milesdontmeanything - Tumblr blog

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Je voulais m'excuser et te dire que j'avais beaucoup réfléchi... même trop mdr...

Ça va peut-être commencer fort ce message (et encore t'as pas vu la fin frr) mais.......la vérité c'est qu'avec toi je réalise que j'avais tout. J'avais le nécessaire. Un feeling incroyable dès le premier soir, j'étais moi-même, j'étais heureuse d'être près de toi, de te voir sourire, et tu m'apportais beaucoup d'amour...sous toutes les formes. Mais à l'époque je voulais pas laisser tomber ma douleur, je voulais pas oublier cette relation, je voulais pas passer à autre chose, je voulais souffrir... ça faisait à peine 4 mois et honnêtement, avec du recul c'est sûr que j'étais pas prête. Je faisais semblant d'être forte et d'être passé au dessus, mais c'était faux, je voulais juste le faire croire aux autres, et aussi à moi-même. T'as été ma rencontre inattendue, c'était agréable, mais ça allait beaucoup trop vite et j'ai fini par bloquer, et ne plus y arriver du tout. Alors je t'ai laissé là et j'me suis enfuis un peu plus chaque jour... lâchement.

J'ai repris le cours de ma vie. J'ai passé des mois et des mois à essayer de sortir cette histoire de ma peau, avant de comprendre que j'y arriverai jamais vraiment, parce qu'elle m'a trop changé. Qu'on allait devoir accepter mes cicatrices et que moi j'allais devoir tout réapprendre.

Alors pendant presque 3 ans, j'ai passé mon temps à me consacrer uniquement à moi, à me reconstruire, à apprendre à me connaître, à occuper mon temps, à bâtir des projets, à vouloir exceller dans mon travail. J'ai aussi tenter de retrouver l'amour quelques fois, j'te le cache pas. Mais honnêtement, rien, nada, que du vent... et le pire c'est qu'à ces personnes là, j'avais l'impression de m'y attacher encore plus une fois que j'étais blessée. Parce que je suis du genre à me faire des scénarios de relations incroyables, à idéaliser les personnes, à vouloir de ceux qui ne me veulent pas... Et peut-être que ça me rassure de savoir que ça n'aboutit pas, parce qu'au moins, y a pas cette peur de l'engagement, de souffrir, y a pas tout ça. J'me dis juste qu'on ne n'aime pas. Alors qu'en fait c'est moi qui décide d'écarter de ma vie les gens qui m'aiment et de donner de l'importance à ceux qui s'en foutent...

Mais jsais pas, d'un coup comme ça je me suis remise en question sur les choix que j'avais fait. Je me suis dit que j'allais forcément faire d'autres rencontres un jour ou l'autre, et que je ne devais pas revenir vers les personnes à qui j'avais déjà donné de l'importance, puisque si ça n'avait pas marché ça ne marcherait jamais

Et une fois de plus, je sais pas pourquoi, mais j'ai pensé à toi. Dans ma tête c'était clair, je pensais que tu ne me correspondais pas, parce que oui forcément, y a toujours des points qui déplaisent chez les gens, et peut-être que je me focalisais trop sur ça en fait, plutôt que sur tout le reste. Parce qu'en réalité, t'as bien plus de qualités que de défauts...

Alors j'y ai repensé, le jour, la nuit, plusieurs jours d'affilés... J'ai repensé à nous, à nos regards, à nos sourires, à notre voyage qui était merveilleux (même si j'ai pas tjrs été tendre) et même si on était séparés, à ces musiques que tu m'envoyais, à ces desserts que je te faisais chaque fois que tu me le demandais, à nos massages du tonnerre, à toi qui me tartine le dos de Biafine, qui m'a renommé "le store" dans son répertoire......à nos rires, putain comme c'était bon de rire avec toi...

J'ai relu nos messages... j'ai ri à certains, j'ai souris à d'autres... j'avais pas toujours réalisé à quel point t'étais toujours là même quand tu l'étais plus. Enfin bref, j'ai aimé tout ce que j'ai lu...

Et j'en suis arrivé au message où tu me disais que le temps que je ne bouclerai pas cette histoire avec mon ex, ça marcherait pas entre nous... Et si t'avais raison, si c'était juste ça? que c'était pas nous le problème, mais simplement le timing qui était pas bon? Peut-être que j'ai réalisé que ce qui importait le plus c'était d'être soi-même, de rire et de s'aimer, et que finalement, on se débrouillait pas trop mal là dessus

En réalité c'était juste un début de relation qui était sain. Et... j'suis nulle, archi nulle en amour (🤯🤯🤯🤯). J'ai juste besoin qu'on me prouve les choses sans aller trop vite pour que je sois rassurée et que ça roule....

Alors à l'heure actuelle, je sais pas si t'as quelqu'un dans ta vie, ou si t'accepterais de tenter de me laisser une seconde chance

Je peux pas te dire que tout a changé. Je te mentirais. J'ai toujours un sale caractère. Et j'ai toujours aussi peur... mais touuute ma vie j'aurai des peurs et je veux pas risquer de passer à côté de plein de choses juste pour ça.

Et c'est pas non plus une promesse. Je veux pas te dire que ça marchera alors qu'en réalité j'en sais rien, c'est quitte ou double...mais on le saura que si on essaye

En tout cas si ça marche pas ça sera pas pour la même raison qu'il y a 3 ans

Ce dont je suis sûre à l'heure actuelle, c'est que chaque jour depuis 1 semaine, c'est à toi que je pense jour et nuit

Alors peut-être que c'est une raison suffisante pour un nouveau premier rdv.........?

Si t'as quelqu'un dans ta vie, j'suis vraiment désolée pour ce message et ignore le

Si t'as personne, t'as le choix.... Tu peux aussi ignorer, tu peux me dire d'aller me faire foutre, tu peux me dire qu'on en discute autour d'un verre, tu peux prendre le temps, tu peux dire ce que tu veux

Dans tous les cas j'avais besoin de te le dire. Alors que tu acceptes ou refuses, je t'en voudrais pas, loin de là. Tu seras tjrs un vrai

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Je voulais m'excuser... Je sais, ça fait un bout de temps maintenant. Mais je t'ai lâché du jour au lendemain sans même un mot... Rien n'est de ta faute, j'étais juste pas prête, j'avais pas envie d'amour avec quelqu'un d'autre, et ça allait beaucoup trop vite pour moi. Encore aujourd'hui j'suis terrifiée à l'idée de donner de l'amour à quelqu'un, de me tromper, de perdre tout ce que j'ai réussi à reconstruire...

