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SÉANCE #12 | Bilan du cours

La séance numéro 6, intitulée l’identité dans un monde d’avatar, a particulièrement retenu mon attention.

En effet, le thème abordé, en l’occurrence l’impact de l’identité numérique sur l’identité « réelle » d’un individu, a suscité chez moi un vif intérêt. Cette séance a aussi créé aussi chez moi une inquiétude face aux connexions en ligne. Il m’est difficile de comprendre qu’un univers numérique puisse avoir autant d’influence sur l’existence d’un individu. J’appartiens à la génération qui a grandi avec le début des réseaux sociaux.

Il y a quelque temps,  je pensais que l’identité numérique était primordiale pour connaitre un individu. J’avais tendance à oublier l’identité « réelle » de la personne. La personne que l’on apprend à connaître seulement  à un face-à-face. Avant de rencontrer quelqu’un, on a parfois une tendance naturelle à se faire un avis sur cette personne en consultant son profil Facebook ou Instagram pour voir les différentes publications. Par la suite, je me suis retrouvée dans l’obligation de constater que la vie décrite sur les réseaux sociaux était hautement superficielle. Je n’y affiche que mes bons moments jamais les mauvais. Les réseaux sociaux sont parcellaires, ils résument quelques instants de notre existence ce que l’on a envie de raconter.  Accorder trop d’importance à une identité numérique est, à mon avis, une erreur à ne pas commettre puisque nous ne sommes pas un ensembles images retouchées.

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SÉANCE #11 | Médias numériques et démocratie

L’utilisation d’internet prend une place de plus en plus grandissante dans notre quotidien. Aujourd’hui, il est évident que les campagnes électorales ont besoin des réseaux sociaux pour aller rejoindre le plus grand nombre d’électeurs, et de mobiliser les troupes, c’était tout de même une histoire différente il y a 10 ans.

Barack Obama a réussi à faire ce que personne avant lui n’aurait pu penser faire, soit, en plus d’utiliser son site internet. Il a su utiliser les médias sociaux de masse tels que Facebook et Twitter. En utilisant ces plateformes, la campagne peut toucher rapidement des millions d’internautes afin qu’ils soient rapidement redirigés vers son site officiel. Obama a réussi, à l’aide des réseaux sociaux, d’être plus proche de ses électeurs. S’il est vrai de dire que depuis 2008 l’utilisation de Facebook, Twitter ou Instagram par les politiciens a énormément évolué, il n’en reste pas moins que les effets apportés par ceux-ci ne sont pas toujours positifs. Souvent, les partis politiques partagent les bons côtés de leur point de vue. Les internautes partagent le contenu sans se questionner. Les réseaux sociaux accentuent aussi le fait que les utilisateurs seront soumis seulement au même point de vue qu’eux (ils ont eux-mêmes choisi quel parti ils voulaient suivre) et donc il y a de moins en moins de place pour les discussions, les argumentations ou les débats.

Il n’en reste pas moins que l’utilisation des réseaux sociaux doit encore faire du chemin, mais peut-être que dans quelques années ces médiums deviendront aussi importants et officiels que la télévision et la radio, et qui sait prendront toute la place.   Bibliographie Ferrand, Olivier et Peretz, Pauline « Obama, une campagne révolutionnaire » Libération. Janvier 2009. URL : https://www.liberation.fr/societe/2009/01/21/obama-une-campagne-revolutionnaire_304304. Consulté le 18 novembre 2019.

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Séance #08 - L’éthique des réseaux

Les plateformes numériques apportent une grande visibilité aux artistes de notre société. Leurs publications sont vues, partagées et enregistrées sur le Web par des milliers d’internautes. La visibilité et le partage amènent à réfléchir sur la question de la propriété intellectuelle.

Daniel Duthil est expert dans le domaine des problèmes juridiques des technologies de l’information. Il souligne que «  les droits de propriété intellectuelle recouvrent un droit absolu de l’auteur vis-à-vis de l’utilisation de son œuvre » (2001 : En ligne, 7e par.). La décision revient à l’auteur de diffuser ou non son œuvre sur des plateformes numériques comme Spotify. Ensuite, l’auteur peut décider si son œuvre est d’usage public, privé ou consultation seulement. Toujours selon l’expert, l’œuvre ne peut être «  modifiée, rediffusée, reproduite ou renvoyer sans l’approbation de l’auteur  » (2001 : En ligne, 8e par.). Il devient alors frauduleux d’utiliser le copyright sans une autorisation préalable. Également, il est interdit d’utiliser une citation, une l’image, un son, une photographie ou une base de données sans indiquer la provenance. Les conséquences peuvent être désastreuses. Prenons l’exemple du cas de Pedro Sanchez, chef du gouvernement espagnol. Il a coécrit un livre et « reprend, sans guillemets ni citer de source, des paragraphes entiers du discours d’un diplomate espagnol » (La Presse, 2018 : En ligne, 3e par.). Ce scandale a fait réagir les internautes du monde entier sur plusieurs plateformes numériques mettant en doute la véracité et la capacité de son gouvernement et poussant à la démission un ministre.

