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En relisant le premier “Trois Griffes, Une Patte” sur le thème de la Dystopie (ici), j’ai eu envie de me replonger dans cette littérature et de vous proposer de découvrir ou redécouvrir trois œuvres autour de ce thème.
Simili-love d’Antoine Jaquier: Un hommage à Huxley empreint de modernité
Lorsqu’on pense dystopie, on a souvent comme référence des œuvres assez anciennes et qui, même si certaines restent intemporelles par leur propos, sont marquées dans leur époque. “Simili-love” se situe en France et s’inscrit plus dans l’époque actuelle. On y suit Maxime, écrivain et son histoire avec Jane une androïde avec qui il développe une relation particulière. La vie de Maxime va vite partir en vrille et à travers son regard, on observe une société proche et lointaine. Entre le rapport aux machines, la critique des réseaux sociaux et l’aspect économique, cette dystopie est une belle découverte qui mêle plusieurs thèmes comme l’environnement ou le rapport à l’intelligence artificielle.
Le rapport avec le Meilleur des Mondes?
Le classement des gens, l’idée que chacun a sa place dans une société très codifiée et les sauvages, ce sont des thèmes qui reviennent dans Simili-love et qui m’ont fait pensé à l’oeuvre d’ Huxley.
Fahrenheit 451 de Ray Bradbury: l’union harmonieuse de la dystopie et de la poésie
Allier poésie et dystopie dans un roman, une idée qui peut paraître étrange mais qui pourtant fonctionne à merveille pour une référence en matière de science-fiction. S’il fallait conserver un livre, ça serait sans doute “Fahrenheit 451” de Bradbury.
On suit l’histoire de Montag, un pompier un peu particulier puisque son rôle n’est pas de sauver des vies mais de brûler des livres. Il va, pendant une nuit particulière, ouvrir un livre qui va changer son rapport aux livres et son rôle mais aussi son rapport à la société dans laquelle il évolue.
Que dire de ce livre qui se lit de manière intemporelle, qui est aussi beau et poétique que cruel et sadique. Le titre qui évoque la température de combustion du papier, est astucieux et l’histoire se lit toute seule. Une référence donc comme 1984 et Le Meilleur des Mondes.
#Bleue de Florence Hinckel : Sans douleur et sans bonheur
Imaginez un monde où l’on pourrait s’assurer de ne pas souffrir, un monde où les réseaux sociaux sont devenus très importants, peut-être un peu trop. Dans ce monde, on suit Silas, un jeune homme dont la petite amie va être renversée et qui va devoir passer par la CEDE, une société chargée d’éradiquer les douleurs émotionnelles. Soigner la douleur et l’effacer, est-ce vraiment sain et la solution?
Si ce roman a une empreinte plus adolescente que les deux précédents, il pose plusieurs questions intéressantes sur la douleur et les médias au sens large. Tout comme Simili-love, on retrouve les codes classiques de la dystopie remis au goût du jour avec notamment les réseaux sociaux et la présence très importante de la technologie dans nos vies. Une bonne pioche donc pour un roman un peu plus léger que les précédents.
Conclusion
Les trois dystopies présentées ont un point commun, elles sont beaucoup plus inscrites dans une réalité qui fleure le numérique et loin de la guerre froide. Si Simili-love et #Bleue sont des romans assez récents, la force de Fahrenheit 451 est sans doute que malgré son ancienneté, il se lit encore aujourd’hui avec ce sentiment étrange d’actualité.
A vos livres, prêt, lisez …
Trois Griffes, Une Patte: La Dystopie c’est reparti En relisant le premier "Trois Griffes, Une Patte" sur le thème de la Dystopie (ici…
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Comme l’adage dit, “Jamais deux sans trois” et c’est avec un enthousiasme à peine dissimulée, que je me lance dans Cook, Serve, Delicious 3?!, la suite de Cook, Serve, Delicious 2! (ici) Toujours développé par Vertigo Gaming Inc , Cook, Serve, Delicious 3?! reprend le concept des deux précédents, qui est de servir toujours plus de plats à toujours plus de clients parfois pressés et de gérer son restaurant. Sauf que dans le troisième opus, notre restaurant est détruit…

Des robots et un restaurant en ruines dès l’introduction
Un jeu de gestion de restaurant sans restaurant?
Et oui, quelques minutes d’introduction nous apprenne que le fameux restaurant, développé dans le deuxième opus est détruit, il ne reste donc qu’un chef, nous, deux robots et un camion de cuisine ou “food-truck”. Pas de panique donc, le jeu nous propose d’arpenter les routes américaines afin d’amener beignets, pâtes et autres onigiri aux différents arrêts.

Cuisiner encore et encore
Fini les deux gros rush du midi et du soir ?
Oui et bienvenue aux rushs des arrêts. Le jeu possède une dynamique différente, on va bien sûr devoir préparer des plats pendant les rushs mais et surtout organiser les moments entre les arrêts afin de préparer certains plats à emporter ou de préparer des plats plus ou moins complètement en avance.

Beaucoup de personnes attendent avec impatience de pouvoir manger!
C’est beaucoup plus simple, tu prépares tout à l’avance et hop tu envoies la sauce !
C’est ce que je pensais au début, notamment grâce à l’ajout d’un bouton qui permet d’envoyer tous les plats prêts d’un seul coup. Et c’est ce que les premiers niveaux permettent de faire mais très vite, s’il est plus facile de préparer à l’avance les plats et de tout envoyer, il y a aussi beaucoup plus de clients à chaque arrêt, ce qui rend le jeu plus difficile, mais aussi plus addictif.

Combo de 179 plats en fin de journée 🙂
Autre ajout pour les personnes qui aimeraient un peu de calme parmi la tempête de saveurs, chaque route peut se jouer en mode standard ou en mode “chill”. Ce dernier mode rend les clients patients et ceux-ci ne partiront pas avant d’avoir leur commande, ce qui permet d’avoir tout son temps pour préparer les recettes demandées. Seul bémol à ce mode “chill”, il ne permet que d’obtenir la médaille d’argent, pour l’or, il faudra réaliser une journée parfaite en mode standard.

