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Mehdi CHALAH
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Animateur Fédéral des Jeunes Socialistes du Nord - Juriste - Aspirant avocat - de Wattrelos à Roubaix en passant par Denain
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mehdi-chalah-blog · 8 years ago
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Dimanche, faire battre le coeur de la France avec Benoît Hamon
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Je veux dire combien j’ai pris plaisir à participer au comité d’organisation de cette primaire dans le Nord. J’ai senti la fierté des militants socialistes qui retrouvaient le chemin des marchés, du porte-à-porte, collages et diverses actions militantes. C’était l’occasion pour nous d’entrer en campagne, de dire quel est notre bilan – avec ses zones d’ombre et ses réussites – de dire quel est le programme de la droite extrême de François Fillon et de l’extrême droite de Marine le Pen, c’était surtout l’occasion pour nous de mobiliser le peuple de gauche, de l’inviter à choisir sa gauche, son candidat, son projet.
Pour ce premier tour, j’avais fait le choix de soutenir la candidature de Vincent Peillon. Conscient de l’enjeu et fidèle à ma ligne politique au coeur de la gauche, je pensais qu’après à la non candidature du Président de la République, il nous fallait retrouver cette candidature point d’équilibre qui aurait permis le rassemblement de toutes les sensibilités de la gauche. Malheureusement, enroulés dans une campagne trop courte et médiatique, nous n’avons pas su convaincre. 
Il convient alors désormais de faire un choix. De faire un choix entre deux visions de l’Etat, de la France, de la Gauche. De faire un choix entre deux personnalités et deux programmes.
Tout au long du quinquennat – dont je revendique le bilan – j’ai contesté la conduite intransigeante et autoritaire du pouvoir par Manuel Valls, qu’il s’agisse de l’utilisation abusive du 49-3, du passage en force sur la loi travail et la loi Macron ou du sinistre débat sur la déchéance de nationalité. Je n’étais pas en phase avec l’ex Premier Ministre lorsqu’il critiquait la politique « généreuse » de Merkel sur l’accueil des réfugiés. J’ai combattu l’idée selon laquelle il existait deux gauches irréconciliables. J’ai, enfin, été choqué et triste lorsqu’il a donné corps au débat inutile et stérile sur le port du burkini, débat initié et souhaité par la droite sarkozyste.
Je n’ai pas voté Benoît Hamon au premier tour. Je ne suis pas favorable à la légalisation du cannabis, je le trouve trop peu présent sur la question de l’intégration européenne et attend de lui des précisions sur la laïcité ou les services publics. Je ne sais pas si la réponse à l’évolution du travail se trouve dans le revenu universel. Je suis fermement opposé à l’idée de mettre en place un 49-3 citoyen qui aurait eu pour conséquence de ne pas autoriser le mariage pour tous en retirant la légitimité des parlementaires dans une démocratie représentative. Pour autant, Benoit Hamon a travaillé, il a le mérite d’avoir fait des propositions novatrices durant cette campagne et d’avoir proposé un projet avec du sens et un projet de société.
Le premier tour de la primaire est passé. Le deuxième tour s’avère plus dur que prévu. Manuel Valls et ses amis accusent d’ores et déjà Benoît Hamon d’être un communautariste, islamo-gauchiste, amis des frères musulmans, un nain politique incapable de sortir des querelles du MJS, un gauchiste incapable d’emporter tout le peuple de gauche à l’élection présidentielle.
Pour autant, une fois sorti de ces querelles, face aux légitimes déceptions suscitées chez les électeurs de gauche par le quinquennat qui s’achève, il est indispensable de relever la tête et de redonner l’espoir et l’envie. Loin de l’obsession pour les questions identitaires, Benoît Hamon défend une nouvelle étape dans l’appréciation du travail, un nouveau modèle de développement, l’instauration d’une 6ème République, la remise en cause du CICE ou l’instauration de visas humanitaires pour les victimes des conflits.  Il est déterminé à mener la bataille culturelle contre la droite et l’extrême-droite en refusant que leurs thèmes s’imposent dans le débat public. 
Je mesure avec enthousiasme l’espoir suscité par la candidature de Benoît Hamon. J’ai vu ces primo votants se mobiliser à la primaire parce qu’ils avaient là, trouvé la candidature d’espoir qui leur permettrait de changer la vie et de mettre du bleu au ciel. 