Et jsais pas pourquoi je pense à toi ce soir, pourquoi j'y pense à ce point. Je réalise que j'ai pas toujours été tendre avec toi parce que t'avais pas toujours les mots ou le temps que je désirais, mais c'était toi... Et tout le reste c'était génial. T'étais génial. Toutes tes attentions, tes musiques, ton sourire, nos rires, cette complicité qu'on a eu dès le premier soir...

J'suis désolée d'avoir été comme ça

P

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J'ai emménagé y a quelques jours après de longs mois de travaux. J'ai acheté la maison de mon enfance, la maison qui appartenait à ma grand mère, que j'ai rénové. Mais c'est pas de ça que j'ai envie de parler.

Ça faisait un an que j'étais retourné vive chez ma mère, le temps de la rénovation. J'étais constamment avec elle, je n'avais jamais vraiment de moment à moi. Maintenant que je suis dans mon nouveau chez moi, je recommence à retrouver ma vie d'avant, et mes tourments.

Aujourd'hui, j'avais envie d'une journée où les mots "ponçage" "peinture" ou n'importe quel autre mot indiquant une activité super ludique de bricolage n'existeraient pas. Tout ça faisait partie intégrante de mon quotidien depuis des mois, et j'avais juste besoin de repos.

Le froid et la pluie ayant également pris partie intégrante ce même jour, le planning était plutôt restreint... Un film devant Netflix, un plaid et quelques schokobons, de quoi apprécier cette belle après-midi pluvieuse.

Quelques heures plus tard, me voilà assise sur un fauteuil, installée au plus près du poêle, à pianoter sur mon téléphone tout ce qui me passe par la tête.

A vrai dire, ça devait faire des mois que je n'avais pas ouvert cette application qui me sert de journal intime. Alors, quand j'ai relu mes anciennes publications, ça m'a fait un choc.. ce que j'avais écrit et oublié il y a des mois de ça, était toujours vrai. Mais je ne m'en rendais même plus compte, j'étais plongé dans mes travaux, dans mon manque d'intimité en vivant chez ma mère, que je ne prenais plus la peine de faire le point avec mes émotions.

Alors, en relisant ça, je me suis rappelée de ce que j'avais vécu, à quel point j'avais souffert de certaines situations, et à quel point j'en souffrais encore aujourd'hui, puisque j'étais toujours bloquée.

Les larmes ont coulé, tandis que la chaleur du feu près de moi, venait m'éfleurer comme un réconfort.

Écrire a toujours été le seul moyen pour moi d'extérioriser, de comprendre, de mettre des mots sur les choses. On écrit ce qu'on vit... L'écriture ou la vie, c'est un peu la même chose, dans les deux cas ça laisse des traces. Relire ça permet de voir si on a évolué, ça permet de se souvenir de ses douleurs pour mieux les apprivoiser. Moi j'adore les mots.

Cette parenthèse près du poêle m'aura rappelé que chaque fois que j'en aurais besoin, une page blanche pouvait s'ouvrir à moi, pour que je puisse à mon tour m'ouvrir à elle. Et puis peut-être aussi à toi, si tu me lis

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Cher Univers, cher moi,

Je m'adresse de nouveau à toi par écrit car je n'arrive pas à comprendre l'expérience que je suis en train de vivre. Peut-être que de m'ajouter en second destinataire me permettra de faire le point ? Qui sait.

La dernière fois que je t'ai écrit, la nuit du 8 au 9 août, je t'avais faite une demande spéciale. J'avais manifesté l'amour, j'avais une personne en tête et je t'ai demandé de la mettre sur mon chemin si pour toi elle y avait sa place. Cette manifestation, je l'avais faite après avoir reçu de nombreux signes de ta part...en rapport avec cette personne. Enfin, c'est le message que j'avais compris.

La nuit du 16 au 17 septembre qui a suivi, j'ai reçu un message de cette même personne, et on s'est vu quelques heures après. Pour moi c'était magique. Une réponse à ma demande. Un signe que je ne me trompais pas.

J'étais assez à l'aise avec lui, j'appréciais sa personne et j'appréciais aussi les moments qu'on passait ensemble.

Le jour du troisième rendez-vous, il m'a dit par message qu'il voulait qu'on discute de quelque chose... ce qui a suivi était irréel, inattendu. Il m'a dit qu'on avait pas discuté d'une chose... Il voulait que je sache qu'il n'entreprenait rien avec moi puisqu'il partageait déjà la vie de quelqu'un. Je suis tombée de 10 étages. Tout sonnait tellement faux, je ne m'étais pourtant fait aucun film, j'en suis sûre. Il avait agit comme un mec célibataire et intéressé par moi, puis toi Univers, tu semblais d'accord avec ça non?

J'ai décidé de stopper la conversation immédiatement, et d'annuler le rendez-vous qui devait avoir lieu quelques heures après cette annonce...

À la place, j'ai préféré prendre du temps pour moi, totalement seule avec mon casque de musique, d'aller marcher, respirer l'air de la mer, de la forêt, admirer les couchers de soleil, boire des bières, et de relativiser. Ce week-end m'a fait beaucoup de bien puisque j'ai écouté mes besoins et je ne l'ai pas passé à me morfondre, au contraire.

Mais depuis, j'y pense sans arrêt. Ça va faire deux semaines que je n'ai aucune nouvelle de lui, et pourtant pleins de signes sont encore là. Son prénom qui apparaît, les heures miroirs toujours omniprésentes, mes pensées envahissantes...

Je ne comprends pas le message. J'ai besoin que tu m'éclaircisses là dessus...

Pourquoi l'avoir fait entrer dans ma vie? Quelle était la leçon ?

J'attends ta réponse. Je te remercie 🙏

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Cher Univers, cher moi,

J'ai décidé de t'écrire cette nuit et de m'y insérer en second destinataire. Mon but est de garder une trace de mes mots, de mes pensées, d’être témoin de ce que j'ai pu écrire sur mes propres émotions, mes envies.