Médaille d’or dans la poche !
Et les plats, tu n’en as pas parlé?
Ici, à chaque nouvelle route, nous allons pouvoir choisir nos plats classés par difficulté. Ainsi, certaines routes vont nous imposer un menu 5-points composé de cinq places, libre à nous de choisir cinq plats “faciles” à un point ou deux plats plus difficiles à deux et trois points ou même un plat très difficile à cinq points et quatre plats très faciles à zéro point. Le choix est libre, sachant qu’il faudra gérer aussi le fait de ne pas trop avoir de grillades ou de plats à préparer sur le vif. Choisir des plats plus élaborés permet, par ailleurs, de gagner plus d’argent pour débloquer de nouveaux plats.

Ici, il va falloir choisir des plats pour arriver au score de 5
Chaque route va, cependant, nous restreindre plus ou moins avec des thèmes comme “Un menu de salades” ou les classiques de Cook, Serve, Delicious 2! et en finissant les niveaux, nous allons pouvoir débloquer d’autres niveaux comme sur le précédent opus. Quelques niveaux se débloquent en ayant obtenu une médaille d’or mais une bonne partie se débloque avec une médaille de bronze et donc peut se débloquer en mode “chill”.

Cette route est bloquée jusqu’à obtenir suffisamment de médaille de bronze
Au fil des niveaux, on va pouvoir acheter de nouveaux plats grâce à la monnaie obtenue, ces plats qui seront plus ou moins chers selon la difficulté de préparation de ceux-ci. Et ici, alors que le second volet nous avait donné beaucoup de nouveautés comme le café, les milk-shake ou autres plats, le troisième volet arrive avec son lot de nouveauté comme la poutine (plat canadien) ou des plats traditionnels japonais. Il y en vraiment pour tous les goûts!

Le filet mignon, la poutine et plein d’autres nouveautés côté plats !
Et ton food-truck alors?
Pas de restaurant mais il va falloir améliorer le food-truck grâce aux points obtenus au fil des niveaux. Parmi les améliorations, les plats préparés vont pouvoir rester frais plus longtemps, le camion va pouvoir résister aux balles ( oui, oui, je n’en dis pas plus) et ces améliorations rendent le jeu encore plus addictif.

Un jour, j’aurai un super food-truck !
Par contre, vider les poubelles, et faire la vaisselle c’est fini, dans un truck et avec des plats préparés, ces corvées n’existent plus.
Et les robots?
Parmi les petits détails qui rendent le jeu si agréable, les scènes d’introductions et l’histoire entre les différents groupes de route. Les robots et notamment celle qui nous encourage pendant les sessions de jeu rendent un aspect humain au jeu. Et la musique de Jonathan Geer, qui avait déjà réalisé les musiques des opus précédents, est réussie, entraînante et appuie le côté voyage de cet opus.
Et le dessert, la conclusion?
Une suite qui fait honneur à la série et qui se renouvelle sans nous perdre. Choisir de changer le restaurant en food-truck permet de changer la manière de jouer et de retrouver ce qui rend la série si délicieuse, un mélange entre jeu d’arcade et simulation de restauration. Côté contenu, le nombre de plats est énorme et les routes déjà présentes garantissent plus de 100 niveaux auxquelles vont s’ajouter encore du contenu ( le jeu est en early-access pour le moment et le contenu va donc augmenter dans les mois à venir). Cook, Serve, Delicious 3?! est une réussite qui se savoure encore et encore.
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Cook, Serve, Delicious 3?! Sur la route des bons petits plats encore une fois Comme l'adage dit, "Jamais deux sans trois" et c'est avec un enthousiasme à peine dissimulée, que je me lance dans…
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Le Renouveau du Phénix Je n'ai pas toujours su bien me comporter, Mes gestes, mes mots parfois insensés, T'ont vraiment porter un coup au cœur,
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Miaou! Parfois dans les jeux indépendants, on adhère à des jeux qui sont parfois complètement fous et c’est le cas pour l’article d’aujourd’hui consacré à Old School Musical, sorti depuis Septembre 2018 sur PC et sur Nintendo Switch et développé par le studio La Moutarde. Old School Musical (OSM) prend le pari de combiner jeu de rythme et références rétro, expliquons ça un peu plus en détail.

En avant!
Un jeu de rythme, chouette!
OSM nous emmène dans un monde où deux frères Tib et Rob se retrouvent entourés de bugs, venus d’on ne sait où et ils vont devoir tenter de sauver le monde. Si l’histoire est classique, elle permet de nous emmener dans plein de mondes connus du jeu vidéo rétro, “Pokémon”, “Méga Man”, “Solid Snake” ou encore “The Legend of Zelda” font parti des références rencontrées dans OSM.

Outrun, une référence parmi tant d’autres
Et le jeu en lui-même alors?
Le jeu est assez simple, on va devoir appuyer en rythme lorsque les différents boutons arriveront au milieu, et au fil des niveaux, on voit en arrière plan nos deux frères combattre des poules, sauter de plateforme et plateforme ou encore tirer à l’aide d’un vaisseau.

Même Mega-man est de la partie!
Si le jeu est simple à prendre en main, il possède une difficulté bien dosée et permet aux personnes plus ou moins à l’aise avec ce genre de jeu de trouver la difficulté qui leur convient.
Et niveau musique alors, qu’est-ce que ça donne?
Si vous aimez la musique chiptune, cela risque fort de vous plaire puisque c’est le cœur même du jeu, les musiques m’ont beaucoup rappelé celle de Sega et de jeux comme “Sonic” ou “Streets of Rage”. Certaines musiques sont des remix de classiques comme le thème de Tetris et d’autres nous rappellent des musiques de jeux vidéos comme “The Legend of Zelda”. J’ai trouvé les musiques plutôt sympas même si celles-ci paraissent redondantes.

