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Bilan des thématiques
Question 1 
À partir des 7 thématiques abordées en cours, quelle hiérarchie feriez-vous en termes d’importance? Pourquoi?
J’ai constitué ma hiérarchie en termes d’importance, 1 étant le plus important et le 7 le moins important. Il faut considérer chacune des thématiques comme étant essentielle à la compréhension des médias numériques et de leurs enjeux et de leurs problématiques. Ainsi, chaque thématique doit être abordée. Cependant, dans mon analyse personnelle de mes pratiques numériques, il s’avère que certains étaient plus représentatifs et illustratifs. Voici comment je les ai hiérarchisées.
1.       Panorama des médias numériques
2.       (S’) Informer à l’ère de Google et des médias sociaux
3.       Vie privée, sociabilité et vie « en ligne » au temps de Facebook
4.       Visibilité et « plateformisation » de soi
5.       Promesses et vertus du numérique
6.       Angoisses et vertiges du numérique
7.       Médias numériques et démocratie
Pourquoi?
Je crois qu’il est important, à la base, de prendre conscience dans quels types de familles nous appartenons avec l’utilisation de nos médias numériques. En effet, cela nous permet de voir à quel point nous sommes souvent sur nos médias sociaux et comment ceux-ci prennent une place déterminante dans nos vies. Puis, aussi de voir quels types de plateformes nous accordons plus d’importance. Par la suite, je crois que le cours « S’informer à l’ère de Google et des médias sociaux » se positionne bien en deuxième, car Google est généralement, le moteur de recherche le plus utilisé (ou « agrégateur de contenus »[1]). Il est ainsi avantageux de connaitre immédiatement les enjeux en matière d’information, comme la convergence, l’interactivité, la remise en cause des intermédiaires et même la multiplication des supports.[2] Et de pouvoir retracer nos informations et nos archives de données numériques sur Internet. Ainsi, comme la majorité utilise ce moteur, je pense qu’en terme d’importance, il fait partie du haut de la liste.
Ensuite, je crois qu’il se dégage un lien avec nos pratiques de recherches (archives) sur Google avec la théorie de « vie privées, sociabilité et vie “en ligne” au temps de Facebook ». Facebook est un autre espace numérique important sur Internet et surtout dans les médias sociaux. En effet, les enjeux reliés à notre utilisation sur Facebook sont capitaux, car plusieurs personnes ont un compte et peut tout de suite faire le lien entre les conséquences ou enjeux et leur profil. Par exemple, la circulation de nos données personnelles, le vol d’identités, la géolocalisation, ce qu’on publie est vraiment privée, ce qu’on peut retrouver sur Google en lien avec son compte, et plusieurs types de questionnements sont tous des éléments importants à prendre conscience. Ils ont aussi un impact social. Comme le mentionnent Granjon et Denouël, 2010 dans Casilli 2013, « les enjeux personnels se font collectifs… »[3] Ainsi, c’est pour cela qu’il est d’une haute importance.
En continuant le lien entre thématiques, la « visibilité et “plateformisation” de soi » est le suivant en importance. Encore une fois, certaines personnes exposent leur vie privée ou vie publique dans les médias sociaux, dont Facebook, Instagram, Snapchat et autres et cela mènent à des enjeux. De plus, les plateformes numériques dont ceux énumérés au-dessus viennent avec leur régime aider à rendre « meilleur » ton profil. Je l’ai positionné en quatrième place, car cet enjeu est de plus en plus important, à mon avis, dans la vie de plusieurs personnes. En effet, il y a des actes que les personnes peuvent employer pour améliorer et cela peut être renforcer par les plateformes même, comme le mentionne Lardellier :
Le « lifting identitaire », pour prendre acte des améliorations de ce « moi numérique » qui se doit d’être attractif par la force des choses. Internet est – métaphore souvent employée – une « vitrine », dans laquelle on « n’existe » que vu, visité, commenté, « poké » (Lardellier et al 2010).[4]
Selon moi, il est plus simple de comprendre les divers enjeux de cette thématique, car en considérant que la majorité a un compte sur une des plateformes numériques sociales, cela permet de prendre conscience plus rapidement sur les conséquences.
Ainsi, j’ai entrepris mon classement avec des thématiques avec lequel nous avons plus de concret, c’est-à-dire un lien direct (pour la majorité) avec la thématique et un compte d’une plateforme numérique ou du moteur de recherche Google. Par la suite, en cinquième position, j’ai mis « Promesses et vertus du numérique » et en sixième position « Angoisses et vertiges numériques ». Dans un certain sens, je crois que les deux se complètent. En effet, ils permettent de voir l’ensemble en quelque sorte des conséquences des enjeux reliés à l’utilisation du numérique. Par exemple, dans « Promesses et vertus du numérique », on peut constater l’enjeu de la gratuité sur Internet et nous pouvons faire un lien avec la plateforme numérique Facebook ou la circulation par le « peer to peer » qui est un « système d’échange de fichiers entre les internautes qui ne passe pas par l’intermédiaire d’un serveur central de stockage »[5] et de la culture participative. Et de faire le lien avec cette culture vers « Angoisse et vertiges numériques » en amenant l’enjeu des archives (Beer et Burrows, 2013) ou de l’identité numérique qui fait une récapitulation d’enjeux dans les premières thématiques hiérarchisées, dont l’identité numérique avec la page d’information personnelle d’un compte Facebook.
Finalement, j’ai placé la thématique « Médias numériques et démocratie » à la toute fin, car le lien entre mes pratiques n’est pas évident, considérant que celle-ci indique essentiellement les enjeux à l’échelle de relations politiques soit, locale, nationale ou internationale. Celle-ci soulève des points importants dont la disparité sociale, culturelle et politique, la censure, le contrôle du régime gouvernemental, l’implication du numérique dans la politique et la liberté d’expression.[6] Cependant, même si ce sujet est fort intéressant, car les conséquences peuvent être considérables, il est plus difficile de faire le lien entre régime, pratiques et communautés, selon moi.
En conclusion, les thématiques abordées sont toutes pertinentes et très intéressantes. Leurs lectures et leurs analyses de chacune permettent de nous remettre en question et prendre conscience des conséquences de nos pratiques sur Internet en ayant des répercussions soit personnelles (sur nos pratiques), mais également des répercussions sociales. Je crois qu’il est très important en tant que société de les prendre en considération, car le numérique et l’Internet font partie intégrante de nos vies qu’on le veuille ou non et ses enjeux sont tous autant importants que les autres types d’enjeux de la « vie réelle ».  
 Références
CASILLI, A. (2013). « Contre l’hypothèse de la “fin de la vie privée”. La négociation de la privacy dans les médias sociaux ». Revue française des sciences de l’information et de la communication, (3). En ligne : http://rfsic.revues.org/630
LARDELLIER ET ALL, 2010 dans ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Notes de cours, « Visibilité et “plateformisation” de soi », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
PROULX Serge et Anne GOLDENBERG « Internet et la culture de la gratuité », Revue du MAUSS 2010/1 (n° 35), p. 503-517.
ZAHAR, Hela, « Médias numériques : problèmes et enjeux », Note de cours, « Médias numériques et démocratie », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
ZAHAR, Hela, « Médias numériques : problèmes et enjeux », Notes de cours, « Promesses et vertus du numérique », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
ZAHAR, Hela, « Médias numériques : problèmes et enjeux », Notes de cours, « S’informer à l’ère de Google et des médias sociaux », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
  Question 2
Quel bilan « critique » feriez-vous de vos pratiques à partir des différents enjeux et problèmes des différents régimes numériques (Web 1.0 et 2.0)? Quelles seraient vos résolutions futures (en termes de changement de vos pratiques)?  
Afin de compléter l’ensemble de mes billets, je vais porter un jugement critique sur mes pratiques en lien avec les différents enjeux et problèmes des différents régimes numériques soit du Web 1.0 ou le 2.0 et je vais y apporter certaines résolutions pour améliorer mes pratiques en ligne.
En effet, je crois que mes pratiques sur l’Internet sont plutôt bonnes et suivent la personnalité que j’ai dans la vie de tous les jours. Je reste sensiblement la même en vrai que sur le web à exception prête bien évidemment. Ce que je veux dire par là, c’est que parfois le régime avec lequel je fais affaire, en raison de mon utilisation d’une plateforme numérique spécifique, par exemple Instagram me donne des avantages pour améliorer mes publications comme des « filters » pour mes photos. La meilleure manière que je peux me décrire dans mes pratiques numériques est par le terme de Grégoire et Tinland (2016) soit une personne prudente qui se décrit comme :
[Elle] ne mettent pas beaucoup de photos et elles n’indiquent que très peu leurs activités (passe-temps, goûts). Cependant, ces personnes préfèrent commenter et mettre des likes sur les commentaires de leurs « amis » surtout de leurs amis proches. Elles favorisent les moyens de communication qu’ils considèrent comme plus privé comme les textos (message par téléphone) ou les appels téléphoniques.[7]
Je ne crois pas que mes pratiques devraient nécessairement changer. L’utilisation de mes grandes familles reste semblable et je vais utiliser mes plateformes numériques essentiellement pour ce qu’il offre (« Panorama des médias numériques »). Dans ces familles, je vais prendre part à des communautés selon mes intérêts. Il est certain que dans mon utilisation, je dois comprendre certains enjeux qui ont été développés dans mes premiers billets.
Critiques
« Promesses et vertus du numérique », je crois toujours dans la gratuité de l’Internet dans le but d’un libre accès au savoir et je me dis toujours influencée par cette gratuité, car je vais selon utilisation des plateformes numériques ou des sites web qui sont gratuits. Cependant, je pense que cela m’a rendue plus dépendante des médias sociaux, car je les consulte chaque jour et plusieurs fois par jour.
« Angoisse et vertus numériques ». Je laisse plus que je le pensais de traces numériques sur Internet que cela soit dans mes recherches Google, en entrant sur un site ou en naviguant sur mes réseaux sociaux. Je n’étais pas consciente à quel point je laissais des traces même si je ne partage, aime, commente et ne publie pas beaucoup ni régulièrement. Je laisse des archives, dont ceux que nomment Beer et Burrows (2013) les « données de tous les jours », c’est-à-dire toutes pratiques dans mon Facebook, Instagram, Google et autres[8]. Je crois que je contrôle plutôt bien mon identité numérique. Comme je suis plus réservée, il y a peu d’informations qui circulent. Bien évidemment, comme je fais partie de communautés, je suis soumise à un certain régime. Mon propos est que par exemple, même si mon identité numérique est au minimum sur Facebook, ceux-ci ont toujours accès à mes informations antérieures. Ainsi, nous ne sommes jamais certains que nous sommes protégées, c’est-à-dire que notre identité est marquée, enregistrés numériquement et elle se retrouve toujours quelque part même si nous avons supprimé des informations de notre compte.
