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Va voir ailleurs si j’étudie

Pour ce qui est de ma dernière année d’étude, j’ai décidé de partir à l’étranger dans une destination qui me serait utile professionnellement. Etant donné que je travaille et que je souhaite continuer de travailler dans le monde viti-vinicole, je voulais aller dans un pays qui soit producteur / importateur de vin. Lors de la saisie de mes vœux en début d’année, j’avais choisi de partir en Chine et j’avais mis en second vœu l’Italie. Etant donné le contexte actuel (COVID-19), j’ai dû choisir de partir en Italie.

Cela fait une dizaine de jours que je suis en Italie, à Pavia, je me suis adapté aux habitudes des italiens et au nouvel environnement qui m’entourent. Pour ce qui est des études, je vais suivre une partie des cours provenant du département économique de l’université de Pavia. Ce seront des cours orientés dans le marketing et l’économie. A côté des cours je vais étudier et voyager dans le pays afin d’améliorer mes compétences et connaissances viticoles, grâce aux nombreuses régions productrices de vin d’Italie. Toutes ces activités vont me permettre d’acquérir et d’accumuler des connaissances qui me permettront de me différencier des autres personnes lorsque je rechercherais du travail après l’Ecole de Commerce.

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Eté 2020 : Partie 2

A ce moment-là, je me suis retrouvé dans l’obligation et le besoin de refaire du démarchage auprès de ces structures. Etant donné que j’avais déjà fait la première recherche dans la Côte de Beaune et la Côte de Nuits (qui n’avait men�� à aucunes réponses positives au début d’année), j’ai donc décidé de faire mes recherches dans la Côte Chalonnaise, le Maconnais et le Beaujolais. Le problème auquel j’ai dû faire face était que très peu de structures recherchaient des employés pour l’été. De plus, les seules qui allaient embaucher cet été se retrouvaient noyer sous des centaines de demandes d’autres personnes dans le même cas que moi. 

J’ai donc dans le début de l’été rempli quelques missions pour dépanner dans une ancienne structure de négociation dans laquelle j’avais déjà travaillé. Puis, j’ai été contacté par une cadre de grande surface pour remplacer la responsable de crémerie. J’ai dans un premier temps un peu déçu par cette demande mais j’ai finalement vraiment apprécié ce travail. J’avais un poste de responsable de rayon, je devais gérer les commandes, les livraisons, les ventes, … De plus, j’ai pu retrouver à travers les clients, un contact que j’avais beaucoup apprécié lors de mes anciennes expériences. Et j’ai retrouvé dans les produits que je vendais, un accord met-et-vin qui était très intéressant. Ce type d’expérience est selon moi un « must-have » dans le secteur dans lequel je travaille.

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Eté 2020 : Partie 1

Avant de commencer il faut que je pose le contexte. 

L’école de commerce nous demande pour la deuxième année de réaliser un stage pendant la période de l’été. C’est un cursus qui peut être assez long, c’est pourquoi il faut commencer à y penser assez tôt. J’ai donc envoyé dans toutes les structures de négociation et les domaines de la Côte de Beaune pour savoir s’ils souhaitaient embaucher un étudiant pour l’été. Grâce à mon CV et à mon réseau j’ai pu avoir un entretien assez rapidement pour un super domaine de la Côte de Nuits, à Nuits St Georges. L’entretien s’étant bien passé et ma convention de stage étant en leur possession, je ne me suis donc plus inquiété pour ce stage. 

Ensuite, il y a eu la période de confinement qui a bloqué l’activité économique de partout, cependant je gardais toujours contact avec la structure qui me disais qu’ils allaient me tenir au courant plus tard pour le stage. Passé la phase de confinement, cette structure m’annonce qu’elle n’allait surement pas me prendre (à cause de la reprise d’activité qui était compliqué et qu’il ne me garantissait pas que les missions qui m’avaient été confiées pourraient se faire). Ils m’ont donc conseillés d’attendre leur réponse mais de refaire des recherches à coté pour que je ne me retrouve pas sans travail cet été.

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Master 1 : Semestre 2

Dans sa globalité, le second semestre fut plus délicat. 

En effet, pendant que la plupart de mes amis sont partis étudier à l’étranger, j’ai décidé de rester à Clermont-Ferrand pour suivre les cours du tronc commun avant de pouvoir me spécialisé. J’ai donc rejoint la classe des étudiants internationaux, une nouvelle expérience un peu effrayante au premier abord car je rejoignais une classe qui avait déjà travailler ensemble et qui avait suivi des cours que je n’avais pas eu. Mais finalement, ça s’est très bien passé. Effectivement, j’ai pu rencontrer de nouvelles personnes et j’ai pu découvrir une classe avec une pluralité de culture. 

