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Nestlé
Nestlé : Nouveau CEO, nouvelle direction… et des questions personnelles
Nestlé, c’est un peu particulier pour moi. C’est la première entreprise dans laquelle j’ai travaillé. J’y ai fait ma maturité professionnelle, et même si ce n’était qu’un passage, cette expérience m’a marqué. C’était la grande multinationale par excellence, une sorte de temple du savoir-faire suisse, où chaque décision semblait pesée et réfléchie
Quand j’ai lu dans Le Temps que Laurent Freixe, le nouveau CEO, a dévoilé sa stratégie pour redresser la barre après des mois difficiles, ça m’a fait lever un sourcil. D’un côté, c’est excitant de voir des changements. De l’autre, ça me pousse à réfléchir : est-ce que Nestlé est toujours l’entreprise où je pourrais me projeter dans l’avenir ?
Un plan pour relancer la machine
Monsieur Freixe a pris ses fonctions après une période où Nestlé n’était pas franchement au sommet de sa forme. L’action a perdu plus de 20% de sa valeur en un an, et la confiance des investisseurs s’est effritée. Le nouveau mot d’ordre est «forward to basics» : revenir aux fondamentaux, remettre le client au centre et retrouver ce qui a fait la force du groupe. Exit Mark Scneider, venu de la pharma, une première pour le groupe.
Le plan ? Réaliser 2,5 milliards de francs d’économies d’ici 2027, tout en investissant plus massivement dans le marketing et la publicité. Une grosse partie de l’effort se concentre sur la relance des grandes marques, celles qui font la réputation de Nestlé.
Je trouve ça intéressant, mais ça me rappelle aussi certaines discussions que j’avais entendues à l’époque. Pour moi, qui n’étais qu’un stagiaire, ces plans de restructuration et de réduction des coûts avaient un côté fascinant. Mais je voyais bien que pour les employés en poste depuis des années, ça pouvait être une source d’inquiétude.
L’autonomisation de l’eau : un signal fort
Une des annonces majeures, c’est que Nestlé va autonomiser ses activités liées à l’eau. San Pellegrino, Perrier, Vittel… Ces marques vont devenir une entité commerciale à part, avec leur propre stratégie.
L’eau, c’est un sujet délicat chez Nestlé. Ces marques ont été éclaboussées par des scandales et des critiques environnementales. En les isolant, Nestlé cherche peut-être à limiter les risques et à redorer son blason. Mais pour moi, c’est aussi révélateur de la manière dont l’entreprise cherche à s’adapter, à mettre de côté des activités un peu génante pour leurs nouvelle image, avec peut-être dans l’objectif de les céder.
Mon passage
Je repense souvent à mon passage chez Nestlé. C’était une période d’apprentissage incroyable, où j’ai vu de près comment fonctionne une entreprise de cette taille. Mais aujourd’hui, je me demande si j’aimerais y retourner. La stabilité et la réputation de Nestlé ont toujours été des arguments de poids pour envisager une carrière là-bas. Pourtant, cette impression d’une machine un peu rouillée qui cherche à se remettre en marche me laisse songeur.
Est-ce que ce genre d’entreprise est toujours un bon choix pour un jeune professionnel comme moi ? Ou est-ce qu’il vaut mieux se tourner vers des structures plus petites, plus agiles, quitte à y perdre en sécurité ?
Je n’ai pas encore la réponse, mais je vais suivre de près l’évolution de Nestlé. Parce que malgré les doutes, une partie de moi reste attachée à cette entreprise qui a marqué mes débuts professionnels. Et qui sait, peut-être que cette nouvelle direction ouvrira des portes que je n’avais pas encore envisagées.
Sources :
Le Temps, 19 novembre 2024, "Programme d’économies, plus de marketing et une autonomisation de l’eau : le plan de Laurent Freixe pour relancer Nestlé".
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J'ai gagné 10 CHF à la loterie des crypto
Les cryptomonnaies, c’est un peu comme ces manèges de fête foraine qui font peur mais qu’on prend quand même, juste pour voir si on en ressort en un seul morceau. Et dans cette foire aux sensations, XRP, la cryptomonnaie de Ripple, c’est un peu la grande roue qui tourne sans qu’on comprenne bien pourquoi.
En décembre 2024, XRP s’est offert une ascension spectaculaire, grimpant de 0,5 dollar à près de 2,70 dollars en un mois, avant de redescendre un peu comme un soufflé. Apparemment, cette flambée serait liée à la réélection de Donald Trump (parce que pourquoi pas ?) et à l’espoir que la SEC – le gendarme des marchés américains – lâche l’affaire contre Ripple. Rien de tel qu’une bonne dose de politique et de spéculation pour faire bouillir la marmite.