« S’informer à l’ère de Google ». Je me base énormément sur Google, peut-être trop même. Google est pour moi le moteur de recherche avec lequel je fais toutes mes recherches que cela soit personnel ou pour l’école. Je n’utilise pas beaucoup de leurs outils de recherche que Google offre et peut-être que je devrais pour faciliter ma navigation. Naturellement, Google est une entreprise et par ce fait, il réussit à maintenir des techniques pour que nous gardions ce moteur-là. Dans un sens, cela fonctionne sur moi, car j’ai mon Gmail, google doc., google traduction, google « map » qui me facilitent la vie de tous les jours. Cependant, même si j’utilise ce moteur numérique, l’information que je vais trouver, je vais toujours la revérifier et m’assurer qu’il est un auteur ou une source valable.
« Vie privée, sociabilité et vie “en ligne” au temps de Facebook ». Je crois que pour ce qui est de ma vie privée, je suis une personne qui va mettre le strict minimum maintenant et même si je reçois des notifications pour mettre à jour mes informations par Facebook, je ne vais pas le faire, car je ne crois pas que cela est pertinent pour personne de connaitre mes plats préférés ou mes intérêts particuliers. Cela ne va pas pour autant m’empêcher d’utiliser mes plateformes sociales numériques. J’ai une vie en ligne, je vais partager et échanger essentiellement en conversation privée avec mes amis. Je vais laisser des traces numériques et des archives numériques, mais en même temps cela va aller de soi, car je suis consciente que j’utilise des médias numériques et que toutes actions que je prends sont enregistrées. Je crois que j’ai un meilleur contrôle de ma vie privée que je décide d’exposer sur mes médias. Par contre, je ne dis pas que je pourrais encore faire mieux, par exemple en faisant un vrai nettoyage de mes traces numériques sur mes réseaux sociaux, dont Facebook.
« Visibilité et “plateformisation” de soi ». Je ne fais pas partie totalement de cette tendance à vouloir être visible sur les médias sociaux. Considérant que je suis une personne qui ne publie pas souvent et qui est plus réservée sur les réseaux sociaux, je ne vais pas chercher à « produire des contenus susceptibles d’attirer à eux une population plus hétérogène socialement et culturellement »[9] comme le mentionne Dominique Cardon (2011) pour « élargir [ma] visibilité ».[10] Je crois qu’il n’a rien de mal à le faire non plus. De plus, même si je n’ai pas une grande visibilité, les régimes des plateformes numériques que j’utilise ont des outils qui aident à être plus remarqué (plateformisation). En effet, je vais tout de même utiliser les hashtags sur Instagram et modifier mes photos pour que cela soit plus visuellement agréable. Je crois qu’utiliser ce que les plateformes t’offrent ne mène à aucun mal et vouloir être plus visible non plus jusqu’à une certaine limite, il ne faut pas que cela devienne maladif non plus! Je crois que pour mes pratiques à ces enjeux de cette thématique sont correcte. Mes pratiques ne me mettent pas en danger ou ne m’exposent pas de manière négative. Je fais partie de cette culture de visibilité, mais sans être grandement attaché à ma visibilité.
« Médias numériques et démocratie ». Je crois que mes pratiques numériques sont plutôt basses quand vient le temps de participer à la démocratie. Je ne vais pas m’impliquer politiquement sur mes plateformes numériques. Je vais faire ce qui me ressemble le plus, c’est-à-dire de parler d’un enjeu social en privé sur Messenger par exemple. Cependant, je crois que l’Internet est un outil favorable pour montrer les différents points de vue et participer à des groupes ou prendre position sur un sujet. Ainsi, « la manière dont Internet agit sur l’espace public est beaucoup plus proche des techniques de mobilisation collective […]. »[11] Par exemple montrer son soutien en changeant sa photo de profil sur Facebook avec le logo de la cause. Je crois que je pourrais mieux participer aux enjeux que je crois et améliorer mes pratiques à ce sujet. Par contre, cela ne veut pas dire, car je ne partage pas ou que je ne change pas ma photo que je ne soutiens pas ou que je n’ai pas d’opinion pour la cause.
Résolutions
Je crois que je pourrais prendre certaines résolutions à l’égard de certaines de mes pratiques pour mon futur. En effet, les médias numériques vont faire partie de ma vie pour toute ma vie, ainsi il vaut mieux que je trouve des solutions pour améliorer mes pratiques sur mes médias numériques. Par exemple, je pourrais m’impliquer davantage dans des causes et prendre part plus régulièrement à des causes pour montrer mon soutien tout en restant moi-même. Je crois que pourrait essayer l’application Datadetox pour nettoyer mes traces numériques laissées sur mon identité numérique.[12] De plus, je pourrais modifier mes pratiques numériques en suivant moins le cadre spécifique laissé par les médias numériques, comme Instagram, par exemple les hashtags et les filtres pour les images. Je pourrais, également, essayer d’utiliser un autre moteur de recherche que celui de Google pour être moins dépendante à celui-ci. Par exemple, DuckDuckGo ou Ecosia. Puis, finalement, de toujours bien porter attention, de façon générale, à mes actions (mes pratiques) numériques pour ne pas tomber dans un piège ou me faire prendre mon identité culturelle, en prenant l’habitude d’effacer mon historique par exemple.
En conclusion, je considère que mes pratiques numériques sont assez bonnes et que je fais déjà attention à mes actions sur le web que cela soit le web 1.0 ou 2.0. Bien évidemment, ce n’est pas parfait et c’est pourquoi avoir des objectifs va me permettre de changer mes habitudes dans mes pratiques numériques. Je crois que l’Internet est un merveilleux outil, mais tout dépend de comment les humains l’utilisent. Ainsi, il peut être autant bien que mal, par exemple être capable de montrer son soutien dans une cause sans même te déplacer à l’endroit que ça se passe et être capable (même si ce n’est pas moral) de volé l’identité d’une personne. Je crois que nous devons porter attention à toutes nos actions que cela soit en « vraie vie » et dans le « virtuel » (Internet).
 Références
BEER et BURROWS, 2013 dans ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Notes de cours, « Angoisses et vertiges du numérique », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
CARDON, D. (2011). « Réseaux sociaux de l’internet », Communications, vol. 1, no. 88, pp. 141 — 148.
Entrevue avec Dominique Cardon sur son livre La démocratie internet : Promesses et Limites, coll. La République des idées, Paris : Éditions du Seuil, 2010. En ligne : https://www.cairn.info/revue-transversalites-2012-3-page-65.htm 
GRÉGOIRE Amyéline et Christelle TINLAND, « L’exposition de notre vie privée sur Facebook. » En ligne : https://lesmondesnumeriques.wordpress.com/2016/02/19/lexposition-de-notre-vie-priveesur-facebook/. 2016.
Tactical Technology Collective, « Data Detox Kit », présenté par Mozilla, 2017. En ligne. https://datadetox.myshadow.org/about (consulté en ligne le 14 avril 2018)
 Note de bas de page pour les deux questions
[1] Zahar Hela, note de cours, 2018
[2] Ibid.
[3] Granjon & Denouël, 2010, dans Casilli 2013
[4] Lardellier et al., 2010 dans Zahar, Hela, note de cours, 2018
[5] Proulx, Goldenberg, 2010
[6] Zahar, Hela, note de cours, 2018
[7] Grégoire et Tinland, 2016
[8] Beer et Burrows, 2013
[9] Cardon, 2011
[10] Ibid.
[11]Cardon, 2010
[12] Datadetox, 2017
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Billet 7 - Médias numériques et démocratie
Dans cette « plateformisation » sur Internet plusieurs notions deviennent importantes et embarquent dans le principe de la démocratie. En effet, tous les questionnements autour de la gratuité, de la convergence sur Internet, de la culture participative et collaborative, des traces numériques, de l’oligopole du numérique, même depuis 2017, des Fakes News[1] doivent être abordés par la démocratie à mon avis. Ainsi, il y a une connexion entre les médias numériques et la démocratie qui se détermine, à mon opinion, comme le pouvoir au peuple. Dans ce dernier billet, je vais aborder ce que moi je vois dans mes médias sociaux du régime démocratique, de quelle manière elle ressort.
Démocratie et l’Internet
L’avènement d’Internet avec le Web 2.0 comme le mentionne Verville « facilite la participation des usagers du Web, l’interactivité, l’apprentissage collectif et le réseautage social. » [2] D’ailleurs, l’Internet permet donner le pouvoir au peuple[3] et il peut aussi comme le mentionne Cardon nourrir « la source la plus essentielle de l’exercice de la souveraineté populaire […] en libérant l’expression des individus, et le droit de porter, sans contrainte ni censure, leur propos dans une espace public. »[4] En effet, en regardant mes pratiques ou ce qui se divulgue sur mes réseaux sociaux, je vois cet aspect de libération de l’expression et de l’interactivité qu’une publication peut créer. Par exemple, quand la série « 13 reasons why » est sorti sur Netflix, mes médias numériques se sont transformés en débat. Les gens commentaient, mais en argumentant sur les sujets abordés dans cette série. À mon avis, cette émission a permis aux personnes de parler de sujets difficiles comme le suicide et conscientisé la société encore une fois à cet enjeu. J’ai même vu sur Twitter des personnes écrire que cette émission leur avait fait comprendre une réalité ou les avaient aidées. Ainsi, le fait que les personnes ont partagé leurs opinions, qu’ils ont publié des photos de cette émission, qu’ils ont créé un échange conversationnel a permis de relancer le sujet dans nos sociétés.
