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La lumière contre l'obscurantisme moderne
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En quoi la reconnaissance internationale de la lutte de Malala a-t-elle contribué à l'avancée de ses idées ? سوری سوری پہ کولو راشی دبی ننکن آواود را مہ منينہ
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malalatpe-blog · 9 years ago
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Comment ne pas connaître cette jeune fille âgé de 14 ans, en 2012, connue pour avoir défendu le droit à l'éducation. Il faut savoir que plus de 5,1 millions d'enfants d'âge scolaire primaire ne sont pas scolarisés au Pakistan. C'est le troisième pays qui compte le plus grand nombre d'enfants non scolarisés dans le monde et 63% d'entre eux sont des filles. Malala a élevé la voix pour défendre ce en quoi elle croyait, et elle l'a fait non seulement pour elle, mais pour les autres filles, en risquant tout puisqu'elle a même risqué sa vie. Le 9 octobre 2012, on lui a tiré dessus alors qu'elle allait à l'école dans la vallée de Swat, au Pakistan. Malala bouscule les esprits et prend place sur la scène internationale jusqu'à obtenir le prix Nobel de la paix en 2014. Elle est alors la plus jeune candidate du pays qui a vu éclore l’obscurantisme moderne au Pakistan. C'est un état fédéral, crée en 1947, qui se compose de quatre provinces. Des problèmes économiques s'ajoutent aux conflits éthiques, voire religieux ainsi qu'aux tensions récurrentes avec l'Inde. C'est l'un des rares États du monde à avoir été crée sur une base purement religieuse.
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malalatpe-blog · 9 years ago
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La vallée de Swat
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malalatpe-blog · 9 years ago
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Le terme taliban est un mot qui signifie « étudiant » en arabe. Mouvement armé et crée au début des années 1990, composé de moudjahidins  pachtounes, étudiants en religion issus des écoles coraniques d'origine pachtounes et qui font le jihad combattants généralement  divers mouvements de libération nationale du monde musulman. Depuis 1996, Amir-ul-Mumineen Mullah Mohamad Omar Muhadjid, dit Mollah Omar, a établi son siège gouvernemental dans la ville de Kandahar. Issu  d'une famille de paysans pachtounes, il serait né en 1959 dans le village afghan de Nodeh et aurait été obligé de se réfugier avec sa famille au Pakistan sous l'occupation soviétique, c'est là qu'il aurait été endoctriné par le jihad.
Porteurs d'un idéologie forte et astreints à des principes moraux très stricts, les talibans ont rapidement gagné la sympathie des populations souvent opprimées et rançonnées par les bandes moudjahidins qui se disputaient le contrôle du pays. Mollar Omar était alors vu comme un réunificateur puissant. Une perception qui n'a guère duré. Il promettait du travail aux chômeurs et de la terre à cultiver aux ouvriers agricoles. « Ventre plein, justice sur terre et paradis dans l'au-delà, qu'est-ce-que tu veux de plus dans la vie ? » Voilà le mirage que vendait Mollah Omar autrement appelé Maulana Fazlullah, Maulana signifiant « érudit » en arabe.
Certains lui ont offert de l'or et de l'argent, d'autres de l'huile, d'autres encore du sucre ou du ciment et des briques. Les femmes lui ont donné leurs bijoux symbole de leur honneur et de leur indépendance économique. Il s'est également approprié des biens comme des terrains, où, grâce à tous  ces dons il a construit une grande madrassa, une école religieuse à deux étages. Pendant des années les autorités l'ont laissé faire, personne ne l'a arrêté. À mesure que le nombre de ses disciples augmentait, Fazlullah devenait de plus en plus rigide et intolérant.  
Le Pakistan a profité du chaos en Afganistan pour y instaurer, par l'entremise des talibans un régime fidèle à ses intérêts.. Comme le Pakistan ne pouvait envahir l'Afghanistan sans déclencher une crise majeure dans la région. Des milliers de réfugiés afghans qui s'entassaient à sa frontière la clé qu'il lui fallait pour entrer chez son voisin. Pourquoi, en effet, ne pas confier à des afghans la tâche de conquérir l'Afghanistan ? Les talibans étaient nés. Endoctrinés dans les écoles coraniques et lourdement armés par les services secrets pakistanais, ces jeunes qu'on envoyait à la conquête de leur propre pays allaient en fait offrir à Islamabad, un accès vers l'Asie centrale qui lui permettrait d'étendre son influence idéologique et militaire jusqu'aux portes de ex-républiques russes et du nord de l'Iran. De plus, en satellisant l'Afghanistan, le Pakistan puissance nucléaire trouve dans le régime taliban un allié important dans la lutte qu'il mène depuis des années contre l'Inde, au Cachemire. Les talibans dont les madrassas sont financées par l'Arabie Saoudite au Pakistan et en Afghanistan, représentent un puissant vecteur de propagation en Asie centrale de la doctrine orthodoxe wahhabite. Ligne idéologique prônant un islam fondamental et rigoriste.