Une entreprise qui court après son rêve
Ce qu’il faut savoir, c’est que Ripple, l’entreprise derrière XRP, essaie depuis plus de dix ans de séduire les banques avec une solution pour des paiements internationaux plus rapides et moins chers. En gros, ils veulent remplacer Swift, ce réseau bancaire qui met parfois trois jours à envoyer de l’argent, comme si c’était encore l’époque du fax.
Le problème ? Dix ans après, Ripple n’a toujours pas réussi à convaincre grand monde. Les stablecoins, ces cryptos adossées au dollar comme l’USDT ou l’USDC, sont passés par là et ont un peu ringardisé le projet de Ripple. Pourquoi utiliser un réseau fermé quand on peut faire la même chose avec des stablecoins qui circulent sur des blockchains ouvertes comme Ethereum ou Solana ?
Une illusion
Ce qui me fascine avec XRP, c’est cette capacité à captiver l’imagination des investisseurs. Sur les réseaux sociaux, certains voient encore en Ripple l’avenir des paiements. Pourtant, quand on gratte un peu, on se rend compte que les promesses n’ont pas changé depuis 2013. C’est comme si tout le monde jouait à un jeu où l’objectif est d’attendre, encore et encore, que quelque chose se passe.
Et c’est là que l’effet mirage opère. Les investisseurs se disent que, puisqu’un jeton coûte quelques dollars (ou centimes à une époque), il a forcément une marge de progression énorme. Sauf qu’en réalité, la capitalisation boursière de XRP est déjà monstrueuse. Pas de miracle à attendre, mais beaucoup continuent d’y croire.
Mon histoire avec XRP : 5 francs bien "placés"
Je dois l’avouer, la seule cryptomonnaie que j’ai jamais achetée, c’est XRP. Pourquoi ? Aucune idée rationnelle. Un jour, il y a trois ans, j’ai mis 5 francs, qui restaient sur mon compte Revolut à un retour de voyage, là-dedans, sans trop y croire. Juste pour voir. Aujourd’hui, cette brillante stratégie d’investissement m’a permis d’atteindre la somme vertigineuse de 15 francs.
Alors, est-ce que je vais tout encaisser maintenant que j’ai triplé mon investissement ? Non. Je vais continuer de garder ces jetons, parce que dans le monde des cryptos, on ne sait jamais. Peut-être qu’un jour, Ripple finira par convaincre une banque. Ou peut-être que Donald Trump lancera une monnaie virtuelle estampillée « TrumpCoin » ...
En attendant, je me dis que ces 10 francs de profit, c’est un peu le symbole parfait des cryptomonnaies : imprévisibles, souvent absurdes, mais toujours divertissantes.
Sources :
-> Le Temps, 5 décembre 2024, "La cryptomonnaie XRP de Ripple s’envole malgré un projet qui n’a jamais convaincu".
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Sacré Bertand

Prime Energy : Le rêve solaire
Quand j’était en primaire, Bertrand Piccard me faisait rêver, que ce soit avec son tour du monde en ballon ou son projet d'avion solaire, il incarnait pour moi l’image d’un réveur qui fait de ses rêves réalités, et cela au service d’une cause plus grande que lui. Alors, en lisant que PrimeEnergy Cleantech – une entreprise auquel il avait associé son image -s'est retrouvée en faillite, ça m'a interloqué
PrimeEnergy promettait un futur plus vert avec des installations photovoltaïques partout en Europe. C'était une belle histoire. Mais voilà, aujourd'hui, des centaines de Romands se retrouvent avec des pertes importantes, et l'entreprise a été déclarée en faillite en novembre 2024. Alors, comment est-on passé de cette promesse à ce fiasco ?
Des prêts douteux et une gouvernance... spéciale
Il semble que la faillte de est due décisions internes discutables : PrimeEnergy a accordé des prêts énormes à son actionnaire majoritaire, et à des entités proches. On parle de 19,5 millions de francs pour l'actionnaire et de plus de 50 millions pour d'autres sociétés. En gros, des montants bien au-delà de ce que l'entreprise réalisait en chiffre d'affaires. Drôle de logique.
Sans être expert, ça me semble être une erreur de gouverance assez flaglantre.
Le rôle de Bertrand Piccard
Ce qui m’interoge, c'est la place qu'occupait Bertrand Piccard dans cette histoire. Bien sûr, il n'a pas pris les décisions financières de PrimeEnergy. Mais son image a joué un rôle important pour attirer des investisseurs. Et cela questionne la responsabilité qu’il a et la gestion de son image auprès du petit invesstisseur suisse.
