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Le turnover dans la pub
Impactant directement le chiffre d’affaires des sociétés qui en sont victimes (temps de recrutement et de formation, coût des cabinets…), le turnover dans les activités publicitaires en ligne est suffisamment préoccupant pour inciter l’IAB France a réaliser une étude auprès de ses membres (régies, sociétés technologiques, agences, GAFA…) afin de le mesurer et d’y apporter des réponses. Les résultats ont été présentés mercredi 12 décembre. Sur 60 répondants - des dirigeants et managers -, 38 % évoquent un turnover annuel de l’ordre de 10 à 20 % des effectifs chaque année au sein de leur structure, et 23 % évoquent un ratio de 20 à 30 % des effectifs. Plus préoccupant : 20 % des managers interrogés indiquent que la présence moyenne d’un collaborateur au sein de leur entreprise est de 1 à 2 ans, et 57 % de 2 à 4 ans. Si on écarte la question de la rémunération, parmi les explications formulées par les salariés lors de leur départ figurent l’absence de perspectives d’évolution (selon 51 % des managers répondants), des process et outils internes inadaptées (33 %), et de mauvaises relations avec son manager (25 %). Lire l'étude
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Haro sur la souveraineté technologique
En septembre dernier, Secrets d’Info (une des meilleures émissions de France Inter) revenait sur l’histoire de l’entreprise américaine de renseignement Palantir et sa relation avec les services français. Relation qui interroge la capacité de l’administration à assurer la souveraineté technologique de l’état français dans le domaine du renseignement. On y apprend que la surveillance numérique est devenue une industrie lucrative dont les principaux clients sont des états avec des administrations dépassées technologiquement prêtes à externaliser un pendant cruciale de leurs activités. Mais en France, une partie de l’administration résiste: notamment la Gendarmerie Nationale qui a pris le chemin de l’open source et du développement interne d’algorithme prédictif de la criminalité... Écouter l'émission
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Meetings silencieux
Fini les meetings fleuves sans fin, aussi improductifs que décousus ! Square s'est inspiré d'Amazon avec ses "1 page memos" particulièrement efficaces et se livre maintenant à des réunions silencieuses. L'assemblée commence par lire l'objet du meeting et la note synthétisant les points importants du meeting sur un Google Doc en 30 min. Chacun peut l'annoter et lister ses questions à souhait dans le document. Les 30 minutes suivantes sont dédiées à la discussion ouverte des commentaires, et des questions réponses.
Les vertus de ce genre d'exercice sont nombreuses :
L'ordre du jour est clair et chacun prend connaissance du sujet avant la discussion pour s'exprimer ensuite en pleine conscience des enjeux discutés et se focalisant sur les points vraiment problématiques.
Les personnes plus timides et issues de minorités dans les meetings ont moins de mal à s'exprimer à l'écrit, sans crainte d'être coupé par la voix de stentor d'un boss, maximisant ainsi la pluralité des points de vues et des approches.
Le compte rendu de la réunion permet aussi de garder trace des questions réponses pour les personnes absentes ainsi que des décisions associées.
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Les chiffres sont faux
« Les chiffres sont faux, les métriques sont de l’enfumage, les agences responsables de diffuser des bonnes pratiques sont de fieffés menteurs diffusant de faux chiffres pour en tirer profit, et plus aucun de ces modèles ne fait sens à l’échelle humaine ». C’est le début du thread d’Ara Zucker-Scharff, directeur technique du Washington Post, pour commencer un état des lieux de la pub digitale. Facebook prend bien sûr cher, mais également les organismes de mesure « indépendants » comme comScore, ou les regroupements d’industriels comme l’IAB. Et au début de son thread, Ara cite un long article de Max Read (How Much Of The Internet Is Fake?), qui décrit le phénomène d’inversion sur internet, quand le trafic généré par les bots surpasse le trafic humain. Pourquoi c’est intéressant ? Parce que « l’économie de l’attention », sur laquelle repose une partie de notre industrie, s’en fout de savoir si le trafic est humain ou robot. Et de fait, les métriques sont faux : ce qui devrait être ce qu’il y a de plus réel sur internet, de plus facilement mesurable, trackable et vérifiable est faux. Pour exemple, Facebook est accusé d’avoir sur-estimé la consommation vidéo sur leur plateforme (ils reconnaissent 60 à 80% d’exagération, mais les estimations tournent autour de 150 à 900%…). Et ils reconnaissent avoir délivré de faux chiffres sur le reach des pages Facebook, les taux de visionnaire de leurs publicités vidéo, le temps passé sur leurs « Instant Articles » chéris, du traffic généré par Facebook vers les sites… La meilleure stat de l’année, qui montre à quel point ces métriques sont manipulées : Facebook a admis que les 60s de vidéos vues sur Facebook Watch par jour par un internaute n’étaient pas - forcément - consécutives... Lire le thread