Je dis à celles et ceux qui opposeraient à la candidature du réel, la candidature du rêve, qu’il était dit de même de l’instauration de la sécurité sociale, de la création des mutuelles, du droit de vote des femmes, de la CMU, des congés payés ou de la réduction du temps de travail. Pour ne pas échouer, il nous faut commencer par le rêve ! 
Dimanche prochain, fidèle à mes convictions, je voterai Benoît Hamon et je souhaite que nous soyons nombreux à lui donner la légitimité pour rassembler les gauches et pour conduire notre pays vers une société de justice et d’égalité. Dimanche, faisons battre le cœur de la France ! 
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mehdi-chalah-blog · 9 years ago
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Soyons les bâtisseurs d’une autre idée de la France ! 
(Discours prononcé à l’occasion de la conclusion du débat des contributions du Conseil National du MJS, au nom de la Fabrique du Changement.)
A quelques mois de l'élection présidentielle, la situation que nous vivons est inédite : la gauche est divisée, le parti majoritaire est au plus bas, le Président de la République en crise de légitimité est menacé d'élimination au premier tour et nos électeurs se tournent aujourd'hui vers la droite la moins pire ou l'extrême-droite la plus violente. 
Dans une société profondément en crise il ne nous faut relâcher devant rien : ni les peurs, ni les tensions pour ne jamais nous affaiblir.
Notre engagement de jeunes socialistes est justement né d'une indignation, d'une colère ou d'une révolte. C'est parce que nous sommes indignés, révoltés ou en colère que nous devons affirmer haut et fort quelles sont nos valeurs, et quel doit être notre avenir, y compris qu’elle doit être notre place dans la gauche, dans la famille socialiste.
Beaucoup d'entre nous se sont engagé au MJS contre Sarkozy. Nous gardons évidemment les souvenirs de ses descentes en banlieues brandissant la menace du karcher, nous avons été marqués par les émeutes de 2005, les discours sur l'Islam et l'identité nationale. Nous avons rêvé d'en terminer avec Sarkozy, de passer à autre chose. Ce rêve nous l'avons réalisé, avec François HOLLANDE, nous avons été marqués par le fameux discours du Bourget et sa priorité jeunesse. Nous nous souvenons des visages heureux des jeunes, des moins jeunes, de nos amis, de notre famille lorsque nous vivions nous aussi la victoire de la gauche tant attendue.
A quelques mois de l'élection présidentielle, déjà, il nous faut dresser le bilan. Nous pencher sur l'action de la gauche, dire quelles ont été nos erreurs, nos réussites mais surtout tracer de nouvelles perspectives pour les années qui viennent.
L'histoire de la Gauche c'est de consacrer sont temps à changer la vie, proposer l'alternative et le progrès. Alors, aucun d'entre nous ne peut se satisfaire de la victoire d'un Juppé pseudo-modéré pour reconstruire l'après. Choisir le moins pire (si tenté qu'il le soit vraiment) nous conduirait à un échec que nous voulons justement éviter et à ne pas détourner le pays de la voie dangereuse dans lequel il s'engage.
Où en sommes nous alors ? Nous avons pleinement consciences de toutes les avancées et conquêtes obtenues depuis 2012 dont l'importance est encore plus forte lorsque l'on connaît la droite. Mais cela nous engage t'il réellement à nous satisfaire du moins pire ? La réponse est évidemment non. De la même manière, nous n'ignorions rien des déceptions et des erreurs. Cela nous engagerait-il pour autant à accompagner notre future défaite collective ? A nouveau, la réponse est non.
L'histoire de la gauche ce n'est jamais la confrontation entre deux blocs irréconciliables. La gauche c'est la synthèse et le compromis entre les aspirations d'une révolte et le progrès institutionnel. C'est ce compromis de conviction que nous avons voulu mettre en avant dans ce texte.
Nous devons créer les conditions d'un projet collectif de gauche qui nous pousse à bousculer les conservatismes et les habitudes. Comment s'étonner que les électeurs nous boudent dans les urnes alors qu'ils peinent à votre l'impact de leur bulletin de vote dans le quotidien sur leur vie et celle de leurs proches ? Il y a probablement un lien à faire entre l'abstention de masse, le vote FN ou le repli religieux et identitaire.
Notre seule fiche de route doit être fondamentale pour lutter contre les replis et conservatismes : il faut dire la société que nous voulons, celle qui doit donner du sens, montrer la voie, faire régner des valeurs et donner confiance. Nos concitoyens doivent prendre conscience que c'est en se battant dans la République et non contre elle qu'il est possible de la faire évoluer.