La saga Zelda est souvent mis à l’honneur dans le jeu et notamment sur un détail que je vous laisse découvrir.
Une petite conclusion?
Old School Musical est le genre de jeux qui a la “cot” et dont on aime faire une partie de temps à autre et qui nous donne envie de jouer aux multiples jeux auxquels il fait référence. Le jeu est joli, soigné et les musiques ajoutent un côté rétro qui rend l’ambiance du titre si particulière. Un jeu de rythme vraiment chouette, assez court que j’ai aimé parcourir comme une ballade dans l’Univers des jeux rétro.
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Old School Musical: Du rétro en rythme! Miaou! Parfois dans les jeux indépendants, on adhère à des jeux qui sont parfois complètement fous et c'est le cas pour l'article d'aujourd'hui consacré à …
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Trois Griffes, Une Patte: Les héritiers de Samus ou metroidvania
Trois Griffes, Une Patte: Les héritiers de Samus ou metroidvania
Pour ce “Trois Griffes, Une Patte”, on va s’aventurer dans un style de jeu particulier que j’apprécie particulièrement et dont les jeux du genre fleurissent de plus en plus, nous allons nous intéresser aux metroid-vania.
C’est quoi un metroid-vania?
Metroid-vania vient de la contraction de deux séries de jeux “Metroid” et “Castlevania” et s’apparente à un jeu de plate-forme, action où l’on va…
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Miaou! C’est l’été, cette période de relaxation où l’on peut s’adonner à nos jeux préférés. Et pourquoi ne pas jouer à un jeu de réflexion portant sur les vacances et le camping? Campfire Cooking développé par LaytonHawkes est une jeu de réflexion où l’on va devoir faire cuire nos guimauves et nos soupes sans les faire cramer. Il n’est disponible que sur iOS et sur Steam

Une fois, c’est cuit, deux fois, c’est cramé !
Un jeu de réflexion encore?
Et oui, j’affectionne beaucoup ce style de jeu et je trouve qu’il convient très bien à une utilisation mobile. Ici, on incarne des personnes en train de camper et qui veulent cuire leur repas. Le jeu est facile à prendre en main, on va pouvoir déplacer nos baguettes et selon comment on les déplace, on va pouvoir tourner ou non la guimauve, le but sera alors de cuire une fois chaque face de chaque guimauve pour compléter le niveau.

À table!
La réflexion me semble limitée…
La première réflexion viendra du fait qu’une baguette en métal ne peut se tourner contrairement à une baguette en bois et que la zone de déplacement est vite limitée à cause des cases. Si cela a l’air anecdotique, c’est le début d’une réflexion qui s’amorce ou il va falloir réfléchir et marcher pas à pas pour arriver à la solution.

Premier petit moment de casse-tête
C’est tout?
Le jeu va très vite s’étoffer et proposer de nouvelles mécaniques, et de nouveaux aliments à cuire. Entre les soupes et les marshmallows, il faudra aussi prendre en compte certaines nouveautés au fil de l’aventure.

Avant de cuire la guimauve, il va falloir allumer le feu avec la pierre de lave 🙂
Les pierres de lave vont nous permettre d’allumer le feu tandis que les cuillères vont éteindre le feu. Entre les rochers qui vont bloquer certains chemins et l’ajout des aimants, Campfire Cooking se renouvelle sans cesse au fil de la centaine de niveaux qu’il propose. Le point fort de ce jeu réside dans le fait que chaque mécanique est imbriquée et associée avec les autres, ce qui donne des niveaux coriaces et un bonheur lorsque ceux-ci sont résolus.
Une conclusion? J’ai des guimauves sur le feu!
Campfire Cooking est un jeu de réflexion soigné et particulièrement réussi où se casser la tête pour griller des guimauves est addictif. En plus d’un graphisme soigné et d’une petite histoire qui agrémente le jeu, il est facile à prendre en main mais difficile à maîtriser. Une petite perle du jeu indépendant pour se détendre pendant les vacances.
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IndiePocket: Campfire Cooking, attention à ne cramer les marshmallows ! Miaou! C'est l'été, cette période de relaxation où l'on peut s'adonner à nos jeux préférés. Et pourquoi ne pas jouer à un jeu de réflexion portant sur les vacances et le camping?
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IndiePocket: Framed, Réflexion tout en bande dessinée dans une ambiance des années 30
IndiePocket: Framed, Réflexion tout en bande dessinée dans une ambiance des années 30
Miaou, il y a quelques temps, une compilation de deux jeux nommés Framed et Framed 2 se sont exportés sur PC et sur Nintendo Switch et à cette occasion, je me suis laissée de nouveau bercée par le doux saxophone de ce jeu de puzzle développé par le studio australien Loveshack et sorti initialement en 2014.

Rendez-vous!
Encore un jeu de réflexion…
Et oui, Framed est un de ces jeux qui utilisent…
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Parfois, certains jeux nous rappellent des souvenirs d’enfance, vous vous rappelez lorsque l’on apprenez les couleurs primaires et secondaires. Et bien, c’est le cœur du jeu de réflexion d’aujourd’hui, j’ai nommé She Remembered Caterpillars développé par Jumpsuit entertainment UG et sorti en Janvier 2017.

Décollage immédiat pour un niveau qui démarre en douceur
Des chenilles toutes mignonnes!
Et oui, l’objectif de chaque niveau est de conduire les chenilles sur les pistes blanches de lancement. Et pour cela, on va utiliser les couleurs, une chenille bleue pourra passer sur un chemin bleu et une chenille rouge sur un chemin rouge.
Une chenille qui cache des papillons?
Conduire les chenilles va vite devenir un peu plus compliqué. Quelques niveaux plus tard, une règle vient s’ajouter, les chenilles d’un couleur donnée ne peuvent traverser les portes de la même couleur.

