Don't wanna be here? Send us removal request.
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Je courais, dans les balbutiements bien évidents de ma conscience morne. Je titubais, le poignet frêle, devant l’admiration d’une prochaine marche dans une nouvelle trajectoire potentiellement déjà visitée, du moins dans sa profondeur de champs et les couleurs miroitantes sur les objets par la lumière du soleil qui s’éteint. C’est l’après-midi. Le soir, cajolé d’un lustre de pénombre sur les choses, même la peau, s’enquit de vouloir dire plus les soupçons éternels de cette vie qui est splendide à ces beaux jours. Je courais encore, cette fois dans le décombre de moi qui tombe, tellement fort tout en trombe comme un trombone qui fait le saut des pages qui courent elles aussi bonté divine où allons-nous? Loin des horloges, loin des supplices du temps qui veille, de cette vaillance chaleureuse, un amalgame d’extensions des tristesses allègres comme de vides de plénitude. Je me tordais de ma peau fripée, dans un bain de soleil. Courais-je encore, ou était-ce une pause de temporalité qui ne m’emportait nulle part autre que derrière le mécontentement de n’avoir point resurgit dans le vacarme, cet instrument fécond de bruits sonores escomptés, quand rien d’autre ne demande d’être vécu que ces ondes à faire capoter les oreilles, les décibels se tourmentant de vouloir étancher leur soif inaccessible est le nectar des dieux, sur cette planète. Seul le nectar s’apparentant à celui-ci serait celui à la goyave, à c’qui paraît.
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À Montréal
À quel endroit est cachée la douleur
De tes bourgeons ?
Une douce musique
A amadoué ton égarement
On tremblait face à la ville
Le béton grimpant sur nos chevilles
Se rompre casse-tête
Amorti par la planète
C’est en nous que l’amitié se délecte
De toute composition
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Vide de plénitude
En ce rien empli de tout
Ce qui hoche la tête
Ou dérisionne
Ton envie de dire plus
Qu’un simple mot
S’emplit ton être vivifié
D’un soupçon de téléportation
T’enquérir te déplait
Mort aux termes
On revoit ce qui se penche
D’une galaxie à l’autre
Qui se balance.
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Je suis rendue là. À cette mission objective d’une finalité ordonnée, didactique. Va falloir ouvrir tous les tiroirs de la conscience et faire le tri des papiers; des lettres agaçantes il me fera un plaisir de déchiqueter, les factures m’enivreront de créer une murale. Au grand jour des fourmis pullulants le sol, je marcherai antigravité. En suspension je couperai les ponts rudimentaires de ma vie désertée, pour et contre les moments de précise oisiveté. Souhait est vivant, désespoir se contente de dépérir de la surface planétaire pour s’ensevelir dans le plus sable-mouvants des marécages pour disparaître et nourrir la giblotte des potentiels micro-organismes présents en surface du fond de la croûte terrestre.
À l’extérieur des répertoires précisément infini se déroulaient les documents de cerveau, tous bien rangés. Soit dans le désordre ou déjà maintenus d’un entretien particulier et sans l’ombre d’un microbe. De vastes tiroirs, incluant chaque mot pensé, parlé, échangé. Même les mots ignorés y étaient, créaient la base matrice constituant le matériel reposé des cellules, connections synaptiques croisées, trajectoires neuronales, travail de cérébral mental. Pas besoin de femme de ménage pour mes méninges, merci. Je me suffirai à bien arroser les plantes enracinées dans ma littérature, celles qui prennent la débandade des objectifs comme un jeu, qui ainsi s’encline aux vertiges recherchés lors de pulsions kamikazes. C’est un peu le même principe que la cigarette.
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Je dessine, je fuis. J’entrave les tentatives tentacules des misères de ce monde, de cette désolation de l’âme, d’une perduration étincelle entre le miroir de la libellule et celui de la mouche. Qu’en serait-il du désarroi face aux choses complètement concrètes dans la formulation de ses différentes tâches et taches d’eczéma lorsque titube l’un à l’intérieur du contraste éclaircissant d’un nuage? Y-aurait-il l’absolu s’il n’y avait pas de vides? Aurait-on permis aux rideaux de ne jamais se fermer si le désir étant de toujours voir l’extérieur?
Pour mon opinion, il n’y a pas vraiment de réponses, peu importe la discussion rhétorique adversaire possible. Dire peut-être est une meilleure réponse, une plus facile admission à la conscience.
Au retour de ta voie de cheveux, tu découvriras le fil égalitaire de la pensée dualistique et harmonieuse.
Ceci est une lettre qui contemple sa propre lumière. Au revoir aux fausses acquisitions, restons permanents. Ce que je veux dire, c’est que tout est impossiblement permanent, sauf la véritable conviction raisonnée.
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