Avant toute chose, j'aimerais te remercier. Merci pour tous les signes que tu m'as envoyé ces dernières semaines, merci de m'avoir prouvé que tu m'entendais et que tu serais présent chaque fois que j'en aurai besoin. Que je ne serais jamais seule.

J'aimerais manifester un amoureux dans ma vie. Tu sais, j'ai ouvert les yeux et j'ai compris que tous mes blocages venaient des relations que j'ai vu, ou vécu... Un père absent, une mère célibataire, des beaux-parents qui se sont séparés, une relation chaotique, une lueur d'histoire avec un homme marié... j'ai été déçue. Déçue de l'amour, j'en ai beaucoup souffert et tout ça m'a créé beaucoup de peur. Je t'avoue que mes peurs sont encore omniprésentes. Mais dois-je attendre qu'elles disparaissent complètement pour enfin avoir le droit de réapprendre à aimer ? Je ne crois pas.

Tu sais, ça fait 3 ans que je ne partage plus la vie de quelqu'un d'autre que la mienne. Ça m'a permis de grandir, d'apprendre de moi-même, je connais maintenant les fréquences de mes vibrations, je sais enfin ce que j'aime, et qui je suis. Je commence à savoir écouter mon corps et à traduire mes émotions.

J'ai bâti des projets, seule, car j'ai compris que je n'avais besoin de personne d'autre que moi pour créer mon propre bonheur. J'ai choisi la sûreté, l'indépendance. J'ai donné beaucoup de moi dans mon travail et j'y ai gagné une place. J’apprends à lâcher prise et je m'aime bien plus qu'avant. Je suis la principale responsable de tout ça et je suis fière de ce que j'ai parcouru.

Mais maintenant j'ai besoin de vivre de manière décuplée, et rien de mieux pour ça que le partage...

Alors ce soir, cette nuit, je choisis de manifester ce qui me manque... Et que je ne peux pas obtenir seule... l'amour de quelqu'un.

Tu sauras lire dans mes pensées quelle personne je choisis aujourd'hui de faire entrer dans ma vie. Cette personne, ou mieux. À toi de décider laquelle sera la plus enrichissante dans l'aventure qu'est ma vie. Je te fais confiance.

J'aimerais prendre le temps cette fois, prendre le temps de la connaître et ne pas rentrer dans un amour passionnel, prédestiné à la dépendance affective. J'ai compris la nocivité de ces relations et je refuse de refaire les mêmes erreurs.

Je ne veux plus d'un amour qui me bouffe. Je désire un amour qui me nourrit, qui nourrit le bonheur que j'ai déjà, qui vient partager les repas en famille, les verres entre amis. Quelqu’un d’assez bon pour respecter la personne que je suis aujourd’hui. Qui saura apprécier ma présence et chacun de mes rires. Qui saura accueillir et comprendre au mieux mes émotions. Quelqu’un qui sera aussi fasciné que moi devant les simplicités du quotidien. Et qui me fera entrer à son tour dans le sien.

Je souhaite quelqu'un qui rende mes combats plus faciles et avec qui la vie serait encore plus agréable.

Si la personne à qui je pense est capable de tout ça, merci de la mettre sur mon chemin dès à présent.

Je te remercie par avance Univers,

Gratitude 🙏🏻

(il est 2h02)

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Ce soir je suis inspirée par notre histoire... J'ai parcouru mon Tumblr et je n'ai retrouvé aucun post parlant d'elle, j'ai dû en faire pourtant. C'est certain. Je me rappelle qu'à cette époque j'écrivais énormément sur toi, sur nous, parce qu'il n'y avait que l'écriture qui me rapprochait de toi. Les mots étaient le seul moyen de communication qu'on avait à cause de ces 850km de distance. Tu me manquais tellement, ça me prenait tout le corps, le cœur, l'âme... j'étais constamment en manque de ta présence. Écrire était pour moi un bel échappatoire. Réellement. J'ai commencé ce genre de journal intime numérique presque en même temps que toi.

Ce soir, je voulais me rappeler nos débuts. Ça fait quoi? 5 ans? Et je m'en souviens comme ci c'était cette année. Je me souviens des détails. Je me souviens des ressentis. Des regards. Ça paraît encore tellement réel.

Je me rappelle, c'était un été comme un autre, j'étais dans le sud pour les vacances comme depuis toujours. Je flirtais avec des garçons à chaque soirée, ça comblait le manque d'affection que je ressentais le reste de l'année chez moi. Et puis, un soir, je suis allée à une soirée avec ma cousine. On s'était dit que cette soirée allait être nulle, vraiment nulle. Ça ressemblait à une petite soirée où étaient invités les anciens du village. Mais des gens de notre âge sont arrivés au fur et à mesure, il n'y avait pas d'autres soirées ce soir là, et on s'est tous plus ou moins retrouvés à cet endroit.

Quand t'es arrivé, je ne sais pas si tu te souviens. On s'est échangé un regard... Un regard que je n'oublierai jamais, vraiment jamais. Je pourrais me remémorer ce regard pendant des heures, tellement il voulait dire. Entre coup de foudre et séduction... J'ai toute suite demandé qui tu étais. Et si je me souviens bien de ce que tu m'as dit quelques temps après, tu avais posé cette même question de ton côté. A peine deux minutes plus tard tu venais me dire bonjour, toi et tes copains qui t'accompagnaient. Je me souviens que juste après tu m'aies dit "C'est toi qui vient du nord?". J'avais été étonné que tu aies déjà entendu parlé de moi. Mais apparemment tu avais déjà été curieux et parcouru mon profil Facebook

J'ai sympathisé avec ton meilleur ami cette soirée là, j'avais vraiment adoré ce mec. Une vraie belle rencontre. Mais, je n'avais pas osé aller trop vers toi. Pourtant, tu étais un de nos sujets de conversation.

On avait fini la soirée à danser en cercle sur des musiques typiques du sud-ouest, tous ensemble, c'était la meilleure soirée je crois.

Le week-end d'après, on savait qu'on se reverrait tous pendant les 3 jours de Feria prévus comme chaque année.

En réponse à une publication que j'avais partagé, tu m'as envoyé un message pour me proposer gentiment de me prêter une tente pour le week-end. Tu m'avais laissé ton numéro pour le jour j car tu savais que tu n'aurais pas de connexion internet pour qu'on se retrouve dans la foule.