Le jeu, magnifique, ajoute de nouvelles mécaniques au fil des niveaux
Et les couleurs primaires et secondaires dans tout ça?
Le cœur du jeu réside dans l’association de chenilles pour traverser certaines portes et certains ponts. Par exemple, on peut créer une chenille de couleur violette en associant une chenille de couleur bleue et une de couleur rouge. Ainsi, la chenille violette pourra traverser le pont bleu. Après la traversée, il suffit de dissocier à nouveau les deux chenilles et ainsi la chenille rouge est passée sur le pont bleu alors qu’elle n’aurait pas pu seule.
Une chenille bleue et une chenille rouge donnent une super chenille violette
Et hop, séparation pour retrouver nos deux chenilles
Toutes ses mécaniques combinées nous font voyager au fil des niveaux qui deviennent vraiment intéressants. Les chenilles orange vont ainsi être obtenues par fusion des chenilles jaunes et rouges, les chenilles vertes par fusion des jaunes et bleues. Par ailleurs, chaque niveau est entrecoupé d’un petit texte nous racontant l’histoire de ces petites chenilles.

Une introduction bienvenue pour chaque chapitre
Une petite conclusion?
Entre la présentation des chapitres et les animations, le jeu est vraiment magnifique relevée par une musique légère et jolie. Associé à cet aspect vraiment joli, de nouvelles mécaniques s’ajoutent régulièrement et la difficulté de jeu monte progressivement. She Remembered Caterpillars possède en son cocon tous les ingrédients d’une perle vidéoludique, graphismes fabuleux associé à un jeu apparemment simple mais qui cache des richesses.

Une nouvelle mécanique, les ponts à activer en mettant une chenille sur l’interrupteur
She Remembered Caterpillars: Réflexion poétique au pays des chenilles colorées Parfois, certains jeux nous rappellent des souvenirs d'enfance, vous vous rappelez lorsque l'on apprenez les couleurs primaires et secondaires.
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Après un nombre incalculable de morts et d’heures, je ne pouvais pas ne pas faire d’articles sur un de mes coups de cœur chez les indépendants, j’ai nommé Cuphead développé par MDHR et sorti en Septembre 2017.
Encore un article sur Cuphead?
Et oui, c’est un jeu de combat de boss avec quelques phases “Run and Gun” qui a beaucoup fait parlé de lui pour ses graphismes inspirés des dessins animés des années 30, sa musique jazz très réussi et sa difficulté assez relevé.

Le premier monde est magnifique
Et c’est aussi un jeu qui ne me tentait pas trop au début, j’aime quand un combat de boss arrive de manière épique lors d’un moment dans un jeu, un peu comme dans Hollow Knight où les combats sont d’autant plus intenses qu’ils se situent entre deux phases d’explorations plus sereines. Malgré cela, les graphismes de Cuphead m’ont littéralement fait craqué et c’est avec une petite appréhension que j’ai démarré le jeu.
Et tu meurs et tu réessayes!
Et oui, si Cuphead a fait parlé de lui, c’est surtout pour la difficulté relevée qui se cachent derrière ses graphismes de dessin animé. Ainsi, le jeu se découpe en quatre zones déblocables en ayant tué les boss. Et c’est une petite vingtaine de boss qui nous attendent dans leur Univers.

Des boss magnifiques et qui font référence aux jeux vidéo comme aux dessins animés
Même si le jeu est difficile, il reste très bien pensé et on a envie d’apprendre les différentes phases de chaque boss pour le vaincre. Là où le jeu devient addictif, c’est lorsque l’on voit la barre de progression de vie du boss à chaque Game Over qui nous montre petit-à-petit que l’on approche du fameux Knock Out.

Un boss assez long mais on s’approche de la fin!
De plus, chaque boss rejette des projectiles roses appelés “parry” sur lesquels il faudra apprendre à rebondir afin d’accélérer la barre de super pouvoirs qui aide à terrasser les boss. Ces “parry” vont vite devenir essentiels à capturer au fil du jeu afin de réduire les boss plus difficiles.

Un poing rose, c’est le parry!
Il existe également un mode “Simple” pour pouvoir débloquer les zones 2 et 3 (la zone finale ne se débloque qu’une fois tous les boss battus en mode “Regular”) ainsi que différents pouvoirs achetables et autres tirs pouvant grandement faciliter certains boss. Entre autre, le “dash invinsible” rend certaines phases beaucoup plus simples puisqu’on ne peut se faire toucher pendant que l’on dash.

Le magasin où l’on pourra acheter différents bonus
Achetable? Tu n’as pas parlé de pièces!
C’est là que les phases “Run and Gun” interviennent. En plus de trouver des pièces cachées dans les mondes, on va pouvoir aussi collecter des pièces durant ses niveaux de “Run and Gun”. Ces niveaux sont sympas même s’ils ne constituent pas le cœur du jeu.

L’envers et l’endroit, une mécanique originale 🙂
A deux, c’est encore mieux!
Cuphead propose également un mode deux joueurs où l’on est à deux pour combattre un boss avec plus de vies mais o�� on peut se sauver mutuellement.

Cette fleur si machiavélique, on la retente à deux
Le jeu n’est jamais trop difficile…
S’il possède une bonne durée de vie, le jeu comporte également un aspect score et un mode “Expert” déblocable après avoir fini le boss de fin une première fois. Et ce mode est toujours plus difficile et plus prenant. A chaque boss, une note s’affiche et si vous voulez obtenir la note “S”, la meilleure du jeu, il vous faudra battre les boss en mode expert sans perdre de vie, en effectuant trois “parry” dans un temps limité et lancer des super-attaques ( 1 grosse et une petite ou 6 petites). Bref, un jeu vraiment addictif.

Le rang S, le sésame pour finir réellement le jeu
Une belle conclusion?
Un titre agréable à jouer avec une ambiance magique vraiment réussie. Cela est difficile de résumer en peu de mots le travail fourni tellement on en prend plein les yeux et les oreilles et donc plutôt que d’écrire, je vous laisse sur un diaporama ainsi que la musique d’un niveau. La conclusion est certaine, Cuphead est un véritable coup de cœur et un des meilleurs jeux auxquels j’ai pu jouer.
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Une musique somptueuse:
Cuphead: Magnifiquement diabolique Après un nombre incalculable de morts et d'heures, je ne pouvais pas ne pas faire d'articles sur un de mes coups de cœur chez les indépendants, j'ai nommé …
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Il y a un moment de ça, je présentais Cook, Serve, Delicious! sur Android et Steam (ici), cette simulation de restauration assez difficile m’avait vraiment conquise. Autant dire que lorsque le développeur Vertigo Gaming Inc a annoncé une suite, j’étais très enthousiaste à l’idée de préparer des plats le plus vite possible pour servir les clients tout en gérant mon restaurant. Cook,Serve, Delicious 2! reprend le principe du premier en y ajoutant beaucoup de choses. A table!