La participation s’est donc classifiée dans des niveaux, par exemple celui de donner son opinion (commentant), d’échanger (entretenir une conversation sur le sujet) et pour agir aussi (actions de la direction de certaines écoles, action de centre médical, action des internautes mêmes). La participation venait d’autant de spécialistes, par exemple de psychologues que de parents, de personnes qui ont vécus une détresse ou tout simple un visionneur. D’ailleurs, Sharon Casey formatrice et consultante en prévention du suicide de Suicide Action Montreal a dit: “This is going to be really difficult, it's going to increase distress and emotional pain for kids who are already thinking about suicide."[5]. En effet, cette émission à soulever une grande controverse en avril dernier et cela à remit en question les valeurs que nous accordons dans notre démocratie sur au suicide, à l’homosexualité, au viol et autres sujets frappants. D’ailleurs, plusieurs centres sont devenus occupé dont Le Centre de prévention du suicide de Québec (CPSQ) qui a reçu « plusieurs appels de parents qui se demandaient comment agir avec leurs enfants d'âge primaire qui avait eu accès à 13 raisons et qui étaient très secoués. »[6]
Je crois que chaque individu a un pouvoir sur le Web, mais tous à un degré différent et aussi dépendamment de son statut. En effet, si je reprends l’exemple de la série « 13 reasons why », dans mes médias, les personnes qui avaient plus d’influence étaient des personnalités publiques qui faisaient des publications pour dénoncer, dont Selena Gomez qui a fait la direction de la série. Ensuite, il y avait tous spécialistes qui s’exprimait par des entrevues à la télévision ou dans des articles. Je pense du moins sur les plateformes que j’utilise, dont Facebook, Instagram, Twitter et d’autres, les personnes qui détiennent un pouvoir d’influence sont les personnalités publiques, les personnes scientifiques, les politiciens et les célébrités même. Par la suite, une personne comme moi sur mon réseau, je viens juste contribuer par l’intermédiaire des autres personnes, donc de la masse, à rendre le sujet important. Il va y avoir création de communautés sur la série, j’en ai vu sur mon Instagram où il y a des publications de celle-ci.
De plus, je pense qu’il est difficile de maintenir le débat en ligne, car l’Internet c’est rapide et éphémère, c’est-à-dire que nous pouvons parler de sujet d’actualité, comme le #JesuisCharlie ou tous autres hashtags qui dirigent un enjeu d’actualité pendant une certaine période de temps et au bout de deux semaines, nous passons à un autre sujet et nous attendons plus beaucoup parler de l’autre. J’ai remarqué cela surtout avec la tragédie à Paris pour Charlie Hebdo, mes médias numériques étaient pleins de publications, je voyais énormément de débats, de conversations, de soutiens de tout le monde autant les personnalités publiques que mes amis ou mes proches aussi. Même le régime me permettait d’ajouter à ma photo un signe de soutien pour le #JesuisCharlie et maintenant pour tous évènements que cela soit, malheureusement, tragique ou heureux ou pour une cause précise, il peut y avoir des « filters » spécifiques pour l’évènement. Par exemple, pour « Bell cause pour la cause », les plateformes comme Snapchat, Facebook, Instagram, dès que nous mettions le « filter » sur nos publications ceux-ci devaient donner un montant d’argent à la cause. Ces « filters » étaient entre autres le logo Bell cause pour la cause ou « Qu’est-ce que la santé mentale signifie pour vous? ».[7]En effet, les plateformes m’incitaient à agir et me permettaient de montrer mon point de vue sans même commenter. Cela permettait de voir qui soutenait la cause, le parallèle que je peux faire ce sont les pancartes électorales que les gens mettent sur le terrain pour montrer aux autres pour qui ils votent. Ainsi, « la manière dont Internet agit sur l’espace public est beaucoup plus proche des techniques de mobilisation collective […]. »[8] L’Internet a permis de remettre en question plusieurs éléments idéologiques, religieux, éthiques, démocratiques dans le contexte de Charlie Hebdo, par exemple, mais après un bout de temps, les internautes passent à un autre sujet et le cycle reprend. Cependant, même si cette boucle perpétuelle reprend toujours sur un différent enjeu, je crois que l’Internet est une source qui « [Internet] ne peut qu’accélérer les débats, les conversations, qui ont déjà lieu dans le quotidien des individus, dans les espaces familiers de la conversation numérique. »[9] Ainsi, elle permet de relancer à une plus grande échelle des enjeux de sociétés déjà existante en incitant les gens à s’exprimer, car les régimes numériques permettent cette liberté d’expression.
 En conclusion, ce mixte entre la démocratie et l’Internet, le « e-reputation »[10] vient favoriser les échanges, les débats, les opinions des gens avec moins de contraintes, car les plateformes sociales numériques favorisent cette participation, cette collaboration (plateformisation). Je ne me sens pas restreinte dans mes actions quand je veux publier quelques choses sur des plateformes que j’utilise pour partager mon point de vue. De plus, je crois que certaines fonctionnalités de plateformes numériques, par exemple les hashtags, viennent favoriser cette visibilité du sujet et permettent d’exposer celui-ci de façon plus efficace et relancer des débats sociétaux. Puis, il y a aussi les discussions moins exposer, mais toujours présentes sur Internet. En effet, on perçoit les deux types, du moins pour moi, je vais voir les deux sur mes réseaux sociaux. Et comme j’ai déjà mentionné dans un autre billet, si je donne mon opinion cela va être dans le « clair-obscur » :
 Tout ce qui est sur internet n’est pas public : certains propos y sont très visibles parce qu’ils ont été collectivement appréciés par les internautes tandis que d’autres s’abritent dans des espaces de conversation plus en « clair-obscur » où l’on converse, l’on critique, l’on diffuse de l’information tout en valorisant son identité.[11]
Maintenant, les internautes ont le droit de tout exposer, de dire, mais il y a certains propos, à mon avis, qui ne devraient pas avoir lieu et que les régimes devraient observer, comme des propos misogynes ou racistes, car la démocratie soutient quand même des règles pour la protection des individus. La démocratie se retrouverait sur un continuum entre la liberté d’expression et ses limites.
 Bibliographie
 BELL Cause pour la cause, « La trousse Belle Cause pour la cause : faites votre part et passez le mot.», 2018. En ligne. https://cause.bell.ca/fr/trousse. Consulté le 10 mars 2018.
CLOUTIER, Patricia, «13 raisons fait jaser... même au primaire », LeSoleil, 2017. En ligne. https://www.lesoleil.com/actualite/education/13-raisons-fait-jaser-meme-au-primaire-f16973d63a7488dc3ef7d830384762b1. Consulté le 10 mars 2018.
Entrevue avec Dominique Cardon sur son livre La démocratie internet : Promesses et Limites, coll. La République des idées, Paris : Éditions du Seuil, 2010. En ligne : https://www.cairn.info/revue-transversalites-2012-3-page-65.htm 
OKEKE, Shari, « 'Let your kid watch it,' Quebec teen says of controversial show 13 Reasons Why», CBC NEWS, 2017. En ligne. http://www.cbc.ca/news/canada/montreal/13-reasons-why-quebec-montreal-teen-suicide-1.4089810. Consulté le 10 mars 2018.
VERVILLE, 2012 dans ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Note de cours, « Médias numériques et démocratie », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Note de cours, « Médias numériques et démocratie », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
 Note de bas de pages
[1] Zahar, Hela, note de cours 2018
[2] Verville, 2012, dans Zahar, Hela, notes de cours, 2018.
[3] Ibid
[4] Cardon, 2012
[5] Okeke, CBCNews, 2017
[6] Cloutier, Le Soleil, 2017
[7] Bell, Cause pour la cause, 2018
[8] Cardon, 2012
[9] Cardon, 2012
[10] Zahar, Hela, note de cours, 2018.
[11] Cardon, 2012.
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Billet 6 – Visibilité et « plateformisation » de soi
Obtenir une visibilité que cela soit de bouche à oreille, par des affiches publicitaires, par des actions personnelles, ceux-ci ont toujours eu un impact important sur l’image de la personne. Depuis, l’arrivée du Web 2.0 et des plateformes numériques dont Facebook, Instagram, Twitter, cela à propulser, à mon avis, le principe de visibilité et « plateformisation » de soi. « Les individus sont devenus visibles de gens éloignés d'eux et occupés à réaliser les activités les plus diverses. »[1] et les infrastructures des plateformes sociaux numériques offrent un cadre spécifique qui permet de se connecter entre site web ou autres.[2]  Ainsi, cela peut augmenter la visibilité. Dans ce billet, je vais parler de mon type de visibilité et la manière dont je m’en occupe.
Visibilité et plateformisation
Comme j’ai déjà mentionné auparavant, je suis très discrète sur le Web. Les médias numériques ont une certaine importance dans la construction et la présentation de moi. Les médias numériques font parties intégrantes de ma vie courante. Je crois que ceux-ci jouent une grande influence sur ma visibilité. En effet, comme mentionne Lardellier et all. « Internet est – métaphore souvent employée – une « vitrine », dans laquelle on « n’existe » que vu, visité, commenté, « poké » (Lardellier et al 2010).»[3] Je fais partie de plusieurs communautés différentes et dans chacune d’elle, je ne crois pas avoir la même visibilité. Ma « vitrine » est différente. Par exemple, entre Facebook et Instagram, je n’ai pas la même visibilité. Mon compte Facebook est limité à mes amis et parfois « amis » de mes amis (communauté). Tandis que mon compte Instagram est public, ainsi tout le monde peut voir mes publications et différentes personnes peuvent s’abonner sans que j’accepte ou non. Donc, par logique, j’ai une moins grande visibilité sur Facebook que sur Instagram. Par contre, il y a plus qu’un compte public ou privée qui donne de la visibilité. Comme Dominique Cardon le mentionne : « Pour élargir leur visibilité sur ces plates-formes, les utilisateurs doivent, […], produire des contenus susceptibles d'attirer à eux une population plus hétérogène socialement et culturellement. »[4] En effet, chaque régime des plateformes a des algorithmes qui font en sorte, que si la personne publie des photos régulièrement, met tel types de « hashtag », met une sorte de photo, a un certain nombre d’abonnés, renouvelle souvent ses informations (ses biographies), cela va lui apporter une visibilité. De plus, il y a aussi la plateformisation qui est une « transformation importante du régime de visibilité numérique »[5] « […], les plateformes de médias sociaux fournissent un cadre technologique sur lequel s'appuyer pour se connecter et prospérer sur d'autres sites Web, applications et données ». Ainsi quand la personne, à mon avis, connait bien la plateforme avec laquelle elle s’exprime (mots ou photos), celle-ci peut améliorer sa visibilité. Par exemple, j’utilise souvent Instagram et il y a des fonctions pour modifier la photo et je les utilise toujours. Comme le mentionne Casilli « Le sujet représenté pose, joue avec la lumière et le cadrage pour donner une certaine impression physique. »[6], ce qui vient, à mon avis, déformé ou altéré le « vrai et naturel »[7], mais en même temps améliore ma publication et me rend plus visible, car ça capte l’œil de l’internaute. C’est par principe du « lifthing identitaire » que je fais en modifiant ma publication, car j’ai amélioré mon « moi numérique » en le rendant plus attractif.[8]
De plus, le niveau de visibilité peut dépendre de la perception que tu te donnes sur ton identité. La manière dont je publie, partage, en fait mes pratiques en ligne correspond à un type d’identité soir narrative, civile, agissante et virtuelle.[9] Je me dirais une personne qui a une visibilité d’identité narrative. En effet, je corresponds donc au clair-obscur, c’est-à-dire : « Les participants rendent visibles leur intimité, leur quotidien et leur vie sociale, mais ils s’adressent principalement à un réseau social de proches et sont difficilement accessibles pour les autres. »[10] Cependant, je dois préciser que mes informations ne sont pas toujours « difficilement accessibles », car comme j’ai mentionné mon compte Instagram est public. Il y a ainsi certaine plateforme que j’utilise où je suis plus ouverte.