Des amis à moi m'avaient averti sur le fait de ne pas te fréquenter à cause de ta réputation de mec à conquêtes. Mais, je ne m'imaginais rien. Tu me rendais juste un service

J'ai voulu toute suite te voir en arrivant à cette soirée. Mais personne ne traînait avec vous et on se connaissait à peine. On a fini par se croiser plus tard dans la soirée. Tu m'avais beaucoup plu et j'étais extrêmement contente de te revoir. On dansait jamais bien loin de l'autre. Jusqu'à cette dance dans un bar. Je me rappelle de l'endroit précis dans ce bar où on s'est donné notre premier baiser. J'y repense quand je repasse devant cet endroit, chaque fois.

Et je me rappelle du 3 ème et dernier soir. Dernier soir de Feria, et qui marqua aussi mon dernier soir de vacances dans le sud ouest. Je me rappelle de ces au-revoir. On avait réellement vécu quelque chose de fort pendant 3 jours, et encore plus lors de ce câlin d'au revoir, un vrai coup de coeur, coup de foudre. J'étais totalement saoule, et toi t'étais magique. Je n'arrive pas à me souvenir des mots qu'on s'est dit, le temps et l'alcool en sont sûrement pour quelque chose. Mais je me souviens que c'était fort. Je me souviens de ces derniers bisous, et ces énormes câlins qu'on s'était fait... Je me rappelle de t'avoir cherché partout avant de devoir rentré, et d'avoir eu du mal à te laisser.

Après ça, on pensait à l'autre mais timidement. Des commentaires légers par ci par là. Mais on a mis quelques temps à reprendre contact. Enfin.. quand je dis quelques temps... Pile un mois après ce dernier week-end, je me rappelle t'avoir fait ma déclaration. Et l'histoire débuta réellement à ce moment là.

On avait eu un coup de foudre l'un pour l'autre 1 mois plus tôt, et on était tombé amoureux amoureux l'un de l'autre à travers nos messages...

On a pu partager que très peu de moments ensemble. Mais ils avaient de la valeur

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Je vis dans le passé et je m'en rends bien compte. En bientôt 23 ans je n'ai eu que deux histoires. Deux histoires complètement différentes, deux personnes totalement opposées, mais que j'ai aimé d'un amour inconditionnel. Je les ai vraiment aimé et une part de moi les aime encore. Une part de moi ressent encore ces histoires comme inachevées. Vois ces personnes comme des amours impossibles. Un mec totalement paumé, qui a de l'ambition mais qui la perd dans la drogue et l'alcool, un mode de vie bien loin du mien. Et l'autre qui m'a détruite, mais avec qui j'aurai pu partager une vie entière si l'histoire avait été un peu différente, puisqu'on avait tout.

Je n'arrive pas à avancer parce que je n'arrive pas à me défaire de ces personnes. Ces personnes que j'ai tant aimé et que je n'arriverai sûrement malheureusement pas à oublier.

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Je n’ai pas écrit depuis extrêmement longtemps, c’est comme ci je ne trouvais plus rien à dire, comme ci rien en moi n’était capable de s’exprimer. Je ne sais même plus si ça se compte en mois, ou en années. Ce que je sais, c’est que depuis notre rupture, il y a maintenant 18 mois, je n’ai ressenti ni joie ni douleur. J’étais vide d’émotions, vide de sentiments, vide de tout. Je ne sais même pas si j’ai souffert au fond. Je me suis retrouvée seule et ça m’a soulagé, soulagé de ne plus avoir à porter une quantité d'amour pour 2. Soulagé de ne plus me donner à une autre personne qu’à moi-même. 

En revanche, tu vois, je n’ai jamais réussi à tourner la page de mes sentiments. J’ai changé du tout au tout dans ma vie, t’as même dû te demander comment il était possible de changer autant, de vivre une vie qui me tentait, dont je parlais tout le temps. Je suis sûre que tu te l’es demandé, oui. Tu t’étais déjà posé cette question quand je suis partie.

Ce soir, c’est le deuxième soir où je repense à ce nous de l’époque, où les larmes coulent. Pas autant qu’avant, c’est incomparable. J’en laisse tomber quelques unes pour la nostalgie du passé, y a celles pour les questions que je me pose toujours après des mois, et d’autres qui sont tombées quand j’ai réalisé que je n’avance plus tellement dans ma vie à cause de ça.

J’ai voulu te pardonner de nombreuses fois. Non pas pardonner certains de tes actes et de tes mots, ça c’est impardonnable, mais te pardonner pour retrouver la paix en moi. Mais j’ai beau le vouloir, peu de choses ont changé, comme ci je n’y étais pas parvenu.

Je me pose sans arrêt ces mêmes questions... “m’a-t-il un jour vraiment aimé?” , “pourquoi m’a-t’il frappé?” , “est-ce que mon amour l’étouffait, pour que lui m’en donne si peu en retour?” , “comment a-t’il pu me mentir si souvent?” , “était-ce la mauvaise période?” 

Je n’ai aucune réponse à tout ça. Et ça me bloque de ne pas savoir, parce que j’ai pas réellement pardonné, je suis passé à autre chose dans ma vie mais pas dans mon cœur. 

Je sais que je n’arriverai pas à aimer, à faire de nouveau confiance à quelqu’un sans savoir. J’ai sûrement besoin de ça pour recommencer une nouvelle histoire. Puisque le jour où un nouvel être partagera ma vie, et que tu reviendras par n”importe quel moyen, je sais que je finirai par te répondre, pour connaître mes réponses. Et je sais aussi que ça pourrait faire basculer cette relation. Cette relation qui de toute façon n’aboutiera surement pas avant d’avoir réglé tout ça en moi. J’ai tellement peur de me re-donner à quelqu’un, et de ne pas savoir équilibrer. Soit tout donner, comme j’ai fait avec toi, soit ne rien réussir à donner, comme je l’ai fait, enfin, comme j’ai essayé de le faire, après toi. J’ai peur de me perdre à nouveau, de m’oublier, de me détruire dans cette connerie que peut être l’amour. Je sais que je ne veux plus de tout ça, et que j’ai appris à vivre et à penser différemment, mais je connais aussi mon coeur. Je sais qu’il peut être gros, parfois trop, par amour. Je sais que je n’ai aucune limite. J’ai encore espoir, j’ai la foi, mais j’ai besoin de réponses pour continuer mon chemin.