Pour mener une campagne militaire comme l'ont fait les talibans et se maintenir ensuite au pouvoir malgré une économie nationale totalement improductive ( agriculture 21 %, industrie 20,3 %, commerce et distribution 18, 6 %.), les talibans ont besoin de beaucoup d'argent, ils tirent tout de même des redevances substantielles, impôt de 20 % sur la drogue et les produits de contrebande qui transitent par leur territoire.
Pour les talibans, tout ce qui représente de près ou de loin le mode de vie ou la pensée occidentale est perçu comme une source de perversion engendrant le chaos. C'est pourquoi les talibans, dans un effort aveugle de retour aux sources et de réforme, ont fait de la charia l'ultime référence en matière de justice et de vie religieuse, politique et sociale. Soucieux d'anéantir toute aspiration au progrès ou à des idéaux démocratiques, les talibans ont détruit, dès leur arrivée, tous les livres jugés subversifs et, avec eux tout les trésors des musées. Les fêtes traditionnelles ont également été bannies. Toutes les photos, les bandes vidéos, téléviseurs, films et musique non religieuse ont également été interdits. Puis les jouets, les cerf-volants, les poupées et animaux en peluche. Les talibans dans leur délire autoritaire ont aussi interdit les bas blancs et les sacs en papier.
Sur le plan humain, le régime talibans est une véritable catastrophe, en particulier pour les femmes et les enfants, victimes faibles et silencieuses de la folie intégriste des maîtres religieux.
En effet depuis 1997, une pluie d'interdits et de règles ségrégationnistes destinés à les priver de liberté et de toute influence dans la société. Quasiment tout leur est interdit à commencer par le maquillage, les chaussures à talons, les chevilles découvertes et même le rire aux éclats. À cela s'ajoute l'interdiction de travailler à l'extérieur de la maison, d'aller à l'école et de sortir dans la rue sans être accompagnées d'un membre masculin de la famille. On les oblige aussi à porter la burqa, ce voile recouvre tout le corps de la tête aux pieds et ne laisse qu'un grillage de tissu brodé à la hauteur des yeux pour la vue. Ils justifient ces mesures par le biais d'affirmation : « De par sa nature même, la femme est un être faible et vulnérable à la tentation. Si on la laisse sortir de chez elle, hors de la surveillance des proches, elle aura vite fait de se laisser entraîner sur le voie du péché par les hommes qui ne cherchent que leur plaisir. »
Toutes ces mesures sont appliquées et contrôlées par une police religieuse inquisitrice et brutale dont les châtiments (particulièrement horribles, mutilations, flagellations, pendaisons, bastonnades) gardent la population dans un état de terreur constant. La répression à l'égard du peuple est impitoyable et personne n'est épargné même pas les enfants dont 25% meurent avant l'âge de cinq ans, faute de soins, nourriture... Autre exemple de cette folie barbare le 14 octobre 1996, une fillette de dix ans est condamnée à l'amputation de ses doigts pour avoir porté du vernis à ongles. Toutes les écoles pour filles et femmes sont fermées. Les filles ne peuvent obtenir qu'une éducation religieuse et seulement jusqu'à 9 ans. Les médecins ne doivent pas soigner les femmes, peu importe leur état et sont tenus d'exécuter des amputations en public si la justice le requiert. Les tribunaux religieux ont la priorité sur toute autre instance du pays. Les jeux, sports, fêtes de mariages, rassemblement mixtes de plus de cinq personnes non talibans et les photos ou vidéos sont également proscrites. Tout comme la peinture et le dessin.
Souvent à la tombée de la nuit, les talibans diffusent à la radio une série de noms, ceux des "coupables" qui méritent la mort et ceux des "repentis" que l'on peut épargner des sévices. Parfois dans la liste des repentis il y a des infirmières, institutrices et des étudiantes qui ont arrêtés de travailler, d'enseigner ou d'étudier par peur de tomber sous les griffes intransigeantes des talibans. Tous ces noms ne sont que des trophées de chasse à exhiber. Chaque nom de femme qui est lu à la radio est celui d'une femme qui disparait des marchés, des écoles, du travail, de la vie...