C’est parce que nous voulons proposer une autre idée de la France que nous nous appuyons sur trois thèmes essentiels. D’abord, l’égalité, parce qu’elle doit être au coeur du combat des socialistes. Ensuite, le progrès économique, social et écologique. Et enfin, repenser la citoyenneté.
I- L’égalité réelle au coeur du combat des socialistes.
Nous aimons la liberté, mais nous savons au plus profond de nous qu'
il n'y a pas de liberté sans égalité
. Les fractures profondes que connaît la France entre milliers sociaux, entre quartiers, entre les grandes villes et les espaces ruraux doivent nous obliger à faire de l'égalité la matrice de nos politiques publiques et de notre combat.
Les mots peuvent-être forts, l'apartheid social et territorial existe mais le dire ne remplacera jamais les actes. Alors repenser l'aménagement de nos quartiers par le logement, les transports, le service publics. Faire la mixité sociale et faire l'égalité des territoires entre les espaces ruraux et leurs villes moyennes. Réduire les inégalités de revenus par le revenus de bas. Voilà par quoi doit commencer le chantier de l’égalité réelle.
II- Le progrès économique, social et écologique.
Répondre à la crise par le progrès économique, social et écologique. Notre devoir, c'est de penser un nouveau modèle de développement. Plus riche en emplois. Plus sobre écologiquement. Plus coopératif économiquement tout en mesurant les limites de l’ubérisation de la société.
II- Repenser la citoyenneté
Répondre à la crise en proposant une autre idée de la France passe enfin par la citoyenneté, repenser la citoyenneté, c’est changer nos institutions et revivifier notre démocratie. Nous pensons que l’équilibre des pouvoirs n’est pas satisfaisant.
Repenser la citoyenneté, c’est repenser le lien politique et social entre les Français. La généralisation du service civique peut être une solution. Les événements en ont montré tout le sens. Il faut qu’il tende à être universel, pour recréer un creuset du vivre-ensemble, et rémunéré,. Consacré à des actions de solidarité, il devrait être intégré dans le parcours scolaire, et permettre de faire découvrir la France des autres aux jeunes Français. Faire que des jeunes qui jamais ne se seraient côtoyer, rencontrer puisse en avoir l’occasion. Voilà une belle idée à l’heure ou notre République est en manque de repère.
Repenser la citoyenneté, c'est redonner de la force à la famille socialiste et rassembler la gauche. Nous organisons une primaire ouverte pour désigner notre candidat à l’élection présidentielle. Faisons de même pour les choix politiques ambitieux que nous voulons trancher. Engageons nous dans les primaires, choisissons nos candidats, débattons des idées et respectons en les règles. Respecter les règles ça veut dire que tous les jeunes socialistes, tous les responsables socialistes devront accepter le verdict des urnes et combattre derrière notre candidat, quel qu’il soit !
Repenser la citoyenneté passe évidemment par la rénovation, la rénovation de nos organisations, la rénovation de notre organisation pour en faire un vrai lieu d’éducations populaires qui parles à tous les jeunes, tous les citoyens, dans tous les territoires, de tous les milieux.
Enfin, repenser la citoyenneté, nous amène, plus encore après les attentats de Charlie Hebdo et de l’hyper-casher et les réactions qui les ont suivis, à nous reposer clairement et lucidement la question de ce qui fait de chacun de nous la partie d’un tout, de ce qui lie les Français entre eux, culturellement et affectivement. Notre société ne peut pas s’organiser et vivre qu’en fonction du combat contre le terrorisme et du débat identitaire - devenu quotidien et permanent - au risque de perdre nos valeurs et nos principes. La droite avance à visage découvert, on connaît déjà son programme : faire des musulmans des bouc émissaires de la prochaine campagne présidentielle et des pauvres les réceptacles de toutes les angoisses de notre société. Il ne faudra pas tomber dans le piège de ce débat identitaire qui consiste à interroger sans cesse la compatibilité de l’Islam avec la République dans lequel seule l’extrême droite est gagnante.
L’urgence est de construire un imaginaire commun, qui fasse une place à toute la France, celle d’aujourd’hui, sans démagogie, dans la pluralité des origines et le respect du passé.  François Hollande a eu des gestes forts et nécessaires en ce sens. En inaugurant le Musée de l’histoire de l’Immigration en décembre 2014, en reconnaissance le massacre des harkis, en rendant hommage aux victimes de la manifestation du 17 octobre 1961 pour l'indépendance de l'Algérie, il a fortement contribué à apaiser notre passé pour écrire une nouvelle page de l'histoire, allons au bout de la construction de cette identité commune en nous appuyant sur les jeunes et l'éducation.
