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Mon Rêve Arc-en-Ciel
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Parce que chaque grossesse a son histoire, brisons le silence, partageons les joies et les épreuves pour soutenir et inspirer.
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monrevearcenciel · 6 months ago
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Deux projets de vie, pour un même cœur plein d'espoir...
La construction de notre chez nous débute au mois de décembre de cette année et nous sommes ravis de cette nouvelle aventure. Mais au cœur de cette effervescence, il y a un autre projet tout aussi précieux qui s'est discrètement installée en moi.
À Noël, j'apprends donc que deux constructions simultanées nous attendent pour cette nouvelle année 2025.
Ce test vient confirmer le pressentiment que j’avais depuis quelques jours, bien avant même mon retard de règles. Pourtant, je suis dans le déni. Il m’aura fallu un nombre incalculable de tests positifs et deux prises de sang pour me décider à l’annoncer à mon compagnon et cela presque une semaine après.
J’ai également du mal à appeler mon gynécologue ou mon médecin. Je n’ai pas envie de les déranger pour rien. Alors que mon compagnon est aux anges, je n’arrive pas à me réjouir autant de la nouvelle, trop effrayée par l’idée d’une fin prématurée. Je ressens des crampes… Est-ce déjà la fin ? Peut-être aurais-je dû attendre avant de lui annoncer. Je sais que ces signes sont normaux en début de grossesse, mais j’ai peur que ce soit déjà la fin. Pourtant, le retard de règles officiel passe, et il est toujours là.
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monrevearcenciel · 6 months ago
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Une autre étoile envolée
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En janvier 2024, une nouvelle grossesse s’annonce.
Après une première fausse couche, cette nouvelle vie qui commence est à la fois une source d’espoir et une ombre d’incertitude pour mon compagnon et moi. Pourtant, je me sens sereine, convaincue que cette fois tout ira bien, après tout, ça ne peut pas nous arriver une deuxième fois.
Dès les premières semaines, une échographie précoce me rassure : pas d’œuf clair cette fois, tout semble se dérouler normalement. Alors que mon compagnon reste prudent, je choisis d’écouter mon intuition : ce bébé est là, et tout va bien.
Quelques jours plus tard, de petites pertes marronnées apparaissent. Inquiète, je contacte ma sage-femme, qui m’explique que cela peut être lié à l’implantation, un phénomène courant en début de grossesse. Pour me rassurer pleinement, je me rends aux urgences pour une échographie. À l’écran, je découvre avec émotion le petit cœur de mon bébé qui bat. Cette image reste gravée en moi. Je partage cette douce expérience avec mon compagnon qui est alors lui aussi rassuré pour la suite de cette grossesse.
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Le choc inattendu L’échographie de datation arrive et cette fois, mon compagnon m’accompagne. Nous sommes impatients de voir à quel point notre bébé a grandi. À l’écran, je vois un embryon qui a gagné quelques millimètres. Mais quelque chose ne va pas. Je ne vois plus son petit cœur battre. Il est bien là, mais immobile.
La sage-femme, compatissante, propose un second avis médical. J’accepte, et bien que j’espère encore un mauvais diagnostic, au fond de moi, je sais déjà la vérité. L’espoir s’effondre, et avec lui, une nouvelle incompréhension. Moins de 48 heures auparavant, tout semblait aller si bien.
On m’explique que la grossesse n’aurait sûrement pas été viable, mais ces mots ne suffisent pas à apaiser la douleur. Dans un moment de désespoir, je dis à mon compagnon de me quitter. Je lui dis qu’il n’arrivera jamais à avoir des enfants s'il reste avec moi, des mots durs, prononcés sous l’emprise de la douleur. Encore une fois je me sens inutile et je ressens une grande culpabilité.
À la sortie de l’hôpital, je me ressaisis. Cette fois, il faut que je sois forte. Je refuse d’être un poids ou une source d’inquiétude pour mon compagnon. Je vois à quel point il est affecté. Il se replie sur lui-même, et se tourne vers ses anciens démons pour supporter le choc.
Malgré nos douleurs respectives, nous restons unis, le sujet n'est plus tabou à la maison et en communiquant nous trouvons du réconfort l'un envers l'autre et la force d'avancer. Nous parlons de cette nouvelle page qui se tourne et de l'avenir vers lequel nous désirons aller.
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Se reconstruire en construisant Face à cette deuxième épreuve, nous avons ressenti le besoin d'avancer avec un projet concret. C’est ainsi qu’est né notre nouveau projet : construire notre maison.
Chaque étape de ce projet nous aide à nous recentrer : choisir les plans et imaginer la vie que nous y construirons. Nous transformons notre douleur en énergie pour créer quelque chose qui portera en lui la promesse d’un renouveau.
Même si la peur de retomber enceinte flotte autour de moi, nous voulons toujours devenir parents. Alors avant que notre projet de construction débute je m'entoure de professionnels en tout genre. Je prends rendez-vous auprès d'un nouveau gynécologue qui me prescrit des examens, auprès d'une micro-kiné et d'une praticienne reiki. J'ai besoin de savoir que tout va bien chez moi, que je peux compter sur mon corps et qu'il n'est pas mon pire ennemi. Les premiers retours me rassurent et je me sens plus forte pour envisager ce désir de grossesse.