Mais, la crise du COVID-19 nous a obligé à travailler à distance. Des conditions peu favorables à la réussite à cause des nombreux problèmes techniques que j’ai rencontré. Cette situation fut assez déroutante, car cela mettait une barrière entre le professeur et les étudiants. Cette situation était très inconfortable pour moi, car j’aime vraiment qu’il y ait un contact avec le professeur, c’est selon moi cette proximité qui est l’un des facteurs clés de succès de l’ESC Business School. Heureusement, le semestre a pu se finir correctement, j’ai validé tous les cours que j’ai passé (malgré un problème informatique pour l’un d’eux).

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Master 1 : Semestre 1

Mon semestre 1 de Master c’est plutôt bien passé contrairement à mon semestre 2 à cause des récents événements mondiaux

Le plus gros changement qu’il y a eu ce premier semestre est de passer dans la classe qui étudie 100% en anglais. Ce transfert était un choix de la part des professeurs qui avaient confiance en mes compétences en anglais. Ce fut une bonne résolution, cela m’a obligé à travailler d’avantages mon anglais, en plus de m’habituer à la quantité de cours qui s’est ajouté à cela. J’ai pu découvrir au travers des travaux effectués que j’avais des petites facilités dans certaines matières (comme les matières comptables et managériales qui m’effrayaient un peu à l’origine). Cela m’a permis de consacrer plus de temps pour certaines matières qui me semblaient plus délicates (comme celles qui sont orientés dans le secteur informatique). Ce semestre s’est conclu par la validation de tous les modules.

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Conclusion

Pour ce qui est du savoir, j’ai acquis de nombreuses connaissances sur le vin en général mais aussi, sur le procédé pour l’obtenir, son analyse qui m’a permis par la suite de le vendre, ainsi que des connaissances géographiques nécessaire en vue du nombre de produits.

Ensuite, pour ce qui est du savoir-faire, j’ai surtout appris à utiliser les logiciels du domaine, notamment le PGI qu’ils utilisent (iD400) qui peut sembler compliquer au début mais qui s’utilise bien une fois le principe comprit.

Enfin, pour ce qui est du savoir-être, une certaine rigueur est demandée et elle est nécessaire dans le travail que j’ai fait, il faut rester sérieux devant les clients et être à leur écoute s’ils ont des questions ou s’ils ont besoin de conseil.

Je souhaitais fortement que mon stage soit dans le secteur du vin, car c’est l’expérience fondatrice des prochaines qui vont suivre. Le fait d’avoir commencé par une structure aussi importante que la Maison Louis Jadot me permet d’avoir déjà de bonnes bases pour la suite des évènements. J’avais besoin de quelque chose qui me fasse rentrer de manière totale dans le monde du vin et pas juste en effleurer la surface.

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Les éléments compliqués

J’ai beaucoup apprécié l’environnement dans lequel j’ai passé mes 3 mois de stage. J’ai pu apprendre des choses que je ne connaissais pas par rapport à un produit qui me passionne. Le domaine m’a permis de découvrir davantage qu’avant, ce que peut proposer les vins bourguignons. J’ai découvert des gens qui sont vraiment aussi passionné par cet univers et je l’ai bien compris en travaillant avec eux. Ils ont pris du temps pour m’expliquer e fonctionnement de certaines parties du travail, je ne me suis pas senti abandonné. Malgré mon jeune âge, j’ai eu la chance de découvrir des grands crus en vin et de rencontrer des personnes influentes comme la famille Gagey, les actuels propriétaires du domaine.

Je ne vois pas vraiment d’éléments qui m’aurait déplu pendant ma période de stage. La seule chose qui m’a potentiellement déplu serait le trajet pour le travail, il me fallait entre 1h30 et 2h de route par jours pour aller et revenir du travail. Mais c’est selon moi, un investissement nécessaire pour trouver un stage dans une structure aussi importante, cela ne m’a donc pas, non plus, trop déçu.

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Ma Mission

J’ai eu la chance de faire mon stage à la Maison Louis Jadot. La Maison Louis Jadot est un producteur-négociant de vins issue de la Grande Bourgogne (du Chablis au Beaujolais).

Louis Henry Jadot a fondé la maison en 1859 à Beaune (21200) suite à l’acquisition d’une parcelle de Beaune 1er Cru Clos des Ursules. La Maison à prit en volume et elle est aujourd’hui devenu l’une des plus grandes structures de négociation en vin de Bourgogne (avec presque 70 000 000 de CA en 2017) elle se situe juste derrière quelques grands noms comme Latour ou Kriter dans le secteur des boissons.

Elle possède maintenant plusieurs domaines à travers la Bourgogne comme le Château des Jacques dans le Beaujolais, le domaine Ferret à Fuisée ou encore le domaine Prieur-Brunet à Santenay.

La Maison possède plus de 220 hectares en propriété ce qui fait qu’elle possède un catalogue très fournit avec des produits issus de toute la Bourgogne. De plus, elle possède une image forte, notamment grâce à son étiquette emblématique qui orne toute les bouteilles avec la célèbre tête de Bacchus (dieu romain du vin).

Pour ce qui est de la ville, le domaine est situé à Beaune (21200), ville de la Côte D’Or et surtout lieu de siège de nombreux domaines vini-viticole. Cette ville est considérée comme étant la capitale des vins de Bourgogne.