Quant à nos divergences : oui, elles existent ! Mais dire que ce qui nous rassemblent est plus fort que ce qui nous divise ne suffira pas. Nos divergences doivent nous permettre de trouver des convergences fortes sur notre identité socialiste et républicaine.
Alors, nous ne sommes pas les frondeurs, nous ne sommes pas non plus les suiveurs. Non, nous ne souhaitons pas non plus le moins pire pour mieux reconstruire. Nous sommes le bâtisseurs d’une autre idée de la France.
Voilà l'urgence de nos débats. Voilà la société de droits et de devoirs que nous voulons. Nous serions déçus si nous nous arrêtions là, mais enthousiastes si tout ce qui a été fait n'était que l'ébauche des premières conquêtes qui en appelleraient d'autres.
(Retrouvez la contribution déposée par la Fabrique du Changement sur le lien suivant : https://fr.scribd.com/document/327456163/Contribution-FDC-CN-Octobre-2016)
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mehdi-chalah-blog · 9 years ago
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Conscients des enjeux qui arrivent, fiers des conquêtes obtenues depuis 2012, lucides sur les échecs auxquels nous sommes confrontés et prêts pour les combats que nous devrons mener face à la droite et à l'extrême droite, aujourd'hui les jeunes socialistes des Hauts-de-France étaient nombreux à Arras pour lancer la mobilisation qui nous amènera à la victoire en 2017. Un salut particulier pour les camarades de ma fédération du Nord, pourCamylle Duterrier et les camarades du Pas-de-Calais qui nous accueillaient et pour les intervenants qui nous ont honoré de leur présence Anne-Lise Dufour-Tonini, Bernard Charles, Antoine Détourné & Frederic Fauvet. Bravo Ines Taourit pour l'organisation de cette journée et merci à Sarah Kerrich secrétaire national du mouvement des jeunes socialistes de sa présence toujours fidèle à nos côté. Place au prochain rdv !
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mehdi-chalah-blog · 9 years ago
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Université de l'engagement des socialistes des Hauts-de-France : j'intervenais aux côtés de Patrick Kanner, ministre de la ville, de la jeunesse et des sports ; Laurence Rossignol, ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes & Myriem Amouri, déléguée régionale des Francas. Débat riche et libre autour des questions liées à la priorité jeunesse. Bilan : nous avons conscience de toutes les avancées et conquêtes obtenues depuis 2012, dont l'importance est encore plus forte quand on connait le projet de la droite (extrême ?). Nous serions déçus si nous nous arrêtions là, mais enthousiastes si tout ce qui a été fait n'était que l'ébauche des premières conquêtes qui en appelleraient d'autres.
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mehdi-chalah-blog · 9 years ago
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2017 commence en 2016 !
Suite aux attaques terroristes et lâches de Nice, de Gaziantep, de Saint-Etienne du Rouvray ou encore de Munich cet été, des propos effrayants motivés par la peur et conduisant à la haine se sont répandus dans les débats sociaux et politiques.  Pour autant, il ne nous faut relâcher devant rien, ni les peurs, ni les tensions pour ne pas nous affaiblir. 
Notre société ne peut pas s’organiser et vivre qu’en fonction du combat contre le terrorisme et du débat identitaire - devenu quotidien et permanent - au risque de perdre nos valeurs et nos principes.  C’est justement parce que la période est trouble que nos valeurs trouvent tout leur sens.  C’est parce qu’elles sont tous les jours attaquées que nous allons les défendre.  C’est parce qu’elles sont le ciment de notre société qu’elles survivront à cette sombre période. 
Notre engagement de Jeunes Socialistes dans le département du Nord est né d’une indignation, d’une colère ou d’une révolte alimentée par la volonté de défendre nos valeurs. La mienne est née des débats nauséabonds imposés par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy.  Son retour sur la scène politique, sa remise en cause de l’état de droit, sa proposition d’incarcérer tous les fichés S - proposition que des garants de l’état de droit tels que le procureur de la République de Paris, François Molins, jugent “impossible” et “contraire au socle de l’état de droit” -, sa proposition d’interdire le burkini ou de lutter contre ce qu’il croit être des personnes se complaisant dans une situation d’extrême précarité en les qualifiant d’ “assistés” me rappelle pourquoi, alors que j’avais 15 ans, j’ai fait le choix de m’engager à Gauche, dans la famille socialiste.  Notre génération a puisé sa force d’engagement dans l’un de ces moments d’indignation. Nous croyons tous que demain peut être meilleur qu’aujourd’hui, alors nous nous engageons. 