J’ai changé et tu l’as sûrement vu, étant donné qu’il t’arrive encore de visiter mes réseaux sociaux. Eh oui, je le vois. Chaque jour je cherche à savoir si tu vas regarder ou non ma story, j’suis ridicule. Ridicule parce que j’aimerais que tu reviennes, pour qu’on discute, pour me souvenir. Ridicule parce que j’ai mal à cause de toi, et que je ne veux plus jamais que tu fasses parti de ma vie. 

Je suis pratiquement restée seule depuis 18 mois, je n’ai pas cherché à combler ma solitude dans d’autres bras pour t’oublier, ou pour prouver que je pouvais rapidement passer à autre chose car tu ne comptais pas tant que ça, contrairement à toi. J’ai essayé de donner mon amour à un autre, mais comme je te l’ai dit... je n’y arrive pas. Je t’ai aimé et j’ai besoin, je dois, fermer le livre une bonne fois pour toute. Je dois comprendre l’histoire et en faire la conclusion. 

J’ai teint mes cheveux en roux, et j’ai fini par les garder. Ce qui est drôle, c’est que tu aurais voulu que je le fasse à l’époque où nous étions encore ensemble, mais je n’avais tellement plus confiance en moi que j’ai toujours refusé. Maintenant tu vois. Ah et puis, je souris sur mes photos, des vrais sourires. Je ne rêve plus de facettes, d’un autre regard sur moi-même, ou quoi que ce soit. Je souris juste à la vie parce que c’est bien mieux comme ça. Je me suis faite tatouer, j’hésitais encore entre une dizaine, mais j’ai fini par foncer. J’ai aussi visité 3 villes, dans 3 pays différents, dans la même année. Moi qui rêvait de voyager... J’ai acheté un piano, mon rêve de gamine. J’ai quitté mes études, celles que tu m’avais encouragé à faire, celles où tu m’as accompagné pour mon concours, pour mes oraux... j’ai quitté mes études pour travailler dans une usine. Je sais pas si j’ai bien fait, j’aurai voulu tes conseils, tes encouragements, mais ce n’est vraiment pas à toi de le faire. Toi, tu m’as trahi et je ne veux plus de toi. Toi non plus de toute façon. Je travaille au même endroit que là où j’étais pour mon job d’été y a quasiment 3 ans. Celui qui te rendait fier de moi... parce que je me levais très tôt le matin pour aller travailler, ou de nuit... ça n’avait rien de fou, mais t’étais fier, et tu me laissais des mots pour me le dire. Maintenant, c’est devenu ma routine, et personne ne me motive à le faire. Je pars de mon appartement, celui que j’espérais avec toi. Je pars seule, et je rentre aussi seule. Ça ne me dérange pas, on s’y fait et c’est même agréable de pouvoir faire ce qu’on veut sans se soucier de quelqu’un d’autre, mais ça ne correspond pas à ce qu’on s’était dit, à ce que je voulais... Ah, et je sors, je suis allée plusieurs fois en boite, je vais dans les bars avec mes copines... enfin, tu vois, ce que tu aurais voulu de moi quoi.

Du jour au lendemain j’ai changé, j’ai tout quitté ; le cocon familial pour une indépendance sur tous les points, mes études pour entrer dans la vie active. J’ai quitté ma solitude pour des moments entre amis. J’ai fait mon passeport et je suis partie à l’aventure. Je suis allée à mon premier concert, ça aussi je suis sûre que ça t’a fait quelque chose. Mon tout premier concert, et mon artiste préféré... c’est pas rien dans ma vie.

 Ah et je me suis inscrite à la salle de sport. La même que toi. Mais je peux pas vraiment l’affirmer vu qu’ils ne m’y ont presque jamais vu... par contre, moi je t’y ai vu. Une fois. Tu étais assis sur un tapis. Le sourire aux lèvres, le regard porté vers elle, l’encourageant dans sa minute de gainage... j’ai rejoins les vestiaires en tachycardie. Bref... t’as quitté la salle juste après et heureusement. J’étais pleine de colère, entre tristesse et rage. 

Comment je me sens là, maintenant, toute suite, dans l’immédiat ? J’ai envie d’arrêter d’écrire et discuter de tout ça droit dans les yeux. Sans mensonges, en toute honnêteté, à coeur ouvert. 

J’ai juste envie de savoir si je me suis trompé, si t’es ce monstre qui vampirise ses amours en privé, ou si on s’est juste mal aimé. Si tu m’as vraiment aimé, ou si tu aimais juste l’importance que je t’apportais... 

Tu viens d’avoir 20 ans seulement, t’es encore tellement jeune. Je peux pas juger le comportement à un tel âge... J’avais besoin d’un homme, mais j’aimais un p’tit gars... à quoi je m’attendais. Moi j’étais pas bien chez moi, je voulais juste prendre mon envol.. avec toi idéalement. Mais toi, t’avais quoi, 18 ans à peine, évidemment que tu voulais pas quitter tout ça. Je comprends qu’on avait pas les mêmes attentes et qu’on s’est détruits aussi à cause de ça.  Je sais aussi que j’avais beau t’offrir des kilos d’amour, d’attention, de choses agréables.. le sourire qui manquait sur mon visage te manquait à toi aussi. Que ma bonne humeur avait disparu... que ma dépendance à toi en était la première cause, et que tes insultes, tes mensonges, tes indifférences.. en étaient la deuxième.

En te quittant j’ai trouvé quelque chose de plus important : moi.

J’ai eu la force et la confiance que je ne trouvais plus en ta présence. J’ai vécu pour moi, parce que je n’avais plus le choix. Et ça m’a fait du bien. 

Je n’ai jamais retrouvé le bonheur, mais tu sais pourquoi.

Si tu me lis un jour, pardon et merci. Je te pardonne.

[milesdontmeanything]

" La nuit, quand les étoiles éclairent ma chambre, je suis assise seule pour parler à la lune. J'essaye d'arriver à toi, dans l'espoir que tu sois de l'autre côté, à me parler aussi. " 

Bruno Mars

[milesdontmeanything]

Il est le seul qui ne me fait pas mal en me disant qu'il ne peut pas être avec moi. Je ne souffre pas de ça, j'ai appris à l'accepter mais j'aurais aimé que les choses soient plus simples.