Je ne vais pas me cachée en disant que, oui, je modifie mes photos et que j’essaye de mettre des « hashtags » en lien avec ma publication. Je vais mettre le nom de personne qui était avec moi ou le nom de la place que j’étais dans la description pour ainsi obtenir plus de visibilité. Si cela fonctionne ? Je ne pourrais pas trop dire, car je n’ai jamais vu de grand changement, sauf une fois. Mes publications ne sont pas régulières et souvent, par exemple avec Facebook, il va m’envoyer des notifications pour changer mes informations ou ma photo de profil, car cela fait plus d’un an que je l’ai changé. Ce type de message n’apparait pas sur Instagram, mais publier des photos régulièrement aide à te garder visible sur le réseau. Comme que je n’ai pas des moyennes élever de personnes qui me suivent, aiment et commentent sur mes photos Instagram, ma visibilité est plutôt faible en dehors de mon réseau d’amis proche. Un de mes amis est plus populaire sur Instagram et il a essayé de me rendre plus visible en prenant une photo que nous venions de publier sur mon compte Instagram en la mettant sur son InstaStory avec mon @ nom. J’ai remarqué durant la soirée que j’avais atteint un nombre beaucoup plus élever de « j’aime » et de commentaires et j’avais obtenus plus de « followers ». Ainsi, par l’aide d’une personne plus connu et par le fait même ce que le régime permettait, j’ai gagné en visibilité. C’est la seule expérience que j’ai vécu qui a propulsé ma visibilité. Même si je crois que je suis peux visible et que j’utilise peu la « plateformisation », je pense que je fais partie du même enjeu qu’explique Parisier en disant que « les plateformes comme Facebook ou Instagram encapsulent l'usager dans la plateforme et dans un réseau « d'amis » qui définissent sa visibilité et le font exister dans une « bulle » numérique ».[11] Je vis dans cette « bulle ».
 En conclusion, ma visibilité est très minime à comparer à d’autres personnes. Je modifie mes photos pour mieux me présenter et je mets parfois des « hashtags » pour avoir plus de reconnaissance. J’utilise les outils que m’offre la plateforme quand je décide de publier une photo sur Instagram, par exemple, mais pas sur toutes mes plateformes. Je pense aussi qu’il y a une quête importante depuis l’arrivée de ces plateformes sociales de devenir une personne plus connue et je crois que dans cette culture participative, cette culture de visibilité et cette culture d’appréciation, cela peut avoir des conséquences graves sur la santé mentale des utilisateurs, car on veut toujours plus et cela peut jouer sur notre confiance en soi entre autres. Et même moi, je suis dans ce même bateau, mais a un différent niveau. En effet, comme le mentionne Cardon, dans « Le design de la visibilité » (2008) sur le concept de l’individualité entre clair-obscur »:
Les réseaux de communications virtuels sont très différents les uns des autres, ainsi la façon de communiquer diffère : certaines visibilités appartiennent à la théorie du « search and meet », d’autre au « sharing and bridging », ou à la théorie du « Bonding » ou encore à la théorie de la « double life ».
Comment ne pas devenir accro à maintenir une visibilité ?
 Bibliographie
CARDON, D. (2011). « Réseaux sociaux de l’internet », Communications, vol. 1, no. 88, pp. 141- 148.
CARDON, D. (2008). Le design de la visibilité. Réseaux, (6), 93-137. Dans ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Notes de cours, « Visibilité et « plateformisation » de soi », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
CASILLI, A. (2012). Être présent en ligne: culture et structure des réseaux sociaux d'Internet. Idées économiques et sociales, (3), 16-29.
LARDELLIER ET ALL, 2010 dans ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Notes de cours, « Visibilité et « plateformisation » de soi », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
THOMPSON John B., PASQUIER D., RELIEU M. « Transformation de la visibilité ». In: Réseaux, volume 18, n°100, 2000. Communiquer à l'ère des réseaux. pp. 187-213;  
ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Notes de cours, « Visibilité et « plateformisation » de soi », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
 Note de bas de pages
[1] Thompson John B., Pasquier Dominique, Relieu Marc, 2000.
[2] Helmond, 2015 dans Zahar Hela, note de cours, 2018
[3] Lardellier et all, 2010 dans Zahar, Hela, Note de cours, 2018
[4] Dominique Cardon, 2011.
[5] Helmond, A, 2015.
[6] Casilli, A, 2012.
[7] Ibid.
[8] Lardellier et al 2010 dans Zahar, Hela, note de cours, 2018.
[9] Zahar, Hela, note de cours, 2018
[10] Ibid.
[11] Pariser, 2011, dans Zahar, Hela, note de cours, 2018
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Billet 5- Vie privée, sociabilité et vie « en ligne » au temps de Facebook
La vie sociale sur Internet est très large. Elle se passe sur plusieurs plateformes différentes. Un des réseaux sociaux les plus connu est celui de Facebook. Cet espace numérique se base ssentiellement sur la sociabilité et fait en sorte d’exposé ta vie en ligne. Cependant, cela soulève des questions sur la vie privée et la liberté d’expression. J’essaye de contrôler mes pratiques sur mon réseau social Facebook. Je parlerais dans ce billet, de comment je m’expose et quel est l’impact de Facebook dans ma vie sociale et ma vie privée (et cette notion de « normes sociales » de Zuckerberg[1])
 Vie privée
L’ayant déjà mentionnée dans mes billets précédents, je suis une personne qui restreint ses informations au public. Par exemple, avec Facebook, il y a plusieurs informations qui sont limités à moi seulement. Le même principe s’applique quant à mon réseau social. En effet, comme l’explique Amyéline Grégoire et Christelle Tinland, dans leur texte, « L’exposition de notre vie privée sur Facebook. » (2016), « il y a deux types d’utilisateurs : Le prudent et l’exhibitionniste […]. »[2] et quant à mes pratiques sur les réseaux sociaux, je me considère comme étant prudente. Je suis présente dans quelques plateformes de réseaux sociaux dont Facebook, Messenger, Instagram et Snapchat. Mon réseau social se limite à c’est plateformes-ci.
J’ai évolué dans mes pratiques sur mes réseaux sociaux. Plus jeune, j’exposais beaucoup plus d’informations sur mes préférences, mes hobbies, mon milieu de travail et d’autres éléments. Je publiais régulièrement des photos sur Facebook et Instagram aussi. Comme le mentionne Casilli, il y a eu un constat qui montrait l’évolution de la quantité de renseignements que les internautes mettaient sur leurs comptes sur plusieurs années.[3] Par contre, en vieillissant, mon attention sur la vie privée et sur la collecte des informations est devenue plus importante. Vers 2014, j’ai décider de tout changer. Ainsi, les informations qu’une personne pourrait retrouver en allant sur mes comptes, par exemple Facebook et Instagram vont être mon nom, mon âge et mon école. Par la suite, il va y avoir quelques photos publiques sur Facebook, mais dans l’option « amis » ou « amis d’amis » et mon compte Instagram, les photos sont au « monde ». Je corresponds immanquablement à la description offerte par Amyéline Grégoire et Christelle Tinland : 
Elles [les personnes prudentes] ne mettent pas beaucoup de photos et elles n’indiquent que très peu leurs activités (hobbies, goûts). Cependant, ces personnes préfèrent commenter et mettre des likes sur les commentaires de leurs « amis » surtout de leurs amis proches. Elles favorisent les moyens de communication qu’ils considèrent comme plus privé comme les textos (message par téléphone) ou les appels téléphoniques.