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Humanwashing
Vous avez recraché votre café en lisant un post LinkedIn de votre N+1 pervers narcissique qui se vantait de “mettre l’humain au centre” ? Rassurez-vous, beaucoup de cafés sont recrachés un peu partout en ce moment. Pour protéger leur image employeur mais aussi leurs performances sur le marché, les entreprises sont passées du greenwashing à l'humanwashing. Séminaires, interviews, conférences de gourous 7.0... Tout est bon pour transmettre des éléments de langage et faire passer son entreprise à l’atmosphère délétère pour un joyeux village où il fait bon vivre. Comme pour l’écologie, cela veut-il dire qu’il faut arrêter de parler d’humain ? Non, évidemment, mais prendre des décisions appropriées pour réparer les maux causés par les organisations dans les sociétés et au sein de leurs propres effectifs. Quelques exemples rapides : grilles de salaires mieux construites, contrôler les dérives managériales et les process inhumains, former ses équipes... Dans l'article, une bonne rasade d'humanwashing en veux-tu, en voilà : Lire l'article
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Premium Mediocre
Venu de la mode, le premium mediocre est un phénomène ancien datant des années 80, quand les créateurs ont accordé des licences au mass-market. Aujourd'hui, c'est un phénomène que l'on retrouve sur tous les marchés. Et c'est cet arrière-goût de "luxe accessible" que l'on essaye de mettre dans la bouche des consommateurs, dans le transport aérien ou la restauration rapide, avec des classes "Premium Economy" ou des burgers "Signature"... Pourquoi on en reparle aujourd'hui si ça n'est pas nouveau ? Plusieurs facteurs, plus ou moins importants : l'envie de se démarquer de la masse au-travers de privilèges, la montée de l'importance de l'expérience de consommation par rapport au produit lui-même, la démocratisation de la mode, mais surtout le phénomène de "curated life" sur les réseaux sociaux : au final peu importe le produit du moment qu'on a le logo, qu'on donne l'impression - et que l'on se convainc qu'on est à peu près tous égaux (ce qui est faux hein on est d'accord). Lire l'article
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J'ai dit : "dans les yeux".
Avec la société de l’écran, le contact visuel aurait tendance à disparaître. Aux Etats-Unis, certaines entreprises sont même obligées de payer des formations à leurs salariés pour leur apprendre à maintenir le contact visuel lors d’interactions avec des clients, des collègues... Cette aptitude reste malheureusement très difficile à inculquer à des adultes. On peut penser que cette inaptitude sociale date de l’enfance et qu’elle a commencé à se manifester dans les années 70/80, dont les “enfants” sont aujourd’hui les plus grands effectifs en entreprise. Une question d’éducation, de rapport à l’autre direct qui disparaît et est essentiel pour rétablir du lien et ne pas déshumaniser l’autre. Une discussion de 20 minutes entre deux experts de la psychologie et de la communication visuelle chez Radio Canada. Ecouter l'émission
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Redécoupage territorial
En prévision des midterms aux USA, Colin Woodward résumait sa théorie des espaces culturels régionaux états-uniens dans un article du New York Times. Au travers d’un travail statistique et cartographique passionnant, Colin nous montre une nouvelle carte des États-Unis qui nous donne une perspective différente sur un pays politiquement et économiquement de plus en plus fracturé.
On dépasse les clichés de clivage Nord/Sud ou urbain / rural, et on découvre un découpage en 11 régions avec une histoire et une culture distincte, quelques exemples :
Yankeedom - dans la région des grands lacs, de tradition puritaine, assimilationniste et sensible à la notion de bien commun.
Midlands - au coeur des États-Unis, influencé par la culture des quakers, communautaire et sceptique à l’égard du gouvernement.
El Norte - au sud ouest des États-Unis, un espace hispanique assez éloigné du Mexique et de l’Europe pour développer sa propre culture orienté vers la résilience et la valeur du travail.