Quoi de nouveau en cuisine?
La grande nouveauté de ce volet réside dans le mode de jeu à thèmes. En fait, le jeu nous présente des niveaux où l’on va jouer avec un restaurant particulier, assez ressemblant aux grandes chaînes de restaurations que l’on connait et le but va être de terminer sa journée avec le moins de ratés possible pour décrocher une médaille. Ces médailles permettent de débloquer de nouveaux plats mais aussi de nouveaux objets pour notre restaurant. Jouer nous apporte aussi l’expérience qui va nous permettre de débloquer de nouveaux restaurants dédiés à un style de cuisine.

Du burger au sushi en passant par les glaces, il y en a pour tous les goûts!
Cette partie est sans doute la nouveauté qui m’a fait adoré le jeu, on choisit un restaurant qui va nous donner une manière particulière de jouer. Même si les plats se font de manière moins spécifique que pour le premier, il y a tellement de combinaisons différentes qu’il va falloir ruser.

Autre nouveauté sur la préparation des plats, ici nous avons des fours qui nous permettent de préparer le plat ou une partie de ce plat. Les menus HS en haut nous permettent aussi de préparer des en-cas pour augmenter la patience des clients. Ces aspects seront d’autant plus difficile à gérer qu’il faudra essayer de préparer à l’avance certains plats qui nécessitent du temps pour cuire mais cette avance ne devra pas être trop importante sous peine d’avoir ces plats pourris. La gestion est donc plus poussée et aussi diablement plus addictive.
Et ton restaurant alors?
Comme dans le premier opus, nous allons devoir aussi gérer notre restaurant avec un plus non négligeable, ce restaurant c’est à nous de le décorer. Si cela peut paraître anecdotique, on se prend à passer du temps à personnaliser son restaurant.

Mon premier restaurant “Le Ronron”
Pas mal, pas mal et au menu, ce soir?
Par ailleurs, plusieurs modes et plusieurs cartes sont possibles. On peut en effet mémoriser plusieurs jeux de menus et les jouer dans trois modes: les mode classique et standard qui font écho au premier jeu, le mode zen pour jouer sans la pression des fameux “rush-hour” ou encore le mode stress si le mode classique vous semble un peu trop calme.

Le choix pour personnaliser sa carte est immense
Parmi les autres nouveautés, on trouve le fait de séparer les boissons du reste, ou encore de pouvoir choisir ses en-cas. Comme dans le premier opus, il va falloir acheter les plats au magasin avec l’argent gagné et cet achat inclut toutes les recettes à la différence du premier volet où il fallait aussi acheter les améliorations.

Tellement de choix, difficile de choisir quoi acheter en premier 🙂
On peut aussi améliorer les équipements dans son restaurant comme dans la version précédente, ce qui permet d’éviter d’avoir trop de corvées comme les déchets, la vaisselle mais aussi les rats et les insectes.

Améliorer le lave-vaisselle devient vite crucial
Et le dessert, la conclusion?
Que dire de ce jeu? Même si le côté très similaire pour faire chaque plat par rapport au premier est un tout petit peu moins drôle, la présence de fours, les multiples niveaux, la personnalisation et le nombre énorme de plats et de possibilités font de Cook, Serve, Delicious 2, l’un de mes jeux préférés. Il y a tellement de choses à découvrir qu’on se prend à jouer beaucoup. Une vraie réussite qui se déguste sans fin.
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Cook, Serve, Delicious 2! Un jeu délicieusement addictif Il y a un moment de ça, je présentais Cook, Serve, Delicious! sur Android et Steam (
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Un jeu assez original pour ce nouvel “IndiePocket” puisqu’on va parler d’un jeu de cartes qui demande réflexion dans un Univers proche des jeux de type “SimCity”. Ce jeu, c’est Concrete Jungle développé par ColePowered Games, existant sur iOS, Android et aussi porté sur Steam.
La Jungle en béton? Un jeu de cartes?
Concrete Jungle nous propose de jouer à placer des cartes-bâtiments pour construire notre ville. Seulement, le jeu est vraiment un jeu de réflexion puisque pour avancer le plateau, il faudra marquer des points en partant du bas.

Un exemple du plateau du jeu
Ici, on va pouvoir placer nos cartes afin de gagner les points affichés sur chaque ligne, il faut pour l’instant, 3 points pour faire monter la ville là où actuellement il y a 0 points.

Les lignes du bas disparaissent de l’écran car elles ont trois points
D’accord, il faut éliminer les lignes en ayant des points sur celle-ci mais comment?
Et bien, les cartes vertes (d’abord les maisons puis d’autres cartes au fil du jeu) permettent de comptabiliser les points. Et tout le cœur du jeu se situe dans la gestion des points. En effet, le magasin va permettre de donner deux points à la case devant lui (en bleu) alors que l’usine va, quant à elle, enlever un point aux cases adjacentes (en rouge).

La maison permet de compter les points, l’usine en enlève et le magasin en ajoute
Résumons, il faut une case verte pour gagner des points et il faut mettre des cases bleues qui la touche et éviter les cases rouges pour ne pas perdre de points?
C’est exactement ça, comme à chaque fois, nous n’avons le choix qu’entre deux cartes et qu’on ne peut pas défausser les cartes, il va falloir être astucieux et réfléchi, le plateau étant de taille limité. Les règles paraissent compliquées à expliquer mais le jeu nous guide au départ à l’aide d’un didacticiel et se prend très facilement en main.