Ainsi, ma vie sur mes réseaux sociaux est avant tout privée et je suis pareil en personne aussi. En effet, je partage des informations de ma vie aux personnes qui me sont proches. Maintenant si je veux parler de mes sentiments, je ne vais pas faire une publication Facebook, mais je vais aller dans mes messages privées, Messenger, et discuter avec mes amis et famille proche. Ma vie publique et privée sur mes réseaux sociaux sont très similaires. Ce que je décide d’exposer de ma vie publique est très limité et non fréquent. Donc, je crois que je suis à un certain niveau différent des jeunes qu’explique Casilli en disant que « les jeunes générations d'utilisateurs d'Internet seraient beaucoup moins conservatrices en matière de privacy ».[4]
Bien évidemment, malgré le fait que je ne m’expose pas beaucoup dans mes réseaux sociaux, sauf en message privée, je sais bien que chacune des communautés de réseaux sociaux auxquels je suis inscrite ont des fonctionnalités précises dans leur régime. Il y a une évolution dans les régimes, par exemple avec Facebook, Marc Zuckerberg (Fondateur) dit que « c’est notre rôle d’innover constamment et de mettre à jour notre système pour qu’il reflète ce que sont les normes sociales actuelles [le partage d’information sur la vie privée en ligne]. »[5] Même si je ne suis pas active, des régimes, comme Facebook utilise « un algorithme (EdgeRank) qui évalue les contenus publiés, les pèse et les utilise pour faire apparaitre des liens potentiels avec un amis ou « amis d’ami » ».[6] Ainsi, je sais que le peu d’informations que je communique et les photos que je publie en privée sur Messenger ou en public Facebook et Instagram sont conserver par les régimes. Mes fréquences d’utilisation sont quotidiennes et donc je laisse des traces à chaque jour, même si c’est le minimum.[7] Il est vrai que malgré une faible exposition de mes données, il y a des risques auxquels je peux faire face, par exemple un vol d’identité.[8] Cependant, je ne vais pas arrêter d’utiliser mes réseaux sociaux spécifiquement Messenger (Facebook) et Instagram, ce sont mes moyens de socialisation les plus important. Donc, je ne vais pas prendre des mesures comme supprimer mon compte Facebook pour limiter la prise de mes données, mais je vais accorder encore une plus grande attention à mes pratiques.[9] Je vais regarder par chaque deux semaines ce que je peux enlever, modifier pour que mes publications deviennent personnelles sur Facebook par exemple. Par contre, je sais que le régime (Facebook) a déjà converser mes publications et le même principe que mon Instagram, car comme je l’ai déjà mentionné (billet 3), il y a des publications dans le moteur de recherche Google quand on tape mon nom et les images proviennent de soit Facebook ou Instagram. En effet, cette exposition des données et des publications (mots ou photos) peut mener à des enjeux, comme a du stalking, de la surveillance de compte, de la cyberintimidation et d’autres. [10] Tous ces enjeux qu’une personne peuvent dans sa vie personnelle, d’autres la vie aussi et ainsi cela devient des enjeux de sociétés. Comme le mentionne Granjon et Denouël dans « Exposition de soi et reconnaissance de singularités subjectives sur les sites de réseaux sociaux » (2010) cité par Casilli: « Les enjeux personnels se font collectifs, et le dévoilement de soi apparaît de plus en plus lié à la création de lien social en ligne […]. »[11] Ainsi, je crois qu’il y a une couche fine entre cette création de lien social en ligne et la notion de vie privée et vie publique. Casilli à illustrer dans « Contre l’hypothèse de la « fin de la vie privée » (2013) que « la quantité et la visibilité des renseignements dérivant des profils individuels, accessibles à autrui par défaut, ont régulièrement augmenté au cours des dernières années [2013] »[12] et à cette époque j’agissais comme cela pour maintenir ce lien social en ligne avec mes amis. Aujourd’hui cela me sécurise que je m’expose moins, donc que ma vie privée soit moins divulguée. Cependant, mes actions du passé sont enregistrées quelque part et il est ironique, à mon avis, de mettre des publications de ma vie privée dans une plateforme qui a pour but d’être publique. Mais en même temps, mes plateformes numériques (sociales) sont mes liens sociaux principaux, ainsi je vais continuer à les utiliser. Donc, il y a un « impact social des technologies et des pratiques de circulation de l’information »[13] c’est pour cela qu’il faut bien distinguer les paramètres de confidentialité selon chaque régime dont j’utilise, car (comme mentionnée dans le billet 4) j’ai des archives transactionnelles, des archives « de données de tous les jours » (Facebook), des archives d’opinions tout ça en raison de la culture participative et des plateformes socionumériques.[14]
En conclusion, je ne m’expose maintenant très peu dans mes réseaux sociaux. Mon opinion est de faire attention à ce qu’on expose de notre vie privée. Par contre, si une personne veut s’ouvrir plus dans ses réseaux sociaux, je ne suis pas contre non plus. Quand-t ’a moi, je garde ma vie privée plus discrète et j’essaye de porter attention aux informations que je mets ou communique. Je pense que peut importe le nombre d’informations que nous mettons, les régimes misent en place pour les algorithmes des différentes plateformes vont conserver nos informations. Puis, ces plateformes ont une grande utilité dans nos vies quotidiennes du moins pour moi. Ainsi, nous sommes toujours prit dans un cercle vicieux entre vouloir protéger nos informations et vie privée et les conséquences reliées à l’utilisation de nos réseaux sociaux.
  Bibliographie
BEER et BURROWS, 2013 dans ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Notes de cours, « Angoisses et vertiges du numérique », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
CASILLI, A. (2013). « Contre l'hypothèse de la ‘fin de la vie privée’. La négociation de la privacy dans les médias sociaux ». Revue française des sciences de l’information et de la communication, (3). En ligne : http://rfsic.revues.org/630
GRÉGOIRE Amyéline et Christelle TINLAND, « L’exposition de notre vie privée sur Facebook. » En ligne : https://lesmondesnumeriques.wordpress.com/2016/02/19/lexposition-de-notre-vie-priveesur-facebook/. 2016.
ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Notes de cours, “Vie privée, sociabilité et vie « en ligne » au temps de Facebook”, Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
Note de bas de pages
[1] Zuckerberg cité par Casilli, 2013 dans Zahar, Hela, note de cours, 2018
[2] Grégoire et Tinland, 2016
[3] Casilli, 2013 dans Zahar, Hela, note de cours, 2018
[4] Casilli, 2013 dans Zahar, Hela, note de cours, 2018
[5] Zuckerberg cité par Casilli, 2013 dans Zahar, Hela, note de cours, 2018
[6] Casilli, 2013 dans Zahar, Hela, note de cours, 2018.
[7] Zahar, Hela, note de cours, 2018.
[8] Ibid.
[9] Grégoire et Tinland, 2016
[10] Zahar, Hela, note de cours, 2018.
[11] Granjon & Denouël, 2010, dans Casilli 2013
[12] Casilli 2013
[13] Zahar, Hela, note de cours, 2018
[14] Beer et Burrows, dans Zahar, Hela, note de cours (cours 4), 2018
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Billet 4 - (S’) Informer à l’ère de Google et des médias sociaux
S’informer est rendu très simple quand nous avons accès au réseau Internet, maintenant à savoir si les informations trouvées sont valables en est une autre question. Les moteurs de recherche sont souvent simples à utiliser et les médias sociaux distribuent des informations pertinentes ou non. Dans ce billet je vais expliquer comment moi je m’informe sur le Web. Naturellement, cela se rattache très intrinsèquement avec mon panorama numérique, mes familles numériques. En effet, sur chacune d’entre elles, je vais m’informer d’une manière puisque que chaque régime me prescrit des pratiques. Plus couramment je vais passer par Google pour aller chercher l’information. Je vais dresser un portrait de mes pratiques numériques pour ce qui est de la consommation, de la circulation et du partage d’informations et ensuite je vais apporter des spécificités Google (régime).
Mes pratiques numériques
Je me suis rarement informée par les médias traditionnels, dont la radio, les journaux et la télévision. Depuis que je suis jeune que cela soit à la maison ou à l’école nous allions regarder dans nos manuels ou nous allions sur Internet trouver des articles. Ainsi, ce que je veux dire c’est que l’Internet est ma base première de ressources. J’ai grandi avec lui. Bien évidemment, je n’exclus pas les autres, c’est-à-dire les autres moyens médiatiques, les traditionnels, dont la radio, télévision. Je vais regarder des nouvelles, des documentaires comme sur Découverte à la télévision et quand je conduis je vais parfois écouter les nouvelles à la radio. Ainsi, il y a un vaste contenu auxquels j’écoute ou lit. En effet, il va y avoir de l’information de divertissement, de l’informations d’actualité local ou international (culture, sciences, actualité, sport etc.) et des recherches scientifiques (pour l’école) Par contre, si je veux vraiment aller lire quelque chose ou approfondir des connaissances je vais aller sur Internet et plus précisément sur Google. En effet, Google est le moteur de recherche avec lequel je travaille le plus pour aller chercher par exemple des articles de journaux en ligne (médias traditionnels numériques) ou pour faire des recherches par mots clés ou image (tout sera détaillés vers la fin du billet). Certains de mes médias sociaux, principalement Instagram, Snapchat et parfois Facebook, sont aussi des plateformes avec lesquels je vais m’informer. Je vais trouver de l’information ou des articles scientifiques et approfondir sur des sites comme Le Devoir, La Presse, Radio-Canada, Washington Post ou même TIME, National Geography sur Instagram où est-ce que je vais cliquer le lien de leur compte pour aller lire l’article au complet sur leur site. Et, je vais lire des articles de divertissement que je retrouve plus principalement sur mes médias sociaux, dont Instagram (E-News, par exemple), Snapchat (Daily mail, par exemple) et parfois Facebook (je n’y vais plus régulièrement).
Habituellement quand je lis des articles non scientifiques, je vais être sur mon appareil intelligent. D’ailleurs, Instagram est d’avantage consommer sur un appareil intelligent, car sur l’ordinateur ce n’est pas pratique. Puis, Snapchat peut seulement être utilisé sur un appareil intelligent. En revanche, quand je vais être porté à aller lire des articles plus scientifiques ou plus valables cela va se faire sur mon ordinateur portable. En me positionnement sur le diagramme de l’étude porté par Vivadata je considère que j’accède au contenu numérique de journaux (n’importe lequel) quelques fois par semaine. Puis, pour ce qui est des magazines numériques, je vais suivre les autres milléniaux donc je vais me rendre par les moteurs de recherche et les liens sur les médias sociaux.[1] Je n’ai pas une consommation quotidienne des articles de journaux ou d’articles de divertissements. Je sais bien qu’il existe ce danger, « le réseau social formate l’information (même police, taille de l’écriture), d’où la perte de la source »[2], du danger des fausses nouvelles et même du danger de « confusion et fusion des rôles » sur une information.[3] C’est pourquoi, je m’assure tout le temps, quand je lis une information ou un article scientifique, que les sources sont valables et je vais aller lire plusieurs articles pour mieux comprendre l’enjeu et non me baser sur un seul article. Tandis que pour des informations anodines, de divertissement, comme quelles robes étaient les plus belles au Oscar, je vais peu me soucier des sources et après l’avoir lu une fois, je ne vais pas aller approfondir ce type de recherche. Ainsi, mes médias sociaux, de façon générale, seront utilisés pour de l’informations de divertissement. Tandis que Google, que cela soit sur mon appareil intelligent ou mon ordinateur portable, va être utilisé, pour moi, pour de l’informations plus recherchées ou d’actualités locales ou internationales.