Chaque jours, une seule chose nous anime : comment la Gauche en France et en Europe peut-elle changer la vie de nos concitoyens ?  Nous avons agi depuis 2012 ! Nous avons ouvert le droit au mariage pour tous les couples, nous avons fait la garantie jeune, nous avons fait les emplois d’avenir, nous avons protégé encore plus les droits des femmes, nous avons généralisé le Tiers Payant, réformé le collège, adapté les rythmes scolaires, ouvert la prime d’activité aux jeunes, universalisé le service civique, nous avons porté la transition énergétique, nous avons retrouvé notre voix sur la scène internationale,... 
Au cours de cette année, nous continuerons à défendre, questionner ou à interroger notre bilan. Dans la préparation de l’élection présidentielle, nous nous battrons pour des minimas sociaux réformés, pour simplifier l’accès aux droits sociaux, condition essentielle de la dignité. Nous lutterons contre les contrôles aux faciès et demanderons toujours l’attestation de contrôle d’identité. Nous porterons toujours la proposition d’ouvrir le droit de vote aux étrangers. Nous voulons l’encadrement des loyers et le développement des transports collectifs urbains. Nous continuerons nos campagnes pour le droit aux vacances, pour l’égalité ou pour l’accueil des réfugiés. Nous nous battrons pour réduire la fracture numérique en amenant le XXIè siècle dans tous les foyers. Enfin, nous continuerons de dire que le RSA socle doit être ouvert aux jeunes de moins de 25 ans qui sont les les premières victimes de la précarité.  Les chantiers sont nombreux. Les propositions seront riches. Les combats seront longs. Les victoires seront belles. Mais avant 2017, nous devrons tenir bon face à la droite réactionnaire. La mise en concurrence des misères est scandaleuse et n’est pas digne du débat que les Français attendent légitimement d’une élection présidentielle.  Alors que l’on cesse avec les discours mensongers qui disent de l’immigration qu’elle est une menace !  Que l’on cesse avec cet amalgame incessant entre musulmans et terroristes !  Que l’on cesse ces débats nauséabonds sur l’islam, nos compatriotes musulmans ne nous demandent rien, si ce n’est de vivre dans l’amour de leur pays et d’attendre en retour le respect que la République doit à tous ses concitoyens ! 
La droite avance à visage découvert, on connaît déjà son programme : faire des musulmans des bouc émissaires de la prochaine campagne présidentielle et des pauvres les réceptacles de toutes les angoisses de notre société. Je dis à nos amis qu’il ne faudra pas tomber dans le piège de ce débat identitaire qui consiste à interroger sans cesse la compatibilité de l’Islam avec la République dans lequel seule l’extrême droite est gagnante. 
La droite veut de l’autorité et de l’austérité. Nous voulons l’égalité en protégeant les plus faibles et en menant la bataille culturelle. 
Avant 2017 la Gauche peut se rassembler, la Gauche doit se rassembler. Alors, nous nous engagerons dans les primaires qui s’annoncent. Nous porterons nos propositions. Nous continuerons à faire vivre le débat d’idées par nos expériences et nos indignations.  Nous serons aux côtés des socialistes du Nord au coeur du débat politique, nous organiserons les rendez-vous de la reconquête, nous recevrons les syndicats, les associations, les citoyens engagés, nous utiliserons leurs expériences concrètes pour construire la gauche de demain, celle qui change la vie et qui met du bleu au ciel. L’année sera déterminante pour l’avenir de la Gauche et de notre pays. Face à cette droite réactionnaire et ultra-libérale nous devons être mobilisés. Alors c’est une rentrée de mobilisation qui nous attend et à laquelle j’appelle tous les Jeunes Socialistes du Nord, tous les sympathisants de la Gauche et du Parti Socialiste. 
De Lille à Roubaix, à Lomme et Villeneuve d’Ascq, entre Wattrelos et Denain, de Valenciennes à Orchies, à Gravelines ou à Douai, d’Armentières à Dunkerque, les Jeunes Socialistes du Nord font le choix du mouvement, de réussir à construire collectivement la société et la Gauche de demain et donc de reconquérir les coeurs !  Bonne rentrée à toutes et à tous ! 
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