Un tutoriel pour prendre en main le jeu
C’est quoi les chiffres en haut à droite?
Et bien, au fil du jeu, ces barres vont se remplir et on va pouvoir acheter de nouvelles cartes afin de faciliter notre jeu mais aussi de nouvelles compétences. Il y a énormément de cartes à acheter et à débloquer. Le chiffre 3 (en rouge) représente quant à lui le nombre de points à atteindre sur chaque ligne, celui-ci va progresser au fil de la partie rendant le jeu plus difficile.

L’écran d’achat de cartes et de compétences montre la richesse des cartes et du jeu
C’est pas répétitif à force?
L’une des qualités du jeu est le contenu important qu’il propose. Entre les cartes à collectionner et les modes de jeux multiples comme le mode campagne ou le mode classique, ce jeu possède une très bonne durée de vie. Par exemple, dans le mode campagne, il existe des niveaux spéciaux où 2 joueurs s’affrontent et ont leur propre zone pour marquer des points qui doivent être plus élevés que ceux de l’adversaire pour gagner la ligne. Ce mode est vraiment intéressant et permet de renouveler le jeu.

Un mode duel intervenant pendant la campagne très intéressant
On construit une petite conclusion?
Concrete Jungle est un jeu de cartes dans l’Univers de la construction de villes réussi, qui nous permet de passer un bon moment avec un concept facile à comprendre mais difficile à réaliser. En plus de ses nombreux modes de jeux, il offre aussi un aspect découverte des nombreuses cartes du jeu. Bref, une perle sur tablette à essayer pour tous les amateurs de jeux de cartes et de réflexion/gestion.
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IndiePocket: Concrete Jungle, ou le mariage entre Construction de ville et jeu de cartes Un jeu assez original pour ce nouvel "IndiePocket" puisqu'on va parler d'un jeu de cartes qui demande réflexion dans un Univers proche des jeux de type "SimCity".
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Tchoutchou! Après un premier volet qui m’a conquise et dont j’avais parlé sur le site (Train Valley ou La gestion des lignes ferroviaires à travers les âges), on va parler aujourd’hui de Train Valley 2 toujours développé par Alexey Davydov, Sergey Dvoynikov et Timofey Shargorodskiy et sorti en accès anticipé sur PC en 2018. Cet article sera donc amené à être modifié au fil des mise-à-jour.
Encore un jeu de gestion ferroviaire et une suite en plus?
Là où le précédent opus nous faisait traverser les âges, cet opus répond à une question que peut-être ceux qui ont joué à Train Valley se posent, mais qu’est-ce qu’on transporte dans tous ses trains qui voyagent? Et bien, c’est sur cet aspect que le jeu a choisi d’aller .

Un graphisme joli avec un aspect origami
Comment ça marche?
Comme auparavant, on crée les lignes pour ensuite lancer les trains. Ici, quelques nouveautés sont remarquables, la première étant que l’on va devoir gérer des stocks et amener des matériaux précis pour en construire d’autres. Le niveau se finit lorsque les produits finaux ont été livrées à la bonne gare.
Un exemple de gestion des stocks
A chaque gare, les éléments produits sont représentés en gros en bas alors que ceux nécessaires à la production sont situés en petit au-dessus. Pour créer du bois, il faudra des personnes. Et pour créer des briques, il faudra des personnes ainsi que du bois. Le niveau se termine dès lors que les éléments dans les triangles (ici 5 briques) sont produits et amenés à la gare.
Ça a l’air plus simple que le premier!
Ici, il va falloir optimiser la gestion des stocks et des trains afin de minimiser le temps de livraison des produits finaux. En effet, contrairement au premier volet, on peut améliorer les trains mais aussi les arrêter et donc la gestion des crashs est plus facile. Cependant, pour gagner les 5 étoiles du niveau, il va falloir le terminer dans un temps relativement court, ce qui ajoute une difficulté.

Seulement trois étoiles à cause de mon temps trop long pour ce niveau…
Au fil du temps, il faudra gérer les les lignes, les améliorations de trains, les gares et les ponts, éléments assez chères ainsi que les points de ralliement plus nombreux.
L’argent est toujours aussi crucial?
Ici, chaque trajet a une valeur fixe et donc il va falloir optimiser certains trajets pour arriver à gagner de l’argent afin d’étendre les lignes et de finir le niveau. Un peu plus tard, d’autres améliorations comme les ponts qui coûtent plus chers s’ajouteront pour accentuer encore ce côté crucial.

Les niveaux deviennent de plus en plus complexes
Les niveaux ont l’air variés
Cet opus quitte le côté historique au profit d’un côté plus axé sur des lieux différents, on peut citer le jardin, la Tour Eiffel ou encore les bassins. Autant de styles différents qui, associés à une difficulté croissante, vont nous emmener sur les rails de l’émerveillement.
Des niveaux variés…
…et vraiment jolis
Cet deuxième opus mérite une petite conclusion?
Train Valley 2 m’a plu comme le premier. Finalement même si le principe de base est inchangé, le jeu est vraiment différent du premier à cause de ses graphismes et de la gestion des différents stocks. Même si je préfère les graphismes du premier volet, Train Valley 2 n’en reste pas moins un bon jeu digne du premier tout en ayant sa propre identité. Un accès anticipé qui promet donc parmi les multiples voiries des jeux indépendants.
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Train Valley 2 ou la gestion des lignes ferroviaires à travers les matériaux Tchoutchou! Après un premier volet qui m'a conquise et dont j'avais parlé sur le site (
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Gazouillis: IndieGames: Un livre somptueux sur les jeux indépendants
Gazouillis: IndieGames: Un livre somptueux sur les jeux indépendants
Pour la reprise du site après une période chargée en examens, j’ai décidé de vous parler d’un livre que je viens de finir et qui parle de jeux indépendants, j’ai nommé Indie Games de Bounthavy Suvilay sorti en Mars 2018.
Rien que la couverture envoie du rêve, quels jeux sont représentés, hihi ?
Un livre sur les jeux indépendants? C’est marrant, ça croise Indiepocket et Trois Griffes, Une Patte
Ou…
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L'histoire intrigante d'une série: Metroid (III:1)
L’histoire intrigante d’une série: Metroid (III:1)
En route pour la partie III de notre série d’articles dédiée à l’histoire de Metroid qui regroupe plusieurs petits chapitres que j’ai regroupé. Après le désastre survenu lors des deux précédentes parties, une nouvelle ère naît au sein de l’histoire et voit naître notre héroïne préférée. Ici, on introduit les Pirates de l’Espace et la Fédération Galactique. Samus arrivera au prochain chapitre.…
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Alors que la partie 3 de l’histoire de Metroid sera de nouveau publiée à partir de la semaine prochaine, j’ai voulu vous parler d’un des nombreux jeux qui ont été crée sur les bases de ce que Metroid a instauré. Appelé “Metroidvania” qui est le contraction de Metroid et Castlevania, j’aime beaucoup ces jeux. Cette année est sorti l’un d’eux, Hollow Knight développé par Team Cherry.