De plus, mes pratiques numériques concernant la circulation et le partage d’informations sont aussi à un minimum. En effet, je n’ai pas tendance à partager le lien sur mes réseaux sociaux, sauf si c’est dans une conversation privée, car je veux connaitre l’opinion de mes amis et non de tout le monde. Je vais partager le lien ou glisser l’article ou la publication en privé. Par exemple, si je le fais sur Instagram je vais peser sur l’avion en papier pour le diriger vers une conversation privée avec mon ami ou mes amis. Si le lien vient d’une page web, je vais juste glisser le lien dans mon message privé sur Messenger, par exemple. Ainsi, les médias sociaux favorisent cette circulation de connaissances et favorisent aussi « le développement de l’intelligence collective »[4] à mon avis. En effet, j’ai grandi, je le crois bien, dans cette notion comme le mentionne Jenkins de « culture de la participation et de la collaboration »[5] en raison des médias numériques, des médias sociaux. Je m’informe aussi par engagement social pour connaitre un enjeu d’actualité et d’autres fois, il n’y aura aucun engagement, je voulais tout simplement lire l’article par intérêt. S’informer est donc simple, mais elle n’est pas consommée de la même manière ou pour les mêmes raisons comme le mentionne Nicole Gallant, Guillaume Latzo-Toth et Madeleine Pastinelli : « Le fait de s’informer semble constituer en quelque sorte le “degré 0” de l’engagement social ou politique, certains s’informant sans pour autant être engagés alors que, à l’inverse, tous ceux qui sont engagés sont de grands consommateurs d’actualité […] ».[6] es régimes des médias sociaux ou des moteurs de recherche comme Google, à mon avis, viennent à la fois simplifier la recherche d’informations et de partage et viennent par le fait même complexifier « l’espace communicationnel sur Internet »[7]
Google
Comme je l’ai déjà mentionné plus haut, le moteur de recherche que j’utilise est Google. J’ai déjà essayé Duckduckgo, mais cela n’a pas durer, car Google m’offre des outils qui sont simples à trouver, par exemple Google Doc pour mes travaux scolaires, Google Scholar (que j’utilise souvent pour des recherches plus avancées), Google Map (pour rechercher un itinéraire ou trouver des restaurants proches d’où je suis), Google traduction (souvent pour l’anglais et le français), Gmail et d’autres. Bien évidemment, ce sont eux que j’utilise le plus avec Google, mais il en offre davantage aussi et c’est pourquoi, Google se rattache bien au concept de la convergence. En effet, comme explique Jenkins : la convergence « s’applique non seulement à la technologie, mais possède aussi des dimensions sociales et culturelles. »[8] D’ailleurs, le Google Traduction ou Map possède ces dimensions, par exemple en faisant la traduction d’une langue à une autre cela se rattache à la culture.
De plus, j’ai un Gmail c’est ainsi plus simple d’accéder à mon courriel directement par Google lui-même. Celui-ci est un « un agrégateur de contenus : il ne produit pas de contenus journalistiques, mais regroupe des articles provenant de multiples sources. »[9] Même si je cherche de l’information en lien avec un projet scolaire ou pour clarifier un sujet à l’heure du souper avec ma famille, je vais utiliser les mots clés plus couramment pour trouver ce que je cherche. Il est rare que j’aille dans l’onglet « Actualités » de Google pour des articles. Habituellement, je vais écrire le mot clé que j’ai attendu à la télévision ou que mes parents ont parlé à la table ou que j’ai lu vite fait sur un de mes médias sociaux pour aller sur La Presse par exemple, et lire l’article d’actualité. Je n’utilise pas d’outils de recherche nécessairement, je ne vais pas organiser ou classer ma recherche selon le pays ou la langue par exemple. Les outils que je vais prendre sur Google pour de la recherche vont être l’onglet « Images » et « Tous ». Puis, je ne vais jamais aller plus loin que les 1, 2 et 3 premières pages que Google m’offre quand je fais une recherche, car plus loin que cela l’information n’est pas pertinente à mon avis. Si je reste prise, je vais tout simplement changer mes mots clés et recommencer.
 En conclusion, m’informer passe généralement par le numérique et très rarement par les médias traditionnels. Je préfère trouver mon information sur le Web en passant par le moteur de recherche Google soit sur un ordinateur ou sur un appareil intelligent pour soit des recherches avancées pour des travaux scolaires ou pour connaitre ce qui se passe (l’enjeu) ou tout simplement par intérêt, curiosité et clarification. Je porte attention aux sources également. Bien évidemment, je reçois un plein d’informations et il peut être, je crois, difficile de distinguer les bonnes informations pertinentes, ou divertissantes des fausses ou des moins soutenues. Cette culture de participation et de collaboration est peut-être merveilleuse, mais peut-être qu’elle nous handicape aussi, car nous sommes mélangées dans les sources valables et les fausses nouvelles et nous ne sommes pas portés à approfondir, toutes, nos recherches.
  Bibliographie
GALLANT, Nicole, Guillaume LATZO-TOTH et Madeleine PASTINELLI, « Circulation de l’information sur les médias sociaux pendant la grève étudiante de 2012 au Québec » Centre d’étude sur les médias, Université Laval, 2015
JENKINS, Henry, « Confronting the Challenges of Participatory Culture: Media Education for the 21st Century (Part One)», Confessions of an aca-fan, 2006. http://www.henryjenkins.org/2006/10/confronting_the_challenges_of.html
LÁSZLÓ Barabási cité par Siemens, 2004, tiré de JENKINS, Henry, « Confronting the Challenges of Participatory Culture: Media Education for the 21st Century (Part One)», Confessions of an aca-fan, 2006. En ligne. http://www.henryjenkins.org/2006/10/confronting_the_challenges_of.html
 SIEMENS, George “I mean, really, where did we think all of this was going to go?”, 14 mars 2008 http://www.connectivism.ca/?m=200803, dans ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Notes de cours, « S’informer à l’ère de Google et des médias sociaux », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
VIVIDATA, « Recherche : Auditoire de nouvelles à partir d’un appareil mobile est engagé et prisé des annonceurs », 2018. En ligne. https://vividata.ca/fr/nouvelles/vivintel-rapports-et-infolettres/ consultée le 2018/03/02
ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Notes de cours, « S’informer à l’ère de Google et des médias sociaux », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
 Note de bas de page
[1] Vividata, https://vividata.ca/fr/nouvelles/vivintel-rapports-et-infolettres/ 2018 dans Zahar, Hela, Note de cours, 2018
[2] Zahar, Hela, note de cours, 2018
[3] Ibid.
[4] László Barabási cité par Siemens, 2004, tiré de Henry Jenkins 2006
[5] Henry Jenkins, 2006 dans Zahar, Hela, notes de cours, 2018
[6] Nicole Gallant, Guillaume Latzo-Toth et Madeleine Pastinelli, 2015
[7] Siemens, George, 14 mars, 2008 dans Zahar, Hela, note de cours, 2018.
[8] Jenkins, 20006, cité dans Zahar, Hela, note de cours, 2018.
[9] Zahar Hela, note de cours, 2018
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Billet 3 – Angoisses et vertiges du numérique
La description des régimes des médias numériques que j’utilise m’a permis de développer mon panorama et de me questionner sur les promesses et vertus et maintenant sur les angoisses de mon utilisation numérique. En effet, le numérique est encore très nouveau dans nos sociétés et c’est pour cela qu’il est important que nous nous posons des questions. Je vais aborder l’importance des espoirs et des inquiétudes du numérique et le concept d’identité numérique c’est-à-dire « l’ensemble des traces relatives à une personne sur Internet »[1]. Elle se décompose également en trois types qui seront mentionnés. L’identité numérique, comme le mentionne Cardon, est « une coproduction [entre] les stratégies des plateformes et les tactiques des utilisateurs »[2] Ainsi, plusieurs facettes de l’identité numérique seront abordées.
Espoirs et inquiétudes numériques
Le numérique peut être d’une grande aide pour encourager les gens à participer dans des mouvements ou de suivre des personnes qui défendent des causes avec lesquels on se rallie. Par exemple, le compte PETA (pour les droits des animaux) qui se retrouvent sur plusieurs plateformes dont Instagram. Celui-ci permet aux gens de se rendre compte de la cruauté que des personnes ou des entreprises font subir aux animaux. Même l’acteur, Leonardo DiCaprio, qui publie sur ses plateformes (Twitter, Instagram, Facebook) des publications pour l’environnement.[3] En effet, je crois qu’un des espoirs du numérique c’est que cela permet aux gens de se rendre compte des enjeux et problèmes auxquels nous devons faire face pour y en prendre conscience et agir. Même si c’est dans la simple action d’aimer et de partager, dans des messages privés à des amis, des publications. Ce n’est pas tout le monde qui a cet esprit de militantisme en eux, dont moi, mais je suis capable de participer et supporter en écoutant, en aimant et en partageant au privé (Messenger). Par exemple, tout récemment, j’ai dénoncé un compte Instagram qui faisait la promotion de maltraitance des animaux en le signalant au régime Instagram. Un autre espoir est que la nouvelle technologie et l’arrivée d’Internet vont favoriser les soulèvements, les révolutions, les dénonciations, les associations, la solidarité et autres. Même si Dominique Cardon, membre du Orange Labs à mentionner que « la Révolution française s’est faite sans Internet, la Commune de Paris sans Twitter, la Révolution espagnole sans Facebook (Caccamo, 2014, p.3) », cela ne change rien aux faits que maintenant les sociétés ont évolués, innovées et « sont toujours interconnectées par la mondialisation et la globalisation accélérée entre autres et surtout grâce au numérique. »[4] Ainsi, il est inévitable que les sociétés intègrent la technologie numérique à mon avis. Je crois qu’il est mieux d’intégrer ce que le numérique peut faire de positif dans les sociétés et tout simplement avancer avec ceux-ci. Nous ne pouvons plus revenir dans le passé. Il faut s’adapter avec les changements constants. Et d’ailleurs, j’ai remarqué deux mouvements de solidarités frappants dans toutes mes plateformes numériques au cours des années avec le #JesuisCharlie et tout récemment le #Metoo. Je crois que les plateformes ont permis de rendre ces sujets plus visibles en partageant, aimant et commentant et cela permet en tant qu’individu et société de se questionner et peut-être prendre action.
Bien évidemment, il peut y avoir aussi des inquiétudes face au numérique. J’en ai même un exemple personnel relié aux publicités. J’avais entendu parler, par l’intermédiaire d’une vidéo d’une youtubeuse, d’un site qui vend du linge en ligne, nommé Romwe. Cela m’avait intéressée et donc, je suis allée voir le site. Quelques heures après, je suis retournée sur YouTube et Instagram et soudainement, j’avais plusieurs publicités de ce site. Ainsi, il y a un algorithme qui a enregistré les actions que j’ai faites sur Internet et qui est venu « personnaliser » mes publicités à mes intérêts. YouTube fait même des sondages avant que tu puisses regarder ta vidéo en ligne pour mieux connaitre tes goûts ou ce que tu utilises comme produits, pour mieux les orienter. Ceci représente l’identité calculée fait par l’algorithme.[5] Chaque fois que je vais sur mon compte bancaire, il y a un algorithme qui sauvegarde ce que je fais. Ainsi, comme le mentionne le site « Identitas.fr par exemple », « les traces numériques représentent les informations relatives à un individu, laissées par celui-ci lors de sa navigation sur les différents régimes numériques (Internet, carte à puce, etc.) »[6] Et c’est pourquoi il peut y avoir des fraudes et des voleurs d’identité numérique.