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malalatpe-blog · 9 years ago
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Les talibans pakistanais.
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malalatpe-blog · 9 years ago
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Malala Yousafzai est l’aînée d'une famille pakistanaise et grandit entre un père directeur d'école et une mère, illettrée, très pieuse et très ouverte d'esprit. Elle est née le 12 janvier 1997 à Mingora, qui est la principale vile de la vallée de Swat au Pakistan. Son prénom signifie « affligée par la douleur ». Elle est originaire de la vallée de Swat située au nord ouest du Pakistan proche de la frontière afghane. Son père lui a donné le nom d'une guerrière : Malalai de Maiwand, qui a vécu cent cinquante ans auparavant. Malalai, fille de berger, avait dix-sept ans ou dix-huit, et était sur le point de se marier, quand les Anglais ont envahi l'Afghanistan. Le père de Malalai et son fiancé sont allés combattre et elle les a suivi pour soigner les blessés, apporter de l’eau et des armes aux combattants. Un  jour, au cours d'un affrontement dans un endroit du nom de Maiwand, l'un des porte-drapeaux a été tué, et les troupes afghanes ont commencé à perdre espoir. Malalai a couru alors sur le champ de bataille, a retiré le voile qui lui couvrait les cheveux, en a fait un drapeau et s'est mise a chanter :
Avec une goutte de sang de mon amoureux
Versée pour défendre la mère patrie,
Je ferai un petit point rouge sur mon front,
Et ce sera si beau
Que les roses du jardin en pâliront d'envie.
On peut penser que l'origine de son prénom présumait qu'elle allait accomplir de grandes choses. Malala et ses amies entonnent souvent cette chanson : elle est la preuve qu'une fille courageuse peut faire des choses extraordinaires.
Le 27 décembre 2008, le bras droit de mollah Fazlullah, a donné aux habitants jusqu'au 15 février 2009 pour fermer les écoles de filles, menaçant de les bombarder si ils n’obtempéraient pas. C'est la preuve que la vallée de Swat est tombée aux mains des islamistes. En jeu, l'avenir de 40 000 jeunes filles.
« Aujourd'hui, cette terre idyllique et pacifique brûle. »
citation provenant du discours de Fatima, amie de Malala, prononcée le 14 février 2009  
Elle publie son premier article le 3 janvier 2009 grâce à son blog «  Le journal d'une écolière pakistanaise », hébergé sur le site en Ourdou de la BBC. Elle est alors âgée d'à peine 11 ans. Elle sera active jusqu'au 12 mars de cette même année. Entre temps, l'école où étudie Malala ainsi que ses amies ferme ses portes le 14 février.
« Aujourd'hui, cette terre idyllique et pacifique brûle. »
phrase provenant du discours de Fatima, amie de Malala, prononcée le 14 février 2009  
Le but de son journal a été de décrire ses journées, qu'elle raconte à Abdul Hai Kakar, ami de son père, qui est un correspondant de la radio de la BBC en poste à Peshawar. Il voulait trouver une enseignante ou une écolière qui rédigerait un journal de son quotidien sous les talibans. Le but recherché par ce journaliste a été de faire comprendre au monde entier à quelle point la vie dans la vallée de Swat est devenue difficile. Gul Makai est le pseudonyme qu'utilisait Malala par souci de sécurité.
Le 21 février 2009, Maulana Fazlullah annonce en personne à la radio le retour des filles jusqu'aux examens du 17 mars, du moment qu'elles portent la burqa.
De mai à juillet 2009, la famille de Malala est en exil. Le père de Malala ayant ouvertement critiqué les talibans dans la presse, est désormais sur la liste noire : à la radio, un commandant à demandé sa tête.
«[...]je changerai le destin de notre peuple »
En juillet, le premier ministre a annoncer la nouvelle tant attendue : les talibans ont été chassé des villes de la vallée de Swat, ils se sont dispersés dans les campagnes. Malala et sa famille peuvent alors revenir chez eux.
« Gul Makai, c'est moi. Voilà. Maintenant, tout le monde le sait. Ce n'est plus un secret. Je voulais crier, je voulais dire au monde entier ce qui se passait. Mais je ne le pouvais pas. Les talibans nous auraient tués, mon père, toute la famille et moi. Je serais morte sans laisser de traces. C'est pourquoi j'ai décidé d'écrire sous un pseudonyme. Et ça a marché, ma vallée a été libérée »
C'est entre 2009 et 2012, qu'elle dévoile sa propre identité et c'est à partir de ce moment précis qu'elle va être invité par des émissions télévisées. A la télévision, elle est dans un premier temps présentée comme « élève d'une école de Swat » puis comme « militante pour le droit des enfants ».
