mururoa

[mururoa]

Anti anxiety.

[mururoa]

De toute manière je n'existe déjà plus. Je ne suis plus personne et je n'en ai plus la force.

[mururoa]

Vague à l'âme permanent et inaptitude récurrente. Désolant.

[mururoa]

-Et, tu sais , t'es une des rares personnes qui me donnent un peu d'espoir et d'envie de vivre 

-C'est ironique J'pourrait aussi devenir la raison de ta mort

Q

[mururoa]

"-Tu sais je pense que j'arriverai pas à être méchant avec toi comme j'pourrait l'être avec les autres

  -Ah bon? J'ai quoi de particulier 

-Tu m'énerve, a souffrir autant pour rien j'ai juste envie de te montrer à quel point tu perd ton temps "

- Q

[mururoa]

La constante impression d'être de trop quand j'suis avec des gens, ce besoin de m'excuser d'être là, m'excuser d'exister , d'être en vie. Besoin de demander pardon au monde , et puis de dire mille fois merci à ceux qui tolèrent ma seule présence

[mururoa]

Cette culpabilité d'éxister qui prend à la gorge

[mururoa]

T'as écrit ces mots, alors pourquoi tu les a encore laissé faire ? Je suis stupide.

J'idéalise toujours trop les gens , J'suis beaucoup trop naïve, c'est tellement simple de profiter de moi ou de me manipuler, j'me fait peur moi même.

[mururoa]

Update: J'ai echoué autant pour l'un que pour l'autre.

Toujours vouloir sauver tout le monde mais repousser la moindre tentative d'aide à mon égard

[mururoa]

Ça fait toujours aussi mal que quand j'ai écrit ça.

Vous etes toujours des monstres.

De quel droit certains se permettent de juger la douleur des autres ?

Vous êtes vraiment des êtres abjects pour en arriver a dire a une personne que le mal qu'elle s'inflige -pour des raisons que vous ignorez- n'est “pas assez” pour mourir ou pour être important , ou encore que c'est “stupide ”.

De quel droit vous en arrivez à dire a une personne qu'elle ne devrait pas ressentir de souffrance car vous jugez les raisons de cette souffrance trop peu importante ou inférieure a celle d'un autre ?

[mururoa]

Parfois je réalise a quel point le monde est pourri, a quel point il y a de sales travers et je me demande comment je vais faire? C'est moche, froid et triste , les hommes sont contrefaits et egoistes pour la plupart, et, je suis supposée survivre dans ce monde ?

Et plus j'y pense, plus j'ai mal. Je supporte plus ces horreurs.

Et plus j'y pense, plus je suis en colère. Contre eux, et contre moi, beaucoup. Parce que j'ai pas été capable de tout réparer comme le voulais l'enfant que j'étais et que je suis toujours. Et puis parce que je suis faible, trop faible pour tout ça. Et je me déteste, je suis même plus capable de faire bonne figure.

Alors on va dormir, un soir de plus pour oublier, jusqu'au prochain rendez-vous avec ma conscience.

[mururoa]

En vrai c'est même plus drôle, laissez moi disparaître maintenant j'ai assez existé pour cette vie

[mururoa]

Fatiguée d'être laide et inutile

[mururoa]

Vide étouffant.

[mururoa]

Aujourd'hui j'ai 8 ans

Je regarde a nouveau par la fenêtre m'imaginant parmis les nuages, libres et loin de tout, ou derrière le décors en dehors de tout ce brouhaha étouffant, comme un entité vague mais apaisée.

Je me revois seule sous le grand arbre, comme invisible, me demandant pourquoi alors je n'étais pas assez bien pour eux, et comment on pouvait faire pour vivre comme eux. Moi je trouvais ça trop compliqué, c'était trop pour moi.

11 ans plus tard j'en ai la confirmation, c'était trop pour moi, j'étais pas assez bien, pas assez forte.

Je voulais devenir la plus forte de tous pour les aider, pourtant je suis là, plus faible que jamais, toute cassée.

Peut être que c'est juste pas fait pour moi tout ça, ou alors c'est moi qui suis pas comme il faudrait.

Désolé.

[mururoa]

J'ai mal a l'âme,

Une douleur qui prend aux tripes, qui vous écrase et qui vide vos poumons.

Trop mal pour le dire, trop mal pour comprendre.

Alors on veut fuir, mais comment, où ? trop compliqué.

Alors on attend. Mais le temps est lourd, et on se fatigue d'être là.

[mururoa]

Pourquoi tu reviens dans ma vie quand je viens de réussir a tirer un trait ?

De toute manière il reste plus rien, plus personne a retrouver.