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Dernier Stage

Pendant mon stage j’ai eu un poste d’assistant commercial pour la vente aux particuliers. J’ai donc dans un temps accompagné mes collègues, puis j’ai pu petit à petit les aider voir les remplacer à certains moments.

Ainsi, j’ai donc rejoint le secteur commercial du domaine.

Mes responsabilités ont augmenté au fur et à mesure que le temps avançait tout en suivant le fil rouge de mon stage qui était le traitement des anciens et des nouveaux clients. Dans un premier temps j’ai eu une formation en informatique pour pouvoir comprendre le fonctionnement des logiciels qui sont utilisés au domaine. Ensuite j’ai eu une légère formation en dégustation pour découvrir et analyser les produits que nous commercialisons et pour par la suite faire des dégustations pertinentes aux clients. A côté de tout cela j’ai pu faire diverses autres missions plus ou moins longues qui me font découvrir encore plus de chose dans ce travail.

Etant donné que j’ai réalisé un stage de 3 mois, ma rémunération est celle qui va être proposer par la convention avec un léger supplément pour le transport.

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Les progrès à faire

Même si j’ai bien progressé en Anglais, je suis encore loin de maitriser la langue de manière parfaite. De plus, il y a certaines matières que nous avons pratiquer cette année qui sont encore un peu flou aujourd’hui.

Pour ce qui est de l’anglais, le fait de continuer de suivre les cours en anglais va me faire progresser petit à petit en anglais. De plus, je compte suivre des cours de support en anglais à côté des heures de cours pour me faire progresser davantage. Tout ça dans le but d’obtenir le TOEIC rapidement pendant l’année scolaire.

Pour ce qui est des matières qui m’ont posées problèmes au cours de l’année, soit je vais continuer de les étudier pendant l’année pour approfondir la matière. Ou je vais directement aller voir les professeurs concernés pour leurs poser des questions.

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Anciens stages et Projets

Malheureusement la formation que j’ai suivi avant de rentrer en grande école de commerce ne proposait pas de stage en fin de formation. Néanmoins, j’ai quand même fait un petit stage quand j’étais au collège, en 3ème. J’ai pu rejoindre dans un lycée hôtelier l’équipe cuisine et restauration, ce stage était proche de mon projet professionnel de l’époque.

Je travaille depuis plusieurs années dans une pâtisserie chocolaterie à Cluny pendant les périodes de forte activité (étés, noël, pâques). J’ai pu commencer à y travailler assez tôt puisque la boutique appartient à un membre de ma famille. Ce premier job m’a permis de voir ce qu’était le travail en BtoC avec des clients experts sur un produit (le chocolat). Encore une fois ce travail était cohérant avec mon souhait de travailler dans la gastronomie et puisque j’apprécie encore cet environnement, je continue d’y travailler de temps en temps. 

Plus récemment j’ai eu la chance de participer à un salon du vin sur Paris pour un domaine viticole de Meursault. Ça a été mon premier projet dans le monde du vin et c’est quelque chose que j’ai beaucoup apprécié. Cette expérience m’a confronté à un problème assez rapidement qui était mon manque de connaissances sur le produit. Cependant, cela ne m’a pas du tout empêché de travailler et j’en suis sorti avec des connaissances que je n’avais pas lorsque je commençais. Je compte réitérer cette expérience début 2020 en participant à un salon de la bière en tant que représentant d’une autre structure.

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Centres d’intérêt

Depuis que je suis jeune, je suis très attiré par l’univers de la gastronomie (un héritage familial). Dès que j’ai un peu de temps, je m’occupe de préparer quelque chose pour pouvoir réunir tout le monde, c’est une bonne méthode pour regrouper les individus. Il s’agit de quelque chose qui me caractérise énormément que ce soit avec ma famille ou mes amis. 

Cependant, depuis maintenant quelques années, je suis intéressé par le secteur viti-vinicole (encore un héritage familial mais du côté paternel). Je découvre encore aujourd’hui de nouvelles choses sur le vin ce qui confirme encore plus mon souhait de rentrer dans ce secteur après l’école de commerce.

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Présentation

Je m’appelle Mathieu MARTIN, j’ai 22 ans et je suis originaire d’un petit village de Saône et Loire, proche de Cluny. J’ai obtenu mon baccalauréat STMG avec la spécialité Gestion et Finance en 2016 au lycée Anna Judic à Semur en Auxois. 

Suite à cela, j’ai fait le choix de partir en classe préparatoire aux grandes écoles puisque je n’avais pas encore en tête le type de secteur dans lequel je souhaitais travailler. 

C’est 2 années m’ont permises de construire un projet professionnel plus solide grâce à des découvertes que j’ai pu faire, et des nouvelles réponses que j’ai pu avoir à des questions qui étaient obscures. 

Mes résultats à l’écrit et aux oraux des concours m’ont permis par la suite de rejoindre le Groupe ESC Clermont.