Quand une personne qu'on admire soutient un projet, on a tendance à baisser notre garde, quitte à ce faire avoir avec les économie d’une vie. Notamment pourles petits épargnants. Beaucoup d'entre eux ont mis des dizaines, voire des centaines de milliers de francs dans PrimeEnergy. Certains ont même placé une partie de leurs économies de retraite. Et maintenant, ils risquent de tout perdre.
La diversification est un principe de base qu'on apprend vite quand on s'intéresse à la finance. Mais dans ce cas, beaucoup ont tout misé sur une seule entreprise, probablement car ils n’ont pas l’éducation financière suiffsante, ou car il faisait aveuglement confiance à Bertrand Piccard..
Ce que j'en retiens
PrimeEnergy, c'est l'histoire d'un projet qui avait tout pour réussir, mais qui s'est écroulé sous le poids de mauvaises décisions et peut-être d’un soupçon de malhonété. Ce n'est pas juste une faillite financière, c'est aussi une leçon sur la gouvernance, la transparence et la responsabilité.
Cela vaut comme une piqure de rappel : il faut toujours regarder au-delà des belles promesses.
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Bilatérales Suisse-UE, une relation essentielle
Les discussions entre la Suisse et l’Union européenne ont quelque chose d’inévitablement récurrent. Chaque fois que ces négociations refont surface, on sait qu’il va falloir suivre une série de rebondissements, de pressions et d’ultimatums. Récemment, l’UE a intensifié la cadence, insistant pour qu’un accord soit conclu avant la fin de l’année.
La Suisse est dans une situation particulière : elle doit maintenir des relations solides avec l’UE tout en défendant ses propres intérêts. C’est un peu comme entretenir une relation de bon voisinage. On sait que les liens sont essentiels, mais il y a toujours ces petits différends qui viennent compliquer les choses.
Les liens économiques entre la Suisse et l’Europe sont trop importants pour être négligés. L’UE reste notre premier partenaire commercial, et les accords bilatéraux permettent d’assurer un accès privilégié au marché unique. Pourtant, la Suisse a cette réputation de vouloir des arrangements spécifiques, adaptés à ses besoins. C’est une stratégie compréhensible : on protège ce qui nous est cher.
Une question d’équilibre entre économie et politique
Ce type de négociation me fait penser à cette ligne floue entre économie et politique. Sur le papier, les avantages économiques d’un accord semblent évidents. Mais en coulisses, chaque concession devient une décision politique qui peut faire des vagues. Il ne s’agit pas uniquement de commerce, mais aussi de souveraineté, de régulation du marché du travail et parfois même d’identité nationale.
En finalité, la Suisse a intérêt à maintenir une relation de proximité avec l’Europe, mais cela passe par des compromis. Parfois, ces négociations peuvent sembler trop complexes ou éloignées de nos réalités quotidiennes. Pourtant, elles jouent un rôle clé dans l’environnement économique et politique dans lequel nous évoluons.
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Bleu Blanc Rouge
Budget de la France : Une dette qui fait réfléchir depuis la Suisse
Quand j’ai lu que Michel Barnier présentait ce que certains qualifient de « budget de rigueur le plus délicat de la Ve République », ça m’a fait réfléchir. La France cherche à combler un déficit colossal de 60,6 milliards d’euros, avec des hausses d’impôts et des coupes budgétaires massives. Je ne peux m’empêcher de comparer cette situation avec celle de la Suisse, où la dette publique est bien plus maîtrisée. Et franchement, ça donne matière à gratitude à nos chers ministres des finances cantonaux, et nos conseills fédéraux qui ont géré les finances de notre pays avec le soin et le sens de la dépense propre au clichés sur les usses les fort
En Suisse, on a cette rigueur budgétaire presque ancrée dans notre ADN économique. On n’est pas parfaits, mais quand je vois les déficits qui s’accumulent ailleurs, je me dis qu’on a de la chance d’avoir une gestion aussi prudente. Cette discipline financière nous évite bien des tracas, et surtout, on ne se retrouve pas avec des « plans d’austérité » qui provoquent des débats houleux pendant des semaines.
Mais cette situation m’amène aussi à me poser des questions plus larges. Pourquoi certains pays arrivent-ils à garder leurs finances publiques sous contrôle, tandis que d’autres semblent toujours sur la corde raide ? Est-ce une question de culture, de système politique ou simplement de choix économiques qui s’accumulent avec le temps ?
Le rôle des ministres : Politique ou compétence ?
Un autre point qui m’a interpellé en lisant cet article, c’est le rôle des ministres. Michel Barnier est un politique chevronné, mais est-il réellement le plus compétent pour gérer une crise budgétaire de cette ampleur ? Ça me fait me demander pourquoi, dans tant de pays, les ministres sont presque toujours issus de la sphère politique et non choisis en priorité pour leurs compétences techniques.
