lovingpeacething-blog - Tumblr blog

[lovingpeacething-blog]

Le regret que j’ai est le manque (absence ?) de travail d’équipe, avec d’autres designer. De plus le fait d’avoir parlé exclusivement français avec Nicolas et le reste de l’équipe m’a que peu aidé à progresser en anglais. Choses qui auraient été différentes si j’avais choisi l’expérience Singapour.

Malgré cela, se fût un stage tout simplement génial. Je ne regrette aucunement mon choix d’être parti à Londres plutôt qu’à Singapour. En effet, j’ai pu grâce à ce stage et grâce à Nicolas développer mes compétences dans de nombreux domaines. Et je pense que je n’aurais pas gagné autant en maturité professionnelle et personnelle à Singapour du simple fait que chez Babelle je n’étais pas que simple stagiaire. J’ai vraiment travaillé comme si je faisais partie de l’entreprise, mon travail a toujours été valorisé.

[lovingpeacething-blog]

Le dernier mois était très sympa. En effet je voyais enfin le site en ligne, le sticker posé sur la camionnette. La voir rouler dans les rues de Londres avec ce que j’avais réalisé était assez gratifiant. Nicolas a eu plusieurs retours et commandes grâce aux coordonnées inscrite sur la camionnette. J’ai donc pu commencer mon travail sur la concession Selfidges. Un luxe donc de pouvoir réaliser une concession (corner) là-bas. Dans ce même temps Nicolas a eu une demande et un sponsor pour ouvrir une boutique à Dubaï, à Amsterdam et à Moscou. Dubaï étant une affaire sérieuse pouvant être créée d’ici fin 2017, Nicolas m’a fais comprendre que je pourrais éventuellement travailler sur de nouveaux projets. Le site a pris plus de temps que prévu. J’ai donc pris du retard sur la partie retail, ce qui m’a laissé moins de temps pour réfléchir à la concession. J’ai pu rendre ce que Nicolas voulait (3d, planche tendances, materiaux etc..), mais j’aurais aimé passer plus de temps dessus pour améliorer le projet.

[lovingpeacething-blog]

Idéations pour un corner chez Selfridges, un grand magasin luxueux sur Oxford Street, les Galeries Lafayette Londonienne.

[lovingpeacething-blog]

J’ai fais du design graphique ainsi que l’identité visuelle de la marque, afin de la moderniser grâce à de nombreux flyers pour des événements, des newsletters etc.. C’était la partie un peu plus sympa, plus créative que j’ai fait en même temps que le site. Cette partie de mon travail me permettait de prendre du recul et de me déconnecter du site. En effet, il arrive à un moment ou lorsqu’on se focalise sur une seule et même tâche, on ne distingue plus les choses évidentes, on arrive à saturation. Faire le site a été assez pénible et usant. Il faut être très patient et minutieux. C’est à ce moment que malgré le fait que l’équipe de Babelle me donne son avis sur le site, j’avais un manque d’un “ami designer” et surtout un manque d’une vision, d’un esprit critique pour voir ce qui allait, et ce qui n’allait pas.

[lovingpeacething-blog]

Newsletter envoyé aux client une fois le site terminé grace a l’outil Sarbacanne que j’ai montrer a Nicolas.

[lovingpeacething-blog]

Recto verso de la fiche fourni dans la boite de canelés.

[lovingpeacething-blog]

Exposition sur Ove Arup au Victoria’s & Albert Museum.

[lovingpeacething-blog]

Premier marché a North Gate le samedi matin avec Nicolas !

Babelle réalise chaques jours un marché. Les marchés étaient assez épuisant mais servaient en apport de cash flow. Quasiment chaque samedi j’y allais vendre des Canelés. Parfois les produits se vendaient très bien, d’autre fois, on se retrouvaient le soir avec une centaines de Canelés sur les bras. Il faut savoir que pour un événement de ce genre, Philippe réalisait environ 200 à 300 canelés. C’est un produit frais qui se conserve assez mal, à contrario du macaron qui est un produit sec et qui se conserve plusieurs jours.

[lovingpeacething-blog]

Nicolas savait qu’il ne s’y connaissait pas en design, et me laissais donc faire les choix que je trouvais les plus judicieux.

Un exemple flagrant, j’ai dû refaire le design graphique de la camionnette.

J’ai proposé plusieurs designs. Au moment du choix du design final, il m’a laissé choisir celui que je trouvais le plus percutant.

[lovingpeacething-blog]

Configuration de l’entreprise : Coralie (social marketing) Abdulaye (livreur) et Maude (vendeuse sur les marchés) sont tous les trois salariés. Nicolas a une pensée de l’entreprise que j’aime beaucoup. Il a une vision très « sociale » et surtout très moderne de l’entreprise. Il donne une place importante à ses employés, il a une vision du « pouvoir lattéral" de l’entreprise, non verticale comme c’est toujours d’actualité dans beaucoup de cas.   C’est l’une des clés de la réussite de Babelle. Cette approche latérale réside dans la capacité de donner un sens aux actions de chacun. Nicolas fait entièrement confiance à chacun de ses collaborateurs et salariés. Il se met au même niveau que ses salariés, il n’y a pas de barrières. Chacun a sa place et sais ce qu’il doit faire. C’est une petite entreprise extrêmement bien organisée. Je travaillais tous les jours de chez lui et parfois, lorsqu’il était en rendez-vous, il me laissait libre de travailler d’où je voulais. Il n’était pas rare que je travail d’un Starbucks, ou de la Guest room du Victoria’s & Albert’s Museum.   Etant stagiaire et ne me connaissant pas (voir peu), il me laissait travailler seul et me donnait la chance de  m’exprimer sur des choix importants. Il me laissait prendre des responsabilités: c’est ça que j’ai vraiment apprécié. Ce n’était pas facile au début, j’étais un peu perdu dans mes tâches mais plus le temps passait plus je prenais goût à cette (semie-) autonomie.