J’accorde une importance particulière aux plateformes qui permettent de diffuser, publier et promouvoir les œuvres des artistes. Elles ont le pouvoir de partager des idées et inspirer plusieurs à se dépasser. Par contre, il y a une limite à ne pas franchir entre l’inspiration d’une œuvre et la copier pour se l’approprier.

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Bibliographie

Duthil, D. & Lotte, L. (2001). Création, droits d’auteur et propriété intellectuelle sur Internet. Cités, 8, (4), 103-111. doi:10.3917/cite.008.0101. En ligne. URL : https://www.cairn.info/revue-cites-2001-4-page-103.htm. Consulté le 14 octobre 2019.

La Presse. (2018). Espagne : accusé de plagiat, le Premier ministre reconnaît une « erreur » dans un livre. En ligne. URL: https://www.lapresse.ca/international/europe/201809/20/01-5197328-espagne-accuse-de-plagiat-le-premier-ministre-reconnait-une-erreur-dans-un-livre.php. Consulté le 14 octobre 2019.

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Séance #07 - La vie privée au temps de Facebook

Des informations personnelles comme le nom, prénom, âge, date de naissance, numéro de téléphone et adresse de courrier électronique sont demandées pour créer un compte Facebook. Peu d’utilisateurs savent que ces informations font partie du domaine de la vie privée, et que, ces données utilisées sans consentement, constitue une atteinte à la vie privée (Association des juristes d’expression française de l’Ontario (AJEFO), 2018).

Les utilisateurs laissent trop souvent leurs renseignements personnels sans raisonnement sur les réseaux sociaux qui ont un système de sécurité vulnérable. Ils peuvent devenir les premières victimes d’une cyberattaque. Comme ce fût le cas pour le site de rencontres extraconjugales Ashley Madison qui a été piraté en août 2015. Les hackers de l’équipe « The Impact Team » menaçaient la fermeture de ce site immoral contre la publication des données personnelles des 30 millions d’utilisateurs à travers le monde (N.d, 2017). Dans l’affaire Ashley Madison, les pirates informatiques ont publié plus de 30 gigaoctets d’informations personnelles. La divulgation de renseignements personnels comme ceux des relations extra-conjugales peut rendre certaines personnes en détresse psychologique. De nombreux utilisateurs ont démissionné et 3 suicides ont suivi la publication. Bref, la privacité des informations personnelles au temps du Web 2.0 est plus importante que jamais. Il est important de ne pas banaliser les données privées que nous fournissons sur un média social. Il faut être conscientisé et prudent dans l’empreinte digitale que nous laissons sur le Web.  

Il serait crucial de sensibiliser les utilisateurs, jeunes et moins jeunes, sur la signification et les conséquences des informations privées divulguées sur la toile. Des milliers de personnes vulnérables se font harponner chaque jour. Les publications, photographies, statuts et vidéos publiés sur les médias sociaux laissent une trace indélébile sur la toile.

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Bibliographie

Association des juristes d’expression française de l’Ontario (AJEFO). (2018). Protection de la vie privée au Canada . En ligne. Repéré à : https://www.cliquezjustice.ca/information-juridique/protection-de-la-vie-privee-au-canada. Consulté le 14 octobre 2019.

N.d. (2017). « Top 10 des plus grandes cyberattaques » Seclud Ahead Of Securtiy. En ligne. 20 septembre 2017. Repéré à : https://secludit.com/blog/top-10-des-plus-grandes-cyberattaques/. Consulté le 14 octobre 2019.

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Séance #6 : L’identité dans un monde d’avatars

Il suffit d’un clic pour créer une vie dans son entièreté sur Internet. Pour y parvenir, il faudra être un bon menteur et se souvenir de ce que l'on a auparavant dit aux inconnus que l’on peut trouver en ligne. Avec l’accessibilité offerte par les plateformes numériques, de plus en plus de gens se font “ catfish ” avec de fausses identités autant en amour qu’en affaire.

D'ailleurs, Nev Schulman, un producteur américain qui a d'abord été piégé, va aider une centaine de personnes à découvrir si oui ou non la personne avec qui ils parlent depuis un moment est celle qu'ils croyaient être depuis le début. Son émission présentée sur MTV, depuis 2012, a aidé plus d'une centaine de personnes à découvrir la personne qui se cachait derrière l’écran. J’ai cru remarquer que sur la vingtaine d'épisodes que j'ai moi-même écoutés, il est arrivé une seule fois que la personne était bel et bien celle qu'elle prétendait être. Il faut comprendre que plusieurs motifs peuvent pousser les autres à avoir une double identité.  Certains individus n’ont pas avoué être différents à leur entourage, pour d'autres c'est l'argent qui les attire et quelques-uns peuvent voir la double identité comme un jeu.

Il faut dire que même si quelqu'un n'a jamais commis un vol d'identité, ce qu'on retrouve sur les médias sociaux est une infime partie de leur vie ou un collage photo de la vie qu’il souhaiterait avoir. Généralement, cette mince partie sera teintée des plus beaux jours, les meilleurs repas mangés et les activités qui font rêver les autres. Ce que la majorité des gens proposent sur les médias sociaux est une version améliorée et sans faille d'eux-mêmes pour plaire. Ce qui est partagé sur les réseaux sociaux est méticuleusement choisi par la personne qui peut montrer ou cacher certaines informations à son auditoire.  

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