Je ne sais pas si c'est parce qu'il ne m'aime pas, ou si c'est parce qu'il ne se sent pas à la hauteur, parce qu'il y a la distance ou parce que nos vies sont trop différentes. Mais il est honnête et c'est ce que j'aime chez lui.

Quoiqu'il arrive, à chaque fois qu'on se reverra, je sais que ça sera fort. Car ça l'a toujours été.

Je me rappellerai de son cœur qui s'est emballé la dernière fois que ses lèvres ont retrouvé les miennes

Ça compte

[milesdontmeanything]

J'ai relu nos dernières conversations. Elles dataient d'il y a 3 ans et demi environ... On étaient séparés depuis 8 mois au moins, mais on s'était retrouvé le temps d'une soirée, un soir d'août. Je ne me rappelais pas qu'on s'entendait à ce point... Je ne me rappelais pas de ces mots agréables même séparés, je n'avais jamais remarqué tes interprétations cachées, et la façon dont tu te comportais avec moi jusqu'à ce que tu apprennes que je me sois mise en couple et que j'ai dû stopper nos messages... A cause de ma relation, j'ai arrêté de voir ce que je niais : on avait une vraie relation et on s'aimait. En fait, même séparés, on s'est toujours aimés j'crois. Rien n'a changé 5 ans après...

Pendant tout ce temps, sans nouvelles, j'ai cru que tu m'avais oublié et moi je n'imaginais plus rien de toi. Tout ce que j'avais caché, de nos souvenirs, j'avais fini par m'en débarrasser. Je pensais ne jamais te revoir ou j'sais pas, ne plus jamais espérer quelque chose avec toi. Je vivais ma nouvelle relation, une vraie histoire que je ne regrette pas. Je pensais qu'elle durerait. Mais non. Et puis te revoilà... Un soir de janvier avec un lot d'excuses.

Je pensais que ces bisous il y a quelques jours de ça n'auraient plus d'importance à la minute où j'ai passé la porte en sachant que c'était la dernière fois qu'on se revoyait avant la prochaine fois... Qui sait, peut-être qu'elle serait loin cette prochaine fois...

Mais non. Ça a de l'importance maintenant. Depuis que j'ai relu quelques unes de nos conversations et que je me suis rappelé de ce feeling dont j'ai tellement besoin dans mes relations... J'aime tellement ta façon de t'exprimer. Tu me manques tellement. Et je sais que notre relation est impossible, ou alors si elle ne l'est pas elle est risquée, elle ne me ressortira pas sans séquelles...

Je t'aime toujours je crois, t'as été le tout premier et j'ai envie de revivre une belle histoire. Avec 5 ans et la maturité en plus... J'ai envie de te sortir de là, enfin, qu'un nous t'aide à vouloir t'en sortir. J'aimerais tellement que la drogue et l'alcool soient derrière toi, que plus jamais tu n'es de nouveau envie de mettre fin à tes jours et que pour une fois tu te sentes chanceux et heureux.

Quand t'es revenu en janvier, tu m'as dit que je méritais mieux que toi, que j'étais quelqu'un de bien et que je méritais d'être heureuse. Tu m'as vu à ma juste valeur, et peut-être plus encore... Est ce que ça voulait dire que tu me voulais toujours, mais que quelqu'un aurait mieux à m'offrir ?

Offre moi ton amour et je t'offrirais le courage de t'en sortir...

mais j'enverrai rien, parce que tu saurais que mes sentiments sont toujours là, et tu t'en voudrais...

[milesdontmeanything]

Je suis partie en week-end dans le sud. 1700km aller retour, pour 48h sur place. Bien évidemment j'avais la famille à voir, mais je tenais également à te revoir, toi. Depuis ton appel inattendu au mois de janvier, j'avais besoin de ça. J'avais besoin de m'assurer que t'allais bien et que tes paroles étaient sincères. Quand on s'est revu, après 5 ans de séparation et 3 ans sans nouvelles, ça ne m'a pas fait tellement bizarre. Il y avait toujours du monde, puis ton rythme de vie est tellement différent du mien. On ne sait quasiment pas parlé ce soir là. Pourtant tu m'as proposé de revenir le lendemain. Et c'est ce que j'ai fait. Je suis revenue. Je ne voulais pas quitter cette ville sans qu'on ait eu une conversation. Au bout de quelques heures, tous partis et le propriétaire de là où tu squattes depuis des mois endormi, je t'ai demandé si je pouvais m'allonger à côté de toi 5 minutes, sur le matelas qui te sert de lit, en plein milieu du salon, pour discuter. Avant de te rejoindre. Tu m'as fait une place sous la couette où tu ne portais rien d'autre que ton caleçon. Drôle de façon de discuter avec son premier copain. J'ai commencé à te poser les mêmes questions que je t'avais posé ces dernières heures, mais loin de tous ces gens. Comme tu ne me regardais même pas, que t'avais déjà fumé quelques clopes, quelques joints et bu quelques bières... j'ai voulu couper court alors je t'ai demandé de faire attention à toi, je t'ai dit que j'ai été content de te revoir. Tu m'as répondu que toi aussi, ça m'a fait émettre un petit soufflement du nez, puisque tu m'avais à peine parlé. Et puis j'sais pas, tu m'as tendu tes bras nus et tatoués pour me serrer dans tes bras. J'ai pas hésité, je t'ai fait ce câlin. Ça m'a fait tellement de bien de savoir qu'on avait encore ce petit lien. Mais j'avais aucune envie de partir, je voulais qu'on discute de cet appel, de ces dernières années. Plus je te parlais plus j'avais envie de te resserrer de nouveau dans mes bras. Et c'est ce qui s'est passé. Ma bouche était alors trop proche de la tienne, on s'est embrassés. Je ne pourrais même pas dire de qui cette idée vient, parce que je pense que l'on en avait tous les deux envie... J'avais la main sur ton torse quand j'ai senti ton cœur s'accélérer après ça. Tu as été doux avec moi ; m'as tenu la main, m'as caressé la joue et passé la main dans mes cheveux. Tu m'as montré les 5 tatouages ancrés sur ton corps. J'ai apercu les cicatrices de ta bêtises sous l'un d'eux. J'ai réalisé que c'était vrai, que tu voulais en finir avec la vie que tu mènes. Et j'ai eu mal. Tu m'as dit qu'en blonde ou en rousse j'étais toujours aussi jolie. Tu m'as dit qu'avec moi ça avait été sincère il y a 5 ans, et que ce soir tu voulais juste m'offrir de l'amour. De l'amour as-tu dit?? Je n'ai aucune idée de ce que tu ressens encore aujourd'hui, mais c'est pas l'amour. C'est l'affection que tu m'as offert ce soir là.