[lovingpeacething-blog]

BABELLE c’est quoi ? :

Babelle est une société française, basée à Londres, inspirée par l'histoire mythique de Babel, un lieu où le monde a rencontré et échangé des produits exotiques en dépit de la confusion créée par les différentes langues parlées. Babelle agit comme un pont entre tradition et modernité, offrant une combinaison de techniques culinaires classiques et innovantes pour créer un produit unique. Le Canelé est une pâtisserie traditionnelle de la région bordelaise de France, avec une croûte caramélisée et un cœur moelleux. Son origine est liée à l'industrie du vin de Bordeaux, qui a traditionnellement impliquée l'utilisation abondante de blancs d'oeufs pour filtrer le vin. Le processus a entraîné l'excès de jaunes d'œufs, qui ont été transformés en petits gâteaux. Les gâteaux étaient si populaires que les artisans français qui les fabriquaient (connus sous le nom de Canauliers) formaient leur propre guilde en 1693. Au fil des ans, la recette a été modifiée par l'ajout de lait et de sucre. En utilisant la recette traditionnelle, Babelle a créé une gamme unique de saveurs éclectiques et de garnitures inspirées par le meilleur de la cuisine internationale. Babelle est une petite entreprise, jeune (2 ans) et très bien portante, (croissance élevée et aucunes dettes). Deux associés ont créé l’entreprises : Nicolas Wetter et Philippe Moulin. Nicolas est autodidacte, il a eu son bac à 16 ans puis a fait un IUT, et a décidé de tout quitter pour partir en Australie. Il a eu plusieurs métiers à travers le monde toujours en rapport avec la restauration. Il a ainsi commencé dans des Food trucks en Australie, a géré un restaurant à Hong Kong et Dubaï puis a monté son propre restaurant à Mexico. Philippe quant à lui a également un parcours atypique. En effet il est chef de cuisine avec plus de 20 ans d´expérience dans différents restaurants en France et au Mexique. Expert en cuisine française et mexicaine tant classique que contemporain. Bourguignon d’origine il a traversé le monde en tant que chef cuisinier dans des haciendas au Mexique, des hôtels au Brésil ou de grand hôtel Parisien comme le Sheraton.

[lovingpeacething-blog]

Mes recherches pour ce stage ont été longues et assez stressantes. Je ne m’attendais pas à autant de difficultés. En effet j’ai trouvé mon stage de 3ème année très rapidement, en quinze jours et une vingtaine de CV envoyé ce qui est plutôt peu.

Je m’y suis pris assez tôt pour ce stage de 4ème année. J’ai débuté mes recherches en avril. Ensuite, j’ai envoyé mes CV et portfolio fin mai. Ne voyant aucune réponse fin juin, j’ai demandé à mon maître de stage chez Air Liquide s’il pouvait me pistonner à l’étranger, mais aucun poste n’était disponible. Voyant que ça ne fonctionnait pas j’ai donc pris les choses autrement. Mon portfolio était bon, le cv et ma lettre de motivation également. Le problème ne venait pas de ça. Je me suis donc demandé comment intéresser ? Comment créer l’envie aux gens d’ouvrir ces documents et ne pas paraître pour un banal étudiant demandant un stage. J’ai donc créer un flyer newsletter avec l’outil Sarbacane, je trouvais ça plus attractif qu’un simple mail et plus percutant. Sarbacane permet de créer, envoyer et comptabiliser le nombres de vues de newsletter et campagne d’emailing. J’ai donc relevé beaucoup d’adresses mail (143 au total à travers le monde..) de designer et d’agences de design qui m’intéressaient. Après une semaine, j’avais de nombreuses réponses et de nombreuses demandes pour faire des Skype. J’y ai passé beaucoup de temps. Mon choix s’est porté sur une agence de design produit à Singapour : Out Of Stock. En effet l’agence avait l’air super, et une ancienne Stratos avait réalisée son stage une année avant, Astrid Lercik. Je l’ai contacté, elle m’a très bien vendu l’entreprise et la ville de Singapour. Au même moment Nicolas Wetter me contacte et me dit qu’un ami, Vivien qui a 30 ans lui a parlé de mon profil et qu’il voudrait travailler avec moi. J’étais presque sûr pour Singapour mais le contact est très bien passé entre Nicolas et moi, et le travail qu’il me proposait était vraiment intéressant. En effet il me proposait de refaire le site, ainsi que l’univers graphique de la marque, designer un kiosque ou un corner. Ça regroupait à la fois du design d’interaction et à la fois du retail, j’étais emballé. J’ai pesé le « pour et le contre » pour y voir plus clair puisque les deux propositions me plaisaient beaucoup. La destination me poussait à aller chez Out Of Stock à Singapour, le travail vers Babelle à Londres. J’ai finalement choisi Babelle puisque connaissant leur ambitions je savais que si mon travail était bon, ils me proposeraient à nouveau du travail. En effet Vivien mon ami qui a « vendu mon profil » à Nicolas ; avait pour projet « d’importer » Babelle en France et de monter un corner, une boutique à Paris en mai 2016. Malheureusement le projet n’a pas abouti mais Vivien m’a assuré que Nicolas était une personne fiable avec de grandes ambitions. Lors de mon premier entretien par Skype, je m’en suis tout de suite rendu compte. C’était donc décidé, je devais commencer mon stage le 12 septembre, soit une semaine après avoir pris contact avec Nicolas pour la première fois. Tout s’est fait très rapidement.