La suite dans l'article.
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La fabrique du consentement
Comment influencer les foules ? À travers la figure d’Edward Bernays (1891-1995), l'un des inventeurs du marketing et l'auteur de "Propaganda", un passionnant décryptage des méthodes de la "fabrique du consentement".
3 choses qui vous apprendrez dans ce documentaire :
Edward Bernay est le neveu de... Sigmund Freud, des travaux duquel il s'est très clairement inspiré.
Le bacon au petit-déjeuner est une construction marketing.
C'est lui qui a renommé le travail de propagande en "relations publiques".
À voir absolument.
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Le rôle social de McDonald's
Que ce soit en France ou aux Etats-Unis, le restaurant McDonald’s est devenu un lieu par défaut de la vie sociale. Dans les zones enclavées, rurales, celles où les communes ou communautés sont trop pauvres pour proposer des lieux de vie publics entretenus et sécurisés pour tous, c’est au McDo que l’on se retrouve. Le maillage permis par la franchise (1285 restaurants en France) en fait le forum, la place publique par défaut, là où l’Etat s’est retiré. C’est l’endroit où vous pouvez entrer “comme vous êtes” et retrouver vos amis, manger ou boire pour pas grand chose et rester aussi longtemps que vous voulez tout en disposant de toilettes propres et de wifi de 9h du matin à minuit voire 2 heures du mat'. Aller au McDo rétablit de la normalité dans la vie des exclus, de ceux qui ne se sentent chez eux nulle part ou n’ont tout simplement pas de chez eux. Lire l'article du Monde
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Aucune donnée n'est jamais perdue
Volontairement ou non, consciemment ou pas, chacun d'entre nous livre chaque jour ses données personnelles aux détenteurs de services qu'il utilise au quotidien. Réseaux sociaux, services bancaires, services mobiles, pour ne citer qu'eux. Achetées ou non, les dernières sneakers convoitées sur un e-shop vous suivent sur Facebook, les faceswap marrants entraînent les IA à la reconnaissance faciale, les tests ADN vous promettent de vous apprendre la vérité sur vous, votre santé, vos origines. Usage contre data, l'échange paraît anodin, voire équitable, il comporte pourtant une gigantesque asymétrie entre celui qui cède ses données et ceux qui les récupèrent. Rien à cacher, donc on s'en fout ? "Connaître presque tout sur les gens, c'est avoir un pouvoir sur eux", comme le précise Axel Kahn dans un extrait de l'émission Clique Dimanche plus bas. En vérité, on ignore quelle forme de pouvoir nos données personnelles nourrissent. Dans quel contexte politique et social seront-elles utilisables dans 10 ans, dans 20 ans, ou au prochain changement de gouvernement ? Que permettront-elles ? Que nous interdiront-elles ? Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous. La menace n'est pas immédiate, le bénéfice de protéger ses données personnelles non plus. Mais si vous pensez qu'il s'agit là d'un délire de sci-fi pessimiste, allez donc voir ce que fait la Schufa en Allemagne depuis près d'un siècle, et ajoutez-y les technologies d'aujourd'hui. Voir la vidéo d'Axel Kahn à Clique Dimanche
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L'IA, un enjeu nationaliste
Voilà quelques mois déjà que Ian Hogarth, ingénieur en intelligence artificielle et ancien élève de Cambridge, fait des conférences sur les risques liés à ce qu’il appelle l’IA Nationalism. Dans cet article, il résume son propos et revient sur la course technologique qui oppose les états depuis quelques années dans le domaine de l’intelligence artificielle. En effet, ce champ de recherche est de plus en plus crucial, pour le développement économique mais aussi dans le cadre de la cyber-sécurité et du renseignement. Le risque est un cloisonnement de la recherche, ou tout simplement une bonne vieille augmentation des tensions inter-étatiques comme à la belle époque de la course spatiale entre l’URSS et les USA... Lire le post de Ian Hogarth
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(S)élection naturelle