C’est quoi l’histoire? Des monstres dans des planètes?
Hollow Knight nous transporte dans le village de Dirthmouth, une ville à l’atmosphère assez triste et somptueuse. Nous incarnons un personnage avec un masque blanc et nous nous faisons accueillir par l’ancien du village. Le monde souterrain d’Hallownest est peuplé de créatures terrifiantes et quelques personnes ont survécu. Notre petit personnage va donc redonner vie au village de Dirthmouth et explorer les multiples zones d’Hallownest.

Ce personnage vous aidera beaucoup à retrouver votre chemin à travers Hallownest
D’accord, un jeu assez classique en somme?
La première nouveauté est la manière de récupérer de la vie. Dans Metroid, on récupère de la vie en tuant des monstres qui lâchent des capsules de vie. Ici, les monstres meurent et le personnage aspire leurs âmes, ainsi vous avez un réservoir d’âme que vous pouvez utiliser pour récupérer votre vie. Attention, cependant durant le temps de récupération, vous êtes vulnérables aux attaques ennemies.

Une statue dans une zone reculée, idéale pour récupérer de la vie
Cette même réserve d’âme vous servira aussi pour des coups spéciaux et pour certains charmes et n’est pas infinie et donc il faudra prendre en compte cette manière de restaurer la vie. Mais cet aspect du jeu est un peu l’arbre qui cache la forêt.
Quelle Forêt?
Les graphismes d’Hollow Knight sont somptueux, si Ori and the Blind Forest avait mis la barre haute et présentait des graphismes plutôt vifs, ceux d’Hollow Knight sont emprunts d’un ton pastel vraiment beau. Il y a des moments où simplement poser la manette et contempler les zones est de mise. La musique sans être trop présente rend habilement à travers les décors et les animations sont vraiment jolies.

Un Univers si joli et pourtant si dangereux…
Par ailleurs, au cours du périple, on rencontre plein de personnages vraiment attachants qui nous en apprennent un peu plus sur l’histoire dont je ne parle pas volontairement.

Les personnages sont tous très réussis
D’accord et à part la vie et le fait que c’est un bon jeu, ça reste un Metroid-like classique?
Et bien, il a beaucoup de points communs avec Super Metroid, les capacités à débloquer ou encore la carte m’ont beaucoup rappelé ce dernier.

Comme chaque Metroid, des compétences viendront s’ajouter au fur et à mesure de la progression
Cependant, les charmes que l’on débloque au fil du jeu vont apporter des avantages qu’il faudra choisir avec soin puisque l’activation de charmes demande des emplacements et ceux-ci sont limités.

La combinaison de charmes permet une flexibilité de jeu intéressante
Par exemple, dans les égouts, le boss à battre se nomme le Bousier, et ainsi on débloque un badge qui va nous faire avoir une odeur nauséabonde, celle-ci va permettre de toucher indirectement les ennemis proches de nous. Plus tard, on débloque un autre charme ( qui m’a fait pensé à The Binding Of Isaac d’ailleurs) qui va utiliser la réserve d’âme pour invoquer des mouches qui vont attaquer l’ennemi. La combinaison des deux charmes va donner des mouches puantes qui vont faire d’autant plus mal aux ennemis, une combinaison qui permet de faire pas mal de dégâts.

La combinaison qui sent bon la victoire
C’est bien joli tout ça mais les jeux magnifiques en ce moment sont assez difficiles chez les indépendants…
Hollow Knight possède vraiment une difficulté adaptative, mais il reste assez exigeant. En fait, il existe plusieurs fins et la vraie fin s’obtient en ré-affrontant des boss plus difficiles. J’ai parfois essayé plusieurs fois pour certains boss afin de les battre mais quel plaisir lorsque j’en suis venu à bout.

Un des boss que j’ai beaucoup aimé, il faudra battre les trois mantes…
Autre chose?
Le jeu propose d’explorer la carte et il vous faudra savoir vous diriger dans le labyrinthe qu’est Hollow Knight, puisque vous ne serez pas guidé vers votre objectif. Cela peut être frustrant mais j’ai particulièrement aimé le côté non-linéaire du titre ainsi que la diversité des zones proposées.
La carte est vraiment grande
Bien entendu, il faudra collecter des morceaux d’âmes, et des morceaux de réservoirs pour augmenter sa vie mais il y a aussi une quête annexe qui m’a vraiment motivée. Il faut en effet sauver des chenilles qui ont été capturé par un boss affreux. Cette quête des chenilles m’a beaucoup plu puisque celles-ci sont adorables et l’envie de les sauver était très forte.

Elle est toute mignonne
Petit plus que mon âme de collectionneuse a beaucoup aime, le jeu comporte aussi un bestiaire des ennemis que l’on rencontre et qui se remplit au bout d’un certain nombre d’ennemis battus. J’ai beaucoup aimé cet aspect “encyclopédie” qui est apparu durant les Metroid Prime.