Identité numérique
L’identité numérique est de nos jours très importante pour ceux qui utilisent les plateformes numériques. Elle est la représentation de toi en virtuel, mais elle peut être également une version différente de ce que tu projettes en « vraie vie ». En analysant mon identité numérique, je peux dire que je suis plus dans l’identité déclarative, c’est-à-dire les données que j’ai décidé de mettre ou non volontairement et celle par les tiers (amis, familles) qui sont laissés volontairement ou non.[7] Selon moi, mon identité est plutôt restreinte, car j’essaye de ne pas trop m’exposer. Bien évidemment on peut retrouver plusieurs choses, dont mes passe-temps, mes publications, selon les photos que je publie, par exemple. On peut retrouver ma date de fête et mon réseau d’amis proches entre autres. Même si me je considère plus dans l’identité déclarative, je fais également partie de deux autres types. Je vais laisser des traces de navigation et téléchargement de vidéo, YouTube, par exemple et donc, je fais partie aussi de l’identité agissante.[8] Puis, également de l’identité calculée, car chacune de mes plateformes ont un algorithme qui font des calcules sur ce que j’aime, par exemple.[9] Ainsi, l’identité numérique est très complexe. Par contre, j’essaye d’être la plus discrète possible dans les données que je fournit en voici un exemple.
En fait, ça fait depuis 3 ans (2015) que j’essaye de limiter mes informations au public. Il y a eu un temps où est-ce que tout le monde pouvait voir mes photos sur Facebook et mon « À propos », maintenant je l’ai restreint à « moi seulement » et à « amis ». Par exemple, sur mon Facebook, dans « À propos », l’onglet « Informations générales et coordonnées », il y n’a rien d’autre que ma date de naissance, les langues que je parle, mon sexe, ma famille et la région où j’habite. Le reste, comme ce qui m’intéresse, croyances religieuse, opinions politiques, je n’ai absolument rien mis. Mes coordonnées sont « à moi seulement », même chose avec certains albums photos. Par contre, c’est peut-être assez d’informations pour laisser des traces et en associant ma famille à mon compte, je les expose aussi. Un autre exemple est mon Twitter (j’ai seulement deux publications avec ma date de naissance). Par contre, sur mon premier compte, je laisser plus de traces, car j’ai mis plus de tweets qui s’arrête en 2014. La seule plateforme où est-ce que je m’expose plus est mon Instagram. Je dis mon âge, dans quelle région j’habite et l’établissement scolaire et j’ai changé mon compte pour public. Je trouve que cela est plus simple pour m’abonner à d’autres personnes (à d’autres communautés). Puis, si je ne me sens pas en confiance avec une personne qui me suit, je peux tout simplement l’enlever. Encore une fois peut-être serait-il mieux que je ne mettre rien du tout? Cependant, cela peut être encore plus louche et je pourrais être considérée comme un faux compte avec si peu d’informations, un « catfish »! Je me dis une personne plutôt privée dans mon identité numérique. Je m’affiche simplement. Cependant, en analysant mes données, j’ai remarqué en inscrivant mon nom dans le moteur de recherche Google, qu’il y a des informations sur moi, dont des images, qui proviennent de Facebook, Instagram et Twitter, mon lien Twitter et mon ancienne page Facebook. Mon Facebook est la première information qui ressort. Après les images me correspondants. Juste en inscrivant mon nom et en allant sur les photos, je peux en voir 8 photos. Par contre, quand je vais dans les mots clés que Google m’offre, je retrouve des photos que j’ai déjà enregistrées auparavant qui équivaut à 4. Par la suite, en revenant sur l’onglet « Tous », je retrouve dans mes résultats, encore un lien Facebook, puis mes deux comptes Twitter (un qui n’est plus actif), mon compte Instagram et mon compte Pinterest. Puis, en haut à droite de la page, il a ma photo de mon compte Gmail avec mon courriel et date de naissance rattacher. Même si je fais attention à mon identité numérique, les régimes des plateformes en lien avec Google transmettent des informations.
Les manières que je transmets mes informations de moi va se retrouver dans les archives des plateformes numériques que j’utilise, on peut le voir avec mes données sur Google. En effet, mes plateformes ont pour principe d’être orienté avant tout vers le sociale, en fait, comme le mentionne Mitchell (2009) et Venturini (2012) « les régimes numériques sont caractérisés par la traçabilité des actions des utilisateurs. Les pratiques interactives engendrent la production de traces qui permettraient de saisir la vie collective sur ces espaces. »[10] Mes traces numériques viennent ainsi se catégorisées dans des types d’archives que mentionne Beer et Burrows. Ainsi, je vais avoir des archives « transactionnelles » par achats en ligne; des archives « de données de tous les jours » soit mon Facebook, mon Instagram, mes recherches Google et plusieurs autres; des archives « d’opinions constituées » donc tout commentaires laissé sous la publication d’un site de nouvelles ou d’une plateforme que j’utilise, ce qui est très peu dans mon cas; et finalement des archives « de production participative » soit mes recherches sur Wikipédia, par exemple.[11] Je pense que dans mon cas, les archives qui vont le plus nombreuse seront les « données de tous les jours », car j’utilise mes plateformes sociaux numériques à chaque jour et donc je laisse énormément de traces.
 Pour conclure, les médias numériques sont un moteur qui nous permet soit de manière avantageuse ou non de nous rendre plus « militantisme », nous rendre plus conscients sur des enjeux du monde, de nous laisser la chance (dans nos actions et pratiques numériques) de mieux s’exprimer, participer, échanger et ils ont permis d’élargir nos actions. Par contre, « les individus ne peuvent plus se déplacer dans la société sans laisser de traces numériques (Estrin, 2014, Li, Dey et Forlizzi, 2011). »[12] Notre identité est marquée, enregistrée numériquement et elle se retrouve toujours quelque part même si nous avons supprimé des informations de notre compte. Ainsi, tous les commentaires, les partages, les blocages, les dénonciations que nous faisons à l’aide du régime numérique que nous utilisons, nous rendre plus visibles. Donc, sommes-nous plus en danger ou non?
Bibliographie
BEER et BURROWS, 2013 dans ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Notes de cours, « Angoisses et vertiges du numérique », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
CACCAMO, E. « L’emprise numérique. Comment Internet et les nouvelles technologies ont colonisé nos vies » de Cédric Biagini. En ligne : http://cygnenoir.nt2.ca/sites/cygnenoir.nt2.ca/files/cn_caccamo-biagini2012_0.pdf (consulté le 2017/12/05). https://lectures.revues.org/9804
Twitter, « Leo Dicaprio account », 2018. En ligne. https://twitter.com/leodicaprio . Consulté le 3 mars 2018.
ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Notes de cours, « Angoisses et vertiges du numérique », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
Note de bas de page
[1] Zahar, Hela, note de cours, 2018
[2] Cardon, dans Zahar, Hela, note de cours, 2018
[3] Twitter, « Leo Dicaprio», 2018
[4] Zahar, Hela, notes de cours, 2018  
[5] Ibid.  
[6] Ibid. 
[7] Ibid. 
[8] Ibid
[9] Ibid
[10] Mitchell (2009) et Venturini (2012), dans Zahar, Hela, note de cours, 2018
[11] Beer et Burrows, 2013
[12] Zahar, Hela, notes de cours, 2018
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Billet 2 - Promesses et vertus du numérique
L’Internet n’est pas venu dans nos sociétés sans y apporter plusieurs questionnements éthiques, économiques et politiques. En plus de la complexité de l’Internet, il s’ajoute chaque régime, chaque algorithme des sites et des plateformes que nous utilisons. Ainsi, les enjeux numériques deviennent de plus en plus importants et ont un impact sur nos pratiques. D’ailleurs, dans ce billet, je vais soulever l’aspect de la gratuité et une de ses conséquences sur l’impact des technologies numériques de mes pratiques courantes.
Gratuité?
La gratuité sur Internet est-elle éthique? Cette question m’a été posée lors d’un de mes cours à l’université et elle ne peut être répondue simplement. Par contre, dans l’optique éthique, selon moi, la gratuité sur Internet apporte plus de biens faits que de mauvais faits, c’est-à-dire que l’Internet est a priori un réseau d’échange, d’une logique communautaire, mais prit dans une logique marchande aussi, comme le mentionne Dang Nguyen, Dejean et Pénard, dans « La gratuité sur Internet : de la logique marchande à la logique communautaire », 2010. Je pense que la logique communautaire est plus profitable, pour les usagers d’Internet (les internautes) pour soit de la recherche de l’information, par exemple Wikipédia soit pour faire la promotion de la création musicale ou soit pour toutes pratiques numériques (échanger, naviguer, observer). Je suis avant tout pour la culture de la gratuité sur Internet, car je crois que tout le monde, peut importe le moyen, dont l’Internet, a le droit à la liberté d’expression et droit aux savoirs. De plus, les médias numériques à notre époque sont une extension de soi, ils sont le langage commun de plusieurs sociétés.[1] Son accès est peu couteux. Puis, certains sites et certaines plateformes numériques ont un régime qui nous permette d’ouvrir un compte et produire de façon gratuite et c’est cela qui les rend si populaires. Naturellement, je fais partie de cette culture de gratuité qui, à mon avis, dans un principe plus utilitariste peut-être, offre plus de bonheur que de malheur. Par exemple, permets de « favoriser l’échange entre utilisateurs et le libre accès à la connaissance. »[2] et même « le partage des fichiers pourrait favoriser une grande diversité des produits culturels. »[3]
Cependant, comme j’ai mentionné plus haut, il y a ce principe de logique marchande qui s’ajoute ou bien cette convergence économique du numérique.[4] Je crois que c’est un principe important à comprendre et ne peut pas être minimisé. Les sites et les plateformes numériques font de la promotion par les publicités et il y a certaine chose que l’internaute peut payer sur le site, donc l’inscription est gratuite, mais le site en lui-même ne l’est pas au complet. Un bon exemple est Facebook, je n’ai jamais payé pour m’ouvrir un compte sur ce site, mais il y a des publicités en lien avec mes intérêts ou selon ce que j’avais aimé. Ainsi, il y a utilisation de mes données à des fins monétaires et en tant qu’utilisatrice je peux payer pour jouer à des jeux. Il y a ainsi, une notion de fausse gratuité que les Internautes, incluant moi-même, ne porte pas nécessairement attention, car comme le mentionne Proulx et Goldenberg, dans « Internet et la culture de la gratuité », la gratuité apporte un sentiment de plaisir.[5] 
L’impact des technologies numériques
Je suis née dans cette ère technologique et de l’Internet et de cette culture de gratuité. Le fait que l’accès au site, la consultation et la communication soient gratuit, fait en sorte, du moins pour moi, d’être plus souvent sur les médias numériques que je consulte et avoir un peu moins de contrôle dans mes pratiques numériques. En toute honnêteté, cette gratuité des sites et plateformes numériques (leur régime) m’a grandement influencée dans ma consommation numérique. J’ai développé un niveau de dépendance au numérique. J’utilise chaque jour le numérique. Je me promène sur différentes plateformes ou médias numériques plusieurs fois en une journée. Par contre, je suis capable aussi de m’en passer et de ne pas stresser. De plus, le libre accès, l’immédiateté, la consommation instantanés et rapides aux contenus numériques ont accentué mes pratiques, c’est-à-dire que je vais écouter un vidéo sur YouTube, par exemple un de Buzzfeed sur leur chaine Tasty, essayer en même temps de le reproduire et par la suite le partagé avant, pendant et après sur Instagram story. Ainsi, je vais consommer et produire sur deux différents médias numériques. De plus, un autre impact de cette gratuité mélangée avec les technologies est qu’elle me permet de communiquer et de connaitre le monde sans y aller sur place, mais m’isole aussi, car je reste en arrière d’un écran et je n’explore pas en vrai. Ainsi, je vais pouvoir aller sur une même plateforme et retrouver plusieurs éléments provenant de différents médias. Par exemple, si je continue avec l’exemple de Buzzfeed avec leur chaine Tasty, je vais pouvoir trouver la même information sur Facebook avec les mêmes vidéos. En effet, ce concept d’hybridation qui est « un type de convergence de médias par lequel émerge un nouveau support contenant des éléments combinés provenant de différents médias. »[6] viens flouer les frontières entre les plateformes et le consommateur, car nous nous retrouvons sur plusieurs nouveaux médias avec une information similaire.