Les temps sont durs pour les supporters de Donald Trump installés en fiefs démocrates. Lors de rendez-vous houleux, ces républicains esseulés peineraient en effet à ménager l’humeur de jeunes femmes fraîchement rencontrées sur Internet... Ces difficultés tiendraient du fait que ces dernières (peut-être alertées par quelque faute de goût vestimentaire ?) auraient pris la fâcheuse habitude de demander à leur date si il n'aurait pas voté, entre autres choses, pour la mise à mal de leurs droits et libertés. (Eh oui, gros, désolée, mais lorsqu’on se retrouve accidentellement enceinte d’un type qui assorti ses costumes en tweed au brushing giscardien de Roger Gicquel à tout juste vingt-deux ans ; il convient de pouvoir recourir sans pression à un avortement). Consciente de l’émergence d’un juteux marché constitué de célibataires en difficulté, une jeune républicaine a eu l’idée de créer une application afin de les dépanner : Donald Daters. Pas exactement un succès, mais pour ces utilisateurs lucides au moins, plus de surprises malvenues : terminés les verres de jus d’orange en pleine figure et autres problèmes de complicité — sans compter que ça fera de belles histoires à raconter aux enfants devant la cheminée. Lire l'article
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Développeurs > Argent
Signe des temps, un sondage montre que 61% des membres de COMEX US déclarent que le manque d'accès à des profils techniques capables de produire du logiciel est un plus grand risque que celui de manquer de capital. Autre enseignement de l'article, on apprend que cette ressource humaine est déjà très mal utilisée aux US : près de 300 millards de $ sont consacrés à la maintenance des systèmes existants et à la protection contre les malwares, dont 85 milliards dédiés à résoudre des erreurs de code... Lire l'article
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Silicon Nanny
À la rédac on ne se lasse pas d’observer les hystéries de la Silicon Valley. Dernière en date : les nourrices. C’est la solution qu’ont trouvé les parents sur-connectés pour libérer du temps sans écran à leurs enfants sans faire d’effort. Ces petits génies embauchent des babysitters qui n’ont pas le droit (ils doivent signer des contrats) d’utiliser leur tel, télé, etc. Grâce à cette digital detox qu’ils paient à leurs gamins, ils s’offrent le luxe de pouvoir passer leurs soirées en famille sur écran sans culpabiliser. Cette excellente idée a même aidé d’autres individus à trouver un but à leur existence : les nanny spies sont une armée qui observe, voire suit les babysitters et signale tout comportement déviant (il/elle a regardé son tel, l’enfant est passé devant un écran dans la rue…) sur les groupes Facebook de parents de San Francisco. Si tout est absurde dans cette histoire, on retiendra surtout que ce sont ceux qui sont le plus exposés à la tech, qui la fabriquent, la façonnent et la pensent au quotidien, qui sont les plus flippés de ses effets sur les jeunes générations... Lire l'article
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Les fondamentaux de la stratégie
Dans la tourmente que connaît le marché du marketing et des agences naît une lueur d’espoir. Celle du retour aux fondamentaux de la stratégie. Après le tout-digital, le tout-social, le tout-mobile, le tout-bumper ads-format-vertical, les marketeurs ont l’air d’être perdus et de ne plus savoir à quel gourou se vouer. Alors autant choisir un gourou qui a toujours dit la même chose depuis 20 ans. Ici, on a choisi Mark Ritson, professeur émérite et consultant au franc parler, qui dans chacune de ses interventions a le mérite d’être clair, précis, de marteler le même message et de mettre l’accent sur la nécessité d’un bon équilibre recherche-stratégie-exécution. Une conférence d’une heure donnée à l’Account Planning Group, et donc en anglais. Au pire vous pourrez activer les sous-titres. Voir la vidéo
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Les marques d'Amazon
Vous pensiez vous débarrasser des marques de distributeurs en vendant sur Internet ? Perdu ! Non content de vendre des produits comme des piles sous l’étiquette “Amazon Basics”, Amazon dispose aujourd’hui de ses propres marques dans à peu près tous les rayons de la grande consommation : de la nourriture pour animaux (Wag)  aux vêtements (Buttoned Down), au papier WC (Presto!), en passant par les mélanges de fruits secs (Happy Belly) ou les compotes pour enfants (Mama Bear). Outre la force de frappe commerciale, le géant cible les attentes consommateurs pour lesquelles l’offre n’est pas saturée, à savoir le bio, naturel, durable et écologique. Evidemment, ces marques disposent de toutes les ressources internes à Amazon, y compris les innovations et les services d’évaluation et avis consommateurs comme Amazon Vine. Résultat : ces marques sont souvent parmi les mieux notées. Ce qui signifie qu’elles sont très souvent sélectionnées par l’algorithme Amazon’s Choice. Un véritable cauchemar pour les marques traditionnelles. Lire l'article
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