J'suis restée jusqu'à 5h du matin, mais je serai resté dormir près de toi si j'avais pu. Parce que j'aime le passé et ce que tu m'as donné là me l'a rappelé.

J'aurais pu faire bien plus que de nombreux bisous qui ont suivi le premier, mais j'avais peur. Peur de m'attacher à nouveau ? Peur d'un possible mensonge?

Tu m'as dit que tu venais de craquer... Que tu pouvais pas t'empêcher de m'embrasser encore. Tes actions m'ont fait pensé que tu étais toujours attaché, ou alors tu as été attiré par quelque chose, je n'en sais trop rien. Tu ne dis rien. Jamais.

Je repars avec ce nouveau souvenir de toi, et j'espère qu'il te marquera à ton tour

Prend soin de toi, bouge toi et travaille, soigne toi de toutes ces merdes que sont l'alcool et la drogue. À un d'ces jours peut-être

[milesdontmeanything]

Ce soir encore je pense à toi.

J'ai vu que tu avais remis ton twitter en public, j'ai pas pu m'empêcher de lire tout ce qui y figurait.

J'ai eu l'impression que tu es tombé amoureux d'elle. Et que si vous pouviez toujours être ensemble, vous l'auriez été.

Tu partages des trucs sur le fait qu'il n'y a pas de premier amour qui compte, que y a des personnes qui te paraissaient indispensables mais qui pourtant rendent meilleure ta vie en leur absence... je me sens tellement concerné. J'ai tellement l'impression de ne plus du tout compter pour toi. Et j'aurai voulu que ce soit différent. Pourtant tu regardais toujours mes storys et t'es resté quand je suis venu chez toi récemment. J'ai jamais réussi à te cerner et je n'y arrive toujours pas.

Je ressens de la tristesse ce soir, pourtant je sais qu'un nous n'est plus possible. Pas pour durer.

Ma vie est un peu bancale niveau sentiments

Mais ça passera

[milesdontmeanything]

Tu veux savoir la vérité ? Que j'ouvre mon cœur comme j'avais l'habitude de le faire ?

La vérité c'est que, ça fait 10 mois qu'on s'est séparés. 7 si on compte le mois et demi où on s'est retrouvé à batifoler cachés de tous, à vivre notre amour passionnel comme au début. 10 mois qu'on s'est jamais revu, mais 10 mois où je n'ai pas cessé de penser à toi une seule journée. Beaucoup moins c'est vrai, je t'ai supprimé de tous mes réseaux, je n'ai plus de photos dans ma galerie de téléphone, je ne te stalke plus. Ça m'a aidé. Et puis, j'ai vite compris que je souffrirai toujours de cet amour, parce qu'il contrôlait tout de moi. Alors j'ai arrêté de retweeter ces phrases ridicules qu'on a tendance à utiliser systématiquement pour faire comprendre qu'on souffre et qu'on a la haine après la rupture. J'ai décidé de me chercher. De chercher cette fille qui était si souriante quand elle t'a rencontré, celle que tu aimais pour sa joie de vivre, pour sa débilité, sa façon d'être, de parler, d'être simple. Pas forcément parce que tu l'aimais, mais parce que je l'aimais aussi. Je m'aimais aussi, comme ça. L'autre, je la détestais, cette fille triste, qui prenait tout à cœur, beaucoup trop sensible, isolée, et qui souffrait d'un amour qui la rendait auparavant épanouie. Je la détestais et pourtant, je te suppliais de l'aimer.

Avec le temps, j'ai appris à me connaître. À connaitre les autres. J'ai compris que j'avais besoin de changements, souvent, que je me lassais toujours aussi vite. Que tu étais la seule personne pour qui je n'ai jamais eu de lassitude. J'ai compris que j'avais besoin de retrouver des vieux amis, que j'adorais faire de nouvelles connaissances, et que j'avais un faible pour les bars. Que l'alcool ne faisait pas tant de mal quand il était occasionnel. Et que j'étais la seule responsable de l'état de ma vie. Que mes peines, c'est moi qui les entretenait, et que la douleur de tes mots, je l'ai accueilli plutôt que de la refuser.

J'ai compris bien des choses, et je me trouve changée. C'est comme ci j'étais redevenue cette fille du début qui pourrait à nouveau te correspondre. Seulement, je ne me sens pas assez forte face à toi, face à mes sentiments pour toi, plutôt. Je sais qu'ils l'emporteront, sur tout. Maintenant j'aime être seule et j'ai plein de projets qui sont nés, et que je réalise petit à petit. J'ai changé de couleur de cheveux, j'ai quitté mes études pour travailler, j'ai des voyages organisés, je vais boire un verre tous les vendredis, j'ai pris un appartement et je m'apprête à adopter un chat. La vie rêvée.

J'aime ma vie seule. Pourtant, tu le sais, j'ai rencontré quelqu'un y a quelques temps. On est ensemble mais j'arrive pas à nous attribuer ce statut de couple. Parce que je ne lui porte pas l'amour que j'ai pu te porter, parce que je ne me sens pas aussi bien qu'avec toi, parce que je n'ai pas envie de donner toute mon attention, parce que je n'aime pas le regarder comme j'aimais le faire avec toi. Pourtant, il fait tellement plus d'efforts et m'offre tellement plus au quotidien, l'amour, la sécurité... mais ce n'est pas ça que je veux. Ce que je veux c'est cuisiner à deux et s'engueuler parce qu'on ferait pas pareil que l'autre, mettre de la musique, finir en dansant, se faire goûter les préparations et donner son avis, mettre nos tabliers, regarder des émissions de cuisine, avoir des rituels de séries à regarder ensemble, faire des sorties et découvrir toujours de nouvelles choses, voyager, parler de projets... c'est pas possible avec lui, parce que tout ça je ne l'imagine pas. Je pense que c'est parce que ce n'est pas lui, mon futur. Mais j'ai peur que ce soit également parce qu'il n'est pas toi, sur ces points. J'ai peur de préférer kiffer les choses du quotidien qui bâtissent ma vie, à rire et faire des millions de choses, plutôt que d'avoir l'attention, l'amour et la sécurité. Je sais pas ce que je préfère entre les deux. Je ne sais pas si je trouverai un jour ces deux réunis. Je l'espère.