En conclusion, les régimes des médias numériques offrent de belles promesses et vertus, mais il faut faire toujours attention, car il y a toujours deux visages à la même médaille. Je pense que la gratuité est bénéfique tout simplement pour le droit à nos connaissances. Puis, la gratuité vient changer la façon de consommer sur l’Internet. Elle vient changer nos pratiques et ceux-ci sont propulsés par cette nouvelle technologie.
  Bibliographie
DANG NGUYEN, Godefroy, Sylvain DEJEAN et Thierry PÉNARD, « La gratuité sur Internet : de la logique marchande à la logique communautaire », Annales des Mines — Réalité industrielles, vol.2, 2013, p.120. En ligne. https://www.cairn.info/revue-realites-industrielles1-2013-2-page-42.htm. Consulté le 1er février 2018.
JENKINS, 2001 cité dans  ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Notes de cours, « Promesses et vertus du numérique », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
PROULX Serge et Anne GOLDENBERG « Internet et la culture de la gratuité », Revue du MAUSS 2010/1 (n° 35), p. 503-517.
ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Notes de cours, « Promesses et vertus du numérique », Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
 [1] Zahar, Hela, notes de cours, 2018   
[2] Proulx, Goldenberg, 2010
[3] Zahar, Hela, notes de cours, 2018 
[4] Jenkins, 2001dans Zahar, Hela, notes du cours, 2018  
[5] Proulx et Goldenberg, 2010  
[6] Zahar, Hela, note de cours, 2018
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Billet 1 - Panorama des médias numériques
J’utilise plusieurs médias numériques au cours d’une journée et en analysant mon panorama personnel, je peux dire reconnaître cinq familles : le communautaire, le « networking », le partage d’images, le partage de vidéos, et le microblogue. Puis, Google serait au centre, car il remplit toutes tâches de ces familles-là. C’est le moteur. Ainsi, je vais expliquer selon la composition de mon panorama, ma classification et mon utilisation.
Composition 
Le classement des médias a été organisé selon leur fonction première ainsi que l’utilisation que j’en fais. Par exemple, YouTube a pour fonction de partager des vidéos, peu importe leurs contenus, qu’il s’agisse de musique, de tutoriels, de segments d’actualités ou autres. Tandis que Instagram a pour fonction première d’afficher les photos, même chose que Pinterest. Quant à Snapchat, il s’associe aux deux familles : partage de photos et partage de vidéos. Facebook maintient une principale fonction basée sur la communication et les échanges avec ses amis, en partageant, en commentant, en aimant et en publiant. L’application Messenger, qui fait partie intégrante de Facebook, est utilisée pour envoyer des messages rapidement. Twitter a pour première fonction le microblogue, donc écrire des choses qui partagent tes sentiments et tes pensées. Wikipédia présente une fonction de publication des textes sur des sujets différents, mais je l’ai rattaché à la famille du communautaire, car tout le monde peut publier sans même avoir les fonctions officielles, et ce, sans abonnement (gratuit). Quant à Google, il est le centre de tout, sa fonction est être un moteur de recherche. Si j’utilise mes médias par l’ordinateur, je vais passer par ce moteur de recherche. Puis, pour aller sur le site de Wikipédia, c’est par Google que je vais passer automatiquement ma recherche. Celui-ci offre plusieurs applications ou services, dont Gmail. D’ailleurs, sa principale fonction est l’envoi de courriel.
Classification
La classification que j’ai faite est très similaire à celle vue durant le cours de médias numériques. Il y a certaines catégories que je n’ai pas, car je n’utilise pas ces médias, comme ceux de la catégorie blogue. Je me suis concentrée aux médias que j’utilise le plus couramment. Ainsi, il y a le communautaire : Wikipédia. Le networking : Facebook, Messenger, Gmail.  Le partage de photos : Instagram, Pinterest et Snapchat. Le partage de vidéos : YouTube et aussi Snapchat. Et finalement, le microblogue : Twitter.
Utilisation 
J’utilise chacun de ces médias, généralement sur mon appareil intelligent ou sur l’ordinateur portable (sauf Snapchat, car celui-ci s’installe juste sur un appareil intelligent). J’ai mis trois plateformes dans le partage de photos dont, Pinterest, Instagram et Snapchat, car chacune dispose de cette principale fonction : publier et partager des images. Chacune peut mettre de l’avant des photos personnelles des gens, des décors, des paysages, etc. Ainsi, si j’utilise Instagram pour mettre une photo, je vais d’abord la capter à l’aide de mon appareil intelligent et de même pour Snapchat. Quant à Pinterest, il demeure un outil de recherche. Je n’y fais aucune publication de photos. De plus, j’ai choisi de placer Wikipédia dans la famille du communautaire et seulement lui, car ce média offre de l’information véritable et souvent très juste, malgré les nombreux commentaires négatifs. Si je cherche une information rapide ou même un guide pour un projet, Wikipédia répondra le mieux à ma démarche, car il clarifie l’ensemble des informations recueillies.
Utilisation de mes médias courants
Les trois médias que j’utilise le plus et que j’apprécie sont : Instagram, YouTube et Messenger. Je peux passer des heures à écouter des vidéos YouTube et en même temps regarder mes messages instantanés sur mon Instagram. Malgré l’irrégularité du temps d’utilisation, j’ai recours à ces trois médias chaque jour. Les autres médias numériques (que j’ai énuméré), je vais y accéder quelquefois par semaine. J’utilise plus souvent Instagram, car, j’aime la simplicité de l’application et de sa fonction d’infomédiation qui me permet de retrouver des articles selon les intérêts du moment ou tout simplement de « suivre » une personne (famille, amis, célébrités). Comme le mentionne Serge Proulx, dans son texte L’irruption des médias sociaux, « l’intimité du médias » et « l’immédiateté des réponses » sont un élément important pour la présence des utilisateurs et c’est cela que je retrouve sur la plateforme Instagram. (Serge Proulx, 2012, p.14) YouTube, je m’y réfère essentiellement pour me divertir. Les vidéos YouTube font partie de ma routine quotidienne. Messenger, c’est généralement pour discuter avec mes amis, pour les projets d’équipe et pour le travail. Il est toujours plus simple de rejoindre les gens par cette application. Quant à Google, c’est mon lien conducteur si je n’ai pas l’application de mes médias sur mon appareil intelligent ou autre appareil, comme un ordinateur. Google me permet d’accéder et me connecter facilement aux médias numériques. J’ai recours à Google comme premier moteur de recherche, car je le trouve accessible, clair et efficace. Puis, à mon avis, je trouve que Google offre des services simples et agréables à employer comme Gmail ou Google Map, Google Traduction, etc.
Communautés
En raison de mon utilisation de chacun de mes médias, je fais partie de chacune de leurs communautés. Mes pratiques et la liberté que leurs régimes m’offrent, me permettent de me créer un compte et d’entrer dans la communauté Facebook, par exemple. Instagram m’offre la même accessibilité même tout en me permettant d’aller vers d’autres communautés spécifiques dépendamment de la personne suivie. Par contre, je ne suis pas impliquée de façon active dans chacune des communautés. Ainsi, je ne vais pas toujours commenter, aimer, partager ou répondre aux messages, mais le fait que j’aie un compte et que je sois active en ligne m’implique automatiquement dans la communauté.
Enfin, je ne peux pas dire que je suis totalement à l’aise avec le contrat de mes principaux médias, comme Facebook, Instagram, Snapchat et même Google, qui gardent tes photos et tes informations en mémoire. Je sais bien qu’il y a une quelconque surveillance faite de leur part. D’ailleurs, les régimes mettent en place des dispositifs qui ne sont pas neutre (Serge Proulx, 2012, p.19). Ainsi, les données que nous croyons détruites peuvent réapparaître. (Serge Proulx, 2012, p.19) Cependant, de façon générale, les régimes de chaque média numérique que j’utilise ne me contraint pas dans la liberté de mes pratiques et ni dans l’accessibilité des différentes communautés. Ainsi, je ressens peu de contraintes dans mes actions. Je peux accéder, publier, regarder, commenter et toutes autres actions quand je le veux. Les médias que j’utilise, soit de façon quotidienne ou hebdomadaire, m’offrent une liberté vers la découverte et le savoir. Ainsi, je ne me sens pas prise piège dans leur régime, mais peut-être faudrait-il que je me questionne davantage?
 Bibliographie
ZAHAR, Hela, « Médias numérique : problèmes et enjeux », Notes de cours, “Panorama des médias numériques”, Université du Québec en Outaouais, Hiver 2018
PROULX, S. « l’irruption des médias sociaux » Chapitre I. dans Heaton, L., Millette, M., & Proulx, S. (2012). Médias sociaux: enjeux pour la communication. PUQ. pp. 9-32.
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