La Mante est rapide
Une Conclusion?
Hollow Knight est beau, magique, avec une musique sublime, une histoire originale et des décors somptueux. J’ai passé beaucoup de temps sur ce que j’estime être un des meilleurs jeux de cette année et un des meilleurs Metroid-vania. Reprenant le concept et le sublimant, il présente une atmosphère digne d’un Tim Burton. Une référence inconditionnelle pour tout ceux qui chercheraient un très bon Metroid-vania. J’aurai encore pu vous parler de l’arène ou la manière de se déplacer à travers les zones du jeu mais cela fait partie du plaisir de la découverte. Je vous laisse sur certaines captures du jeu que je n’ai pas cessé de faire durant les heures passées (j’en ai fais plus d’une centaine au final). Prenez soin de vous.
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Hollow Knight: Magnifique, onirique et maléfique… Alors que la partie 3 de l'histoire de Metroid sera de nouveau publiée à partir de la semaine prochaine, j'ai voulu vous parler d'un des nombreux jeux qui ont été crée sur les bases de ce que Metroid a instauré.
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Trois Griffes, Une Patte: Ballade vulpine en tout indépendance
Miaou à tous, aujourd’hui pour ce nouveau Trois Griffes, Une Patte, on va parler de jeux indépendants et de renards. C’est aussi ça les “Trois Griffes, Une Patte“, réunir des jeux autour d’un point commun et les jeux que je vais présenter ont le point commun d’être relaxant et de permettre de s’évader le temps d’une escapade vulpine.
Epistory, the typing Chronicles
Ici, on incarne une jeune fille…
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#Epistory#Exploration#Indépendant#Jeux vidéo#pc#Poésie#Reflexion#Renard#Seasons After Fall#Steam#TroisGriffesUnePatte
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Pour ce nouvel opus d’IndiePocket, on va parler d’un jeu qui utilise le classique et connu Solitaire. Et plus précisément, le jeu du Golf qui est une variante de Solitaire. Solitairica, développé par Righteous Hammer Games est un jeu qui mélange habilement le jeu du Golf en y ajoutant des éléments de jeu de rôle ainsi qu’un aspect rogue-like.
Le Golf pour moi, c’est un sport et non un jeu de cartes….
Retournons à l’époque de Windows 98, un des premiers jeux auquel j’ai joué sur PC qui s’appelait le solitaire. Un jeu simple dans lequel il fallait classer les cartes dans l’ordre pour en libérer d’autre avec des règles bien spécifiques quant au déplacement des cartes.
Souvenirs, souvenirs…
Ce jeu classique m’a plu et dès Windows XP, on trouvait d’autres jeux de cartes comme Freecell ou la dame de pique. Le solitaire classique appelé Klondike a aussi connu des variante comme le Spider Solitaire sur Windows Vista ou la pyramide ou encore le golf. Aujourd’hui avec Windows 10, on retrouve ces jeux dans une compilation “Microsoft Solitaire Collection”ou on peut trouver TriPeaks qui est une version un peu différente du golf.
D’accord et le rapport avec le sport? C’est quoi le principe?
Simplement, le but de la variante golf est d’avoir le moins de points possibles sur la table tout comme le golf en tant que sport. Le principe du jeu est simple, il faut parvenir à éliminer toutes les cartes de son tas pour avoir le moins de points possibles. A chaque fois, une carte apparaît et on ne peut placer que les cartes qui ont une valeur juste au-dessus ou juste en-dessous (par exemple, s’il y a un 4 on ne peut mettre qu’un 3 ou un 5). Ainsi, on va pouvoir éliminer un maximum de cartes.
Et le rapport avec Solitarica?
Et bien, Solitarica repose sur le même principe sauf qu’il ajoute en plus des points de vie et un aspect RPG. En effet, comme pour le golf classique, il va falloir éliminer toutes les cartes qui sont juste en-dessous de l’ennemi.
Bjord Barbu à ton tour de mordre la poussière!
Par exemple, ici je peux éliminer le 3 car 2 est une valeur juste au-dessus de 3. Ensuite, si la carte en-dessous du 3 que j’ai libéré est ni un 2, ni un 4, je suis obligée de piocher une carte et recommencer jusqu’à ce que je sois parvenu à tout éliminer.
L’ennemi attaque!
Sauf qu’il n’y a que dix points de vie et qu’à chaque fois que l’on veut piocher une carte, on peut se faire attaquer par l’ennemi, ou les cartes peuvent devenir barbues ou encore d’autres éléments. Il va donc falloir terminer la partie avant d’avoir perdu toute sa vie.
C’est quoi les cartes tout en bas?
Justement, c’est là que le jeu prend tout son intérêt, on peut récolter des points à chaque fois que l’on joue une carte (1 point orange pour une carte orange etc) qui vont servir à lancer des sorts.
Je vais pouvoir attaquer avec mes 3 points orange!
Il y a quatre types de sorts: ceux d’attaque qui permettent d’enlever une carte, ceux de défense qui permettent de rajouter un bouclier, ceux de savoir qui permettent de connaître les cartes derrières ou de mélanger les cartes et ceux de santé qui permettent de régénérer sa vie. Il va donc falloir astucieusement gérer ses pouvoirs.
Et c’est tout?
En fait, les matchs vont s’enchaîner jusqu’au jour où, un ennemi plus fort nous fera perdre. Mais pas de panique, à chaque mort, des points sont récoltés, points qui permettent d’acheter des decks (si vous ne voulez que des cartes qui apportent des points attaques, ou autre) ou d’améliorer son deck (bonus supplémentaire). Et c’est reparti pour un tour. Ainsi, la progression se fait et le boss de fin se rapproche de plus en plus au fil des parties.
Magasin en fin de match
La mort rapporte!
Guerrier!
De plus, entre chaque match, vous pourrez acheter de nouveaux sorts mais aussi des items pouvant faciliter les prochaines parties.
Conclusion?
Amatrice du jeu de golf depuis longtemps, Solitarica propose vraiment une manière originale de redécouvrir ce jeu classique, l’aspect RPG dynamise les parties et le jeu est agréable. Un petit coup de cœur pour une version améliorée d’un classique.

Je ne pouvais finir l’article sans cet ennemi 🙂
J’espère que cet article vous a plu, prenez soin de vous.
IndiePocket: Solitairica où le mariage entre le solitaire et la fantasy Pour ce nouvel opus d'IndiePocket, on va parler d'un jeu qui utilise le classique et connu Solitaire.
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