« -Je montrerai le Coran aux talibans, ce même livre qu'ils utilisent pour justifier leurs actions. Il n'est écrit nulle part dans le Coran que les filles n'ont pas le droit d'aller à l'école. »
Durant l'année 2011, son père la présente à un concours international d'enfants qui luttent pour la paix : son nom est sur la liste des finalistes. Elle est la première Pakistanaise à qui cela arrive et la première Pachtoune. Le prix international est attribué à une autre candidate mais le gouvernement pakistanais lui remet un prix de consolation.
Durant l'été 2012, Malala ainsi que son père sont menacés par  les talibans. Les amis de son père lui suggère d'envoyer Malala à l'étranger où elle y serait en sécurité.
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malalatpe-blog · 9 years ago
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Malala et sa famille. Ses frères Atal et Khushal, sa mère Tor Pekai et son père Ziauddin Yousafzai.
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malalatpe-blog · 9 years ago
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malalatpe-blog · 9 years ago
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Le 9 octobre 2012, alors qu'elle et ses amis reviennent d'une journée d'école à bord du bus scolaire. Un jeune homme barbu passe sa tête dans l'habitacle et crie en dévisageant chacune des jeunes filles « Laquelle d'entre vous est Malala ? ». Il a un pistolet à la main, toutes les jeunes filles hurlent de peur. Il repose la question « Répondez immédiatement à la question ou je vous tue toutes ! Malala a insulté les soldats de Dieu, les talibans, et elle sera punie. ». Certaines filles se sont retournées vers Malala et le regard de l'homme s'est arrêté sur elle. Il la fixé et les coups de feu ont éclaté. Malala a été touché à l'épaule ainsi qu'à la tête,une balle a atteint son crâne mais pas son cerveau. L’attentat a été revendiqué par les talibans. Elle se trouvait dans un état critique en arrivant à l’hôpital de Peshawar. Plongée dans le coma, elle est transférée en direction du Queen Elizabeth Hospital à Birmingham en Angleterre pour des suivre un traitement plus poussé. Elle se réveilla le 19 octobre soit dix jours après l'attaque. L'assaut a été condamné par le président pakistanais, Asif Ali Zardari. Il a indiqué que cette attaque n'entamerait pas la détermination de son gouvernement à combattre les rebelles islamistes et à défendre le droit des femmes à l'éducation. De leur côté, les États-Unis ont qualifié de "barbare" la tentative d'assassinat de la jeune Pakistanaise.
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malalatpe-blog · 9 years ago
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malalatpe-blog · 9 years ago
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«L’instruction est un droit », voici les pensées de Malala lorsqu'on lui propose d'écrire un journal de son quotidien sous les talibans en 2009.
Après les premières publications, Malala, sous le pseudonyme de «Gul Makai », se fait connaître.
Un documentaire évoquant la fermeture des écoles infligées par les talibans, lui est d'ailleurs consacré, elle y exprime sa peur face aux talibans et les problèmes liés à la  déscolarisation des filles pakistanaises. Elle espérait grâce à celui-ci pouvoir être un porte-voix pour faire entendre au monde extérieur les conditions de vie au Pakistan, étant donné que ce documentaire apparaissait sur le site web du New York Times.
Elle déclare notamment aux réalisateurs « Ils ne peuvent pas m’arrêter j'étudierais, que ce soit chez moi, à l'école où ailleurs. C’est ce que nous demandons au monde : de sauver nos écoles, notre Pakistan, notre Swat. »
Grâce à ce documentaire elle réussit à se faire connaître peu à peu, elle réalise des interviews à la télévision et parle aux médias, tout en continuant son journal, tout d’abord sous le nom de Gul Makai puis sous celui de Malala,
En 2010, grâce à son influence progressive, elle rencontre notamment des personnes importante tel que l’ambassadeur Richard Holbrooke, émissaire américain pour le Pakistan et l’Afghanistan ainsi que le général de division Athar Abbas, premier porte-parole de l’armée et responsable des relations publiques, à qui elle parle de l’importance de l’éducation et leur demande de l’aide pour la construction d’écoles.
On lui demande aussi de participer à l’assemblée des enfants du district du Swat, organisée par l’Unicef et la fondation Khpal Kor, après élection elle devint présidente de l’assemblée composée de soixante élèves de la région, qu’elle dirigea durant un an.