Je comprends bien que la politique est un jeu d’influence et de stratégie, mais est-ce que ça ne devrait pas être différent lorsqu’il s’agit de diriger des ministères clés, comme celui de l’économie ou du budget ? On parle quand même de décisions qui impactent directement des millions de personnes. Ne serait-il pas plus logique d’y mettre des experts du domaine, même s’ils ne sont pas issus du sérail politique ?
L’équilibre entre ambition personnelle et bien commun
Ce genre de réflexion m’amène aussi à m’interroger sur les motivations derrière certaines décisions politiques. J’ai parfois l’impression que les ministres agissent autant (voire plus) pour leur carrière politique que pour le bien commun. Et c’est là que ça devient frustrant.
Je ne dis pas qu’il faut que tout soit parfait ou que les ambitions personnelles n’ont pas leur place en politique, mais il y a une ligne à ne pas franchir. Lorsque des mesures sont prises qui semblent plus guidées par des calculs électoraux que par l’intérêt général, c’est là que la confiance s’effrite.
Quelles implications pour la Suisse ?
En tant que Suisse, ce budget de rigueur en France n’est pas juste une curiosité lointaine. Nos économies sont liées, et quand la France serre la ceinture, ça a des répercussions sur nos échanges commerciaux, l’industrie et même certaines politiques transfrontalières.
Affaire à suivre…
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Horlogerie suisse
L'industrie horlogère suisse connaît un coup de frein. Après des années de croissance rapide après le COVID, les marques suisses semblent ralentir. J'ai lu un article dans Le Temps (11 septembre 2024) qui explique que certaines entreprises commencent à déposer des demandes de réduction du temps de travail (RHT) pour 2025. En gros, elles s'organisent pour éviter de licencier et de garder leurs équipes en attendant des jours meilleurs.
Je ne suis pas expert, mais ce genre de nouvelles me fait réfléchir. J'ai travaillé pour un groupe horloger, et depuis, je suis passionné par cet univers. J'aimerais bien y faire carrière plus tard. Du coup, quand j'entends parler de difficultés dans ce secteur, ça me pousse à me poser des questions.
On sort d'une période de folie
Quand je travaillais pour un acteur du secteur pré-pandémie, tout était au beau fixe, avec une très forte demande asiatique. Avec la pandémie, la demande explosait et les marques vendaient tout ce qu'elles produisaient. C'était un peu comme si tout était possible. Mais aujourd'hui, l'article du Temps dit que les exportations ont baissé de 2,4 % depuis le début de l'année. C'est pas énorme, mais cela indique un début de ralentissement dans le secteur, et cela risque d’impacter le plus petits acteurs de cette industrie, dont les sous-traitants, maillons essentiels.
Il paraît que la demande en Chine est en baisse et que les marques ont trop produit. Je me demande si tout ça n'était pas prévisible. Est-ce que l'industrie s'y est préparée ? Ou est-ce qu'on a juste profité du boom sans trop penser à après ?
Le chômage partiel, une solution temporaire
Ce qui m'a marqué, c'est le recours au chômage partiel. D'après l'article, 41 entreprises horlogères avaient déjà déposé des dossiers de RHT en août 2024, contre une seule l'année d'avant. Ça concerne 2200 employés.
C'est clair que c'est mieux que de licencier, mais je me demande si ça n'a pas des effets négatifs. Quand les entreprises ralentissent, elles innovent moins. Et dans l'horlogerie, l'innovation est essentielle. Ça me fait un peu peur pour les PME qui n'ont pas la force des grandes marques comme Rolex ou Patek Philippe.
Diversifier ou s'adapter ?
L'article parle aussi de diversification. Beaucoup de sous-traitants essayent de se tourner vers d'autres secteurs comme le médical ou l'aéronautique. C'est une bonne idée sur le papier, mais j'ai vu à quel point c'est compliqué. Quand on est spécialisé dans la fabrication de pièces de montre, c'est pas évident de se lancer dans autre chose du jour au lendemain.
Je pense que c'est important de chercher de nouvelles voies, mais je comprends aussi ceux qui galèrent à trouver leur place ailleurs.
Pourquoi ça me touche ?
Si ce sujet me parle autant, c'est parce que je m'y vois. J'adore les montres et j'aimerais vraiment travailler dans ce domaine plus tard. Voir que le secteur connaît des hauts et des bas, ça me pousse à réfléchir à l'avenir. Comment rendre l'horlogerie plus solide ? Comment continuer à innover sans s'essouffler après une période de forte croissance ?
Je n'ai pas toutes les réponses, mais ces questions me motivent à en apprendre plus. Chaque défi dans ce secteur est pour moi une occasion de mieux comprendre ce métier et d'y trouver ma place.
Sources :
Le Temps, 11 septembre 2024, "Les sous-traitants horlogers face au spectre du chômage partiel".
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