En tout cas, la vérité, c'est que j'ai beau avoir effacé tout ce qui est sur mon téléphone, je regarde encore nos photos dans le dossier de mon ordinateur, je vais encore sur ton profil TV Time pour voir quelles séries tu regardes et je suis contente quand je vois que tu as regardé les mêmes que moi, comme si on vivait les expériences encore en même temps. J'ai récupéré notre boite, avec tous nos souvenirs à l'intérieur, elle est sous mon lit. Aujourd'hui je me suis lavé avec ton gel et ta fleur de douche en pensant à toi, parce que je ne les ai jeté.

Et puis, je voulais te dire également, depuis que je suis venu voir ta mère et ta grand mère y a quelques jours, et que tu étais là alors que tu ne devais pas... ça me questionne. T'avais dit que tu ne serais pas là. T'avais pas dit que tu viendrais t'attabler à 1 mètre de moi à t'intéresser à ce que je raconte. T'avais pas dit, à personne, que quand t'avais des coups de mou tu regardais nos photos. J'ai continué le jeu de l'indifférence quand je t'ai vu, quand tu m'as fait la bise et que j'ai échangé une phrase, une seule, avec toi. Mais aujourd'hui, je t'avoue que ça m'a perturbé. Parce que depuis, tu ne regardes plus mes storys. Ça faisait 10 mois que t'en loupais quasiment pas. Parce que des fois je te fais encore passer des messages. Et depuis que tu m'as revu, sous mes plus beaux jours, c'est comme ci t'avais tout zappé. Plus de Lili. Ou c'est ce que tu veux me faire croire. Je sais pas. Je sais pas si je te plais encore ou plus du tout. De toute façon qu'est ce que ça peut faire? Qu'est ce que j'en ai à faire? Pourquoi je parle encore de toi, pourquoi je t'aime encore ? Pourquoi c'est pas si simple l'amour ? Pourquoi je trouve pas la force de prendre le risque de tout lâcher pour trouver quelqu'un avec qui vivre un amour sain-cère?

[milesdontmeanything]

“On croit avoir la vie devant nous mais c'est faux. La vie, c'est maintenant. C'est ce que tu vois à cet instant-là, c'est mes mots que tu lis. C'est maintenant. C'est l'oiseau qui chante dehors parce qu'il fait beau, c'est les papillons qui traversent ton jardin. C'est les bruits de la nature, du vent qui emmêle tes cheveux, t'agace un petit peu. C'est les rouleaux de l'océan qui se fracassent sur le sable. La vie, c'est maintenant. Mais même en se disant ça, cette stupide phrase, on reste coincés dans nos idéaux. On ne vivra jamais à fond, c'est comme ça. Il faut l'accepter. Il y aura toujours le regard du voisin qui nous fusillera ou tout simplement le regard des autres qui nous gênera. Il y aura toujours un truc pour tout faire foirer alors on remet tout à demain. On se contente d'imaginer nos espoirs en cours, on dessine nos rêves, nos envies, et les bons moments passent toujours trop vite. Et malgré tout ça, malgré le fait qu'on ait envie de vivre notre vie maintenant, de faire ce qu'on veut, on attend… on laisse passer le temps, mais ça fait bien trop longtemps qu'il passe maintenant. On croit avoir la vie devant nous mais c'est faux. La vie, c'est maintenant. La mort, c'est peut-être demain.”

— lespiquresaines (via lespiquresaines)

Vis maintenant, demain ce sera trop tard

(via espritcxnfus)

[milesdontmeanything]

Le problème tu vois, c'est que oui j'ai toujours de l'amour pour toi. Oui t'es toujours celui avec qui j'imagine le quotidien à tout partager, à voyager et à kiffer parce qu'on est ensemble, qu'on a ce lien si fort qu'on a peu de chance de retrouver ailleurs. Mais l'autre problème, tu vois, c'est que jamais je ne pourrais retourner vers toi, parce que t'as tout gâché avec tes mots, tes gestes impardonnables... Je t'aurai toujours aimé tu vois, j'étais sincère, je le suis encore. T'as préféré me tromper pour un plan cul et finir en couple avec une meuf qui t'a déjà trompé. Jamais je n'aurai fait ça. J'ai peut-être un caractère de merde, des humeurs que tu peux trouver chiantes et une personnalité plus introvertie que d'autres, mais moi j'aurai tout donné pour toi, parce que jamais je n'ai aimé une personne aussi fort que ça. Parce que c'est toi, parce que je n'oublierai jamais.

[milesdontmeanything]

J'ai passé la soirée avec un de nos anciens amis en commun. Mes émotions sont sorties, elles ont enfin réussi, après tous ces mois à ne plus rien ressentir. Je pense que j'ai passé mon temps à me mentir à moi-même, finalement. Cet ex que je n'ai jamais oublié, qui finissait par me manquer, pour lequel je ne perdais pas espoir de le retrouver. J'ai appris ce soir qu'il avait une nouvelle copine, avec qui il était vraiment en couple cette fois, qu'elle avait rencontré sa mère, sa sœur, et qui sait, peut-être d'autres membres de sa famille. Elle connait ses amis. Elle est d'ailleurs proche d'eux. Pourtant, elle ressemble au genre de fille qu'il n'aime pas. La fille qui joue de son physique, qui est tactile... Et il m'observe toujours au travers de mes story Instagram alors qu'il ne me suit pas. Elle a déjà embrassé un autre garçon, presque devant lui. Il lui a attrapé le cou et l'a giflé. Elle aussi. Elle aussi elle connait déjà cette face violente qui sommeille en lui. Je croyais tellement qu'il n'était pas cette personne, je pensais que je l'avais vraiment poussé au bout de ses limites avec notre relation toxique, mais non. Il est violent, réellement. Il a fini le poing ensanglanté après avoir préféré effleurer la dureté des briques plutôt que la douceur de sa peau. Il paraît qu'il a eu peur de cet acte. J'ai peur aussi. Peur pour lui. Peur d'aimer ce mec à tout jamais et de ne jamais guérir de mes blessures.