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monrevearcenciel · 6 months ago
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Notre parcours
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En mai 2023, mon compagnon et moi avons pris la décision de fonder notre famille. Au mois de juillet, après seulement un cycle, je découvre que je suis enceinte. Ce fut un moment d’euphorie et d’insouciance. Nous étions sur un petit nuage, ravis de cette nouvelle. Nous ne pensions pas encore aux risques d’une grossesse, nous nous laissions porter par la joie et la curiosité.
Mais notre rêve s’est effondré lors de l’échographie de datation, où le verdict est tombé : œuf clair. Le choc a été immédiat et brutal. En l’espace de quelques minutes, tout a basculé. La professionnelle de santé, sans émotion, nous a annoncé la nouvelle froidement, comme une formalité : « C’est un œuf clair, le sac gestationnel est vide. Vous pouvez aller aux urgences où on vous expliquera la suite ».
Anéantis, nous avons été congédiés au bout de dix minutes de rendez-vous avec plus de questions que de réponses. Pourquoi nous ? Qu'avons-nous fait de mal ? Devons-nous faire des examens ?
A notre arrivée à l'hôpital, après quelques questions, j'ai dû passer une nouvelle échographie pour confirmer le diagnostic, en espérant qu’il ne soit qu'une erreur, un mauvais cliché. Malheureusement, l’échographie a confirmé ce que nous redoutions : le diagnostic était bien celui d’un œuf clair.
On m’a alors proposé deux options : prendre des médicaments pour interrompre la grossesse à la maison, ou choisir une IVG médicalisée à l’hôpital. C’était un choix extrêmement difficile. Il fallait se décider rapidement et chacune des options avait ses propres implications. Après avoir réfléchi et écouté les témoignages de personnes ayant opté pour l’option médicamenteuse, j’ai choisi l’IVG médicalisée sous anesthésie générale à l’hôpital. Je ne voulais pas garder chez nous des images de ce moment.
Le mot 'IVG' m’a paru tellement injuste, surtout lorsque l’interruption de grossesse n’est pas un choix. Ce terme est lourd et ne prend pas en compte la douleur et la souffrance que l’on traverse. Il est difficile d’admettre ce mot lorsque ce que l’on vit est une épreuve subie, et non un choix volontaire.
L’intervention a eu lieu le 7 septembre 2023. On m’a conseillé d’attendre un cycle avant de reprendre nos essais bébé. Je suis retournée chez moi après l’intervention, avec un arrêt de travail d’une semaine « pour me remettre », mais aucun suivi psychologique ne m’a été proposé. Je me sentais vide, inutile, perdue, sans but. Notre entourage a été très présent pour moi mais mon compagnon qui traversait aussi cette épreuve a pu se sentir "oublié". On pense souvent à la maman qui porte l'enfant, mais on oublie souvent le père, qui lui aussi vit la perte de l'enfant à naître.
En octobre 2023, nous réalisons le voyage de mes rêves ce qui nous permet de prendre de la distance. Ce séjour a été un véritable souffle de bien-être pour nous deux. Nous avons pris le temps de nous retrouver, de partager des moments de complicité. C’était un temps suspendu, nécessaire, qui nous a permis de reprendre des forces.
À notre retour, nous avons repris les essais bébé, et c’est avec une grande surprise que nous avons appris en janvier 2024 que j’étais à nouveau enceinte. Un nouveau départ...
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monrevearcenciel · 6 months ago
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Pourquoi ce blog ?
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Bonjour à toutes et à tous, c'est avec une immense joie que je vous accueille aujourd'hui.
A 31 ans, je suis une maman en devenir. Avant d'en arriver là j'ai connu deux fausses couches et pour cette toute nouvelle grossesse j'ai décidé de partager mon parcours avec vous. Ce parcours n'est pas celui que j'avais imaginé pour devenir maman. C’est un chemin semé de joies, de déceptions, de doutes et de tristesse, mais aussi de moments d’espoir.
Aujourd’hui, je trouve que le sujet des fausses couches reste encore trop tabou en France pourtant on estime qu'environ 15 à 20 % des grossesses se terminent par une fausse couche, soit environ 300 000 à 400 000 fausses couches chaque année. Trop souvent, on en parle à voix basse, comme si c’était un sujet gênant ou honteux. Il y a peu de places pour en discuter ouvertement, que ce soit dans les médias, dans nos cercles sociaux, ou même au sein de nos familles. On manque d’information sur ce qu’il se passe réellement pendant ce processus, tant sur le plan physique que psychologique.
Il est fréquent que les fausses couches survenant avant la fin du premier trimestre soient minimisées, sous prétexte qu’elles se produisent à un stade précoce de la grossesse. Pourtant, pour les parents, la perte d’un enfant, quel que soit le moment, reste une expérience douloureuse et bouleversante. Dès que le projet de devenir parent commence à prendre forme, un lien profond s’installe. Perdre ce projet, même très tôt, est un événement marquant qui mérite écoute et reconnaissance.
Je pense qu’il est crucial de briser ce silence, car cela peut être une épreuve extrêmement isolante. Trop de femmes, et de couples, cachent leur douleur, de peur d’embarrasser ou de déranger les autres. On a peur d’être jugé ou de sembler « trop » sensibles. On oublie souvent que partager ces expériences peut apporter du réconfort et de la solidarité. Si nous nous permettions d’échanger plus librement sur nos vécus, il y aurait sans doute moins de souffrance silencieuse et davantage de soutien pour celles qui traversent ce genre d’épreuve. C’est un sujet qui mérite d’être abordé sans honte, pour qu’aucune femme ne se sente seule face à cette douleur.
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