bons, voir excellents 0,99 pour la Passion du Christ. On peut généraliser le modèle pour les blockbusters.
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Hype
La hype est le phénomène de mode des produits consommés avec peu d’avidité.

Le mode de la série temporelle est proche de la médiane. La courbe est presque symétrique parce que l’écart type est infime. Sa forme est presque celle d’une cloche. Bien souvent, les phénomènes de modes identifiés comme suivant une distribution normale peuvent être assimilés à une distribution lognormale de type hype.
Pour un directeur marketing, le démarrage d’une hype est difficile à vivre. Le virus prend lentement. Il est incertain. La décision de continuer à soutenir un tel produit s’avère difficile. Une fois que le virus prend il est extrêmement virulent: il contamine la moitié de la population en un clin d’oeil.
La traîne est courte et peu épaisse. A l’image d’un virus puissant, sa durée de vie est faible. La population rapidement contaminée n’offre plus de proies. Cela fait de la ”hype” un phénomène de mode ambiguë: démarrage incertain, croissance forte, décroissance rapide, cycle de vie court. Le graphe de la fonction cumulée est en forme de ”S”.
Evidemment la courbe de vie Hype est celui des phenoms (voir billet précédent), ces films dont le succès vient avec le bouche à oreille. C'est aussi celle des parfums, des voitures, des prénoms...
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Craze

On admire la langue anglaise pour sa richesse de mot pour caractériser les phénomènes de mode. Cette semaine, on parle de "craze", une folie passagère.
Le produit ”craze” prend rapidement tout en laissant le temps d’observer sa croissance. En revanche, il ne faut pas escompter les ventes faramineuses en période de démarrage. Il s’établit donc sereinement.
La traîne est longue et épaisse. Le volume de vente est important et le cycle de vente de vente prolongé. Les produits craze sont intéressants: on peut planifier les capacités de productions et de distribution, qui ont par ailleurs un bon profil d’amortissement. Mais ses produits peuvent nuire à l’image de la marque: à vieillir trop bien du point de vue des courbes de ventes et des comptes d’exploitation, ils donnent une image désuète de l’ensemble de la gamme. Bien souvent les industriels (particulièrement dans l’automobile) préfère lancer un nouveau modèle pour se re-positionner à la pointe du design plutôt que de bénéficier de l’effet ”vache à lait” des produits fads.
Produits types : automobile, électroménager, accessoires de mode, luxe, séries télévisées...
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