 En 2011 elle est nommée au prix international de la paix de la Fondation pour les droits de l’enfant. Cette même année elle fut invitée par le chef du gouvernement de l’état de Punjab pour prononcer un discours lors d’un gala en faveur de l’éducation où elle proclame « je connais l’importance de l’éducation, car on m’a pris de force mes stylos et mes livres. »
C’est notamment grâce à ses nombreuses interventions en faveur de l’éducation qu’elle reçoit le premier prix national de la jeunesse pour la paix du gouvernement pakistanais en décembre 2011.
 Peu à peu elle réussit à se faire connaître à l’internationale particulièrement en Occident et ne tarde pas à s’attirer les foudres des Talibans, ceux-ci publie des menaces sur leur site internet déclarant qu’elle est une partisane de la laïcité et qu’elle mérite la mort. Mais cela n’inquiète pas Malala, elle ne prend pas la menace au sérieux jugeant qu’il y a tellement de choses sur internet.
 Malheureusement la menace était réelle et en octobre 2012, Malala âgée de 15 ans se fait tirer une balle dans la tête par un taliban. Étant grièvement blessée elle est soignée à Birmingham en Angleterre et rapidement les médias ne tarde pas à le savoir créant ainsi une foule de deux cent cinquante journalistes devant l’hôpital, certains venant même du Japon où d’Australie .
Énormément de personnes renommées, touchées pas son combat tente de lui parler ; des ministres, des diplomates, des politiciens et même un émissaire de l’archevêque de Canterburry.
Elle reçoit aussi énormément de présents et des lettres du monde entier.
Finalement les talibans n’avaient réussi qu’à donner une dimension mondiale à son combat.
 Un an après cet attentat, le jour de ses 16 ans, Malala prononce un discours aux Nation Unies, son premier depuis l’incident. Durant sa présentation elle déclare « Prenons nos livres et nos stylos. Ce sont nos armes les plus puissantes. Un enfant, un professeur, un livre et un stylo peuvent changer le monde » prouvant ainsi son dévouement pour l’éducation et marquant le monde entier.
 Cet effet ne fût pas le même dans son pays, les pakistanais l’accusant d’être seulement motivée par une « soif adolescente de gloire ».
 Après son discours elle reçut une lettre d’un chef talibans récemment évadés de prison, celui-ci s’exprimait au nom des talibans, disant qu’ils l’avaient visée pas à cause de sa campagne pour l’éducation mais parce qu’elle essayait de « dénigrer les efforts des talibans pour établir le système islamique ». Et il lui dit enfin que les talibans lui pardonneraient si elle revenait au Pakistan, portait une burqa et allait dans une madrassa.
Mais cela apportait peu à Malala qui songeait « qui est cet homme pour dire cela ? Les talibans ne sont pas nos dirigeants. C’est ma vie, et c’est moi qui décide de la manière dont je la mène ».
 Depuis son discours Malala a reçu de nombreux autre prix, tel que le prix Simone de Beauvoir pour la liberté des femmes ou encore le prix des droits de l’homme des nations unies. Le prix Nobel de la paix lui à d’ailleurs été co-attribués en 2014.
 Elle a notamment fait l’objet d’un documentaire  et a co-écrit un livre sur son histoire en 2015.
 Elle vit depuis avec sa famille en Angleterre où elle étudie afin de devenir premier ministre au Pakistan.
 De plus elle a créé la « Fondation Malala » qui a pour but d’offrir une éducation et un avenir aux filles qui sont dans le besoin.
 A présent le combat de Malala continue, devenue un symbole mondial de lutte conte l’extrémisme religieux, elle est aussi devenue une figure mondiale luttant pour les droits à l’éducation, inspirant ainsi des petites filles du monde entier.
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malalatpe-blog · 9 years ago
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malalatpe-blog · 9 years ago
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La reconnaissance internationale de Malala a permis de mettre en lumière un problème déjà existant et surtout aux yeux des occidentaux, des médias et à l’élite politique. Elle a permis d’élever la voix au nom des filles dont les libertés sont bafouées par l’intégrisme religieux. Cependant, son combat, noble soit-il, n’a pas encore éradiqué cet obscurantisme moderne. Le nombre de jeunes filles n’ayant pas accès à l’éducation n’a pas vraiment changé. La situation reste la même, mais grâce à sa fondation elle permet de changer le destin de nombreuses jeunes filles dans son pays avec l’ouverture d’écoles... Le retentissement de sa popularité n’a pas été apprécié par tous notamment dans son propre pays. Malala est une jeune femme prometteuse qui souhaite à l’avenir changer le destin de son pays.
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malalatpe-blog · 9 years ago
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malalatpe-blog · 9 years ago
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Une lumière contre l’obsurantisme moderne
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